« Au cours des dernières semaines, des informations infondées et totalement inexactes relayées dans la presse font état d'une rareté des devises dans la CEMAC en rapport avec une politique de rationnement qui serait entretenue par la Banque Centrale. Ces rumeurs font état d'un rejet systématique et sans motif par la Banque Centrale, des demandes de transfert de fonds à l'étranger soumises par les banques.
Je porte à la connaissance du Grand public que ces informations sont totalement infondées. En effet, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale dispose d'avoirs en devises permettant de couvrir largement les besoins des économies de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale. La stabilité externe de notre monnaie est confortable comme I ‘atteste son taux de couverture extérieure oui s'établit à plus de 62%.
Au quotidien, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale met à la disposition des agents économiques, à travers les banques, les devises sollicitées dès lors que les dossiers soumis sont conformes aux exigences de la réglementation des changes. Celle-ci prescrit aux banques, en son article 34, un délai de deux jours ouvrés pour I ‘exécution des ordres remis par la clientèle, sous réserve que toutes les conditions de conformité à la réglementation des changes et au dispositif de lutte anti-blanchiment, soient réunies.
J'invite donc tous les agents économiques, dont les demandes de transfert seraient rejetées par les banques au motif de la rareté des devises, d'en informer la Direction Nationale de la BEAC de leur pays de résidence, avec tous les éléments justificatifs. La Banque des Etats de l’Afrique Centrale se réserve le droit de mener toutes les actions nécessaires, en particulier I ‘application des sanctions prévues par la réglementation des changes en vigueur, à L’encontre des banques qui, par leur pratique, entraveraient la bonne réalisation des opérations internationales des agents économiques ».
Une sortie, qui vient répondre aux inquiétudes des opérateurs économiques d’autant plus que ceux-ci assurent que leurs activités ont connu, depuis quelques mois, un ralentissement, du fait de la rareté des devises dans les banques, ce qui plombe les importations. Certains opérateurs économiques ont même affirmé que leurs inquiétudes se justifiaient, à cause des réalités présentées par les banques des Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale.
J’étais en train de bosser sur tout autre chose lorsque j’ai été frappé par ce que je vais qualifier d’absurdités venant de la bouche d’une actrice jugée très crédible dans les luttes pour les libertés au Cameroun. C’est justement parce que je ne doute pas de votre crédibilité que je prends soin de vous faire ces clarifications sommaires. Maurice Kamto n’est certainement pas un homme parfait mais apprenez à donner à CESAR, ce qui est à CESAR.
1- Maurice Kamto n’a pas d’expérience politique
Cher Henriette Ekwe, venant de la bouche d’un militant du RDPC ça passe. Venant d’un étudiant en premier cycle à l’université ça passe. Mais venant d’une vieille militante de l’opposition ça ne passe pas. Vous voulez certainement faire référence aux années 1990 pour parler de mobilisation. Mais vous faites volontairement abstraction du fait que dans les années 1990, Maurice Kamto fait également partie des penseurs de l’opposition.
Maurice Kamto est également l’un des architectes des mobilisations. John Fru Ndi était certes le leader comme on en a besoin dans toutes les organisations, mais il y a autour des leaders des idéologues, des stratèges, des activistes. Et tout le monde joue sa partition à son niveau. C’est ce qu’on appelle l’organisation. Donc en termes d’expérience, Maurice Kamto a une expérience politique. Tout se passe comme si dans cette obscurité politique et intellectuelle, des acteurs travaillent au quotidien à l’effacement de la mémoire.
2- Maurice Kamto ne mobilise pas les foules a cause de son manque d’experience
Chère Henriette Ekwe, vous qui avez de l’expérience, pourquoi vous ne mobilisez pas alors ? Pourquoi Fru Ndi, Ndam Njoya qui ont de l’expérience ne mobilisent pas ? Il faut arrêter le populisme. Les foules mobilisées par Maurice Kamto pendant la campagne électorale et après les élections présidentielles montrent qu’il mobilise. Une analyse minutieuse de ses meetings pendant toute la campagne présidentielle vous aurez permis de comprendre que c’est l’homme politique qui mobilise le plus.
La question n’est pas celui de la capacité de Kamto à mobiliser, mais celle des camerounais à s’indigner. Et la réponse à cette question est très simple. 36 ans de dictature de Biya ont créé un contexte de peur, de zombification, d’aliénation qui rend encore les camerounais inaptes à des mobilisations massives. Mais, le travail de Maurice Kamto notamment à travers les différentes mobilisations et la structuration de son parti vise justement à politiser une société dépolitisée.
