La chute de ce haut commis de l'État ne pourrait passer inaperçue devant les projecteurs. L'ancien ministre de la Défense est déféré depuis vendredi dernier. Agence Cameroun Presse refait le film de son arrestation.
Selon le récit de David Eboutou, qui nous plonge dans le scénario de la descente aux enfers de l'ancien Mindef. « Incertaine est la vie dirait quelqu’un ou alors que nul ne peut prédire avec exactitude de quoi sera fait son lendemain ». L’ancien tout-puissant ministre délégué à la Défense vient certainement de l’apprendre à ses dépens.
Alors qu’il commençait certainement à penser à un épilogue heureux, au vu des nombreux atermoiements et tournures qu’aura prise cette affaire depuis sa mise en garde à vue mardi dernier, le sort a décidé autrement alors qu’il était 23h00 ce vendredi 08 mars 2019, quand les portes de la prison ou plutôt de l'enfer se sont ouvertes à lui.
Mais le ciel se sera assombri quand la procureure générale, Mme Ngounou Justice Aimée, lui délivre un mandat de dépôt. Il est alors 22h30 minutes. Ses autres compagnons d’infortune à savoir Maxime Mbangue, Lieutenant colonel Mboutou et Victor Menye eux, avaient déjà subi cet exercice une heure plus tôt.
Voici donc venu le départ pour Kondengui dans une hiace blanche frappé du logo de la prison centrale de Yaoundé-Kondengui. Encerclé de deux autres véhicules des forces de l’ordre, la petite hiace démarre en trombe et fonce à vive allure en direction de la prison de Kondengui.
Une fois sur place, quelques gardiens de prison déjà en alerte ouvrent grandement les portes de ce Guantanamo camerounais et conduisent directement les nouveaux pensionnaires dans le bureau du Régisseur Freddy Medjo qui les attend déjà dans son bureau. Ce dernier n’a pris fonction dans cette prison il y a 06 mois seulement et déjà, il doit gérer de si gros morceaux. Il semble embarrassé en jetant un regard sur ses nouveaux pensionnaires. Normal, il y a parmi eux, un grand Edgard Alain Mebe Ngo’o, qui était il y a encore quelques temps patron DGSN et MINDEF.
Il appelle ses "invités’" à prendre place et commence à lire le bon qui accompagne leurs mandats de dépôt que vient de lui tendre l’Officier de police qui dirige la mission. Finie cette phase, commence aussitôt la phase d’identification. L’on fait venir la jeune dame intendante des prisons et deux gardiens de prisons pour prendre quelques renseignements de ces derniers après quoi, le régisseur commence à entretenir les nouveaux pensionnaires sur le fonctionnement du pénitencier dont il a la charge.
Cette phase prend un peu plus d’une heure de temps puis, aux environs de minuit et 20 minutes, le régisseur interpelle le président de la communauté des détenus, Nlep Georges, puis un autre pour aider à transporter les deux valises de l’ancien Mindef, tout en invitant ce dernier à les suivre.
Vêtu d’un ensemble boubou gris clair, l’ancien Mindef esquisse un petit sourire et serre la main à quelques gardes prisonniers, croise les mains à l’arrière et se met aussitôt à suivre la direction indiquée. Il est suivi par ses trois complices, une escouade de gardiens de prison et le régisseur en personne. Ils quittent la petite "cour d’honneur" pour s’embourber dans la grande cour des détenus qui est au centre des 14 quartiers de la prison.
Alors que Maxime Mbangue, Joel Mboutou et Victor Menye sont dirigés vers les quartiers 11 et 12 ou sont pensionnaires d’autres noms tels Amadou Vamoulké, Ntongo Onguene, Nguini Effa…., la vedette de la soirée, Mebe Ngo’o, est conduite au quartier dit VIP de la prison. Le célèbre quartier 14 qui comporte 08 locaux et dont le chef quartier est l’ancien premier ministre Inoni Ephraim. Il est conduit au local 03 ou dormait jusque-là tout seul, le Pr Gervais Mendo Ze. Ce dernier aura désormais un voisin d’infortune, frère du village à Sangmelima lui aussi.
Les Patrons chrétiens demandent la libération de leurs pairs pour diverses raisons.
Le 7 mars 2019, les Patrons et dirigeants chrétiens (Padic) une sorte de patronat d’obédience chrétienne, a donné une conférence de presse pour parler de la détention « prolongée » de leurs pairs, arrêtés dans le cadre des marches blanches du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) qui ont eu lieu le samedi 26 janvier dernier.
Le Padic souhaite que Jean-Baptiste Homsi le fondateur et premier président de la branche africaine de l’Union internationale des associations patronales chrétiennes (Uniapac), Nana Simo le président de la section Mère Theresa et chef d’entreprise basé à Douala et M. Nadjo l’ancien président de la section Shalom et ancien trésorier national du Padic par ailleurs chef d’entreprise retrouvent la liberté. « Au stade actuel des enquêtes, leur liberté provisoire ne peut nuire à la manifestation de la vérité », ont déclaré les émissaires du Padic, François Kitio et Pierre Boubou qui ont tenu ladite conférence de presse.
Soulevant l’aspect professionnel, ils indiquent que «comme tout chef d’entreprise, ils sont tenus de remplir leurs obligations fiscales au plus tard le 15 mars 2019. Leur détention les empêche de le faire. Par conséquent l’Etat subit lui-même un préjudice, non seulement en raison des impôts non payés, mais aussi en termes de risque de mise en chômage de leurs employés, en raison de leur indisponibilité…». Le Padic se dit prêt «au cas où les garanties de représentation présentées…et proposées par leurs familles n’étaient pas suffisantes, de se constituer garants pour ses dirigeants ». Leur démarche a été portée à l’attention du président du Tribunal militaire de Yaoundé.
A titre de rappel, Roland Medeiros le président de l’Uniapac international a écrit une correspondance au président de la République le 22 février 2019. Il a dans sa lettre sollicité une « grâce de mise en liberté provisoire» de Jean-Baptiste Homsi. Parlant de ce dernier, il a écrit « à l’Uniapac, toutes les personnes qui le connaissent s’accordent à dire que c’est un homme bon, d’une honnêteté scrupuleuse, d’une foi profonde et épris de justice. Nous recevons chaque jour les messages de toute la communauté mondiale de l’Uniapac qui est en émoi et qui s’inquiète pour lui ».
