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Cet arbitre central a écopé d’une sanction suite à ses mauvaises performances lors du match de la Coupe de la Confédération  dimanche dernier au Maroc.  

 

La commission d’arbitrage de la Confédération africaine de football (CAF), a suspendu l’arbitre central camerounais, Antoine Max Effa Essouma II mardi dernier, « suite aux faiblesses notoires d’arbitrage et de mauvaises performances constatées lors du match joué le 3 mars entre Renaissance sportive de Berkane et Raja Club Atheltic », peut-on lire dans le communiqué.

 Cette sanction  est la conséquence de la correspondance adressée au président de la caf,  Ahmad Ahmad, par  Jawad Ziyat, le président du Raja Club Athletic, pour se plaindre de l’arbitrage du match qui a opposé à domicile,  son équipe à Renaissance sportive de Berkane, dimanche 03 mars 2019. Un derby de la 4e journée du Groupe A de la Coupe de la Confédération confié à un trio arbitral camerounais dirigé par Max Depadoux Effa Essouma II. Avec en en objet « Scandale arbitral du match N°135 de la Coupe de la CAF 2019 », Jawad Ziyat y a égrené le chapelet d’erreurs répétitives dont se serait rendu coupable le central camerounais : « but refusé à la 92e min du match, penalties refusés à répétition, avertissements non distribués ». « Des millions de téléspectateurs ont assisté à 90 minutes, non pas de jeu sportif basé sur l’esprit de compétition et du fair-play, mais à une véritable mascarade arbitrale dont le héros n’était autre que l’arbitre », avait alors dénoncé  Jawad Ziyat qui dans la foulée, a menacé  de boycotter les prochains matches internationaux si le président de la CAF ne prenait  pas des mesures pour rendre justice à son équipe.

Ce duel s’était achevé  sur un  score de parité (0-0). A l’issue de cette 4e journée, Renaissance sportive de Berkane occupe la première place  du groupe A avec huit points. Il est suivi de l’Association sportive Otoho d’Oyo (5 points), Hassania Us d’Agadir (4 points) et au bas du classement, Raja Club Athletic (3 points).

Marie MGUE

La coopération académique avec l’université de Padoue en Italie, vieille de quatre années, ne cesse de s’enrichir. Une aubaine pour de nombreux jeunes camerounais en quête de formations pointues et « professionnalisantes ».

 

L'université de Douala lane de nouveaux masters en partenariat avec l'université de Padoue en Italie. Deux établissements de l’université de Douala accueillent les nouveaux programmes de Masters lancés. Il s’agit de l’Institut universitaire de Technologie (IUT) et l’Institut des Beaux-arts (IBA) de Nkongsamba. Présentés comme des « options intéressantes » par le Professeur Esso Elame, enseignant chercheur à l’université Padoue, de nombreux jeunes camerounais rencontrés se disent intéressés par ces dernières…

L’IUT abritera les Masters « Eau, déchets, assainissement » et « Labellisation et certification ». Le Master « Eau, déchets, assainissement » a pour vocation de former des ingénieurs spécialisés capables de concevoir des structures d’assainissement et d’accès à l’eau potable pour nos villes et villages. Celui en « Labellisation et certification » forme des ingénieurs spécialisés dans la certification Iso 9001, 14001, 26000 et 28000. Il s’agit ici de permettre au Cameroun d’accompagner les collectivités territoriales décentralisées et les Pme à faire leur marketing au travers de la labellisation, aussi bien des produits que des processus qui conduisent à la mise en place d’un produit sur le marché.

L’institut des beaux-arts de Nkongsamba abrite trois nouveaux programmes de formation et pas des moindres. Cet établissement forme donc désormais des ingénieurs des « Industries Culturelles », des ingénieurs du « Développement Durable » et enfin ceux spécialisés en « Eco Design ».

L’objectif pour ce qui concerne le premier master cité est de faire de la culture un vecteur du développement en insistant sur l’approche économique. Seront formés, des experts en management interculturel, managers de la diversité culturelle, de l’inter culturalité et de multi culturalité.

