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Samedi 09 mars 2019, le palais des congrès de Yaoundé s'est mis aux couleurs de la 12e édition de la plus prestigieuse des cérémonies de récompenses de l'art musical et cinématographique au Cameroun. Des récompenses qui ne mettent pas toujours d'accord.
 
 
La 12ème édition de la plus prestigieuse cérémonie de remise des prix aux acteurs culturels camerounais a livré son verdict samedi 09 mars au Palais des Congrès de Yaoundé, en présence de la première dame, Chantal Biya. 
A elle toute seule, l’artiste Daphné, a remporté quatre prix. Notamment, artiste féminin, artiste féminin de musique urbaine, performance digitale et chanson de l’année. Une situation inédite dans les Canal2'or. Tellement inédite que les observateurs s'interrogent sur la pertinence de cette cérémonie des Awards de la musique et des séries télévisées.
 
La première catégorie, artiste ou groupe gospel sera le premier à faire jaser dans les chaumières.
Le prix de Bonheur Du Chant sera la première victoire contestée de cette 12e édition des Canal2'or. En effet, au regard des votes des internautes via la page Facebook de la compétition, il est clair que c'est l'artiste Indira qui venait en tête avec plus de 10.000 mentions j'aime contre la moitié pour John Duchant qui sera finalement déclarer vainqueur.
 
La même revendication sera faite par les membres (notamment Murielle Blanche) de la web-série "Pakgne". Elles affirment captures d'écran à l'appui qu'elles ont eu le plébiscite des internautes dans la cadre du vote pour le trophée. Plus encore, l'artiste Locko, vainqueur du prix du meilleur artiste masculin de l'année, a fait savoir dans son propos sur l'estrade du palais des congrès qu'il est l'artiste qui a reçu le plus de vue sur les plateformes virtuelles. Contestant de la sorte, le prix remis à Daphné dans cette catégorie qui n'était pas en compétition.
 
Voici d'ailleurs la liste complète des vainqueurs de la 12e édition des Canal2'or :
 
Artiste ou groupe de musique gospel: 
- John Duchant
 
Meilleur réalisateur de vidéogramme: 
- Dr Nkeng Stephens
 
Meilleure artiste ou groupe féminin de musique urbaine: 
- Daphné
 
Meilleure artiste ou groupe masculin de musique urbaine: 
- Mr Leo
 
Meilleure série TV: 
- Bad Angels de Gowin Nganah
 
Meilleur humoriste: 
- Moustik le Karismatik
 
Meilleur comédien: 
- Vincent Batanken
 
Meilleure comédienne: 
- Syndy Emade
 
Meilleure Web série: 
- Les Baos
 
Performance digitale: 
- Daphné (54 774 113 vues cumulées)
 
Révélation musicale: 
- Nabila
 
Révélation Afrique centrale: 
- Cegra Karl du Congo
 
Meilleur artiste Afrique centrale: 
- Roga Roga du Congo
 
Prix spécial: 
- Josey de la Côte d’Ivoire
 
Artiste ou groupe africain: 
- Fally Ipupa du Congo
 
Prix spéciaux: 
- Salatiel; 
- Ben Decca; 
- Toto Guillaume; 
- Elvis Kemayo
 
Chanson populaire: 
- Calée de Daphné
 
Artiste féminin: 
- Daphné
 
Artiste masculin: 
- Locko
 
 
 
 

Homme engagé, auteur d'une œuvre prolifique dans laquelle il a abordé tous les genres, "le père de la littérature ivoirienne" a rendu l'âme à 103 ans. 

 
 
"La Côte d'Ivoire vient de perdre son plus grand écrivain", a annoncé ce samedi le ministre ivoirien de la Culture, Maurice Bandaman.
"Quelle tristesse ! Bon voyage tonton et merci pour tous tes écrits et pour ta droiture qui nous inspire", a réagi l'écrivain franco-ivoirien Serge Bilé sur sa page Facebook quelques minutes après l'annonce du décès du Patriarche.
 
Bernard Dadié a abordé tous les genres littéraires: poésie, roman, chroniques, contes traditionnels et surtout théâtre.
"Ecrire est, pour moi, un désir d'écarter les ténèbres, un désir d'ouvrir à chacun des fenêtres sur le monde", avait déclaré l'écrivain, en recevant en 2016 le premier prix Jaime Torres Bodet de l'Unesco.
 
Né en 1916 à Assinie (sud-est de la Côte d'Ivoire), il se fait connaitre dès 1934 avec une pièce de théâtre satirique, "Les Villes".
 