Tout en indiquant qu’il n’est pas question que le patronat fasse une ingérence dans les affaires du Cameroun, Rolando Medeiros a affirmé placer sa confiance aux institutions et à la démocratie. «Certes nous n’avons pas à nous immiscer dans les affaires de votre Etat mais nous sommes confiants dans les institutions et la démocratie du Cameroun », écrit-il.
Liliane N.
Nourrir leurs familles est devenu une équation quotidienne difficile à résoudre.
Dans son édition N°4810, Mutations rapporte les problèmes des personnes déplacées à cause de la secte terroriste Boko Haram. Rencontrant aujourd’hui d’énormes difficultés pour nourrir leurs familles, elles demandent au gouvernement de leur venir en aide. Le dénommé Oumarou Himfa, un camerounais âgé de 60 ans qui a fui son village Hamtil Ebanki à la frontière du Nigéria, pour venir se réfugier à Mora dans la région de l’Extrême-Nord déclare dans les colonnes de notre confrère, «au gouvernement, moi je demande seulement la nourriture. Nous n’avons plus rien à manger. Ils doivent nous aider. Le Programme alimentaire mondial (Pam) qui s’occupait de nous, nous a laissés tomber. 70% de déplacés de Boko Haram ici n’ont rien à manger».
Oumarou Himfa s’est déplacé avec sa famille constituée de sa femme et de ses huit enfants. Il a quitté son village depuis cinq années à cause des exactions de la secte terroriste. Il affirme qu’à son arrivée à Mora, grâce au Pam, ils avaient à manger. Ne bénéficiant plus de cette aide, l’homme déclare avoir été obligé de ne plus envoyer ses enfants à l’école, n’ayant pas d’argent pour assurer leur scolarité.
Comme plusieurs camerounais dans la même situation, Oumarou Himfa, a dû se trouver une petite activité. Il a décidé de conduire la moto. Au marché de Mora, les autres déplacés ont pris d’assaut tous les hangars. D’aucuns portent les sacs de marché des femmes, d’autres vont puiser de l’eau pour les commerçants. Toutefois, en dépit de ces petites activités menées, il leur est difficile de subvenir aux besoins de leurs familles parce que l’argent gagné en une journée est insuffisant.
D’après certains déplacés, ils reçoivent parfois de l’aide des populations autochtones. Le Pam indique dans les colonnes de notre confrère avoir pour sa part mené une campagne d’aide humanitaire à la frontière nigériane. 100 000 personnes ont été secourues grâce à ladite campagne. Jacques Roy l’un des responsables de l’organisme onusien déclare «le niveau de malnutrition était alarmant et les stocks alimentaires fournis par la communauté étaient insuffisants. Le Pam a procuré des stocks d’aliments nutritionnels spéciaux aux dispensaires locaux, surtout aux enfants de moins cinq ans et aux femmes enceintes pour prévenir la malnutrition».
Concernant le fait qu’il y ait eu un recul de ces interventions, les responsables du Pam indiquent qu’«ils s’agissaient de mesures de premiers secours qui ne devaient pas s’étaler dans la durée du conflit».
Liliane N.
Depuis l'annonce du nouveau gouvernement centrafricaine, le pays semble renouer avec ces vieux démons de la rébellion, la présence des hommes lourdement armés. C'est le moins que l'on puisse dire après les événements survenu il y'a 5 jours à la frontière Cameroun-RCA à Garoua Boulaï au cours duquel une journée de « villes mortes " a été observée au lendemain.
Le pays avait retrouvé un souffle nouveau de démocratique et de paix après l'élection présidentielle remporté par le Pr Archange Touadera et le désarmement des troupes rebelles par la Minusca. Mais avec le retour des groupes rebelles le long des routes Beloko jusqu'à Bangui la capitale. Des camions bloqués à la frontière DJ Cameroun à Garoua Boulaï. De quoi faire monter le mercure social dans un pays où les clivages ethno-relugieuse des rebelles et les tensions politiques ont pignon sur rue. En tout cas, la sorti des rebelles ( Kahou ) sur le tronçon Cantonier-Baboua plus précisément à Beloko, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, vient allonger la liste déjà longue des groupes rebelles dans la région de l'Ouest de la république Centrafricaine. Toute chose qui a fini par exaspérer les chauffeurs, plus de 200 camions bloqués à Garoua Boulaï qui crains un retour des violences de l'autre côté de la barrière à un jet de pierre.
Dans cette situation où tout est imbriqué, c’est le flou total. En plus des armes, chaque partie se livre à une guerre de communication. Côté Bangui, c’est le silence total. Du côté groupes armés, le commendant Zabra affirme que :« des rebelles Kahou de Beloko réclame la libération de leurs chef d'armes ROMBO actuellement detenu à la CPI, celui la même qui a été l'initiateur du mouvement anti Balaka», le second groupe rebelle du commandant KOH BABA demande à rejoindre le gouvernement, ci celui-ci lui accorde des postes clés et le troisième groupe du commandant Abdoulaye MISKINE demande un dialogue avec le gouvernement... Sur Facebook, canal par lequel ces derniers passent pour diffuser leur message et autres atrocités au quotidien, laisse croire que la formation d'un nouveau gouvernement en ce moment ressusciterait les vieux démons des troubles sociopolitiques dans l'ensemble du pays.
La Centrafrique est-elle vraiment cet État « souverain, stable, en voix de developpenemnt avec un gouvernement représentatif qui a été élu par son peuple » comme l'affirme le Pr Archange Touadera, président de la république ?
Ces violences interviennent au lendemain de la présentation du nouveau gouvernement
Des sources indiquent que:« les rebelles ne se retrouvent pas dans ce gouvernement. Ils prévoient mettre fin à cet accord de “ cesser le feu” conclu en août dernier, après le scrutin présidentiel».
Va-t-il de nouveau pleuvoir du sang en Centrafrique ?
Une sagesse africaine dit « Lorsqu'il pleut chez le voisin, il faut arranger sa toiture...» le pays de Paul Biya affûte sereinement les armes pour préparer toutes sorte de riposte. « Coté camerounais, il y a rien absolument rien a craindre. Un cordon spécial de sécurité et unique a été établi au tour de la ville pour rassurer les populations à l'intérieur de la ville de Garoua Boulaï» précise un officier de l'armée camerounaise. Un dispositif sécuritaire visible et stratégique avec la présence des unités de Police, piloté par le commissaire Edimo, la gendarmerie nationale avec au commande, le commandant Ousseni, le Bataillon d'infanterie motorisé (Bim) du commandant Ewang. Sans oublier le corps d'élite du Bataillon d'intervention rapide ( Bir ) avec l'infatigable capitaine Laminou. « Pour cela, nous pourrions dire sans risque de nous tromper que l'armée camerounaise est prête et parer à toutes éventualités ». Rassure Ibrahim Z Brandao.
