Selon les indications de la Directrice générale (DG), Andrée Caroline Mebande Bate, le plan stratégique du « nouveau » Centre national d'études et d'expérimentation du machinisme agricole (Ceneema), va s’articuler autour « du développement et la valorisation du potentiel d’appui technique et d’accompagnement, de la dynamisation de la recherche et de l’expérimentation, de l’innovation et de la formation, du déploiement d’une gouvernance exemplaire et renforcement des partenariats et des capacités des acteurs ».
Les nouvelles missions du Ceneema ont été rappelées ce dimanche 8 aout 2021 par la DG sur les antennes de la CRTV-radio. Andrée Caroline Mebande Bate indique, « Notre première mission est la formation des formateurs, c'est-à-dire les enseignants des universités d’agronomie, des écoles et centres de formation du Minader (Ministère de l’Agriculture et du Développement rural, NDLR), la formation des utilisateurs que nous appelons vulgairement des tractoristes, la formation des maintenanciers, même des artisans locaux parce que la mécanisation ne va pas se limiter à utilisation des engins que nous allons importer. Il faut promouvoir la fabrication locale de certains équipements de mécanisation ».
Le Ceneema entend développer le défrichement. « L’utilisation des tracteurs est limitée par le manque d’espaces mécanisables, et nous avons pour mandat de rendre certains espaces mécanisables », explique la DG. Il sera également question d’améliorer la recherche en mécanisation agricole. « Nous devons avoir des outils qui sont adaptés à nos zones agro écologiques. Cette recherche englobe des tests. C'est-à-dire, si une firme veut commercialiser de nouveaux équipements au Cameroun, nous devons d’abord les tester pour diagnostiquer quelles sont les pièces qui s’usent plus facilement pour donner des conseils », fait-elle savoir en outre.
« Nous avons trouvé le Ceneema fonctionnel juste ici, seulement à la station de Nkolbisson qui est aussi le siège de la direction générale. La crise économique est passée par là et les antennes régionales avaient été abandonnées », fait remarquer Andrée Caroline Mebande Bate. Aussi la nouvelle direction a-t-elle entrepris de rouvrir les antennes de Nanga Eboko, Garoua, et Bamboui. A Nanga Eboko, la Ceneema a récupéré plus de 440 hectares concédés il y a quelques années à une entreprise chinoise pour un projet expérimental de riz. 16 pools agricoles ont aussi été rétrocédés par le Minader, aboute la DG.
Innocent D H
Ce sont 37 organisations de la société civile (OSC) du secteur forêt et environnement qui demandent au gouvernement d’adopter et de mettre en œuvre une stratégie nationale durable de production de l’huile de palme. Ces organisations ont produit un document politique présentant les conséquences liées à la non existence d’une telle stratégie au Cameroun.
Selon ces OSC, ladite stratégie permettrait de résoudre les problèmes tels que le non-respect des droits des communautés locales autochtones, le non-respect des droits fonciers coutumiers, la perte de la biodiversité, les perturbations de l’écosystème, la non prise en compte des questions climatiques, la faible prise en compte des questions de pollution de l’eau et de l’air.
Occasion pour le président de l'Association des paysans riverains des plantations agro-industrie du Cameroun et petits planteurs, Emmanuel Elong de relever, « Nous planteurs, on attendait beaucoup de cette stratégie mais depuis 2014 rien n’a bougé. Cette conférence de presse est une opportunité pour nous paysans et petits planteurs. Nous sommes confrontés à beaucoup de problèmes à cause des installations des nouvelles plantations ou des extensions qui sont en train d’être opérées et c’est la stratégie nationale qui devait prendre en compte les problèmes des petits planteurs et des riverains que nous sommes. Jusqu’aujourd’hui les avancées sont toujours attendues. »
Précisons que le document d’une dizaine de pages, comporte aussi des recommandations que doit prendre en compte la stratégie nationale durable de production de l’huile de palme. Entre autres recommandations, la promotion de la conservation des hautes valeurs de conservation et les hauts stocks de carbone ; la promotion du respect des droits des riverains et des travailleurs des agro-industries ; la mise en place des mesures incitatives pour les petits opérateurs ; la création des partenariats volontaires et gagnant-gagnant entre les agro-industries et les petits producteurs ; la facilitation et l’accès au financement pour les petits producteurs ; la promotion de la génération des vieilles plantations en utilisant les technologies appropriées.