Ne méprisez pas ceux qui font où vous avez échoué. D'ailleurs où étiez-vous en 2011 lorsque Kah Walla voulait être la première femme présidente ? En 2018 vous direz que vous étiez malade. Mais la vérité c’est qu’historiquement il n’y a pas un seul événement pouvant nous permettre de juger votre capacité de mobilisation. Apprenez à respecter le travail des autres dans ce pays.
3- Maurice Kamto était au gouvernement lors des émeutes de 2008.
Il y a quelque chose de fascinant dans cette rhétorique populiste. Ceux qui la tiennent donnent l’impression que les hommes qui gouvernent sont des extra-terrestres. Même Fru Ndi était même de l’UNC qui tout comme le RDPC peut être accusé de nombreux crimes. Mais est-ce pour cela que Fru Ndi n’a pas incarné l’espoir de libération en 1990. Quand Biya arrive au pouvoir en 1982, les camerounais n’ont-ils pas été enthousiasmés alors qu’il était le premier ministre de Adhidjo. Macky Sall au Sénégal, Ouattara en Côte-d’Ivoire les cas sont légions.
Appartenir à un gouvernement ne saurait être un facteur pour tuer toute ambition. Car un ministre n’est rien d’autre qu’un serviteur. Il exécute. En plus, Maurice Kamto était ministre délégué auprès du ministre de la Justice qui n’était rien d’autre que Amadou Ali. Quel pouvoir avait-il en 2008 ? Vous faites semblant d’ignorer que Maurice Kamto est entré au gouvernement principalement pour suivre le processus de rétrocession complet de la péninsule de Bakassi. Lui qui est l’un des architectes de la victoire du Cameroun face au Nigéria.
4- Les lois liberticides et Maurice Kamto
Encore des affabulations de sous-quartier. Maurice Kamto n’est plus au gouvernement lorsque la loi anti-terroriste est adoptée en 2014. Lorsque vous échouez déjà à ce niveau. Tout le reste n’illustre que la mauvaise. Pour votre gouverne, les lois peuvent ne pas être mauvaises dans leur élaboration.
Mais ce sont les usages politiques à des fins hégémoniques qui les rendent mauvaises.
Au final, je comprends qu’aujourd’hui insulter Kamto construit une certaine crédibiliser chez un certain nombre d’acteurs politiques.
Mais, le drame c’est lorsque des figures crédibles tombent dans ce jeu macabre d’auto-flagellation des forces du changement. C’est tout simplement regrettable. C’est vrai qu’après votre accident en Guinée Equatoriale, Paul Biya vous aidé, mais cela ne justifie rien d’ici.
Dans la localité de Kerawa, qui fait partie de postes disposés le long de 300 kilomètres de frontière entre le Cameroun et le Nigéria dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, on n’a pas que des fusiliers. Le Régiment de l’artillerie a mobilisé ses tireurs d’élite. D'autres forces militaires sont présentes parce que la menace est asymétrique dans cette zone montagneuse où Boko Haram contrôle les villages environnants.
A en croire un membre du comité de vigilance rencontré à Kerawa, des assaillants ont incendié des villages et brûlé des gens il y a quelques temps dans les villages non loin de Kerawa. Ils auraient aussi promis de revenir. Depuis lors, le dispositif de sécurité a changé dans cette partie du pays. « On veille de jour comme de nuit pour appuyer nos soldats et on leur donne des informations parce que nous maitrisons notre localité et nous devrions apporter notre soutien malgré le peu de moyen que nous disposons », indique l’un de membre du comité de vigilance de Kerawa.
Plusieurs lignes de front sont opérationnelles dans le département de Logone et Chari, le mayo Sava dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Il était difficile de franchir d’autre ligne située au front, là où les actions de riposte et les offensives se préparent. Et nos militaires sont disséminés dans les montagnes. Le sentiment général qui se dégage lorsqu'on touche du doigt les dures réalités qu’ils affrontent au quotidien, face à un ennemi sans foi ni loi, qui peut frapper lâchement à tout moment, en comptant sur l’effet de surprise. Malgré le danger qui rode, les troupes de l’opération Alpha soldats du BIR déployés au front défendent fermement l’intégrité du territoire dans la région de l’Extrême-Nord.
L’armée camerounaise ratisse large, des localités du Mayo-Sava, Logone et Chari frontalières au Nigéria. Il s’en suit des arrestations importantes de certains membres de la secte, les quelles arrestations permettront une meilleure identification des cerveaux de ce mouvement terroriste et leur bases secrètes. L’armée nationale du Cameroun est à pieds d’œuvre sur le front, au niveau de la frontière avec la Nigéria voisin. Ces derniers de défense veillent et exécutent à la lettre les missions qui leur sont confiées par le chef de l’Etat, chef des armées.