En 1950 il publie un recueil de poèmes engagés, "Afrique debout !" qui dénonce les relations de domination entre Blancs et Noirs dans l'Afrique coloniale.
 
Son autobiographie romancée, "Climbié", parue en 1952, est sans doute son oeuvre la plus célèbre, également très critique vis-à-vis du colonialisme. En 1980, son roman "Les jambes du fils de Dieu" (1980) remporte aussi un franc succès.
 
Bernard Dadié a reçu deux fois le grand prix littéraire d'Afrique noire avec "Patron de New York" (1965) et "La ville où nul ne meurt" (1968).
 
 
Les combats de l'écrivain.
 
Homme engagé, Bernard Dadié fut aussi journaliste, homme politique et militant pour l'indépendance de la Côte d'Ivoire (colonie française jusqu'en 1960).
Cet engagement au sein du Parti démocratique de Côte d'Ivoire - Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA) lui vaudra un séjour d'un an en prison, entre 1949 et 1950.
Après l'indépendance, il a été de 1977 à 1986 le ministre de la Culture du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny.
 
"Bernard Binlin Dadié est l'écrivain le plus fécond de la littérature néo-africaine (...) et avec Léopold Sédar Senghor, le plus traduit", selon Nicole Vincileoni, universitaire et auteure d'un ouvrage d'analyse de référence sur son oeuvre.
 
C'est "un pionnier et un géant de la littérature africaine", avait déclaré en 2016 la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova.
 
Ses oeuvres "sont enseignées dans les universités et grandes écoles d'Afrique et d'ailleurs", a rappelé Maurice Bandaman.
 
"Sa littérature est à la fois poétique et engagée, à l'image de l'homme", a réagi Serge Bilé, écrivain et présentateur de télévision en Martinique (Antilles françaises), qui lui avait rendu visite plusieurs fois ces deux dernières années pour la préparation d'un livre à paraitre, "100 écrivains pour Bernard Dadié".
 
"Dadié et Aimé Césaire sont à mes yeux les deux faces d'une même pièce, théâtrale et poétique, rebelle et engagée", écrivait Serge Bilé en 2016.
 
Une véritable bibliothèque qui vient de consumer !
 
 

 La chute de ce haut commis de l'État ne pourrait passer inaperçue devant les projecteurs. L'ancien ministre de la Défense est déféré depuis vendredi dernier. Agence Cameroun Presse refait le film de son arrestation. 

 

Selon le récit de David Eboutou, qui nous plonge dans le scénario de la descente aux enfers de l'ancien Mindef. « Incertaine est la vie dirait quelqu’un ou alors que nul ne peut prédire avec exactitude de quoi sera fait son lendemain ». L’ancien tout-puissant ministre délégué à la Défense vient certainement de l’apprendre à ses dépens.

Alors qu’il commençait certainement à penser à un épilogue heureux, au vu des nombreux atermoiements et tournures qu’aura prise cette affaire depuis sa mise en garde à vue mardi dernier, le sort a décidé autrement alors qu’il était 23h00 ce vendredi 08 mars 2019, quand les portes de la prison ou plutôt de l'enfer se sont ouvertes à lui.

Mais le ciel se sera assombri quand la procureure générale, Mme Ngounou Justice Aimée, lui délivre un mandat de dépôt. Il est alors 22h30 minutes. Ses autres compagnons d’infortune à savoir Maxime Mbangue, Lieutenant colonel Mboutou et Victor Menye eux, avaient déjà subi cet exercice une heure plus tôt.

Voici donc venu le départ pour Kondengui dans une hiace blanche frappé du logo de la prison centrale de Yaoundé-Kondengui. Encerclé de deux autres véhicules des forces de l’ordre, la petite hiace démarre en trombe et fonce à vive allure en direction de la prison de Kondengui.

Une fois sur place, quelques gardiens de prison déjà en alerte ouvrent grandement les portes de ce Guantanamo camerounais et conduisent directement les nouveaux pensionnaires dans le bureau du Régisseur Freddy Medjo qui les attend déjà dans son bureau. Ce dernier n’a pris fonction dans cette prison il y a 06 mois seulement et déjà, il doit gérer de si gros morceaux. Il semble embarrassé en jetant un regard sur ses nouveaux pensionnaires. Normal, il y a parmi eux, un grand Edgard Alain Mebe Ngo’o, qui était il y a encore quelques temps patron DGSN et MINDEF. 

