La commission d’arbitrage de la Confédération africaine de football (CAF), a suspendu l’arbitre central camerounais, Antoine Max Effa Essouma II mardi dernier, « suite aux faiblesses notoires d’arbitrage et de mauvaises performances constatées lors du match joué le 3 mars entre Renaissance sportive de Berkane et Raja Club Atheltic », peut-on lire dans le communiqué.
Cette sanction est la conséquence de la correspondance adressée au président de la caf, Ahmad Ahmad, par Jawad Ziyat, le président du Raja Club Athletic, pour se plaindre de l’arbitrage du match qui a opposé à domicile, son équipe à Renaissance sportive de Berkane, dimanche 03 mars 2019. Un derby de la 4e journée du Groupe A de la Coupe de la Confédération confié à un trio arbitral camerounais dirigé par Max Depadoux Effa Essouma II. Avec en en objet « Scandale arbitral du match N°135 de la Coupe de la CAF 2019 », Jawad Ziyat y a égrené le chapelet d’erreurs répétitives dont se serait rendu coupable le central camerounais : « but refusé à la 92e min du match, penalties refusés à répétition, avertissements non distribués ». « Des millions de téléspectateurs ont assisté à 90 minutes, non pas de jeu sportif basé sur l’esprit de compétition et du fair-play, mais à une véritable mascarade arbitrale dont le héros n’était autre que l’arbitre », avait alors dénoncé Jawad Ziyat qui dans la foulée, a menacé de boycotter les prochains matches internationaux si le président de la CAF ne prenait pas des mesures pour rendre justice à son équipe.
Ce duel s’était achevé sur un score de parité (0-0). A l’issue de cette 4e journée, Renaissance sportive de Berkane occupe la première place du groupe A avec huit points. Il est suivi de l’Association sportive Otoho d’Oyo (5 points), Hassania Us d’Agadir (4 points) et au bas du classement, Raja Club Athletic (3 points).
Marie MGUE
L'université de Douala lane de nouveaux masters en partenariat avec l'université de Padoue en Italie. Deux établissements de l’université de Douala accueillent les nouveaux programmes de Masters lancés. Il s’agit de l’Institut universitaire de Technologie (IUT) et l’Institut des Beaux-arts (IBA) de Nkongsamba. Présentés comme des « options intéressantes » par le Professeur Esso Elame, enseignant chercheur à l’université Padoue, de nombreux jeunes camerounais rencontrés se disent intéressés par ces dernières…
L’IUT abritera les Masters « Eau, déchets, assainissement » et « Labellisation et certification ». Le Master « Eau, déchets, assainissement » a pour vocation de former des ingénieurs spécialisés capables de concevoir des structures d’assainissement et d’accès à l’eau potable pour nos villes et villages. Celui en « Labellisation et certification » forme des ingénieurs spécialisés dans la certification Iso 9001, 14001, 26000 et 28000. Il s’agit ici de permettre au Cameroun d’accompagner les collectivités territoriales décentralisées et les Pme à faire leur marketing au travers de la labellisation, aussi bien des produits que des processus qui conduisent à la mise en place d’un produit sur le marché.
L’institut des beaux-arts de Nkongsamba abrite trois nouveaux programmes de formation et pas des moindres. Cet établissement forme donc désormais des ingénieurs des « Industries Culturelles », des ingénieurs du « Développement Durable » et enfin ceux spécialisés en « Eco Design ».
L’objectif pour ce qui concerne le premier master cité est de faire de la culture un vecteur du développement en insistant sur l’approche économique. Seront formés, des experts en management interculturel, managers de la diversité culturelle, de l’inter culturalité et de multi culturalité.
Si les visées du master en « Développement Durable » peuvent être intuitivement comprises, il n’en est pas de même pour beaucoup relativement à celles se rapportant à l’Eco Design. Il s’agirait avons-nous appris, de faire du design en respectant l’environnement, de s’assurer que le « Made in Cameroon » porte le design local.