L'arrondissement de Garoua Boulaï, dans le département du Lom et Djerem à L'Est qui partage une longue frontière avec ce pays voisin est en éveil constant. C'est un arrondissement qui retient toutes les attentions du haut commandement militaire afin de permettre aux camerounais de cette localité de bénéficier d'une stabilité sociologique, politique, économique et sociale. C'est ainsi que les populations jouissent librement de la paix dans leurs occupations, dormant en paix sans peur au lendemain de la célébration de la journée internationale de la femme le 8 mars 2019.
Venues par milliers à la place des fêtes en ce jour solennel qui leur est consacré, les femmes de Garoua ont brandi banderoles, pancartes et autres gadgets pour exprimer leur ras-le-bol contre toute forme de violences et d’inégalités envers la femme dans la région. La cérémonie qui a débuté à 10 heures a servi de passerelle aux dames, pour faire étalage aux yeux de la marée humaine qui a convergé vers le site de l'événement, le résultat d’une semaine pleine d’activités.
Le défilé proprement dit, a vu la participation d’une dizaine de carrés. Lesquels carrés constitués des femmes des délégations régionales, organisations professionnelles, organisations culturelles, réseaux d’organisations féminines et bien d’autres. Dans une symphonie de pas cadencés, les femmes ont entonné l’hymne de la paix et du vivre ensemble surtout au moment le Cameroun a besoin plus que jamais de renforcer la cohabitation pacifique sur l’ensemble de son territoire. C’est ainsi que des mouchoirs blancs ont été brandis par moment lors du défilé pour imprimer la marque de la femme quant à son engagement à préserver la paix.
Le Gouverneur de la Région du Nord, Jean Abate Edi’i qui présidait le défilé a saisi le prétexte pour rappeler aux femmes au combien elles sont importantes dans la société. Il leur dira par la suite : « le Cameroun compte sur vous pour son développement ». Pour l’autorité administrative, le Nord est une zone cotonnière, il est inacceptable qu’on vive la pénurie du tissu du 08 mars à Garoua. Le Gouverneur a promis de transmettre l’information à qui de droit pour que l’on ne vive plus une telle situation lors des échéances futures.
D’autres personnalités étaient également présentes au boulevard Lamido Hayatou à savoir le Préfet de la Bénoué, Procureur général près la Cour d’Appel du Nord, le Délégué régional de la promotion de la femme et de la famille pour le Nord entre autres.
L’on a pu aussi noter une forte participation des femmes étrangères à la parade du 08 mars à Garoua. Il s’agit notamment des femmes centrafricaines, nigérianes et tchadiennes qui ont battu le pavé aux côtés de leurs sœurs camerounaises. Preuve d’une intégration qui traverse les frontières. Les femmes handicapées n’étaient pas en reste, leur présence au défilé a été perçue comme l’une des principales innovations de la célébration du 08 mars à Garoua.
Du 14 janvier au 5 mai 2019 ,il est question pour l’Alliance Française de Garoua d’amener les paysans à faire preuve des compétences de leadership par la sensibilisation des autres producteurs sur les questions liées à l’environnement, la vie associative et la santé.
Ce sont 1072 producteurs de coton issue de groupements d’initiatives communes qui participent à cette formation dont l’objectif général d’apprendre aux cotonculteurs à lire, écouter, écrire et communiquer en français courant en lien avec les besoins identifiés par la Sodecoton.
Satisfaire la demande de lecture et de compréhension des documents relatifs à la culture du coton et de Faire preuve de leadership grâce aux compétence d’écoute et d’intervention, à l’écrit ou à l’oral, sur des sujets liés aux travaux agricoles et Amener les cotonculteurs à s’approprier la notion de « bonne gouvernance » dans le contexte de la gestion des intérêts communautaires. A terme, cette formation permettra aux apprenants d’augmenter leur capacité de prise de décision et les rendre plus aptes à recevoir directement les formations et les informations qui les sont destinées.
Et pour les dirigeants des GIC prenant part à cette formation, ce sera également l’occasion pour ces derniers de s’approprier la notion de bonne gouvernance dans le contexte de gestion des intérêts communautaires. La formation leur permettra également de développer des compétences de leadership par la sensibilisation des autres contonculteurs sur les questions liées à l’environnement. Les apprenants sont repartis en trois niveaux et doivent suivre 160h de cours au rythme de 15h à 17h par jour du lundi au vendredi pendant trois mois.
Le niveau I de la formation réservé aux personnes analphabètes ou illettrée, est consacré à l’identification des lettres alphabétiques, des sons et des chiffres, à la lecture des mots et des phrases simples, etc. Le niveau II réservé aux apprenants sachant déchiffrer les écrits, vise la consolidation des acquis du niveau I par le développement des capacités de reconnaissance des sons et des mots usuels. Le niveau III est niveau opérationnel où les besoins spécifiques des apprenants devront être comblés. Les apprenants du niveau I seront dans une perspective de formation sur trois années, ceux du niveau II sur une formation sur deux années, et le niveau III sur une année. Par ailleurs, une attestation de formation sera remise aux apprenants formés au terme du niveau III.
L’engouement des producteurs de coton pour la formation est perceptible et cela rassure les formateurs recruté en lien avec la Délégation Régional de l’Education de Base. A l’issue de cette formation, un document bilan sera remis à la Sodecoton. L’Alliance Française espère en cas de résultats probants, mettre en place une convention pluriannuelle qui permettra au projet de s’étendre à d’autres zones.
C'est sur le score sans appel de 24 buts à 17 que l'équipe des professionnelles de santé se sont imposées face aux enseignantes au mythique stade Golgotha de l'école privée protestant Soudan. Entrant ainsi dans l'histoire pour avoir été les premières à remporter le tournoi du 08 mars de l'arrondissement de Garoua Boulaï, dans le département du Lom et Djerem à L'Est.