Il appelle ses "invités’" à prendre place et commence à lire le bon qui accompagne leurs mandats de dépôt que vient de lui tendre l’Officier de police qui dirige la mission. Finie cette phase, commence aussitôt la phase d’identification. L’on fait venir la jeune dame intendante des prisons et deux gardiens de prisons pour prendre quelques renseignements de ces derniers après quoi, le régisseur commence à entretenir les nouveaux pensionnaires sur le fonctionnement du pénitencier dont il a la charge. 

Cette phase prend un peu plus d’une heure de temps puis, aux environs de minuit et 20 minutes, le régisseur interpelle le président de la communauté des détenus, Nlep Georges, puis un autre pour aider à transporter les deux valises de l’ancien Mindef, tout en invitant ce dernier à les suivre.

Vêtu d’un ensemble boubou gris clair, l’ancien Mindef esquisse un petit sourire et serre la main à quelques gardes prisonniers, croise les mains à l’arrière et se met aussitôt à suivre la direction indiquée. Il est suivi par ses trois  complices, une escouade de gardiens de prison et le régisseur en personne. Ils quittent la petite "cour d’honneur" pour s’embourber dans la grande cour des détenus qui est au centre des 14 quartiers de la prison.

Alors que Maxime Mbangue, Joel Mboutou et Victor Menye sont dirigés vers les quartiers 11 et 12 ou sont pensionnaires d’autres noms tels Amadou Vamoulké, Ntongo Onguene, Nguini Effa…., la vedette de la soirée, Mebe Ngo’o, est conduite au quartier dit VIP de la prison. Le célèbre quartier 14 qui comporte 08 locaux et dont le chef quartier est l’ancien premier ministre Inoni Ephraim. Il est conduit au local 03 ou dormait jusque-là tout seul, le Pr Gervais Mendo Ze. Ce dernier aura désormais un voisin d’infortune, frère du village à Sangmelima lui aussi.

 
Un avion d'Ethiopian Airlines s'est crashé hier matin juste après son décollage de l'aéroport international d'Addis-Abeba. Le vol ET302 reliait la capitale éthiopienne à Nairobi. La compagnie indique avoir perdu le contact six minutes après le départ. Les recherches et opérations de sauvetage sont en cours à une cinquantaine de kilomètres au Sud d'Addis-Abeba, dans les environs de Bishoftu. L'avion comptait 149 passagers et 8 membres d'équipage. Il n'y a aucun survivant, indique la compagnie aérienne.
 
D’après le communiqué de la compagnie nationale éthiopienne, 149 passagers étaient prévus pour embarquer dans ce vol entre Addis-Abeba et Nairobi au Kenya. Mais Ethiopian Airlines dit vérifier la liste de celles et ceux qui ont effectivement pris place dans le Boeing 737-800 Max. Il y avait par ailleurs huit membres d’équipage. C'est le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, qui a annoncé en premier la nouvelle du crash via son compte Twitter.
 
Dans son communiqué, la compagnie affirme que le contact a été perdu avec l’appareil à 8h44 soit six minutes après son décollage de l’aéroport international de Bole. Le Boeing s'est écrasé peu après le décollage, alors que le pilote avait évoqué des « difficultés » et demandé à faire demi-tour en vue d'un atterrissage d'urgence. Selon la compagnie, le pilote éthiopien était expérimenté, et comptait plus de 8 000 heures de vol, et le Boeing n'avait « aucun problème technique connu ». Il survolait alors la ville de Bishoftu à une cinquantaine de kilomètres au sud d’Addis-Abeba, donc la bonne direction pour aller vers la capitale kenyane. Ethiopian Airlines a envoyé du personnel sur place pour assister les équipes de secours. Elles aussi mettent en place un centre d’information pour les passagers et pour un numéro d’urgence pour les proches.
 
Le ministre des Transports kenyan, James Macharia, a donné une conférence de presse à Nairobi. Il a parlé d’un « après-midi très triste », « d’un incident très regrettable ». Il a dit que pour l’instant, à l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi, une réponse d’urgence avait été mise en place pour prendre soin des proches qui pourraient être affectés.
 
D'après le média d'Etat Fana Broadcasting Corporate, qui cite la compagnie aérienne, les 157 personnes présentes à bord de l'avion ont péri dans l'accident. Une information confirmée par le ministre kenyan des Transports qui a annoncé que les passagers appartenaient à au moins 35 nationalités. Le Kenya est le plus touché avec 32 passagers. Il y avait aussi 18 Canadiens, 9 Ethiopiens 8 Chinois, 8 Italiens, 7 Français, une cellule de crise a d’ailleurs été ouverte à l’ambassade de France en Ethiopie, et également 7 Britanniques, 6 Egyptiens, 5 Néerlandais, 4 Indiens, 4 Slovaques et 8 Américains. Quatre passagers voyageaient également avec un passeport onusien.
 