Pour le Pr François-Xavier Etoa, recteur de l’Université de Douala, l’introduction de ces formations n’est pas fortuite. Ces dernières répondent à des besoins bien identifiés et ciblés au profit de la capitale économique. Leurs élaborations ont d’ailleurs vu l’implication de la Communauté urbaine de Douala.
Voilà une aubaine pour de nombreux jeunes en quête de formations pointues ouvrant les portes à l’emploi.
Le 4 mars dernier, Tibor Nagy, le sous-secrétaire d'État américain responsable de l'Afrique a demandé dans une interview accordée à Radio France internationale (RFI), la libération du président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, ainsi que celle de ses militants.
« Le gouvernement camerounais assure qu'il a été arrêté et emprisonné pour des raisons légitimes. Moi, je pense vraiment qu'il serait très sage de le libérer. Parce que, que ce soit vrai ou faux, il est perçu comme ayant été incarcéré pour ses activités politiques et cela est inacceptable. Ses militants et lui doivent être libérés et nous ne passerons pas par quatre chemins pour le dire », a expliqué le chargé des affaires africaines de Donald Trump, le 4 mars au micro de RFI.
Une demande qui a fâchée Calixthe Beyala qui n’a pas tardé à répondre que les États-Unis d’Amérique ne sont pas « un exemple pour le reste du monde ». L’écrivaine camerounaise a marqué le coup en qualifiant de « petit malin qui fait son malin », le secrétaire d’État américain aux affaires africaines Tibor Nagy.
Elle a répondu par la suite que « Le Cameroun n’est pas une sous préfecture des Usa et n’a aucun ordre à recevoir de ce pays d’esclavagiste. Comme si ce pays où 70 % de jeunes noirs sont en prison, où chaque année des milliers d’enfants noirs sont tués par des policiers est un exemple pour le reste du monde ! Qu’il dégage ! Quiconque commet un acte délictueux au Cameroun se doit de répondre devant la justice Camerounaise, point ! ». Des propos très durs qui laissent clairement voir la pensée de l’écrivaine.
Par ailleurs, Le gouvernement camerounais par la voix de son porte-parole, avait déjà vivement regretté les propos de Tibor Nagy. « Le Cameroun est un État de droit, dont les lois et les règlements constituent le cadre normatif où tous les partis politiques, y compris le MRC mènent leurs activités, mais ce, dans le respect de la légalité […] Le gouvernement tient à réitérer que M. Kamto n'est nullement en détention pour avoir exercé des activités politiques, ou participé légalement au jeu politique.»
Il est à noter que l'émissaire de Donald Trump, Tibor Nagy est attendu au Cameroun le 17 mars dans le cadre de sa tournée africaine.
Danielle Ngono Efondo
Le stade Roumde Adjia de Garoua renaîtra de ses cendres dans cette partie du pays. Cette conviction ne fait que se renforcer chaque jour nouveau qui se lève et au vu des engagements du portugais Mota Engil, une entreprise de renommée internationale qui n’a plus rien à prouver, et des employés camerounais et étrangers sur les différents chantiers sportifs et hôteliers attribués à cette entreprise et ce malgré toutes les embûches semées.
Ce stade vieux de 40 ans (construit en 1978) connaît une véritable cure de jouvence qui permettra à terme sa modernisation et son agrandissement et offrira au public de la capitale du Nord du Cameroun un antre de football et autres événements sportifs importants. Un hommage aussi à la plus puissante équipe locale de football depuis des décennies, le Coton Sport de Garoua.
S’il fallait faire une évaluation globale de l’évolution des différents chantiers de la Can à Garoua par l’entreprise Mota–Engil à la date du 06 Mars 2019. Les travaux se poursuivent sereinement, avec une consommation de près de 90% des délais impartis, les différents taux d’exécution oscillent globalement autour de 90% avec une mention plus qu’honorable pour l’entreprise Mota Engil.
L’entreprise portugaise compte une réelle avance sur les autres entreprises dans la ville de Garoua. Au dernier pointage, l’exécution de l’hôtel 70 chambres se trouve autour de 85%, une évaluation qui tient compte de la mobilisation tant sur le plan humain que technique de l’entreprise portugaise. Signaler que le gros œuvre est quasiment achevé et que les travaux de finition sont presque lancés dans les différents chantiers. Selon le dernier pointage effectué par le délégué régional sport pour le Nord, le chantier de réhabilitation du stade omnisport de Roumdé Adjia est à 90% tandis que celui du stade annexe est évalué à 85% également.