« Nous défendons notre territoire. Chaque fois qu’il y a une incursion, nous traitons l’objectif et nous sommes déterminés à découdre avec Boko Harm dans la région de l’Extrême-Nord », indique un soldat camerounais au front. Un autre aspect important est la solidarité remarcable dont font montre les soldats au sein du dispositif interarmées dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. A Fotokol, dans le Logone et Chari, les combats sont presque quotidiens. Boko Haram veut, à tout prix, contrôler le pont sur le fleuve El Beid, pont de liaison entre le Cameroun et le Nigéria. Cette secte islamiste a impose presque une sorte de guérilla.
Et les soldats camerounais, bien conscients des enjeux économique et stratégique de ce pont, ne dorment plus. Les dispositifs offensifs et défensifs sont réajustés à Kolofata en passant par Mora. Des familles entières cherchent refuge dans la ville de Maroua capitale de la région de l’Extrême-Nord, bagages sur la tête ou dans des porte-tout. « Ils nous menacent généralement par des lettres, annoncent à nos femmes qu’ils vont nous tuer, comme nous avons décidé de ne pas collaborer avec eux. C’est pour cela que certaines familles ont choisi d’abandonner leurs maisons et d’aller trouver refuge dans la ville de Maroua malgré la présence de nos soldats sur le terrain », explique un autre membre de comité de vigilance ayant requis l’anonymat dans la localité de Kolofata dans la région de l’Extrême-Nord.
Des menaces qui obligent de nombreuses personnes à passer la nuit hors de leur domicile à en croire notre source. Conséquence, Kerawa, jadis poumon économique de l’arrondissement de Kolofata, tourne aujourd’hui au ralenti. Pis, l’activité économique, autrefois florissante, est presque inexistante. Les commerces sont fermés à longueur de journée et le trafic avec le Nigeria, plutôt très proche, est désormais inexistant.
Le maire et président de la section RDPC Haut Nyong Centre 1 à Abong Mbang multiplie des actions de visibilités dans l'ensemble de sa commune.
Le mardi 05 mars 2019, l'homme politique de développement dans la commune d'Abong Mbang s'est rendue au village Sokamalam pour clôturer une série de réunions de sensibilisation et de mobilisation des militants et militantes du RDPC à s'inscrire massivement sur les listes électorales et profiter de l'occasion pour réarmer moralement les convives sur la politique.
Une localité rurale située à environ 8 kilomètres du centre ville d'Abong Mbang, chef-lieu du département du Haut Nyong à L'Est, village dirigé par sa majesté Roger Mbamb.
Avant de se rendre dans ce Sokamalam, village localisé sur l'axe (route) qui mène aux arrondissements de Lomié ; Messok... Le magistrat municipal dans ces actions de développement avait déjà entrepris des travaux d'entretien routiers sur cette voie il y'a quelques jours. Ce jour là, il était question de clôturer une longue série des réunions de sensibilisation et de mobilisation des militants et militantes du rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), à les motiver d'avantages aux inscriptions sur les listes électorales d'Elections Cameroon. Profitant également de l'occasion pour échanger avec les populations riveraines, potentiels électeurs lors des futures échéances électorales des municipales de 2019 sur les difficultés réelles que connaît ledit village.
Dans sa suite des jeunes de l'Ojrdpc qui ont saisi l'opportunité des échéances (questions réponses) avec l'autorité municipal de leur commune pour lui exprimer leur soucis d'entrée dans le conseil municipal de 2019. « Nous avons présentés au maire, tout notre désir d'avoir des places dans l'exécutif de 2019 à la commune d'Abong Mbang » déclare Some Enrique Emmanuel, jeune militant du parti des flammes.
Une réunion riche en enseignements avec des exposés qui tournaient autour de la vie et de la politique nationale impulsée par le président de la république Paul Biya. Le leader politique de la localité, le parlementaire jeune issu de la 3 e cuvée du parlement jeunesse du ministère de la jeunesse et de l'éducation civique, l'honorable jeune Gaël Cédric Mpamb a entretenu l'assistance sur le rôle incontournable de la jeunesse dans la gestion durable de la chose politique, ainsi que des qualités d'un bon leader politique dans la société camerounaise. Avant qu’Élie Ndjobouda ne vienne présenter la politique comme étant « un tout en un mot, pour militants utiles et convaincus ».