C’est pour l’instant l’incompréhension du côté d’Ethiopian Airlines. Le PDG de la compagnie a déclaré qu’il était « trop tôt pour spéculer sur les causes », même si Tewolde Gebremariam parle bien d’un accident. Selon le site spécialisé Flightradar 24, l’appareil avait effectué son premier vol en octobre 2018. Ethiopian Airlines est la première compagnie du continent. Elle compte plus de 100 appareils, dont beaucoup de neufs.
 
Cet avion devait arriver à 10h35 à Nairobi. Deux centres d’urgence ont été mis en place, d’abord pour rencontrer les proches au terminal 1D, qui seront dirigés dans un deuxième centre au Four Points Hostel, dans l’enceinte de l’aéroport. « Le but est de fournir aux proches des informations, autant qu’on en a et un environnement privé », a expliqué le ministre des Transports.
 
Les numéros de téléphone d'information pour les familles et proches des personnes dans l'avion qui s'est crashé ce matin. Indicatif de l'Ethiopie : +251.
 
 
Ethiopian Airlines, une compagnie en pleine expansion
 
Cet accident tombe à un mauvais moment pour cette société en pleine expansion, considérée comme l'une des plus fiables d'Afrique. La flotte de la compagnie publique est l'une des plus importantes du continent et elle prévoyait l'an dernier de transporter 10,6 millions de passagers
 
Selon Radio France International (Rfi), Le 737 MAX-8 immatriculé ET-AVJ est tout neuf, livré à Ethiopian Airlines le 15 novembre dernier. En octobre dernier, un autre Boeing 737 MAX-8 de la compagnie indonésienne Lion Air s’était écrasé dans la mer de Java quelques minutes seulement après son décollage de Jakarta, la capitale de l’Indonésie, tuant les 189 personnes à bord. L’enquête a montré que l’indicateur de vitesse de l’avion avait mal fonctionné.
 
Ethiopian Airlines, fondée en 1946 par l'Empereur Hailé Sélassié, n'avait connu jusque-là que deux accidents mortels, remontant à plus de dix ans. Son dernier accident, survenu à Beyrouth peu après un décollage, remontait à janvier 2010.
En 2010, concurrent direct de South African Airways et de Kenya Airways, Ethiopan Airlines se fixait comme objectif pour 2010 des recettes d'un milliard de dollars et l'augmentation de ses dessertes de 56 à 60 destinations internationales.
 
 

Les Patrons chrétiens demandent la libération de leurs pairs pour diverses raisons.

Le 7 mars 2019, les Patrons et dirigeants chrétiens (Padic) une sorte de patronat d’obédience chrétienne, a donné une conférence de presse pour parler de la détention « prolongée » de leurs pairs, arrêtés dans le cadre des marches blanches du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) qui ont eu lieu le samedi 26 janvier dernier.

Le Padic souhaite que Jean-Baptiste Homsi le fondateur et premier président de la branche africaine de l’Union internationale des associations patronales chrétiennes (Uniapac), Nana Simo le président de la section Mère Theresa et chef d’entreprise basé à Douala et M. Nadjo l’ancien président de la section Shalom et ancien trésorier national du Padic par ailleurs chef d’entreprise retrouvent la liberté. « Au stade actuel des enquêtes, leur liberté provisoire ne peut nuire à la manifestation de la vérité », ont déclaré les émissaires du Padic, François Kitio et Pierre Boubou qui ont tenu ladite conférence de presse.

Soulevant l’aspect professionnel, ils indiquent que «comme tout chef d’entreprise, ils sont tenus de remplir leurs obligations fiscales au plus tard le 15 mars 2019. Leur détention les empêche de le faire. Par conséquent l’Etat subit lui-même un préjudice, non seulement en raison des impôts non payés, mais aussi en termes de risque de mise en chômage de leurs employés, en raison de leur indisponibilité…».  Le Padic se dit prêt «au cas où les garanties de représentation présentées…et proposées par leurs familles n’étaient pas suffisantes, de se constituer garants pour ses dirigeants ». Leur démarche a été portée à l’attention du président du Tribunal militaire de Yaoundé.