A en croire Raoul Kouakam Mbenjo, chargé des relations publiques de l’entreprise Moto-Engil : « Toutes les infrastructures sportives de l’entreprise Mota-Engil devront être livrées et les travaux se poursuivent dans les différents sites. Garoua sera prêt le jour dit ». L’entreprise portugaise rassure des milliers des populations de la région du Nord au vue de l’état d’avancement de la réhabilitation du stade omnisport de Garoua.
Félix Swaboka
Plus de 35 000 ressortissants nigérians, fuyant les exactions de la secte Boko Haram dans leur localité, ont trouvé refuge à Goura, située dans l’arrondissement de Makary, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. D'après la coordination du système des Nations Unies dans le pays, plus de 80% de femmes et d’enfants, a dû fuir la localité de Rann, village nigérian tombé ces dernières semaines entre les mains des membres de la secte islamiste Boko Haram.
L'arrivée massive des réfugiés au Cameroun pose un problème de prise en charge. Les autorités camerounaises « sont débordées par l’afflux des réfugiés et déplacés internes ». Conscient de la situation, l’Association pour la Protection des Enfants Eloignés de leur Famille (Apeefc), crée en 2002, œuvre pour les couches vulnérables constituées des enfants de la rue, des victimes de viol, les enfants prédisposés aux trafics, les enfants en situation de violences sexuelle et autres.
Vue la situation qui sévit dans le camp de Minawao à Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord où plus de trente mille réfugiés s’y installent déjà, cette association est au four et moulin et multiplie les décentes sur le terrain pour s’enquérir de la situation que vivent les enfants dans cette zone.
Depuis sa création, l’Apeefc a déjà identifié près de 350 enfants de la rue, 101 enfants trafiqués, 80 enfants déplacés, dans la ville de Maroua. Il est à noter que l’Apeefc a inscrit à l’école 101 enfants et 80 enfants trafiqués ont retrouvés leur famille.
Avec ses partenaires locaux et internationaux, l’Apeefc entend développer ses activités et faire mieux pour les couches vulnérables dans la région et au-delà. Ezéchiel Marvizia, coordonnateur de ladite association, invite les uns et les autres à joindre le mouvement : « Il ne faudrait pas que nous nous désengageons de la situation des enfants vulnérables, que l’Etat prenne ses responsabilités ensemble avec les organisations de la société civile, et ensemble nous pourrons lutter pour éradiquer le phénomène des enfants en détresse ».
Félix Swaboka
Luc Magloire Mbarga Atangana a tenu dans son département ministériel, une réunion avec les différents responsables des entreprises brassicoles, les distributeurs, les exploitants de débits de boisson et les associations de défense des droits de consommateurs.
La concertation entre les différentes parties suscitées a duré près de quatre heures de temps au Ministère du Commerce, le 6 mars 2019. Il en ressort que Luc Magloire Mbarga Atangana est contre l’augmentation des prix de bières faite par les sociétés brassicoles. D’ailleurs le Ministre l’a fait savoir et a dénoncé le fait que les directives données en décembre 2018 relatives à l’élaboration par les sociétés d’un barème de prix à officialiser. Ceci suivant le respect de la loi du 22 décembre 2015, régissant l’activité commerciale au Cameroun et qui appelle une concurrence saine dans la fixation des prix des produits de première nécessité.
Luc Magloire Mbarga Atangana a demandé aux différentes parties prenantes dans cette affaire de procéder à une reprise de négociations. «Il s’agira de juger de la pertinence ou non d’une augmentation, d’en déterminer le niveau relativement aux différentes préoccupations», a déclaré le Ministre. Pour se défendre, la SABC, l’UCB et la Guiness Cameroon ont soulevé la disposition de la loi de finances de 2019 sur l’activité brassicole. D’ailleurs mardi dernier, Emmanuel de Tailly le Directeur général des Brasseries du Cameroun a relevé l’incapacité à absorber une charge fiscale supplémentaire.