Battu par cette même équipe en phrase de poule les dames de la santé ont pris leur revanche lors de cette finale. Une affiche alléchante comme elle l’espérait. Mais les enseignantes avaient oubliées que pour traiter véritablement un mal, il faut suivre toute la prescription médicale. Ce jeudi à l’heure de fouler le stade Golgotha, les dames de la santé affichaient une sérénité désarmante, convaincantes, comme depuis l’entame de la compétition. Les joueuses du docteur Mbinda Serge entamaient la rencontre sans se poser de questions. Pourtant, l’enjeu était de taille. Entrée dans l'histoire de la première édition du mini-championnat du 08 mars à Garoua Boulaï.
A la pause, les « dames de craies » étaient ainsi en tête, 10 à 07. Mais les reines des aiguilles et de sparadraps de l'hôpital de districts ont ensuite nettement haussé le ton, broyant leurs rivales durant la deuxième période. De l’euphorie, il y en a eu, après avoir mené le navire Gris à la baguette. Mme Bigondo enseignante d'éducation physique et sportive, coordonateur des Apps au CES de Gado Badzere déclare « On doit déjouer les pronostics... Sachant que les trente minutes étaient suffisantes pour démontrer les qualités, les techniques et tactiques sportives des lionnes de la santé... On a juste envie de sauter de joie sachant qu’on a gagné. Mais il faut continuer à jouer, même si on se rendait de plus en plus compte que le plus dure c'est de conserver le score ».
Apres une faute sur la star de la soirée BOUKO Samira Audrey triple médaillé d'or aux Diciades de Bafoussam en 2018. Elle place son penalty entre les jambes de la portière de l'as santé du district mais Sublime arrêt de cette dernière.
Pas question de prendre un nouveau « coup de froid » Et sur la fin de la rencontre, le temps leur a semblé déformé, comme ralenti par la réalité qui les rattrapait, elles étaient même archi-dominées 9-5 par les dames de l'enseignement regroupant les enseignantes: « maîtresse, professeurs, encadreurs...»
Les coéquipières de Gladys Patouma n’entendaient pas laisser les enseignantes gâcher « leur » fête. Après une entame aussi fraîche... Les cris du public, réveillant les dames de la santé, elles ont commencé à développer leur jeu. Portées par Amandine solide dans ses cages, les gris prennent rapidement trois buts d’avance, surfant sur une réussite insolente en attaque. Comme à son habitude depuis le début du tournoi. L’artilleuse Raissa signe son entrée de la pointe de son tir. Et les verts citron comme toutes les défenses du 8 mars, se montrent incapables de ralentir l’insaisissable Estelle Ndinga (6 buts, une nouvelle fois à 100 % de réussite).
« Calmez-vous, vous allez vous cramer ! », lance même le coach de l'As Santé lors d’un temps mort. Diza, une nouvelle fois 100 % de réussite, avec 6 buts marqués face aux dames de Doforo.
Après le match elles ont formé une ronde au centre du terrain poussiéreux de Golgotha pour exulter de joie après une longue attente. L’équipe féminine de handball du système santé de Garoua Boulaï regroupant les infirmières, les sages femmes, les docteurs, et les apprenantes du complexe de formation du personnel de santé de Garoua-Boulaï a remporté sa première finale du tournoi de l'égalité en prélude à la célébration de la journée internationale de la femme le 8 mars 2019.
L'As dames santé, est une équipe, un cran au-dessus, à lâché, dépitée, la meneuse de jeux de l'équipe des enseignante Mme NYANGA « On a montré qu’on pouvait rivaliser avec elles, vu le match qu’on a fait. On a été un peu fébriles. Mais aujourd’hui, je suis très fière de mon équipe », a-t-elle conclu, en larmes.
« Le travail paie, et on exprime toutes nos qualités s’est réjouit l’entraîneur de l'as santé docteur Nzié. Nous avons clairement une équipe stable, bonne dans tous ces secteurs du jeu. »
Les verts citrons n’étaient parvenues à se hisser en finale de la très relevée compétition du 8 mars en battant les dames des forces de défenses et de sécurités et de l'autre coté pour se hisser en final les dames de la santé on dû écraser les dames de l'as réfugiées.
Jules Koum Koum répond à Alain Edgar Mebe Ngo'o.
Monsieur le ministre, J’ai lu avec un intérêt particulier la « lettre » ouverte que vous m’avez adressée sous la signature du “Groupe honneur et fidélité”. Certes, j’ai trouvé le niveau de langue assez approximatif - vous êtes ni journaliste, encore moins littérateur, je vous le concède - mais le fond, quant à lui, aurait mérité d’être mieux organisé.
Je me suis souvent laissé dire que vous étiez un pur produit de l’Enam et, comme tel, votre discours ne devait-il pas respecter la méthode ? Mais je ne vous en voudrais pas d’avoir sacrifié la forme qui, bien souvent, caractérise le style épistolaire que vous avez délibérément choisi pour dégorger votre hargne sur ma modeste personne.
Je comprends, avec du recul, que le dernier dossier publié par notre journal et intitulé «L’équipe Yang au scanner » ait suscité un aussi immense courroux tant chez vos lèches-culs que chez le dauphin de M. Paul Biya que vous prétendez être. D’ailleurs, je me suis permis de relire à haute voix les quelques lignes qui vous ont été consacrées et franchement je n’ai guère trouvé la moindre exagération de propos.
Je dois même vous dire que le collaborateur qui a brossé ce léger portrait a plutôt emprunté à l’euphémisme ses termes les plus doux pour qualifier vos frasques qui – pour tout journaliste aimant les outrances – auraient mérité l’usage du superlatif.... Alain Edgar Mebe Ngo’o, ou le maître des coups bas.
Pour convaincre Paul Biya de vous nommer Mindef, n’avez-vous pas fait attribuer la responsabilité des attaques des banques de Limbe à votre cousin alors que le Dgsn que vous étiez, avait la plus grande part de responsabilité en tant que patron de la sécurité nationale ? Tous les médias à votre solde ont repris en chœur l’essentiel des bulletins d’informations envoyés au chef de l’Etat pour donner à vos renseignements, l’impression d’être exactes. Il en est de même des 21 morts de Bakassi où l’ex Mindef avait été accusé d’en être le commanditaire.