A titre de rappel, Roland Medeiros le président de l’Uniapac international a écrit une correspondance au président de la République le 22 février 2019. Il a dans sa lettre sollicité une « grâce de mise en liberté provisoire» de Jean-Baptiste Homsi. Parlant de ce dernier, il a écrit « à l’Uniapac, toutes les personnes qui le connaissent s’accordent à dire que c’est un homme bon, d’une honnêteté scrupuleuse, d’une foi profonde et épris de justice. Nous recevons chaque jour les messages de toute la communauté mondiale de l’Uniapac qui est en émoi et qui s’inquiète pour lui ».

Tout en indiquant qu’il n’est pas question que le patronat fasse une ingérence dans les affaires du Cameroun, Rolando Medeiros a affirmé placer sa confiance aux institutions et à la démocratie. «Certes nous n’avons pas à nous immiscer dans les affaires de votre Etat mais nous sommes confiants dans les institutions et la démocratie du Cameroun », écrit-il.

Liliane N.

Nourrir leurs familles est devenu une équation quotidienne difficile à résoudre.

Dans son édition N°4810, Mutations rapporte les problèmes des personnes déplacées à cause de la secte terroriste Boko Haram. Rencontrant aujourd’hui d’énormes difficultés pour nourrir leurs familles, elles demandent au gouvernement de leur venir en aide. Le dénommé Oumarou Himfa, un camerounais âgé de 60 ans qui a fui son village Hamtil Ebanki à la frontière du Nigéria, pour venir se réfugier à Mora dans la région de l’Extrême-Nord déclare dans les colonnes de notre confrère, «au gouvernement, moi je demande seulement la nourriture. Nous n’avons plus rien à manger. Ils doivent nous aider. Le Programme alimentaire mondial (Pam) qui s’occupait de nous, nous a laissés tomber. 70% de déplacés de Boko Haram ici n’ont rien à manger».

Oumarou Himfa s’est déplacé avec sa famille constituée de sa femme et de ses huit enfants. Il a quitté son village depuis cinq années à cause des exactions de la secte terroriste. Il affirme qu’à son arrivée à Mora, grâce au Pam, ils avaient à manger. Ne bénéficiant plus de cette aide, l’homme déclare avoir été obligé de ne plus envoyer ses enfants à l’école, n’ayant pas d’argent pour assurer leur scolarité.

Comme plusieurs camerounais dans la même situation, Oumarou Himfa, a dû se trouver une petite activité. Il a décidé de conduire la moto. Au marché de Mora, les autres déplacés ont pris d’assaut tous les hangars. D’aucuns portent les sacs de marché des femmes, d’autres vont puiser de l’eau pour les commerçants. Toutefois, en dépit de ces petites activités menées, il leur est difficile de subvenir aux besoins de leurs familles parce que l’argent gagné en une journée est insuffisant.

D’après certains déplacés, ils reçoivent parfois de l’aide des populations autochtones. Le Pam indique dans les colonnes de notre confrère avoir pour sa part mené une campagne d’aide humanitaire à la frontière nigériane. 100 000 personnes ont été secourues grâce à ladite campagne. Jacques Roy l’un des responsables de l’organisme onusien déclare «le niveau de malnutrition était alarmant et les stocks alimentaires fournis par la communauté étaient insuffisants. Le Pam a procuré des stocks d’aliments nutritionnels spéciaux aux dispensaires locaux, surtout aux enfants de moins cinq ans et aux femmes enceintes pour prévenir la malnutrition».    

Concernant le fait qu’il y ait eu un recul de ces interventions, les responsables du Pam indiquent qu’«ils s’agissaient de mesures de premiers secours qui ne devaient pas s’étaler dans la durée du conflit».  

Liliane N.

Depuis l'annonce du nouveau gouvernement centrafricaine, le pays semble renouer avec ces vieux démons de la rébellion, la présence des hommes lourdement armés. C'est le moins que l'on puisse dire après les événements survenu il y'a 5 jours à la frontière Cameroun-RCA à Garoua Boulaï au cours duquel une journée de « villes mortes " a été observée au lendemain.