Si les visées du master en « Développement Durable » peuvent être intuitivement comprises, il n’en est pas de même pour beaucoup relativement à celles se rapportant à l’Eco Design. Il s’agirait avons-nous appris, de faire du design en respectant l’environnement, de s’assurer que le « Made in Cameroon » porte le design local.

Pour le Pr François-Xavier Etoa, recteur de l’Université de Douala, l’introduction de ces formations n’est pas fortuite. Ces dernières répondent à des besoins bien identifiés et ciblés au profit de la capitale économique. Leurs élaborations ont d’ailleurs vu l’implication de la Communauté urbaine de Douala.

Voilà une aubaine pour de nombreux jeunes en quête de formations pointues ouvrant les portes à l’emploi.

Après la demande de libération de l'opposant camerounais Maurice Kamto et de ses militants,  l’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala n’a pas tardé à répondre à Tibor Nagy.

 

Le 4 mars dernier, Tibor Nagy, le sous-secrétaire d'État américain responsable de l'Afrique a demandé dans une interview accordée à Radio France internationale (RFI), la libération du président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, ainsi que celle de ses militants.

« Le gouvernement camerounais assure qu'il a été arrêté et emprisonné pour des raisons légitimes. Moi, je pense vraiment qu'il serait très sage de le libérer. Parce que, que ce soit vrai ou faux, il est perçu comme ayant été incarcéré pour ses activités politiques et cela est inacceptable. Ses militants et lui doivent être libérés et nous ne passerons pas par quatre chemins pour le dire », a expliqué le chargé des affaires africaines de Donald Trump, le 4 mars au micro de RFI. 

Une demande qui a fâchée Calixthe Beyala qui n’a pas tardé à répondre que les États-Unis d’Amérique ne sont pas « un exemple pour le reste du monde ». L’écrivaine camerounaise a marqué le coup en qualifiant de « petit malin qui fait son malin »,  le secrétaire d’État américain aux affaires africaines Tibor Nagy.

Elle a répondu par la suite que « Le Cameroun n’est pas une sous préfecture des Usa et n’a  aucun ordre à recevoir de ce pays d’esclavagiste. Comme si ce pays où 70 % de jeunes noirs sont en prison, où chaque année des milliers d’enfants noirs sont tués par des policiers est un exemple pour le reste du monde ! Qu’il dégage ! Quiconque commet un acte délictueux au Cameroun se doit de répondre devant la justice Camerounaise, point ! ». Des propos très durs qui laissent clairement voir la pensée de l’écrivaine.

Par ailleurs, Le gouvernement camerounais par la voix de son porte-parole, avait déjà  vivement regretté  les propos de Tibor Nagy. « Le Cameroun est un État de droit, dont les lois et les règlements constituent le cadre normatif où tous les partis politiques, y compris le MRC mènent leurs activités, mais ce, dans le respect de la légalité […] Le gouvernement tient à réitérer que M. Kamto n'est nullement en détention pour avoir exercé des activités politiques, ou participé légalement au jeu politique.»

Il est à noter que l'émissaire de Donald Trump, Tibor Nagy  est attendu au Cameroun le 17 mars dans le cadre de sa tournée africaine.

Danielle Ngono Efondo

Ils ont été interpellés dans le retrait de vol de batterie dans une affaire de 77,7 millions de Francs CFA.

 
La plaidoirie de la défense dans l'affaire N° 028/RG-TCS/2018 au tribunal criminel spécial (TCS) de Yaoundé a été l'occasion de mettre à jour le rôle incertain de certains agents de la Cameroon Télécommunications (Camtel) dans le vol d'une centaines de batteries. L'on apprend par exemple qu'un étudiant a observé des mouvements suspects mettant en scène des agents Camtel dans trois sites abritant des pylônes de la société de téléphonie mobile Mtn.
 