Même si vous me supposez une proximité avec Ze Meka - qu’il est désormais inutile de nier, compte tenu de vos certitudes - je ne saurais cependant être son avocat. Néanmoins je ne peux m’empêcher de penser que s’il était encore ministre de la défense, vos journaux n’auraient guère hésité à lui attribuer la responsabilité de toutes les attaques des pirates survenues à Bakassi depuis le début de cette année. Que dire alors des enlèvements des marins et de la mort récente des cinq éléments du Bir suite à une attaque des pirates ?
Quant à la relation exécrable qui existait entre le colonel Sivan Avi Abraham et vous-même, tous vos médias font aujourd’hui l’économie des soupçons. Aucun des journaux qui accablaient Ze Meka, n’ose envisager l’hypothèse du sabotage de l’hélicoptère où se trouvait le patron du Bir que vous détestiez tant. Pourtant, nul n’ignore que la disparition de ce vaillant officier profite désormais à un seul homme qui cherche désespérément à être le seul dans la confiance de Paul Biya.
Monsieur le ministre, Pouvez-vous nous dire où vous en êtes exactement avec toutes les accusations portées contre Ze Meka ? Vous avez inventé tellement d’histoires depuis que vous l’avez remplacé au ministère de la défense dans le seul but de lui nuire et de le discréditer auprès du chef de l’Etat. Pouvez-vous enfin dire la vérité sur l’affaire des hélicoptères « Gazelle » que le président de la république connait très bien?
Lorsque Ze Meka a été convoqué à la Dgre, juste pour donner des explications sur cette affaire d’hélicoptères « gazelle » que vous ne vouliez pas comprendre, vous avez aussitôt appelé vos amis de la presse dans le but de préparer de grosses « manchettes ». Aussi, a-t-on vu, dès le lendemain, des tirs groupés annonçant que votre pire ennemi avait été mis aux arrêts.
Dans tous les salons privés de Yaoundé vous-auriez affirmé que votre prédécesseur a tellement commis des malversations financières qu’il sera mis aux arrêts avant six mois. Malgré tous vos efforts, vous n’avez rien trouvé qui pourrait compromettre votre frère que vous voulez absolument détruire. Ainsi, l’homme est toujours libre de ses mouvements et cela vous horripile. La plupart des élites de Zoétélé - qui m’ont encouragé à vous répondre - m’ont affirmé que cet homme est votre pire cauchemar. Ce qui explique sans doute la paranoïa que suscite, chez vous, la seule évocation de son nom. Il est désormais clair que même lorsque vos sens vous lâchent, vous voyez toujours la main invisible de Ze Meka. Mais qui est donc cet homme qui vous fait tant peur ?
Docteur en droit public, administrateur civil principal (par voie de concours), inspecteur d’Etat (de fonction), premier membre du gouvernement de Zoetélé en 1992, va-t-on accuser la nature d’avoir fait de lui le premier grand commis d’Etat de votre arrondissement ?
Comment cherchez-vous délibérément à traîner dans la boue un honneur pareil, alors que vous devriez protéger celui dont vous avez toujours profité de la générosité ? S’il est compréhensible que l’aisance du maître insupporte parfois l’élève, en redoublant d’efforts, l’élève ne finit-t-il pas souvent par dépasser le maître ? Mais il est clair que pour votre cas, il vous faudra certainement une autre vie pour présenter une thèse de doctorat...
A propos de votre boulimie financière Monsieur le ministre de la défense, Puisque vous et votre groupe « honneur et fidélité » me présentez comme le directeur de l’intox et de la manip, permettez que je prenne l’opinion nationale à témoin par rapport à votre boulimie financière. Je vous exhorte à me démentir chez n’importe quel confrère et je me ferai alors fort d’apporter des preuves dans l’une de mes prochaines éditions.
De mémoire de Camerounais, quel ministre de la défense sous le Renouveau s’est-il illustré par tant d’affairisme ?
Depuis Sadou Daoudou, Maïkano Abdoulaye, Andze Tsoungui, Abondo Jérôme, Meva’a M’Eboutou, Akame Mfoumou, Menye Me Mve, Amadou Ali, Laurent Esso, Ze Meka, quel épouse de l’un de ces ministres de la défense aura gagné un seul marché au Mindef ? Vous pouvez vérifier dans vos archives, il y en a aucun.
Présenter votre épouse Bernadette, ancienne dactylo à Aes-Sonel de Mvan à Yaoundé, comme une très grande femme d’affaires, en dépit de l’article 66 qui interdit d’affaire toute femme et enfant majeur de ministre, n’est-il pas une insulte à la pauvreté des Camerounais ?
Puisque je suis le directeur de la manipulation et de l’intox, je vous mets au défi de justifier auprès du chef de l’Etat tous les biens que vous avez accumulés en moins d’une dizaine d’années.
La société Prestige Limousine-car de votre épouse
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Vos châteaux et maisons
-Ambassade de Turquie (250 millions)
-Résidence à Odza - refaite par le groupe Confort-house du Libanais Assad (600 millions d’investissement)
- Résidence de Zoétélé ville (350 millions)
- Résidence de Ndeng-Fong - votre village - (500 millions)
-Immeuble d’Ebolowa ville (600 millions)
-Résidence de Sangmelima ville (45O millions)
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-10.000 plats et couverts
-Près de 100.000 verres à eau, champagnes et whisky
Je vous passe vos costumes à 6.000 euros /l’unité, cousus par pape Diouf que vous avez reçu récemment en grande pompe dans votre cabinet lors de son passage au Cameroun lors des obsèques de Joseph Fofé.
Monsieur Alain Edgar Mebe Ngo’o, alias Bébé Dog Comme vous le constatez, l’immeuble Amacam acquis par Ze Meka - que vos thuriféraires ressassent régulièrement - ne serait qu’une peccadille face à tout ce qui vient d’être énuméré ci-dessus. Je suis prêt à répondre partout où besoin sera si tout ce que j’affirme dans cette lettre est inexacte; ou alors je vous ouvre les colonnes de mon journal pour un authentique droit de réponse… et non plus une lettre ouverte anonyme que vous n’avez guère eu le courage de signer.
Bébé Dog, tout le monde sait que vous êtes un homme dangereux Comment un commis d’Etat peut-il devenir multimilliardaire en moins de dix ans ?