Le pays avait retrouvé un souffle nouveau de démocratique et de paix après l'élection présidentielle remporté par le Pr Archange Touadera et le désarmement des troupes rebelles par la Minusca. Mais avec le retour des groupes rebelles le long des routes Beloko jusqu'à Bangui la capitale. Des camions bloqués à la frontière DJ Cameroun à Garoua Boulaï. De quoi faire monter le mercure social dans un pays où les clivages ethno-relugieuse des rebelles et les tensions politiques ont pignon sur rue. En tout cas, la sorti des rebelles ( Kahou ) sur le tronçon Cantonier-Baboua  plus précisément à Beloko, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, vient allonger la liste déjà longue des groupes rebelles dans la région de l'Ouest de la république Centrafricaine. Toute chose qui a fini par exaspérer les chauffeurs, plus de 200 camions bloqués à Garoua Boulaï qui crains un retour des violences de l'autre côté de la barrière à un jet de pierre.

Dans cette situation où tout est imbriqué, c’est le flou total. En plus des armes, chaque partie se livre à une guerre de communication. Côté Bangui, c’est le silence total. Du côté groupes armés, le commendant Zabra affirme que :« des rebelles Kahou de Beloko réclame la libération de leurs chef d'armes ROMBO actuellement detenu à la CPI, celui la même qui a été l'initiateur du mouvement anti Balaka», le second groupe rebelle du commandant KOH BABA demande à rejoindre le gouvernement, ci celui-ci lui accorde des postes clés et le troisième groupe du commandant Abdoulaye MISKINE demande un dialogue avec le gouvernement... Sur   Facebook, canal par lequel ces derniers passent pour diffuser leur message et autres atrocités au quotidien, laisse croire que la formation d'un nouveau gouvernement en ce moment ressusciterait les vieux démons des troubles sociopolitiques dans l'ensemble du pays.

La Centrafrique est-elle vraiment cet État « souverain, stable, en voix de developpenemnt avec un gouvernement représentatif qui a été élu par son peuple » comme l'affirme le Pr Archange Touadera, président de la république ?

Ces violences interviennent au lendemain de la présentation du nouveau gouvernement

Des sources indiquent que:« les rebelles ne se retrouvent pas dans ce gouvernement. Ils prévoient mettre fin à cet accord de “ cesser le feu”  conclu en août dernier, après le scrutin présidentiel».

 

Va-t-il de nouveau pleuvoir du sang en Centrafrique ?

Une sagesse africaine dit « Lorsqu'il pleut chez le voisin, il faut arranger sa toiture...» le pays de Paul Biya affûte sereinement les armes pour préparer toutes sorte de riposte. « Coté camerounais, il y a rien absolument rien a craindre. Un cordon spécial de sécurité et unique a été établi au tour de la ville pour rassurer les populations à l'intérieur de la ville de Garoua Boulaï» précise un officier de l'armée camerounaise. Un dispositif sécuritaire visible et stratégique avec la présence des unités de Police, piloté par le commissaire Edimo, la gendarmerie nationale avec au commande, le commandant Ousseni, le Bataillon d'infanterie motorisé (Bim) du commandant Ewang. Sans oublier le corps d'élite du Bataillon d'intervention rapide ( Bir ) avec l'infatigable capitaine Laminou. « Pour cela, nous pourrions dire sans risque de nous tromper que l'armée camerounaise  est prête et parer à toutes éventualités ». Rassure Ibrahim Z Brandao.

L'arrondissement de Garoua Boulaï, dans le département du Lom et Djerem à L'Est qui partage une longue frontière avec ce pays voisin est en éveil constant. C'est un arrondissement qui retient toutes les attentions du haut commandement militaire afin de permettre aux camerounais de cette localité de bénéficier d'une stabilité sociologique, politique, économique et sociale. C'est ainsi que les populations jouissent librement de la paix dans leurs occupations,  dormant en paix sans peur au lendemain de la célébration de la journée internationale de la femme le 8 mars 2019.

Elles ont à l’unisson formulé leur engagement ce 08 mars 2019 au Boulevard Lamido Hayatou, où s’est tenu le défilé de circonstance.

 

Venues par milliers à la place des fêtes en ce jour solennel qui leur est consacré, les femmes de Garoua ont brandi banderoles, pancartes et autres gadgets pour exprimer leur ras-le-bol contre toute forme de violences et d’inégalités envers la femme dans la région. La cérémonie qui a débuté à 10 heures a servi de passerelle aux dames, pour faire étalage aux yeux de la marée humaine qui a convergé vers le site de l'événement, le résultat d’une semaine pleine d’activités.

Le défilé proprement dit, a vu la participation d’une dizaine de carrés. Lesquels carrés constitués des femmes des délégations régionales, organisations professionnelles, organisations culturelles, réseaux d’organisations féminines et bien d’autres. Dans une symphonie de pas cadencés, les femmes ont entonné l’hymne de la paix et du vivre ensemble surtout au moment le Cameroun a besoin plus que jamais de renforcer la cohabitation pacifique sur l’ensemble de son territoire. C’est ainsi que des mouchoirs blancs ont été brandis par moment lors du défilé pour imprimer la marque de la femme quant à son engagement à préserver la paix.