L'antenne de l'agence Elecam d'Abong Mbang a dépêché à Sokamalam une équipe conduite par Claude Ekané avec le kit d'inscription sur les listes électorales. « notre mission ici, est de procéder aux inscriptions sur les listes électorales, de porter des modifications de résidence, de continuer également les remises des cartes nos retirées » dixit Claude Ekané, chef de mission Elecam à Sokamalam. Sur les lieux, une cinquantaine de personnes en âge de voter ont bénéficié de l'occasion pour se faire inscrire et modifier leurs lieux de résidence. Une opération salutaire et encouragé par l'autorité administrative de l'arrondissement qui a signé l'autorisation de manifestations publique pour la circonstance.
Dans la phase des discours et autres articulations qui s'apparentaient à une campagne électorales de candidature, les intervenants présentaient et défendaient chacun sa cause. Les jeunes avaient un message fort à l'endroit de leur pairs celui de l'engagement et de l'éveil d'esprit : « le message de la jeunesse ce jour est celui de l'engagement personnel, que le jeune militants d'aujourd'hui ne soit plus celui qu'on appel juste pour la mise en place lors des cérémonies officielles. Moi, en ma qualité de vice-présidente de l'Ojrdpc Haut Nyong Centre 1, invite mes frères à un éveil d'esprit afin d'être celui-là qui apporte un plus dans la politique locale de notre arrondissement, ce la passe d'abord par les inscriptions sur les listes électorales et par la suite, que interpeller le maire, président de section RDPC à impliquer nous conviées à la table des négociations et de prise des décisions » exprime Carole Abizou, vice-présidente de l'Ojrdpc haut Nyong centre 1. Pour l'initiateur de cette rencontre, c'était lui l'occasion de présenter l'offre politique et d'évaluer par la suite sa capacité de mobilisation avant les échéances électorales avenir. Et d'inculquer déjà à la notion de politique aux riverains.
C'est par la lecture d'une motion de et d'appel à la candidature de l'homme politique de développement Charmant Oyal qu'à pris fin ladite réunion de sensibilisation et de mobilisation des militants RDPC à s'inscrire massivement sur les listes électorales et de réaménagement moral politique tenue à Sokamalam le 06 mars dernier.
Bossis Ebo'o, de retour de Sokamalam
A peine nommé, le nouveau gouvernement né de l’accord de Khartoum pour la sortie de crise en Centrafrique connaît des remous. Les 14 groupes rebelles signataires dudit accord ont dénoncé la composition de ce gouvernement qu’ils jugent non inclusive.
Afin d’éviter de retomber dans une crise profonde, le Groupe de Travail de la Société civile (GTSC) suggère l’application de l’article 34 de l’accord de paix ayant prévu le règlement de litige et d’éventuelles sanctions. Ce groupe de travail de la société civile centrafricaine s’est prononcé ce matin au cours d’une conférence de presse sur la tension relative à la nomination du nouveau gouvernement de sortie de crise.
En fustigeant de sa part la composition de ce gouvernement, le GTSC propose au président centrafricaine, le Pr Faustin Archange Touadera et à son premier ministre Firmin Ngrébada de faire usage de l’article 34 de l’accord signé.
« Au niveau du GTSC, nous suggérons qu’il faut mettre très vite en application l’article 34 de l’accord qui prévoit des mécanismes de résolution de ce conflit. C’est-à-dire répartir vers les médiateurs », a martelé Créssant Béninga, porte-parole du groupe de travail de la société civile. Pour le GTSC, il faut redéfinir clairement les quotas de nominations qui sont attribués aux différentes entités devant entrer au gouvernement.
Selon l’article 34 de l’accord de paix évoqué par le GTSC, indique que « les parties s’engagent, en cas de désaccord dans la mise en œuvre des dispositions de l’accord, à saisir sans délai les garants et les facilitateurs de l’accord.
Selon des sources proches du gouvernement, « Les rebelles sont soutenus par certaines élites et même la population qui voit en eux des protecteurs face aux autres groupes rebelles musulmans donc cela devient difficile d'agir contre eux » car aujourd'hui ils sont plus lourdement armée. Dire aujourd'hui que la mission de désarmement de la Minusca n'est véritablement pas achevée. Dans les réseaux sociaux, ces groupes armés n'arrête de lancer des régulièrement des recrutement volontaire des jeunes dans leurs bandes.
Selon un responsable rebelle, « Nous avons formulés des demandes pour obtenir la libération de certains des leurs détenus auprès du gouvernement ».