L'huissier de justice a Douala qui a constaté le vol, souligne même que le véhicule de transport ayant servi au transport supposé des objets litigieux portait un numéro de téléphone qui aurait permis aux enquêteurs du tribunal criminel spécial de toucher les personnes conduisant la moto en question. De plus, l'on apprend également que le fuyard Noukwé Marcel a indiqué au-cours de l'enquête préliminaire qu'il a aperçu un agent de Camtel et un vigile « entrain de démontrer les batteries ». Du coup, la défense s'interroge sur la responsabilité de son client, Dieupe Jean Rodéo, sous mandat de dépôt provisoire depuis le 19 juillet 2017.
 
Le fait est que celui-ci est soupçonné d'avoir détourner 77,7 millions de Francs CFA pour avoir « acheté » les batteries objets du litige. Au final, selon notre confère Hervé Ndonbong du quotidien bilingue Émergence, la défense se demande qui se cache dernière cette situation dès lors qu'on ne sait plus qui d'autres est impliqué dans ce vol de batteries. Il faut indiquer à ce sujet qu'un certain Abdoulaye Diallo, a été « trahi » par ces stagiaires car, il avait acquis plus de  60 batteries, que les employés de Dieupet Jean Rodéo n'ont pas été interrogés comme ceux-là, et que le propriétaire du numéro de téléphone en question reste inconnu.
En tout cas, voici un autre scandale oppose la société camerounaise Camtel ( Cameroon Télécommunications) pour lequel le président Jules Awoung, assisté des juges Zakiyatou Alioum et Luc Nyassa, va se prononcer le 22 mai prochain.
 
Bossis Ebo'o
Une information qui actuellement inonde les réseaux sociaux. Fait état de ce que notre confrère journaliste, Ambroise Awono en service au groupe l'anecdote, particulièrement au sein de la télévision africaine vision4, la victime est par ailleurs membre du quatrième pouvoir « plateforme Whatsapp d'information qui réunit en son sein les hommes et femmes de médias. Un média crée par Éric Vaneri » a été violemment attaqué ce mercredi 06 mars 2019 au domicile du ministre déchu au quartier Koweït situé à Odza, par un certain Richard, neveu de ce dernier selon des voisins.
 
Alors qu'il est en reportage au domicile de l'ancien ministre des transports sur la perquisition menée par le tribunal criminel spécial, suite à son arrestation dans les affaires de détournement de la fortune publique, notre confrère est accosté par un parfait quidam qui essaie de lui extorquer sa caméra. Le journaliste va lui opposer une farouche résistance pour sauver son matériel de travail. C'est alors que le bourreau en herbe , dans une incroyable lâcheté va lui asséner un violent coup de tête qui va lui ouvrir le crâne.
 
Ce "sbire" d'un genre nouveau ne serait pas à son premier exploit. En mars 2018, alors que Caristan Isseri, journaliste reporter au quotidien Le Jour, d'Haman Mana faisait un exercice pareil sur l'ambiance chez le ministre Edgar Alain Mebe Ngo'o après son limogeage au poste de ministre des transports, il va se voir molester puis enfermer dans la cage aux chiens par ce fameux neveu qui serait lui aussi engoncé dans de sales draps. Des agissements qui remettent sur la sellette l'épineuse question de la liberté de la presse au Cameroun. La corporation relève pour le déplorer. Des journalistes font face quotidiennement aux obstacles de cette nature. Ce qui rend difficile l'accès à l'information qui est pourtant un droit non aliénable selon la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948. Actuellement le reporter d'images est en soins intensif dans un centre hospitalier de la capitale politique du Cameroun- Yaoundé.
 
Bossis Ebo'o

Sur les chantiers de Mota-Engil  Africa, l’entreprise portugaise confirme que  les infrastructures sportives devront  être livrées  « le jour dit ».


Le  stade Roumde Adjia de Garoua renaîtra de ses cendres dans cette partie du pays. Cette conviction ne fait que se renforcer chaque jour nouveau qui se lève et au vu des engagements du portugais Mota Engil, une entreprise de renommée internationale qui n’a plus rien à prouver, et des employés camerounais et étrangers sur les différents chantiers sportifs et hôteliers attribués à cette entreprise et ce malgré toutes les embûches semées.