Comment un seul homme dans un pays aussi pauvre que le Cameroun peut-il se retrouver à la tête d’une pareille fortune, sans pour autant être inquiété, ni attirer l’attention de l’IGERA ou celle de la CONAC ? Vous affirmez que mon désir est de saboter le cinquantenaire des armées que le chef de l’Etat en personne a présidé à Bamenda. Ce que vous ignorez, c’est que le Président Paul Biya est régulièrement mis au courant de vos frasques. Il sait par exemple que vous avez passé tous les marchés liés aux cérémonies du cinquantenaire des armées à vos entreprises personnelles. Même la restauration sera dirigée par votre belle sœur, Mme Baoro qui s’est tirée avec maestria de l’affaire des détournements au Minesec. Votre belle-sœur sera chargée d’assurer la restauration de près 5.000 personnes, sans oublier les noms fictifs qui seront ajoutés. Si on ne retient que la moyenne pondérée de 20.000 FCFA par personne, cela fait la bagatelle somme de 100.000.000 FCFA. Même si ce n’est pas grand-chose pour vous, c’est toujours bon pour la santé financière du clan.....
A propos de clan, pour éviter toutes fuites possibles d’informations dans la gestion calamiteuse des finances au ministère de la défense, n’avez-vous pas placé un certain Akono (le frère de votre épouse) comme chef de service des marchés. Ainsi, peut-il filtrer et éliminer toutes les entreprises nationales qui ne garantissent pas vos intérêts.
Seuls les Libanais et les Grecs semblent répondre au profil mafieux que vous recherchez. N’avez-vous pas exigé que le marché de réfection de l’aéroport de Bamenda soit passé à vos amis de DECO-CENTRE qui ont déjà travaillé avec vous dans la réfection de votre cabinet où vous avez englouti près de 350 millions de FCFA. Alors que dans certains villages enclavés du Cameroun, à peine 10 millions sont suffisants pour la construction d’une route en terre. En son temps aussi notre journal avait dénoncé la somme astronomique de 750 millions de FCFA destinée à la construction de la tribune du 20 Mai, toujours avec votre architecte préféré, M. Kotto (pourtant inscrit au conseil de discipline de l’ordre national des architectes et interdit de marché public). Sans oublier vos petits amis grecs qui ont choisi d’utiliser du bois blanc, pourtant très bon marché au Cameroun. Même le ministre des finances s’était alarmé de tant de gaspillage. Je n’ose guère imaginer où sont allés les bénéfices.
La même haine viscérale que vous exprimez contre Ze Meka est identique à celle que vous nourrissez désormais contre Essimi Menye parce que le ministre des finances (vous ne prétendrez pas qu’il est l’un de mes proches) - a osé dénoncer votre boulimie. Chaque fois, se voit-il obligé de regarder attentivement vos ordres de dépenses, sans doute parce qu’il y subodore constamment une surfacturation. Le courageux ministre des finances est désormais la cible d’une certaine mafia qui est allée jusqu’à cambrioler son bureau. Malgré tout, l’homme tient bon. MAG-FORCE au cœur de la mafia? A propos de surfacturation, vous m’obligez à reparler de MAG-FORCE que vous présentez comme un fournisseur sérieux. Comment expliquer aux camerounais qu’en temps de crise, vous ayez choisi comme fournisseur des équipements militaires, une entreprise dont les prix sont deux fois plus élevés que ceux des anciens fournisseurs ? Si les équipements militaires répondent aux mêmes normes internationales, seuls les prix peuvent déterminer un choix. Il est de notoriété publique qu’en matière de prix, l’on n’élimine le mieux disant que lorsque certains intérêts ne sont pas garantis. Le choix de MAG-FORCE ne serait donc pas gratuit. D’ailleurs, je comprends fort bien que vous assuriez avec brio sa défense.
Les détails que vous apportez sur cette société n’en disent-ils pas long sur la relation particulière que vous entretenez ? Comment savez-vous qu’au 30 Juin 2008 le chiffre d’affaires de cette entreprise était 13.355.693 euros ? La législation fait-elle obligation à tout fournisseur de donner ces détails ? Comme le diable se cache toujours dans les détails, il n’a guère échappé aux lecteurs le détail important sur le nombre exact des salariés de l’entreprise MAG-FORCE en 2008 (31) et 2009 (26) avec un chiffre d’affaires de 11.364.629 euros. Au vu de ces précisions, je ne peux m’empêcher de penser que cette société que vous dites française vous est assez familière. Ce qui explique sans doute l’agitation de votre conseiller Maxime Mbangue chaque fois qu’il s’est agi d’un règlement au profit de cette entreprise.
A ma connaissance, c’est la première fois qu’un ministre de la défense se donne autant de mal pour le règlement d’un fournisseur. N’avez-vous pas dépêché à Paris avant le 20 Mai dernier votre conseiller Max le terrible que vous avez logé à l’hôtel Meuris, au frais de l’état, pour récupérer un chèque au profit de MAG-FORCE ? Peut-on expliquer autrement qu’une entreprise est en faillite lorsque celle-ci, basée à Paris, est obligé de réescompter ses chèques en Suisse ? Malgré vos efforts de camoufler la vérité, celle-ci finit toujours par éclater. Mes lecteurs qui apprécient toujours la qualité de mes investigations seront pantois de découvrir ci-dessous le niveau de surfacturation de cette entreprise. Procédons à une petite comparaison des prix.
Les tenues de combat : anciens fournisseurs (18.285 FCFA/pièce) ; MAG FORCE (22.350 FCFA/pièce).
Les bérets : anciens fournisseurs (5.452 FCFA/pièce) ; MAG FORCE (8.855 FCFA/pièce) ;
Rangers en cuir : anciens fournisseurs
(20.540 FCFA/pièce) ; MAG-FORCE (24.660 FCFA/pièce).
Sur ces quelques produits sélectionnés, le lecteur constate que près de 4.000 francs Cfa ont été rajoutés à l’unité. Ce qui est énorme, compte tenu du volume des commandes. Prenez par exemple une commande de 30.000 rangers en cuirs, lorsqu’on gagne 4.000 francs sur chaque paire, cela fait exactement 120.000.000 FCFA (cent vingt millions de francs Cfa) pour un seul élément d’une commande. On peut comprendre donc qu’avec un tel pactole on réalise en si peu de temps tout ce qui est énuméré plus haut. Car, comme vous le savez, aucune de vos réalisations ne s’appuie sur un crédit bancaire. Je vous mets au défi de prouver le contraire.