On constate avec stupéfaction l’intensification dramatique de l’insécurité généralisée dans le pays depuis la présentation du nouveau gouvernement comme en témoignent les attaques menés contre certains élites et la sorti des rebelles le long de la route jusqu'à Bangui la capitale.
Le chef du village Zoukoundé a condamné avec la plus grande fermeté ces exécutions sommaires répétitives, l’inaction et l’incapacité du gouvernement et la communauté internationale à assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national.
La présence de ces groupes rebelles à l'ouest de la Centrafrique empoisonne les relations avec le Cameroun. Depuis près d'une semaine la circulation à la frontière avec le Cameroun est au ralentie, il suffit juste de faire un tour au marché de Garoua Boulaï ou discuter avec les opérateurs économique pour sans rendre compte.
Bossis Ebo'o et Ibrahim Z Brandao en RCA
Le 07 mars dernier s’est tenue une audience du procès des leaders sécessionnistes au tribunal militaire de Yaoundé. Cette dernière a été renvoyée au 29 du mois en cours au motif d’une composition irrégulière du tribunal. Celle-ci fait suite à des nominations étant intervenues au sein du ministère de la Défense le 6 mars dernier. Ces dernières ont vu Michel Mem, colonel magistrat à la tête de la collégialité des juges charger de juger Ayuk Tabe et compagnie être affecté à Buea dans la Région du Sud-ouest. A ce jour, son remplaçant n’a pas encore pris fonction.
Ceci a été l’occasion pour la défense des leaders sécessionnistes d’effectuer une sortie médiatique dans laquelle elle se montre agacée et fait plus ou moins dans la surenchère lorsqu'elle accuse la collégialité de refuser aux avocats de défendre leurs clients. Me Christopher Ndong, l’un des conseils d’Ayuk Tabe et Cie, qui s’est dit gêné par cette situation déclare : « Nous constatons qu’un des trois juges a été affecté mais les avocats avaient préparé la récusation du panel pour leur partialité ».
Partialité avérée ou supposée, Pour Me Ndong, cette dernière se fonde sur le fait que les juges refusent de prendre l’appel fait par la défense au sujet de la nationalité camerounaise attribuée aux séparatistes par le collège des juges alors que les documents de l’ONU prouvent qu’ils sont des refugiés au Nigeria et qu’a ce titre le tribunal militaire est incompétent pour les juger. Cette position de la défense n’a pas manqué de susciter des interrogations dans l’opinion public. Avoir un statut de réfugié dans un pays tiers déchoit un individu de sa nationalité ? Telle est question qui revient dans les débats qui ont cours.
C’est un fait, avec l’affectation du colonel magistrat Michel Mem à Buea, ce procès sera retardé composition d’une nouvelle collégialité oblige. Plus encore, il faudra du temps au nouveau juge pour s’imprégner du dossier afin d’être à même d’entendre toutes les parties. Pour rappel, ce procès contre Ayuk Tabe et compagnie a été ouvert en octobre 2018, soit dix mois après l’arrestation de ces derniers au Nigéria. Ils sont poursuivis entre autre pour sécession et terrorisme. Ils encourent la peine capitale si d’aventure ses charges sont retenues contre eux.
Après celle de novembre 2018, Le Syndicat national des enseignants du supérieur (SYNES) du Cameroun a de nouveau annoncé une grève d’une semaine dans les universités d’État. La décision de faire grève a été prise le 8 mars dernier, au terme d’une réunion « extraordinaire » du Bureau exécutif national du SYNES qui s’est achevée vendredi à Yaoundé.
Les enseignants des universités d’Etat ne sont pas contents. Ils entendent le faire savoir à travers une grève d’une semaine. Une décision prise le 8 mars dernier, au terme d’une réunion « extraordinaire » du Bureau exécutif national du SYNES qui s’est achevée vendredi à Yaoundé.
Trois raisons constatées lors de cette rencontre justifient la colère du corps des enseignants du supérieur. Il s’agit de la gestion « toujours opaque » du compte d’affectation spéciale de la prime de modernisation à la recherche ; le non-paiement en date de la quatrième tranche de la prime de modernisation de la recherche « malgré le préavis de grève déposé le 22 janvier » au ministère de l’Enseignement supérieur du Cameroun; et en fin « l’insécurité persistante dans les campus des universités de Bamenda et de Buea », respectivement dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Insécurité due à la crise anglophone qui secoue ces régions du Cameroun depuis fin 2016.