Ce stade vieux de 40 ans (construit en 1978) connaît une véritable cure de jouvence  qui permettra à terme sa modernisation et son agrandissement et offrira au public de la capitale du Nord du Cameroun un antre de football et autres événements sportifs importants. Un hommage aussi à la plus puissante équipe locale de football depuis des décennies, le Coton Sport de Garoua.

S’il fallait faire une évaluation globale de l’évolution des différents chantiers de la Can à Garoua par l’entreprise Mota–Engil  à la date du 06 Mars 2019. Les travaux se poursuivent sereinement, avec une consommation de près de 90% des délais impartis, les différents taux d’exécution oscillent globalement autour de 90% avec une mention plus qu’honorable pour l’entreprise Mota Engil. 

L’entreprise portugaise compte une réelle avance sur les autres entreprises  dans la ville de Garoua. Au dernier pointage, l’exécution de l’hôtel 70 chambres se trouve autour de 85%, une évaluation qui tient compte de la mobilisation tant sur le plan humain que technique de l’entreprise portugaise. Signaler que le gros œuvre est quasiment achevé et que les travaux de finition sont presque lancés dans les différents chantiers. Selon le dernier pointage effectué par le délégué régional sport pour le Nord, le chantier de réhabilitation du stade omnisport de Roumdé Adjia est à 90% tandis que celui du stade annexe est évalué à  85% également.

A en croire Raoul Kouakam Mbenjo, chargé des relations publiques de l’entreprise Moto-Engil : « Toutes les infrastructures sportives de l’entreprise Mota-Engil  devront être livrées et les travaux se poursuivent dans les différents sites. Garoua sera prêt le jour dit ». L’entreprise portugaise rassure des milliers des populations de la région du Nord au vue de l’état d’avancement de la réhabilitation du stade omnisport de Garoua.

Félix Swaboka

Cette association a depuis peu  redoublé d’activité dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun qui accueille de nombreux réfugiés avec le phénomène d’insécurité qui perdure.

 

Plus de 35 000 ressortissants nigérians, fuyant les exactions de la secte Boko Haram dans leur localité, ont trouvé refuge à Goura, située dans l’arrondissement de Makary, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.  D'après la coordination du système des Nations Unies dans le pays,  plus de 80% de femmes et d’enfants, a dû fuir la localité de Rann, village nigérian tombé ces dernières semaines entre les mains des membres de la secte islamiste Boko Haram.

L'arrivée massive des réfugiés au Cameroun pose un problème de prise en charge. Les autorités camerounaises « sont débordées par l’afflux des réfugiés et déplacés internes ». Conscient de la situation, l’Association pour la Protection des Enfants Eloignés de leur Famille (Apeefc), crée en 2002, œuvre pour les couches vulnérables constituées des enfants de la rue, des victimes de viol, les enfants prédisposés aux trafics, les enfants en situation de violences sexuelle et autres.

Vue la situation qui sévit dans le camp de Minawao à Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord où plus de trente mille réfugiés s’y installent déjà, cette association est au four et moulin et multiplie les décentes sur le terrain pour s’enquérir de la situation que vivent les enfants dans cette zone.

Depuis sa création, l’Apeefc a déjà identifié près de 350 enfants de la rue, 101 enfants trafiqués, 80 enfants déplacés, dans la ville de Maroua. Il est à noter que l’Apeefc a inscrit à l’école 101 enfants et 80 enfants trafiqués ont retrouvés leur famille.

Avec ses partenaires locaux et internationaux, l’Apeefc entend développer ses activités et faire mieux pour les couches vulnérables dans la région et au-delà. Ezéchiel Marvizia, coordonnateur de ladite association, invite les uns et les autres à joindre le mouvement : « Il ne faudrait pas que nous nous désengageons de la situation des enfants vulnérables, que l’Etat prenne ses responsabilités ensemble avec les organisations de la société civile, et ensemble nous pourrons lutter pour éradiquer le phénomène des enfants en détresse ».