Monsieur Mebe Ngo’o, alias Bébé Dog Comme vous le voyez, les lecteurs ne sont pas idiots. Ils savent qu’un journaliste, fut-il manipulateur, ne peut guère inventer ce genre d’informations en y apportant autant de précisions. Ils doivent simplement être ahuris de constater qu’un homme aussi dangereux que vous, bénéficie de tant d’impunité. Comme on le dit dans votre entourage, Paul Biya vous aurait accordé tous ces passes droits parce que vous auriez neutralisé Titus Edzoa aujourd’hui en prison......
Et tous ceux qui flattaient son égo - comme le fameux “groupe honneur et fidélité” le fait aujourd’hui pour vous – que sont-ils devenus ? Une fois mis aux arrêts, ne l’ont-ils pas aussitôt abandonné à son triste sort ? Je n’ose vous prédire pareille fin. Mais puisque vous me menacez de mort, sachez que le destin d’un homme ne se trouve jamais entre les mains d’un autre homme. Car il vous sera difficile de profiter de toute cette fortune que vous accumuler chaque jour depuis dix ans, tant que nous seront là. Si vous me faites assassiner, ce qui ne me fait pas peur, sachez que ni vous, ni vos enfants, vous n’aurez plus d’existence. Car il y aura toujours des gens qui vous demanderont des comptes.
Monsieur Alain Edgar Mebe Ngo’o, Sachez que je suis un nationaliste dont les grands parents sont morts pour la cause de notre pays. Ma grand-mère fut ligotée et jetée vivante dans la rivière Kellé parce qu’elle avait refusé de trahir les idéaux upécistes. Dans mes veines coule le sang de la liberté et l’argent n’exerce aucun pouvoir sur ma personne.
D’ailleurs, ne l’aviez-vous pas appris à vos dépens, lorsque vous aviez envoyé le colonel Bidja avec une mallette plein de billets de banque, acheter mon silence ? Qu’avais-je répondu à votre patron de la sécurité militaire d’alors ? Que la seule chose que je vous demandais c’était de laisser Anne Ngo Bassanaga, une pauvre femme sans défense, hors de vos batailles de Zoétélé.
Il avait d’ailleurs reconnu devant témoin que vous aviez très mal apprécié cette situation et, surtout, que vous n’aviez pas été bien conseillé. D’avoir pris le parti d’une femme injustement accusée dans la fameuse affaire des tracts, vous-même et vos hommes m’avez aussitôt catalogué. Sachez que le journalisme que j’ai étudié (en Belgique) m’a enseigné dans son module « formation psychologique » que le vrai journaliste est le refuge des bons et la terreur des méchants. Car, si le journaliste peut et doit faire l’apologie des actes positifs, celui-ci ne doit-il pas dénoncer vigoureusement toute atteinte aux droits des plus faibles.
A propos de ma relation avec Rémy Ze Meka Une fois pour toute, sachez que l’ex Mindef et moi-même n’entretenons aucune relation ni d’amitié, encore moins de travail. Pourtant, si j’avais à choisir entre vous deux, je n’hésiterais pas un instant à lui accorder ma préférence.
Car, autant je suis toujours solidaire des gens que l’on « assassine » gratuitement, autant je répugne les manipulateurs de votre espèce. Vous voulez tenir tout le monde en coupe réglée, par le mensonge, parce que vous prétendez être les yeux et les oreilles du chef de l’Etat. Vous n’ignorez certainement pas que beaucoup, avant vous, ont bénéficié de la confiance absolue de Paul Biya ; mais lorsque celui-ci s’est rendu compte que ces collaborateurs tentaient de le manipuler, on sait ce qui est advenu de ces derniers. Il est curieux qu’un homme qui traîne de si bruyantes casseroles intente régulièrement aux autres des procès d’intention.
Je sais que le chef de l’Etat qui aime prendre son temps n’ignore pas que le matériel de sécurité que vous aviez commandé en 2008 (vous étiez alors Dgsn) - et pour lequel des milliards avaient été dépensés - n’a jamais été réceptionné. Où est passé cet argent ? Où sont les voitures détournées à la police que vos proches utilisaient encore il y a quelques mois avec ostentation à Zoétélé ?
Où sont passés ces containers de matériels prétendument achetés avec l’argent de Paul Biya qu’un avion militaire - spécialement mis à votre disposition par votre prédécesseur - devait transporter ? Depuis que vous êtes Mindef, vous avez fait des hélicoptères « gazelle » une fixation quand bien même l’ex Dgre Obelabout vous a donné toutes les informations y afférentes.
Pourtant, lorsque vous commandez des containers de matériels militaires en Chine et régulièrement payés par Essimi Menye, vous ne dites à personne ce qu’est devenue cette commande dont aucune trace n’est encore visible ? Ne somme-nous pas en droit de poser ces questions lorsqu’il s’agit de l’argent de public ? Ce sont là de nouveaux éléments que l’opération épervier devra sans doute exploiter. Voyez-vous, monsieur le futur président de la république, avant de se lancer dans le périlleux exercice des lettres ouvertes, il faut avant toute chose assurer ses arrières. Il n’y a qu’au Cameroun où des personnes aux mœurs délabrées font la morale aux honnêtes gens. N’oubliez pas que le dossier Yves Michel Fotso qui vient de s’ouvrir risque de ne pas vous épargner.
D’après nos informations, la surfacturation des avions avait été de taille lorsque vous étiez Dcc et lui Adg de la Camair.
Le Jeune Observateur a-t-il le droit de ne pas en parler sous prétexte que « la grenade va exploser entre les mains » de son directeur de publication ? C’est mal connaître la détermination du défenseur de la république et des bonnes mœurs que je suis.
Le sujet était au cœur de l’audience accordée hier par le président de l’Assemblée nationale au directeur général du Centre africain de recherches administratives pour le développement, Stéphane Monney Mouandjo.
Œuvrer au renforcement des capacités des parlementaires camerounais afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle de contre-pouvoir face à l’exécutif. C’est l’objet de la convention signée jeudi à Yaoundé entre le Centre africain de formation et de recherches administratives pour le développement (CAFRAD) et l’Institut parlementaire d’Afrique de Yaoundé (IPAY).
La cérémonie qui avait pour cadre le siège de cet Institut au Palais de verre de NgoaEkellé a été précédée d’une audience accordée au directeur général du CAFRAD, Stéphane Monney Mouandjo par le président de l’Assemblée nationale, le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril.