Innocent D H
La Sosucam a engagé des pourparlers avec les douanes camerounaises pour une lutte. Des pourparlers qui viennent d'être sanctionnés par la signature d'une convention bipartite entre le Directeur général des douanes et Samuel Libock, DG de Sosucam, qui vise à protéger la filière sucre du Cameroun.
Sosucam est identifiée parmi les entreprises du pays, victimes de la contrebande et du commerce illicite. Plusieurs cargaisons du sucre, produit de grande consommation font en effet l’objet de commercialisation avec pignon sur rue après une entrée clandestine et incontrôlée sur le marché camerounais. Les pertes financières de cette entité du fait de la concurrence déloyale et illégale du sucre d’origine douteuse sont estimées à environ 10 milliards de FCFA par an.
Pour amoindrir les effets néfastes du phénomène de la contrebande sur la filière du sucre au Cameroun, la Sosucam s'associe à la Douane dont le rôle dans la surveillance et la protection du tissu économique contre les mauvaises pratiques, est établi. Dans le cadre de ses missions traditionnelles ou lors des opérations ponctuelles du programme Halcomi (Halte au commerce illicite), plusieurs tonnes de cargaisons de sucre ont en effet été interceptées par les agents des douanes. La journée du 10 juin 2021 a connu la saisie de 640 sacs de sucre de contrebande dans la localité de Magada, dans la Région de l’Extrême-Nord, par les éléments de la zone 3 de l’opération Halcomi 3. Scénario identique à Garoua, dans la Région du Nord avec l’interception le 29 mai 2021 de 25 sacs de sucre de contrebande par les éléments de la même zone. Ces deux saisies sont caractéristiques de l’ampleur du phénomène qui, selon des sources douanières, provient du Nigéria voisin, avec pour point de pénétration les régions septentrionales du Cameroun.
C’est dans ce contexte qu’Edwin Fongod Nuvaga, le Directeur général des douanes camerounaises et Samuel Libock, le Directeur général de la Sosucam ont signé un protocole d’accord dont les principaux objectifs visent à lutter contre le commerce illicite, et créer un environnement favorable à l’épanouissement des acteurs de la filière sucre au Cameroun. À cette occasion, Edwin Fongod Nuvaga a rassuré sur « la montée en puissance de la surveillance douanière contre la fraude et la contrebande ». Illustrant par la saisie de plus de 3000 sacs de 50 kilogrammes chacun de sucre de contrebande dans le septentrion par les unités douanières. Le protocole conjoint Douane/Sosucam prévoit également la mise en place d’un comité paritaire de suivi, et la création d’une plateforme d’échange d’informations sur la fraude et de contrebande, concernant spécifiquement le sucre.
Innocent D H
Les deux unités de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) de Douala respectivement spécialisées dans la production des tissus imprimés (pagnes) et des serviettes sont à l’arrêt en raison de la suspension de l’approvisionnement en énergie, apprend-on de sources internes à l’entreprise. En effet, les turbines des deux usines ne tournent plus depuis le 21 juillet 2021.
Selon des sources bien introduites, l'entreprise Gaz du Cameroun (GDC), filiale locale du Britannique Victoria Oil & Gas (VOG) qui exploite le champ gazier de Logbaba a suspendu les livraisons de gaz à la Cicam du fait des impayés de 630 millions de FCFA. En outre, Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité accumule également auprès de la Cotonnière industrielle du Cameroun, des factures impayées de plus d’un milliard de FCFA. A en croire les observations d'un cadre de la Cicam, commentant les implications de cet arrêt des activités dans les usines de Douala : « Il sera difficile de payer les salaires dans le contexte actuel ».
Il faut remarquer qu'en dépit de la signature en 2015, d’un contrat-plan de 13,2 milliards de FCFA avec l’État, l'unique actionnaire de cette entreprise publique, celle-ci peine à sortir de la zone de turbulence dans laquelle elle se trouve depuis des années. Une situation consécutive notamment à l’invasion du marché local du textile par les importations et les produits de la contrebande. La Cicam qui était depuis quelque temps le fleuron du textile dans la sous-région Afrique centrale ne contrôle désormais plus qu’à peine 5% du marché local, apprend-on.