Il convient de noter qu’après l’annonce de l’augmentation des prix de bières, le Ministre du Commerce dans un communiqué rendu public, a marqué sa surprise et son désaccord. «A l’issue de la dernière Réunion de concertation au sujet de l’augmentation des prix des boissons, et compte tenu de ce que les sociétés brassicoles n’avaient pas encore déposé leurs propositions de barèmes des prix, il avait été convenu que les nouveaux prix seraient rendus publics suite aux réunions sectorielles et aux dernières concertations techniques», rappelait Luc Magloire Mbarga Atangana dans ledit communiqué. Et pour montrer que la décision des Brasseries était illégale, le Ministre indiquait que la «Brigade Nationale des Contrôles et de la Répression veillera au respect scrupuleux des prix encore en vigueur».
L’annonce de l’augmentation des prix de bières a créé des remous chez les consommateurs. Il faut dire que même les exploitants des débits de boisson ont désapprouvé cette décision. Le Syndicat national des exploitants des débits de boissons du Cameroun, par la voix de son président Roger Tapa Tchiesso, a manifesté sa désapprobation concernant la décision du ministère du commerce d’augmenter de 50frs le prix de la bière.
Liliane N.
Ces deux entités viennent de remettre aux directeurs d’écoles de Maroua III et certains centres de santé du matériel hygiénique.
La lutte efficace contre le choléra dans la partie septentrionale du Cameroun demeure un casse tête chinois. Selon les spécialistes en santé publique, les populations refusent d’adapter leurs habitudes au respect des règles d’hygiènes. Le lavage de mains avec de l’eau et du savon et bien d’autres règles élémentaires d’hygiènes, ne sont pas encore encrées dans les habitudes des habitants.
Pendant ce temps, le choléra fait de nombreuses victimes chaque année. De nombreuses organisations partenaires et les pouvoirs publics, se sont mis ensemble pour éviter que la maladie ne se propage parmi les élèves. Situation qui implique des milliers d’élèves dans cette partie du pays. Un comité de coordination intersectoriel régional de cette épidémie est fonctionnel et piloté par le Gouverneur à cet effet.
Plusieurs partenaires (Unicef, OMS, MSF, Plan International) apportent leur appui permanent au gouvernement dans la coordination et la mise en œuvre de la réponse dans le secteur de la santé, de la communication sociale, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement. Cependant, la situation reste préoccupante.
C’est dans le but de protéger les élèves de l’arrondissement de Maroua III contre l’épidémie du Choléra, que le Maire Kariwa à donc signé une coopération avec le Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef). Cette organisation a effectué des dons à l’endroit des écoles et des centres de santé.
Les dons étaient constitués de brouettes, râteaux, bassines à eaux, arrosoirs, machettes, de l’eau de javel, du détergent et autres matériels qui servent à assainir les milieux afin de lutter contre l’insalubrité qui est à l’origine des maladies hydriques. Ces outils hygiéniques ont été remis aux différents chefs d’établissements scolaires et responsables de santé à Maroua 3ème.
« Ce don de l’Unicef vient à point nommé, avant nos élèves se servaient des feuilles d’arbres et n’avaient pas du matériel pour arroser normalement avant de faire le ménage. Cela les exposait à plusieurs maladies. Avec cette dotation d’éventuels cas de choléra ne vont plus se présenter », souligne Moussa Barkindo un directeur bénéficiaire. La Mairie de Maroua III et son partenaire rêvent ainsi éradiquer l’insalubrité dans les milieux scolaires et sanitaires de cet arrondissement.
Félix Swaboka
La cérémonie d’installation, très courue ce 06 Mars, était présidée par le chef de ce département ministériel et, les nouveaux promus sont appelés à participer à la promotion, la redynamisation du secteur de l’eau et de l’énergie au Cameroun
C’est comme un vœu, formulé par Gaston Eloundou, le ministre de l’Eau et de l’Energie en prononçant son allocution de circonstance. Il a en outre rappelé que : « Si la promotion à un nouveau poste de responsabilité représente un motif légitime de satisfaction pour chacun dans sa carrière, il n’en demeure pas moins vrai que cette promotion professionnelle vous place devant de nouvelles responsabilités, de nouveaux défis qu’il vous appartient de relever au plus vite, pour mériter encore davantage, la confiance de votre hiérarchie ».