Le SYNES lance cette « grève d’avertissement ». Celle-ci consiste en l’arrêt des enseignements : cours magistraux, travaux dirigés, travaux pratiques et examens de contrôle continu durant une semaine. Selon le magazine « Journal du Cameroun », le Bureau exécutif national dit n’avoir pas pu déposer le mot d’ordre de grève, car la réunion de vendredi s’est terminée à 19h, et à cette heure-là, les bureaux ne sont plus ouverts. Il va donc le déposer ce lundi 11 mars 2019.
Toujours selon le magazine, au ministère de l’Enseignement supérieur, l’on informe que ce département est bel et bien au courant de la grève annoncée, et que le mot d’ordre de grève est émis par le SYNES, bureau de Douala. « Le directeur de la promotion du dialogue au ministère de l’Enseignement supérieur est en pourparlers avec les syndicalistes », assure Jean Paul Mbia, le chargé de la Communication. « Une réunion est prévue à Douala aujourd’hui 11 mars », ajoute-t-il.
Le Cameroun compte actuellement huit universités d’État, dont deux dans la région du Centre. On espère pour le bien des apprenants qu’une solution va être trouvée à tant pour éviter cette grève et par là, des éventuelles perturbations dans le déroulement des programmes.
L’oignon, communément appelé « tigneré » dans le septentrion du Cameroun, est devenu une denrée rare dans la région du Nord. Le sac qui était vendu à 70.000F l’année dernière a grimpé, passant à de 80 à 110.000F CFA. Selon certains grossistes, la surenchère de l’oignon est due à l’expansion de certains commerçants nigérians qui importent massivement des camions d'oignons.
« Par semaine, ils débarquent au marché de Pitoa pour charger les oignons. Nous les ménagères quelquefois, on arrive pas à s’en procurer même pour la sauce à la maison » déplore Mme Koudanbe , ménagère.
Tout comme elle, Sali grossiste au marché central de Garoua à du mal à s’en procurer. « Les producteurs d’oignons préfèrent vendre leur produit aux Nigérians qui achètent le double du prix des Camerounais » déclare un commerçant.
Les populations sont perplexes face à cette situation où une partie de la production d’oignon est exportée au Nigeria malgré la présence de Boko-Haram. Ce qui crée d’ailleurs une pénurie drastique sur le marché et entraîne une hausse des prix des oignons. « Il est urgent pour le délégué régional du Commerce, Monsieur Dairou de se pencher sur la situation » suggère Alamine Bakoura.
Par exemple, au marché d’Ouro-labo, il est impossible de trouver de l’oignon à 50F CFA. On vend le tas de à 100Fcfa alors qu’il y a quelques temps les mêmes quantités oignons coûtaient 50F CFA.
« Je ne suis pas au courant d'une coupure d'électricité mais je vais demander à mes agents si c'est le cas et on verra ce qu'on pourra faire patientez ...» voici l'élément de réponse donné par un cadre Eneo de la ville de Ngaoundéré joint par téléphone. Difficile de l'admettre mais c'est bien la réalité des faits, pourtant la population de Dang vit un calvaire dans son quotidien depuis quelques jours avec une série coupures d'électricité fréquentes et intempestives.
En effet, des communiqués-radios ont été publiés signalant la coupure d'électricité de 7h à 16h. Le cauchemar a donc démarré avec des nuits dans l'obscurité. Il arrive même des jours où aucune goutte d'eau ne coule des robinets de la Camwater dans ce village universitaire.
A Dang, les étudiants n'ont plus que leurs yeux pour pleurer ; ils ne savent plus à quel saint se vouer. Pour la plupart, ils sont en plein examen raison de plus pour se plaindre si on n'est pas à jour dans la révision de ses unités de valeur. « Vraiment, nous sommes pénalisées par Eneo, si on revient au rattrapage la représentation d’Enoe aura à faire à nous. Imaginez-vous même, perdre une année à cause des sottises de l'absence du courant électrique », s'exprime amèrement un étudiant en master I droit privé à l'université de Ngoundéré.
Dans les mini-cités et les artères du village de Dang, on fait recours aux bougies, les lampes tempêtes sont ressuscitées. Sur le marché, les commerçants des lampes torches font de bonnes affaires. C'est le cas de Moussa : « Je dis merci à Dieu et à Eneo pour les clients qui viennent massivement acheter les torches ». On serait tenté d'être d'un commun accord avec cet adage qui dit « le malheur des uns fait le bonheur des autres ».