Innocent D H
Les statistiques de l’Institut national de la statistique (INS) révèlent que le taux d’allaitement maternel au Cameroun est passé de 28 % en 2011 à 31 % en 2014 pour se situer à 40 % en 2018. Ce qui correspond à environ quatre enfants sur 10 qui ne prennent que le lait maternel jusqu’à six mois.
Dans le cadre de la semaine de l'allaitement maternel qui vient de s'achever, la secrétaire générale adjointe de la Société camerounaise de pédiatrie (SCP), le Dr Clémence Vougmo, a accordé une interview au quotidien gouvernemental Cameroon tribune. Évènement placé cette année sous le thème : « Protection de l’allaitement maternel : une responsabilité partagée ».
De cet entretien avec Cameroon Tribune, l'on apprend : bien qu’ayant épousé une courbe ascendante, le taux d’allaitement maternel reste encore en deçà des standards de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui prescrit à tous les pays un taux d’allaitement maternel exclusif des enfants de zéro à six mois d’au moins 50 % d’ici 2025.
Parmi les freins à l’atteinte de cet objectif, il y a la violation à large échelle de la loi portant réglementation du code de commercialisation des substituts de lait maternel par les promoteurs et autres parties prenantes. « Une étude menée par le ministère de la Santé publique a montré que près de 68 % des professionnels de la santé sont des prescripteurs des substituts de lait maternel », déplore Dr Clémence Vougmo.
Elle rappelle que le lait artificiel ne contient pas d’anticorps. Ce qui expose les enfants nourris aux substituts de lait maternel à de nombreuses affections graves, voire mortelles. Pour remédier à cette situation, il est urgent de privilégier une sensibilisation accrue sur les bienfaits de l’allaitement maternel et une plus grande rigueur dans l’application de la réglementation, suggère Dr Clémence Vougmo.
Innocent D H
Le montant total du nouveau financement est de l'ordre de 12,9 milliards de FCFA. L'accord y relatif vient d'être marqué par le comité des concours financiers du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom), la banque des collectivités territoriales décentralisées (CTD). L'information a été révélée dans le communiqué ayant sanctionné les 39ème et 40ème sessions de cette instance, tenues le 27 juillet dernier.
Selon les explications du Directeur général (DG) du Feicom, Philippe Camille Akoa : « Les projets ayant bénéficié des financements couvrent huit secteurs. À savoir les infrastructures, la gouvernance, l’éducation, l’industrie et les services, la santé, l’eau et l’assainissement, le social, les sports et les loisirs. Ils répondent aux besoins exprimés par les populations, à travers les plans communaux de développement. Ils sont également alignés sur les priorités du gouvernement contenues dans la Stratégie nationale de développement (SND30) ».
Rappelons que, le Feicom avait déjà injecté au cours de l’exercice 2020, une enveloppe de 26,7 milliards de FCFA pour le financement de 136 projets communaux. A l'analyse, cette enveloppe triple pratiquement celle investie en 2019, au cours de laquelle seulement 10,5 milliards de FCFA avaient été débloqués par le Feicom pour le financement de 106 projets de développement dans 92 communes et communautés urbaines du Cameroun.
Élément clé du dispositif public de développement local, au moment où s’accélère le processus de décentralisation dans le pays, le Feicom reste engagé à accompagner les collectivités territoriales décentralisées camerounaises dans la réalisation de leurs projets au profit des populations pour un développement local assuré.
Innocent D H
Il s'agit d'un projet de recrutement lancé par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique, en partenariat avec la Société Camerounaise de Production de Riz (SCPR) qui a cours en ce moment. Il est question de viabiliser le village pionnier rizicole de seconde génération de Zina, pour le compte de la campagne agricole 2021-2022.
Selon la substance d'un communiqué du Ministre de la jeune et de l'éducation civique, Mounouna Foutsou, les Camerounais des deux sexes sélectionnés dans ledit projet seront installés dans la localité de Zina, et « bénéficieront gratuitement de parcelles rizicoles aménagées, des intrants agricoles et d’un suivi technique pour entretenir chacun sa parcelle sous l’encadrement de la SCPR et du Minjec ».