 

Félix Swaboka

Luc Magloire Mbarga Atangana a tenu dans son département ministériel, une réunion avec les différents responsables des entreprises brassicoles, les distributeurs, les exploitants de débits de boisson et les associations de défense des droits de consommateurs.

 

La concertation entre les différentes parties suscitées a duré près de quatre heures de temps au Ministère du Commerce, le 6 mars 2019. Il en ressort que Luc Magloire Mbarga Atangana est contre l’augmentation des prix de bières faite par les sociétés brassicoles. D’ailleurs le Ministre l’a fait savoir et a dénoncé le fait que les directives données en décembre 2018 relatives à l’élaboration par les sociétés d’un barème de prix à officialiser. Ceci suivant le respect de la loi du 22 décembre 2015, régissant l’activité commerciale au Cameroun et qui appelle une concurrence saine dans la fixation des prix des produits de première nécessité.

Luc Magloire Mbarga Atangana a demandé aux différentes parties prenantes dans cette affaire de procéder à une reprise de négociations. «Il s’agira de juger de la pertinence ou non d’une augmentation, d’en déterminer le niveau relativement aux différentes préoccupations», a déclaré le Ministre. Pour se défendre, la SABC, l’UCB et la Guiness Cameroon ont soulevé la disposition de la loi de finances de 2019 sur l’activité brassicole. D’ailleurs mardi dernier, Emmanuel de Tailly le Directeur général des Brasseries du Cameroun a relevé l’incapacité à absorber une charge fiscale supplémentaire.

Il convient de noter qu’après l’annonce de l’augmentation des prix de bières, le Ministre du Commerce dans un communiqué rendu public, a marqué sa surprise et son désaccord. «A l’issue de la dernière Réunion de concertation au sujet de l’augmentation des prix des boissons, et compte tenu de ce que les sociétés brassicoles n’avaient pas encore déposé leurs propositions de barèmes des prix, il avait été convenu que les nouveaux prix seraient rendus publics suite aux réunions sectorielles et aux dernières concertations techniques», rappelait Luc Magloire Mbarga Atangana dans ledit communiqué. Et pour montrer que la décision des Brasseries était illégale, le Ministre indiquait que la «Brigade Nationale des Contrôles et de la Répression veillera au respect scrupuleux des prix encore en vigueur».

L’annonce de l’augmentation des prix de bières a créé des remous chez les consommateurs. Il faut dire que même les exploitants des débits de boisson ont désapprouvé cette décision. Le Syndicat national des exploitants des débits de boissons du Cameroun, par la voix de son président Roger Tapa Tchiesso, a manifesté sa désapprobation concernant la décision du ministère du commerce d’augmenter de 50frs le prix de la bière.

Liliane N.

 

 

Ces deux entités viennent de remettre aux directeurs d’écoles de Maroua III et certains centres de santé du matériel hygiénique.

 

La lutte efficace contre le  choléra dans la partie septentrionale du Cameroun  demeure un casse  tête chinois. Selon les spécialistes en santé publique, les populations refusent d’adapter leurs habitudes au respect des  règles d’hygiènes. Le lavage de mains avec  de l’eau et du savon et bien d’autres règles élémentaires d’hygiènes, ne sont pas encore encrées dans les habitudes des habitants.

Pendant ce temps, le choléra  fait de nombreuses victimes chaque année. De nombreuses organisations partenaires et les pouvoirs publics, se sont mis ensemble pour éviter que la maladie ne se propage parmi les élèves. Situation qui implique des milliers d’élèves dans cette partie du pays. Un comité de coordination intersectoriel régional de cette épidémie est fonctionnel et piloté par le Gouverneur à cet effet. 

Plusieurs partenaires (Unicef, OMS, MSF, Plan International) apportent leur appui permanent au gouvernement dans la coordination et la mise en œuvre de la réponse dans le secteur de la santé, de la communication sociale, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement. Cependant, la situation reste préoccupante.