Coté dégâts matériels, la société d'électricité du Cameroun fait plusieurs victimes. Des ampoules grillées, des ordinateurs portables ou mobiles et autres appareils électroniques détruits, décomposition des poissons et produits alimentaires chez les commerçants. On assiste à des agressions, vols et viols dans les mini-cités et sur le village ; les sans la loi sont à la merci de l’obscurité. Impuissantes, les autorités administratives et politiques de la ville, une fois n'est pas coutume dans ce village de Dang partage ce calvaire, équitablement avec le reste de la population. Tous se retrouvent à la recherche de moyens d'éclairage et les plus nantis peuvent louer des groupes électrogènes pour remédier à la situation nébuleuse. En attendant le retour définitif de l'énergie électrique, chacun gère avec des moyens de bord.
Invitée spéciale de la 12ème édition des Canal d’or qui s’est tenu au Palais des congrès de Yaoundé le 9 mars 2019, la première dame se sera une nouvelle fois distinguée. En effet, on a encore en mémoire ses selfies avec les Lionnes Indomptables, puis avec les Lions champions d’Afrique, son Dab monumental sur le son de Ténor et maintenant le « foup fap » avec le "lion du Sud" qui rejoint sa collection.
C’est un phénomène auquel personne ne résiste, même pas Chantal Biya. Comme Ténor il y a deux ans, Nyangono du Sud est celui qui a fait danser la première dame du Cameroun ainsi que tous les invités qui étaient présents aux Canal 2’Or 2019. Il a même eu droit à un standing d’ovations accompagné des « wayayouille » venant de part et d’autre de l’assistance. On a eu droit a un show « Très très dévastatrice » comme lui même aime à le dire.
Un moment mythique qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive sur les réseaux sociaux. Ainsi, la première dame renforce l’idée selon laquelle elle est dans la mouvance des rythmes de la jeunesse.
Si Tatchum Nyangono A.K.A Nyangono du Sud en était encore la risée de tout le monde sur les réseaux sociaux il y a peu, il est actuellement un phénomène irrésistible, une « mascotte » de la musique camerounaise. En effet, depuis quelques semaines, grâce notamment à une communication bien pensée, le propriétaire des Etablissements Nyangono est devenu l’artiste que tout le monde s’arrache.
Il fascine tout autant par son look vestimentaire que par son déhanché hors du commun. Pour jauger sa côte de popularité croissante, Nyangono donne un concert au Palais des Sports de Yaoundé le 30 mars prochain. Une situation inimaginable il y a quelques mois en arrière. Comme quoi, le succès ouvre toutes les portes.
Les Canal 2’Or Acte 12 ont été marqués par de beaux moments mais surtout par le passage de Nyangono qui restera certainement gravé dans les mémoires et dans les cœurs de plusieurs camerounais.
Une quarantaine d’associations féminines, des groupements d’initiative commune, des partis politiques dans lesquels les femmes sont actives, ont investi la place des fêtes de Ngong pour dire non aux violences à l’égard des femmes, à l’occasion de la journée à elles consacrée. Une manière pour ces dames constituées en majeure partie des femmes rurales, de contribuer à la consolidation d’un Cameroun de paix, prospère, uni dans sa diversité et tourné véritablement vers son émergence. La présidente du Réseau des associations féminines de Tchéboa, Rachelle Ndjédaï, a saisi l’opportunité pour indiquer que dans sa localité, les femmes sont prêtes à impulser le développement avec l’agriculture. Elle assure et rassure qu’à Ngong les femmes sont impliquées dans l’agriculture et l’élevage.
Des propos qui sonnent comme une interpellation à l’endroit de toutes les femmes qui doivent continuer à œuvrer pour leur épanouissement. La présence de la Sénatrice Rdpc, Djidjatou Oumarou aux côtés de ses consœurs, est un signe de l’attention qu’elle porte pour la promotion des activités en faveur de la femme. Pour cette femme politique : « ce que femme veut, Dieu le veut et l’homme le fait. Ce qui traduit la forte mobilisation des femmes malgré les travaux champêtres, pour améliorer leurs conditions de vie ». Il s’agit là d’une preuve par neuf que les femmes savent ce que représente pour elles la journée du 08 mars au-delà d’une simple célébration festive.
Le gotha administratif présent à la parade de circonstance, a bien reçu les doléances émises par les femmes pour l’amélioration de leur situation. Le sous-préfet, Emmanuel Kolo Eva, a promis de relayer à la haute hiérarchie les attentes de la femme de Ngong. L’autorité administrative invite d’ailleurs la gente féminine de son unité de commandement à accompagner le chef de l’Etat dans son septennat de grandes opportunités.
Pour répondre par l’affirmative à l’interpellation du sous-préfet, les femmes ont choisi leur couloir à savoir la promotion de l’agriculture de seconde génération, que le président de la République Paul Biya appelle de tous ses vœux, gage de la production des richesses et de l’émergence du Cameroun.