Le Gouverneur de la Région du Nord, Jean Abate Edi’i qui présidait le défilé a saisi le prétexte pour rappeler aux femmes au combien elles sont importantes dans la société. Il leur dira par la suite : « le Cameroun compte sur vous pour son développement ». Pour l’autorité administrative, le Nord est une zone cotonnière, il est inacceptable qu’on vive la pénurie du tissu du 08 mars à Garoua. Le Gouverneur a promis de transmettre l’information à qui de droit pour que l’on ne vive plus une telle situation lors des échéances futures.

D’autres personnalités étaient également présentes au boulevard Lamido Hayatou à savoir le Préfet de la Bénoué, Procureur général près la Cour d’Appel du Nord, le Délégué régional de la promotion de la femme et de la famille pour le Nord entre autres.

L’on a pu aussi noter une forte participation des femmes étrangères à la parade du 08 mars à Garoua. Il s’agit notamment  des femmes centrafricaines, nigérianes et tchadiennes qui ont battu le pavé aux côtés de leurs sœurs camerounaises. Preuve d’une intégration qui traverse les frontières. Les femmes handicapées n’étaient pas en reste, leur présence au défilé a été perçue comme l’une des principales innovations de la célébration du 08 mars à Garoua.

 

Du 14 janvier  au 5 mai 2019 ,il est question pour l’Alliance Française de Garoua d’amener les paysans à faire preuve des compétences de leadership par la sensibilisation des autres producteurs sur les questions liées à l’environnement, la vie associative et  la santé.

 

Ce sont  1072  producteurs de coton  issue de  groupements d’initiatives communes qui participent à cette formation dont l’objectif général d’apprendre aux cotonculteurs à lire, écouter, écrire et communiquer en français courant en lien avec les besoins identifiés par la Sodecoton.

Satisfaire la demande de lecture et de compréhension des documents relatifs à la culture du coton  et de Faire preuve de leadership grâce aux compétence d’écoute et d’intervention, à l’écrit ou à l’oral, sur des sujets liés aux travaux agricoles  et  Amener les cotonculteurs à s’approprier la notion de « bonne gouvernance » dans le contexte de la gestion des intérêts communautaires. A terme, cette formation permettra aux apprenants d’augmenter leur capacité de prise de décision et les rendre plus aptes à recevoir directement les formations et les informations qui les sont destinées.

 Et pour les dirigeants des GIC prenant part à cette formation, ce sera également l’occasion pour ces derniers de s’approprier la notion de bonne gouvernance dans le contexte de gestion des intérêts communautaires. La formation leur permettra également de développer des compétences de leadership par la sensibilisation des autres contonculteurs sur les questions liées à l’environnement. Les apprenants sont repartis en trois niveaux et doivent suivre 160h de cours  au rythme de 15h à 17h par jour du lundi au vendredi pendant trois mois.

 Le niveau I de la formation réservé aux personnes analphabètes ou illettrée, est consacré à l’identification des lettres alphabétiques, des sons et des chiffres, à la lecture des mots et des phrases simples, etc. Le niveau II réservé aux apprenants sachant déchiffrer les écrits, vise la consolidation des acquis du niveau I par le développement des capacités de reconnaissance des sons et des mots usuels. Le niveau III est niveau opérationnel où les besoins spécifiques des apprenants devront être comblés. Les apprenants du niveau I seront dans une perspective de formation sur trois années, ceux du niveau II sur une formation sur deux années, et le niveau III sur une année. Par ailleurs, une attestation de formation sera remise aux apprenants formés au terme du niveau III.

L’engouement des producteurs de coton pour la formation est perceptible et cela rassure les formateurs recruté en lien avec la Délégation Régional de l’Education de Base. A l’issue de cette formation, un document bilan sera remis à la Sodecoton. L’Alliance Française espère en cas de résultats probants, mettre en place une convention pluriannuelle qui permettra au projet de s’étendre à d’autres zones.

 

Au terme d’une finale pleine d’engagement et de rebondissements, la formation des dames du système santé de Garoua-Boulaï, remporte face aux professionnelles de la craie.