Le membre du gouvernement, a également situé les impératifs qui s’imposent aux nouveaux promus, notamment la nécessité « d’emprunter à la science du management, la notion de la culture de résultats, avec l’approche novatrice de la Gestion Axée sur les Résultats, afin de mieux garantir aux populations, un service public continue et de la qualité en matière de l’Eau et de l’Energie… ».
Les impératifs qui s’inscrivent dans la feuille de route affectée au ministère de l’Eau et de l’Energie au cours de cette année
Dans le domaine de l’énergie : La nécessité d’assurer une fourniture énergétique suffisante, stable, fiable et propre – le développement ainsi que la garantie de l’accès aux services énergétiques modernes sur le court, moyen et long terme – le fait de faire de l’énergie, un atout de l’industrie camerounaise dans la compétition industrielle mondiale.
Dans le domaine de l’eau et de l’assainissement : La maîtrise des ressources en eau – l’assurance d’une fourniture et d’un accès à l’eau potable suffisant – la promotion de même que le développement de l’assainissement pour tous.
Les promus
Elles sont au nombre de huit, les personnes qui, soutenues par les collègues et les membres de leur famille respective, ont été installée dans leur nouvelle fonction
- Conseiller Technique n°2 : Mme Guillame, née Hayabele Marguerite
- Inspecteur n°1 : Mme Alougou Mani, née Biloa Balbine Edwige Tatiane
- Inspecteur n°2 : Mr Asanji Che Nelson
- Chef de Division des Etudes, de la Prospective et de la Coopération : Mr Etoundi Guy Siméon
- Directeur de la Mobilisation des Ressources en Eau : Mme Mine Djoh, née Ngo Njiki Jocelyne Alice
- Directeur des Produits Pétroliers et du Gaz : Mr Ndodjeng Bossong Antoine
- Directeur des Energies Renouvelables et de la maîtrise de l’Energie : Mr Nkue Valérie
- Directeur des Affaires Générales : Mr Mbala Mbie Marcelin
Nicole Ricci Minyem
Stupéfaite par la situation sociopolitique actuelle du Cameroun, la présidente du Cameroon people’s party (CPP) demande aux femmes de boycotter la journée du 8 mars.
A l’occasion de la Journée Internationale de la femme qui va se célébrer le 08 mars 2019, la femme politique et activiste, Edith Kah Walla, demande aux femmes de ne pas prendre part aux festivités, en solidarité aux victimes du Nord-Ouest, Sud-ouest, mais surtout pour s’indigner de l’exécution des femmes et leurs enfants dans la région de l’Extrême Nord.
Pour la présidente du Cameroon People’s Party, il faut boycotter toutes les activités liées à cet événement, organisé par le gouvernement en marche de cette célébration. « Nous avons des femmes qui faisaient partie de la coalition du mouvement pour la renaissance du Cameroun qui sont en prison… pour nous, aller boire, mettre le pagne et faire la fête ce jour là, c’est ignorer ces victimes », a déclaré Kah Walla.
« Il faut boycotter les événements du gouvernement car il doit comprendre qu’ils sont responsable de ma sécurité et de la sécurité de toutes ces femmes dont on parle. Montrons au gouvernement que nous pouvons nous plaindre, organisons nos propres événements ou nous pouvons nous parler et disons au gouvernement que notre situation en tant que femme est inacceptable. » A-t-elle conclut.
Dans la même optique, Les femmes des régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest du Cameroun, Au cours d’un forum organisé le 5 mars 2019 à Buea, ont déclaré que la crise anglophone a été déclenchée par des hommes et ceux-ci ont refusé d'écouter la voix des femmes. De ce fait, elles ne participeront pas aux activités liées à la célébration de la Journée internationale de la femme prévue pour le 8 mars prochain.