Cette première sélection de 530 jeunes riziculteurs se fera en deux phases, apprend-on : la première consistera à recruter 30 jeunes pour la campagne du mois d’août en cours, tandis que la seconde phase permettra de sélectionner 500 jeunes pour la campagne du mois de novembre 2021. Le communiqué du Minjec informe par ailleurs, « Peuvent faire acte de candidature, tous les jeunes Camerounais des deux sexes, âgés de 15 à 35 ans, inscrits à l’Observatoire National de la Jeunesse et intéressés par la riziculture et prêts à s’installer à Zina durant la période de campagne agricole ». Les candidats ont jusqu’au 15 août prochain pour se manifester et déposer leurs dossiers de candidature pour ce qui est de la première vague des 30 jeunes riziculteurs, et le 20 octobre prochain en ce qui concerne les 500 jeunes de la campagne de novembre 2021.
Production nationale
L’on ignore encore l’étendue de la surface cultivable qui sera exploitée dans le cadre du Village pionnier de Zina, encore moins la production de riz escomptée à court, moyen ou long terme, ne serait-ce que pour la campagne de récolte prochaine. On sait tout de même que « les récoltes seront automatiquement achetées par la SCPR », le ministre. Il est indéniable que le projet Village pionnier de Zina va permettre d’améliorer la production nationale de riz, laquelle avoisine à peine 200.000 tonnes par an. En 2020, elle se chiffrait à 140.170 tonnes selon les données du ministère de l’Agriculture et du développement rural, alors que la demande nationale durant cette même année s’élevait à 600.000 tonnes. Le volume des exportations est sans cesse croissant pour tenter de combler le déficit de production.
Innocent D H
Au cours de sa session du 29 juillet 2021, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un nouveau programme économique et financier soumis par le gouvernement. Il ressort que sur la période 2021-2024, la politique économique et financière du Cameroun sera soutenue par la Facilité élargie de crédit et le Mécanisme élargi de crédit.
D'ici trois ans, à travers le nouveau programme économique et financier qui lie le Cameroun au FMI, le pays doit réussir à faire : « Atténuer les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie de COVID-19 tout en assurant la viabilité intérieure et extérieure ; renforcer la bonne gouvernance et améliorer la transparence et la lutte contre la corruption ; accélérer les réformes budgétaires structurelles afin de moderniser les administrations fiscales et douanières, de mobiliser des recettes, d’améliorer la gestion des finances publiques, d’accroître l’efficience des investissements et de réduire les risques budgétaires liés aux entreprises publiques ; renforcer la gestion de la dette et réduire les facteurs de vulnérabilité de la dette ; et mettre en œuvre des réformes structurelles pour accélérer la diversification économique tirée par le secteur privé et rendre le secteur financier plus résilient ».
Selon le Ministre des Finances (Minfi), ce nouveau programme permettra « d’amorcer la reprise économique cette année et d’atteindre une croissance forte, soutenue et inclusive, adossée à des financements adéquats et une politique budgétaire compatible avec la lutte contre l’expansion de la pandémie à coronavirus (Covid-19) », indique le ministre Louis Paul Motaze.
Une mission du FMI qui avait séjourné au Cameroun en mai dernier, donnait les grandes lignes du programme, alors en négociation. L’on avait alors appris qu’à la différence du précédent programme (2017-2020) uniquement soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC), le nouvel accord triennal est aussi appuyé par le Mécanisme élargi de crédit (Medc). Le tout pour un montant de 483 millions de DTS, soit environ 375 milliards de FCFA, équivalent à 175% de la quote-part du Cameroun. Le FMI explique que la FEC est en fait un outil qui accompagne des pays à rétablir leur stabilité et leur viabilité macroéconomique, via des appuis budgétaires. Pendant que le MEDC prévoit un accompagnement plus prolongé du FMI à l’appui d’un programme, ainsi que des délais de remboursements plus longs.