 

C'est sur le score sans appel de 24 buts à 17 que l'équipe des professionnelles de santé se sont imposées face aux enseignantes au mythique stade Golgotha de l'école privée protestant Soudan. Entrant ainsi dans l'histoire pour avoir été les premières à remporter le tournoi du 08 mars de l'arrondissement de Garoua Boulaï, dans le département du Lom et Djerem à L'Est.

 

Battu par cette même équipe en phrase de poule les dames de la santé ont pris leur revanche lors de cette finale. Une affiche alléchante comme elle l’espérait. Mais les enseignantes avaient oubliées que pour traiter véritablement un mal, il faut suivre toute la prescription médicale. Ce jeudi à l’heure de fouler le stade Golgotha, les dames de la santé affichaient une sérénité désarmante, convaincantes, comme depuis l’entame de la compétition. Les joueuses du docteur Mbinda Serge entamaient la rencontre sans se poser de questions. Pourtant, l’enjeu était de taille. Entrée dans l'histoire de la première édition du mini-championnat du 08 mars à Garoua Boulaï.

 

A la pause, les « dames de craies » étaient ainsi en tête, 10 à 07. Mais les reines des aiguilles et de sparadraps de l'hôpital de districts ont ensuite nettement haussé le ton, broyant leurs rivales durant la deuxième période. De l’euphorie, il y en a eu, après avoir mené le navire Gris à la baguette. Mme Bigondo enseignante d'éducation physique et sportive, coordonateur des Apps au CES de Gado Badzere déclare « On doit déjouer les pronostics... Sachant que les trente minutes étaient suffisantes pour démontrer les qualités, les techniques et tactiques sportives des lionnes de la santé... On a juste envie de sauter de joie sachant qu’on a gagné. Mais il faut continuer à jouer, même si on se rendait de plus en plus compte que le plus dure c'est de conserver le score ».

 

Apres une faute sur la star de la soirée BOUKO Samira Audrey triple médaillé d'or aux Diciades de Bafoussam en 2018. Elle place son penalty entre les jambes de la portière de l'as santé du district mais Sublime arrêt de cette dernière.

Pas question de prendre un nouveau « coup de froid » Et sur la fin de la rencontre, le temps leur a semblé déformé, comme ralenti par la réalité qui les rattrapait, elles étaient même archi-dominées 9-5 par les dames de l'enseignement regroupant les enseignantes: « maîtresse, professeurs, encadreurs...»

 

Les coéquipières de Gladys Patouma n’entendaient pas laisser les enseignantes gâcher « leur » fête. Après une entame aussi fraîche... Les cris du public, réveillant les dames de la santé, elles ont commencé à développer leur jeu. Portées par Amandine solide dans ses cages, les gris  prennent rapidement trois buts d’avance, surfant sur une réussite insolente en attaque. Comme à son habitude depuis le début du tournoi. L’artilleuse Raissa signe son entrée de la pointe de son tir. Et les verts citron comme toutes les défenses du 8 mars, se montrent incapables de ralentir l’insaisissable Estelle Ndinga (6 buts, une nouvelle fois à 100 % de réussite). 

 

« Calmez-vous, vous allez vous cramer ! », lance même le coach de l'As Santé lors d’un temps mort. Diza, une nouvelle fois 100 % de réussite, avec 6 buts marqués face aux dames de Doforo.

 

Après le match elles ont formé une ronde au centre du terrain poussiéreux de Golgotha pour exulter de joie après une longue attente. L’équipe féminine de handball du système santé de Garoua Boulaï regroupant les infirmières, les sages femmes, les docteurs, et les apprenantes du complexe de formation du personnel de santé de Garoua-Boulaï a remporté sa première finale du tournoi de l'égalité en prélude à la célébration de la journée internationale de la femme le 8 mars 2019.

 

L'As dames santé, est une équipe, un cran au-dessus, à lâché, dépitée, la meneuse de jeux de l'équipe des enseignante Mme NYANGA « On a montré qu’on pouvait rivaliser avec elles, vu le match qu’on a fait. On a été un peu fébriles. Mais aujourd’hui, je suis très fière de mon équipe », a-t-elle conclu, en larmes.

 

« Le travail paie, et on exprime toutes nos qualités s’est réjouit l’entraîneur de l'as santé  docteur Nzié. Nous avons clairement une équipe stable, bonne dans tous ces secteurs du jeu. »

 

Les verts citrons n’étaient parvenues à se hisser en finale de la très relevée compétition du 8 mars en battant les dames des forces de défenses et de sécurités et  de l'autre coté pour se hisser en final les dames de la santé on dû écraser les dames de l'as réfugiées.

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01