Une idée pas du tout partagée par toutes les femmes. Ainsi, Chantal Kambiwa, la coordonatrice des femmes de la première formation politique d’opposition indique que c’est bien beau de prôner le boycott du pagne et du défilé. Mais est-ce que ce boycott va ramener les femmes incarcérées chez elles, est-ce la solution pour un environnement serein? S’interroge t-elle.
Partageant le même avis que Chantal Kambiwa, le député du Rassemblement Démocratique du Front camerounais du Wouri, Marlyse Douala Bell affirme que « c’est une manœuvre purement politicienne, le boycott n’apporte rien, on ne battit pas un pays en boycottant ». Et d’expliquer ; « c’est vrai que nos sœurs sont en grande difficulté dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, c’est vrai que ce sont des régions en guerre, mais cela n’arrête pas l’évolution ou la marche du pays. Cette journée est aussi une journée de combat. Ce combat est important il faut continuer à le mener. »
Précisons que l’appel au boycott de Kah Walla vise également à dénoncer toutes les dépenses liées à cette célébration qui ne rentrent pas dans le cadre d’une lutte des droits des femmes. Selon cette dernière. Par ailleurs, elle invite les femmes à se venir en noir le 08 mars.
Constitués du cylamoclaire, de cylamonyl, du carbonyl, du crésyl et du vinaigre de fabrication artisanale, ces produits étaient prêts à être livrés sur le marché. Informés, les éléments de légion de gendarmerie du Nord vont descendre au domicile du suspect dont la dépendance qui faisait office d’usine de fabrication de ces produits a été placée sous scellée. Ledit suspect a été interpellé par les autorités judiciaires.
Solon nos sources, le Colonel Jean-Marie Ebeketie, commandant de la Légion de Gendarmerie du Nord, qui pilotait cette opération. A indiquer qu’il s’agit là d’un acte de contrebande et que les produits qui sont fabriqués ne répondent à aucune norme et à aucune qualité en l’état dans lequel ils sont fabriqués.
Alors qu’ils devraient être écoulés vers de circuits locaux de commercialisation. Alertés, les éléments de la Gendarmerie sont descendus sur les lieux ce mercredi 06 mars 2019 pour faire éviter le pire à nos populations a indiqué.
Toujours selon nos mêmes sources cette opération coup de poing a été rendue possible grâce à une parfaite collaboration entre les éléments de la Gendarmerie nationale et la population. Nous invitons la population à être vigilante davantage. Et c’est grâce à elle que nous été mis au parfum de cette pratique de contrebande.
Le Colonel Ebeketie a invité les populations à toujours rester vigilantes et à collaborer davantage avec les forces de sécurité pour le bien tous.
Les enquêtes judiciaires se poursuivre pour mettre la lumière sur cette affaire démanteler d’éventuels suspects.
Une situation qui vient ainsi mettre au goût du jour l’épineuse question de la recherche absolu du gain au point de ne pas prendre en compte la santé.
Ces femmes qui sont libre de leurs actions, avaient fini pourtant depuis longtemps de purger leurs peines. Elles ne pouvaient sortir des geôles de la prison centrale de Garoua car ne disposaient des moyens financiers leur permettant de s’acquitter des frais de justice. L’œuvre de la Commission des Droits de l’hommes représentation régionale du Nord intervient dans un contexte précis. Il s’agit bien évidemment du sillage de la célébration de la journée internationale de la Femme dans la région du Nord.
Portée de l’action
« Cette levée d’écrou dont bénéficie ces dames s’inscrit dans une logique de solidarité dont fait preuve la société à l’endroit des femmes et même de l’ensemble des personnes détenues », a déclaré Régine Esseme, Procureur général près la Cour d’Appel du Nord. Un moment qui a ainsi pris les allures d’un avènement empreint de gaieté et de réconfort avec la kyrielle des maillons de la carcérale. D’autres activités ont été menées en marge de la mise en liberté des deux femmes.