Innocent D H
Le secrétaire général du Comité central, président de la Commission centrale s'exprimait ainsi à l’occasion de la réunion de lancement des opérations de renouvellement des bureaux organes de base. Jean Kuete a saisi l'opportunité pour exprimer sa satisfaction pour la qualité des prestations des militants et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Jean Kuete formule sa gratitude à l'endroit de ses camarades du parti pour leur disponibilité et leur accompagnement constant dans l'accomplissement des missions confiées par le président national dans la bonne marche quotidienne du Rdpc. " Après des combats ô combien difficiles au niveau national, dont nous sommes hautement sortis victorieux, nous nous retrouvons aujourd’hui avec enthousiasme, dans l’objectif d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire du RDPC, à la croisée de la grande Histoire de notre beau pays ", évoque le secrétaire général du comité central.
Le cadre du Rdpc a saisi la tribune pour préciser qu'un nouveau chapitre s'ouvre dans la vie de cette formation politique. Il s'agit de la projection du Parti dans le futur, par le biais du Renouvellement des Bureaux des Organes de Base dont l’organisation est prescrite par le Président National dans la Circulaire du 8 juillet 2021.
" Pendant six ans, les Bureaux des Organes de Base du RDPC, de l’OFRDPC et de l’OJRDPC, élus en 2015, ont imprimé au Parti une dynamique qui lui permet de tenir dignement et durablement son rôle leader dans notre pays. Plus précisément, dans leur très grande majorité, ils ont porté le RDPC à la victoire lors des différentes élections nationales qui ont jalonné cette période faste et dense ", reconnaît Jean Kuete dans son discours.
L'homme politique relève in fine que ces bureaux des organes de base ont contribué à la solidification du rempart que constitue le RDPC, face aux forces de déstabilisation, de division et du chaos qui, soutenues par des mains cachées, ne cessent de menacer la paix, l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Cameroun.
Le secrétaire général rappelle qu'aux mois de mars et avril derniers, le parti a procédé à la reconstitution de son sommier politique à l’intérieur du pays et à l’étranger, avec rigueur et méthode, dans le calme et dans la paix. Un processus qui a vu la participation de toutes et tous pour assurer la réussite de l'opération de mise à jour de la cartographie et des effectifs du Parti.
" C’est ici pour moi l’occasion de vous redire solennellement notre satisfaction pour la qualité de vos prestations grâce auxquelles le Parti dispose d’un sommier en adéquation avec les évolutions sociologiques et démographiques de notre pays, paré pour les défis futurs. A la suite et en vertu des dispositions de la Circulaire du Président National, le Secrétaire Général du Comité Central a pris une Note d’Application le 22 juillet 2021, et il a composé les différentes Commissions opérationnelles. (...) Nous vous invitons par conséquent à prendre la pleine mesure des enjeux des opérations qui sont placées sous le signe de la projection du RDPC dans le futur ", a également exprimé Jean Kuete.
Innocent D H
Les pluies diluviennes qui s'abattent depuis le début du mois d'août dans la région de l'Extrême-Nord sont décidément sans pitié envers les populations. Des informations relayées par nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv) font état d'importants dégâts enregistré ces derniers temps.
Ces récentes inondations ont entraîné la destruction des maisons, des plantations ont été dévastées, du bétail disparu ou noyé. Il est également déploré le décès d'un homme de 27 ans mort des suites de noyade à Kousseri, informe la Crtv. L'on apprend également par cette source que le pont de Mora reliant cette localité à Maroua, la capitale régionale de l'Extrême-Nord, s’est effondré sous le poids des eaux.
Les départements du Mayo-Sava, du Logone-et-Chari et du Mayo-Tsanaga sont les plus affectés. Dans ces unités administratives, de nombreuses familles sont contraintes de quitter leur maison à cause de la montée du niveau de l’eau et se retrouvent sans abri. Les autorités locales s’activent pour apporter assistance aux victimes face aux dégâts causés par la furie des eaux.
La récurrence des inondations dans la région de l’Extrême-Nord est notamment due au relief de la région qui favorise le ruissellement des eaux vers les plaines, le changement climatique causé par les activités humaines (coupe de bois, feux de brousse, etc.), l’obstruction des voies de canalisation des eaux et les constructions anarchiques.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) en 2020, au moins 64 personnes sont mortes et plus de 160 000 sinistrées du fait des inondations dans cette partie du pays.
Innocent D H