«Nous avons échangé sur le soutien que les institutions internationales africaines pourraient apporter à la vie politique africaine et notamment celle du Cameroun. Nous avons surtout insisté sur l’accompagnement des parlementaires dans l’évolution de leur travail de questionnement du travail de l’exécutif», a indiqué l’hôte du président de l’Assemblée nationale.
L’échange d’une trentaine de minutes a en outre permis aux deux personnalités de parcourir les modalités de la mise en forme du partenariat entre le CAFRAD et l’Assemblée nationale par le biais de l’IPAY. Stéphane Monney Mouandjo s’est félicité d’avoir trouvé une oreille attentive auprès de son hôte qui a ainsi accepté que le CAFRAD apporte son expertise à l’Institut parlementaire d’Afrique de Yaoundé, une jeune structure dont l’acte constitutif a été signé le 3 décembre 2018.
Le Centre africain de formation et de recherches administratives pour le développement quant à lui est une organisation intergouvernementale panafricaine qui a vu le jour en 1964 et a pour siège, Tanger au Maroc. Créée avec le soutien de l'UNESCO, le CAFRAD est le premier centre panafricain de formation et de recherche dans le continent pour l’amélioration des systèmes de l'administration publique et de gouvernance en Afrique.
Il a pour principale mission de servir de centre d’excellence et de soutien aux actions des gouvernements et des organismes connexes dans le renforcement des capacités, l’innovation dans l’administration publique pour une amélioration des services aux citoyens.
Son directeur général est au Cameroun dans le cadre de la tenue dans notre pays des travaux de la conférence des écoles nationales d’Afrique qui ont pris fin avant-hier à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature de Yaoundé.
Au nom du gouvernement, Paul Atanga Nji a remis une somme de 200 000 FCFA à chacun des 130 sinistrés de l’incendie survenu dans la nuit de dimanche à lundi dernier. Le ministre promet par ailleurs des réparations dans les plus brefs délais. Les bénéficiaires de cet appui du gouvernement ont commencé à passer à la caisse au siège de l’Hôtel de ville de Yaoundé.
Au marché, apprend-on, la vie a repris son cours normal. A quelques mètres de la chapelle du marché, zone où l’incendie a été déclaré, les boutiques sont ouvertes et les commerçants vaquent à leurs occupations. Passants, clients et brouettiers se disputent les allées entre les locaux de commerce. La voie principale est prise d’assaut par les conducteurs de moto qui ne laissent pas d’autre choix aux passants, que de venir la partager avec eux.
Non loin de ce décor, se trouve la parcelle de terrain qui n’a pas échappé aux flammes la nuit de dimanche à lundi. Les cendres sont encore présentes et couvrent partiellement les décombres. Sur une petite surface de ce terrain, sont accumulés des déchets dont s’échappe un nuage de fumée qui rappelle le théâtre du récent incident.
C’est peu avant 23h dans la nuit du dimanche 3 mars 2019, que le feu s’est déclaré au secteur 7 du marché d’Elig-Edzoa. Un secteur qui abrite des boutiques de vêtements et d’ustensiles de cuisine, des poissonneries ainsi que des étagères de bouchers.
Rappelons que c’est la troisième fois en quatre ans que le marché d’Elig-Edzoa enregistre un incendie. En 2016 et 2017 le feu s’y était déjà déclaré, mais avec une intensité relative. Un incendie qui survient quelques jours seulement après un autre sinistre, qui a ravagé le marché Congo à Douala, la métropole économique.
En effet, dans la nuit du 23 au 24 février 2019, un gigantesque incendie s’est déclaré au marché Congo, haut lieu du commerce dans la capitale économique camerounaise. Selon les premières estimations, environ 170 boutiques ont été consumées au cours de cet incendie, dont les causes n’ont pas encore été élucidées.
Mais, la thèse d’un court-circuit consécutif aux installations électriques anarchiques observées dans ce marché et dans l’ensemble des espaces commerciaux populaires du pays, est de nouveau avancée. C’est le énième incendie qui se produit au marché Congo de Douala. Mais, le plus grave remonte à la nuit du 3 au 4 juillet 2012, au cours de laquelle environ 600 commerces avaient été consumés par les flammes, induisant des pertes de marchandises estimées à plus d’un milliard de FCFA.
Ils sont conseillers pédagogiques et chargés d’études. Soit au total six nouveaux responsables nommés par acte du président de la République du 21 février dernier au Centre linguistique pilote de Yaoundé. Ils ont été installés dans leurs nouvelles fonctions jeudi après-midi au siège de cette structure, au nom du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République par le ministre, secrétaire général adjoint de la présidence de la République.
A ces responsables à l’expérience avérée dans le domaine, Elung Paul Che a demandé de travailler dans l’esprit de la promotion du bilinguisme voulu par le président de la République, Paul Biya, dans le discours inaugural de son septennat le 6 novembre 2018. Ils devront ainsi travailler à faire de la pratique du bilinguisme, une réalité pour la majorité de la population camerounaise.
Elung Paul Che n’a pas manqué de leur rappeler qu’ils devront faire montre de disponibilité, de collaboration, tout en veillant au respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle. De même qu’ils ont été appelés à observer un devoir de réserve dans l’exercice de leurs fonctions. Des recommandations qui s’expliquent notamment par l’importance de cette structure.
Car, a-t-on appris, si le Programme de formation linguistique bilingue existe depuis 1990, avec pour missions, la consolidation de l’unité et de l’intégration nationales à travers la promotion du bilinguisme, le Centre pilote de Yaoundé occupe une place particulière dans son fonctionnement. Comme l’a du reste rappelé Brigitte Vundi Edibi Fama, son directeur, celui-ci a accueilli près de 50% des 22 000 apprenants formés sur l’ensemble du territoire national, soit un total de 10 855 personnes. Il ambitionne du reste de passer à 12 000 apprenants formés en 2019.
Au Cameroun, le bilinguisme est encore une théorie d'Etat. Il n'est pas encore une expérience éprouvée et partagée par le commun des citoyens. Même si le gouvernement semble prendre conscience des enjeux, il faut dire que l'intention politique, clairement définie au début des années 60, est boycottée au quotidien par les camerounais. Et les gouvernements "ostentatoirement" francophiles ont laissé faire. Les francophones, malgré leur réveil tardif restent les premiers fossoyeurs du bilinguisme. Aujourd'hui encore, il n’est pas rare de rencontrer certains citoyens qui répugnent l'anglophone ou le francophone.