D’autres activités ayant colorée l’événement
Il s’agit d’abord des causeries éducatives qui ont donné l’occasion de mieux outiller les femmes détenues de la Prison de Garoua sur les droits et devoirs de la Femme. L’occasion aussi de les rassurer de la constante attention que l’Etat porte sur la Protections des Droits des personnes détenues. Ensuite, des groupes de danses et des défilés de mode sont vénus donner plus d’éclat à la journée du 03 mars à la Prison centrale de Garoua. Enfin, un don important de produits a été remis aux prisonniers par Madame le Procureur général près la Cour d’Appel du Nord. « Nous leur avons apporté des produits d’hygiène et quelques produits alimentaires. Il est question par ce geste simplement symbolique pour nous, de leurs dire que la prison n’est une fin en soi. Il y a une vie après la prison et ils doivent se préparer à cela », a laissé comprendre le Procureur Général.
Pour Guy Armand Ndjock, Régisseur de la Prison centrale de Garoua, « Nous avons un sentiment de joie et de satisfaction qui nous anime. La fête a été belle ».
Un signe de satisfaction qui indique que la semaine de la journée internationale de la femme a été particulier pour les femmes incarcérées de la Prison centrale de Garoua.
Innocent D.H.
Parmi les personnes interpellées depuis le 1er mars 2019, figurent également deux opérateurs économiques. Tous soupçonnés d'être au centre d'un réseau insoupçonnable de virements occultes de fonds au sein de la banque marocaine. Leur interpellation fait suite à une plainte de Mohammed Mejbar, le Directeur général de la Société commerciale de banque (SCB) Cameroun.
Selon les révélations d’un journal de la place, une plainte a été récemment déposée par Mohammed Mejbar, le Directeur général marocain de cette institution financière à la Direction régionale de la Police Judiciaire pour le littoral à Douala-Bonanjo. Plainte contre des cadres employés de la banque. D’après le journal, l’institution a enregistré d’importantes pertes financières consécutives à des virements suspects dans certains comptes.
Indexés, des cadres officiant à la Direction informatique de la Scb, et placés depuis le 1er mars 2019 en détention provisoire à la Direction régionale de la Police Judiciaire pour le Littoral. Tous relèvent de Douala où se trouve le siège de la banque, en attendant que l’enquête en cours dévoile d’autres suspects.
A ce stade de l’affaire, lit-on, au total cinq personnes ont été interpellées, dont 3 employés et deux opérateurs économiques locaux. Ces personnes, d’après nos enquêtes, ont récemment reçu dans leur compte, d’importantes sommes d’argent. Le montant total des fonds transférés de façon occulte est estimé à environ 2 milliards de FCFA.
Si des têtes commencent à tomber, des interrogations fusent à propos du «ciblage des personnes interpellées et la vitesse d´exécution des opérations». Car, «dans le système bancaire, les engagements et les mouvements financiers sont soumis à des niveaux de responsabilité gérés par les accès et codes informatiques traçables».
Ainsi, « il est curieux de savoir que certains responsables des systèmes d’information de la banque ayant des droits particuliers dans le dit système bancaire ne soient pas impliqués dans cette vague d´interpellations et d’ouverture d’enquête au premier niveau du fait de leur responsabilité hiérarchique dans le système informatisé de traitement des données ».
Par ailleurs, toujours selon le journal, «les multinationales installées au Cameroun comme dans d´autres pays africains et du monde, pour des besoins de sécurité de leurs opérations, gardent la main au niveau du siège central sur les niveaux d’accès et autres codes de gestions particuliers et sensibles qui engagent leur entreprise tant dans les filiales qu’au niveau de la maison mère».
Pour le cas de la Scb-Cameroun, la centrale des opérations et des engagements est logée et diligentée, à partir de Casablanca au Maroc, siège de la Attijariwafa Bank. La thèse d’une attaque cybernétique n’est pas à exclure. Rappelons qu’une cyber attaque a récemment été détectée et déjouée à la Bceao, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi que dans certaines banques comme la Cbao Sénégal, autre filiale du Marocain Attijariwafa Bank, où des virements frauduleux ont également été interceptés en janvier 2019.
Otric N.