Le pays est actuellement sous le coup des sanctions de catégorie 3 au sein de cette institution.
Dans une correspondance adressée ce 05 mars 2019 au secrétaire général des services du Premier ministre, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana fait état à ce dernier d’une dette cumulée de 180 millions de Francs CFA.
En effet apprend-t-on, le Cameroun n’a plus payé ses cotisations depuis l’année 2015. Dans ladite correspondance, il écrit : « J’ai l’honneur de porter à votre connaissance pour la haute information de monsieur le Premier ministre Chef du gouvernement que les arriérés de cotisations de notre pays au budget de l’organisation mondiale du commerce (OMC) s’élèvent à cent-trente-huit millions (138 000 000) de Francs CFA pour les années 2015, 2016, 2017 et 2018 ».
Dans le même courrier dont l’objet est « mise en conformité du Cameroun aux obligations de l’Accord sur la facilitations des échanges (AFE) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC », Luc Magloire Mbarga Atangana indique que la contribution de l’année 2019, qui est de quarante-deux millions (42 000 000) de Francs CFA, s’ajoute aux autres sommes. Ce qui porte le total de la dette du Cameroun à cent quatre-vingt millions (180 000 000) de Francs CFA.
Il rappelle par le même biais que le Cameroun est actuellement sous le coup des sanctions administratives de la catégorie III. Celles-ci, fait savoir le ministre, « consistent en la suspension de toutes les activités de l’assistance technique et au refus de tout accès aux formations organisées par l’OMC. Seul l’apurement de ces arriérés permettrait à notre pays de retrouver ses droits au sein de l’organisation ».
Pour rappel, L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de l'Organisation se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est d'aider les producteurs de marchandises et de services, les exportateurs et les importateurs à mener leurs activités.
Elle remplit principalement 5 fonctions dont : gérer les accords commerciaux multilatéraux ; servir d'enceinte pour de nouvelles négociations ; régler les différends entre les membres ; examiner les politiques commerciales nationales ; coopérer avec les autres organismes internationaux (FMI, BIRD etc.).
Précédemment du GATT[1], le Cameroun adhère à l’OMC le 13 décembre 1995.
[1] General Agreement on Tariffs and Trade (GATT, en français : accord général sur les tarifs douaniers et le commerce). Le Cameroun y était membredepuis le 3 mai 1963.
Ce 17ème samedi consécutif a marqué un nouveau tournant de mouvements de revendication qui ont cours en France. Vendredi soir, des signes de mobilisation commencent à être perceptibles. Des dizaines de « gilets jaunes » qui cherchent à camper sur le Champ de mars.
La visée de l’acte 17 des manifestations
L’objectif poursuivi était de mobiliser plus de participants aux manifestations quant on sait que le week-end dernier l’engouement autour des rassemblements avait baissé d’un cran. L’idéal projeté était de faire imposer un Sit-in sur le Champ de mars au pied de la Tour Eiffel. A l’observation, samedi dernier, un rassemblement s’était plutôt formé aux Champs-Elysées, selon les informations relayées par les médias français.
Contrairement aux attentes des « gilets jaunes », aucun sit in espéré n’a pu prospérer car même les figures du mouvement telles Ludosky et Maxime Nicolle, qui ont appelé à une forte action des « gilets jaunes », ont vu leur appel contrecarré par la riposte des forces de maintien de l’ordre.
Ce samedi 09 mars, on a noté un rassemblement d’une cinquantaine d’écologistes devant la Tour Eiffel avant d’effectuer un sit-in sous le monument.
L’impact voulu par les femmes « gilets jaunes »
La journée internationale des droits des femmes a été mis à contribution pour donner plus de tonalité à la manifestation. C’est ainsi qu’un cortège de femmes est parti des Champs-Elysées. Selon les informations diffusées par France télévisions, ces dames avaient à leur tête d’autres femmes aux rangs desquels des assistantes maternelles portant un gilet rose.
A la lecture des faits, il y a eu un affrontement entre les manifestants et les forces de l’ordre qui, les ont délogés. Les « gilets jaunes » étaient obligés de changer de terrain d’actions. A chaque fois, ils ont été heurtés à une réaction prompte des policiers, que ce soit à Rennes, Rouen, Laval ou encore à Longuenesse (Pas-de-Calais), a rapporté Oise Hebdo.
Toutefois, la semaine dernière pour le 16ème acte, le nombre de manifestants avait connu une nette chute. Le ministère de l’intérieur français affirme avoir recensé 39 300 activistes dans toute la France, avec 4000 à Paris.