C’est dans le but de protéger les élèves de l’arrondissement de Maroua III contre l’épidémie du Choléra, que le Maire Kariwa à donc signé une coopération avec le Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef). Cette organisation a effectué des dons à l’endroit des écoles et des centres de santé.

 Les dons étaient constitués de brouettes, râteaux, bassines à eaux, arrosoirs, machettes, de l’eau de javel, du détergent et autres matériels qui servent à assainir les milieux afin de lutter contre l’insalubrité qui est à l’origine des maladies hydriques. Ces outils hygiéniques ont été remis aux différents chefs d’établissements scolaires et responsables de santé à Maroua 3ème.

« Ce don de l’Unicef vient à point nommé, avant nos élèves se servaient des feuilles d’arbres et n’avaient pas du matériel pour arroser normalement avant de faire le ménage. Cela les exposait à plusieurs maladies. Avec cette dotation d’éventuels cas de choléra ne vont plus se présenter », souligne Moussa Barkindo un directeur bénéficiaire. La Mairie de Maroua III et son partenaire rêvent ainsi éradiquer l’insalubrité dans les milieux scolaires et sanitaires de cet arrondissement.

Félix Swaboka

La cérémonie d’installation, très courue ce 06 Mars, était présidée par le chef de ce département ministériel et, les nouveaux promus sont appelés à participer à la promotion, la redynamisation du secteur de l’eau et de l’énergie au Cameroun

 

C’est comme un vœu, formulé par Gaston Eloundou, le ministre de l’Eau et de l’Energie en prononçant son allocution de circonstance. Il a en outre rappelé que : « Si la promotion à un nouveau poste de responsabilité représente un motif légitime de satisfaction pour chacun dans sa carrière, il n’en demeure pas moins vrai que cette promotion professionnelle vous place devant de nouvelles responsabilités, de nouveaux défis qu’il vous appartient de relever au plus vite, pour mériter encore davantage, la confiance de votre hiérarchie ».

Le membre du gouvernement, a également situé les impératifs qui s’imposent aux nouveaux promus, notamment la nécessité «  d’emprunter à la science du management, la notion de la culture de résultats, avec l’approche novatrice de la Gestion Axée sur les Résultats, afin de mieux garantir aux populations, un service public continue et de la qualité en matière de l’Eau et de l’Energie… ».

 

Les impératifs qui s’inscrivent dans la feuille de route affectée au ministère de l’Eau et de l’Energie au cours de cette année

Dans le domaine de l’énergie : La nécessité d’assurer une fourniture énergétique suffisante, stable, fiable et propre – le développement ainsi que la garantie de l’accès aux services énergétiques modernes sur le court, moyen et long terme – le fait de faire de l’énergie, un atout de l’industrie camerounaise dans la compétition industrielle mondiale.

Dans le domaine de l’eau et de l’assainissement : La  maîtrise des ressources en eau – l’assurance d’une fourniture et d’un accès à l’eau potable suffisant – la promotion de même que le développement de l’assainissement pour tous.

 

Les promus

Elles sont au nombre de huit, les personnes qui, soutenues par les collègues et les membres de leur famille respective, ont été installée dans leur nouvelle fonction

-         Conseiller Technique n°2 : Mme Guillame, née Hayabele Marguerite

-         Inspecteur n°1 : Mme Alougou Mani, née Biloa Balbine Edwige Tatiane

-         Inspecteur n°2 : Mr Asanji Che Nelson

-         Chef de Division des Etudes, de la Prospective et de la Coopération : Mr Etoundi Guy Siméon

-         Directeur de la Mobilisation des Ressources en Eau : Mme Mine Djoh, née Ngo Njiki Jocelyne Alice

-         Directeur des Produits Pétroliers et du Gaz : Mr Ndodjeng Bossong Antoine

-         Directeur des Energies Renouvelables et de la maîtrise de l’Energie : Mr Nkue Valérie

-         Directeur des Affaires Générales : Mr Mbala Mbie Marcelin

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01