Le Trésor public camerounais a procédé, ce 20 octobre 2021, à une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) d’une maturité de 52 semaines, informe la Banque des États de l'Afrique centrale. Le pays de Paul Biya entend par le biais de cette opération mobiliser une enveloppe de 20 milliards de FCFA auprès des investisseurs, apprend-on.
L’opération que tente le Cameroun ce 20 octobre 2021 devrait être couronné de succès, à la date de règlement prévue le 22 octobre. En effet, les titres publics camerounais sont très prisés par les investisseurs actifs sur ce marché, de sorte que le pays fait toujours carton plein, notamment sur les émissions des BTA, qui sont au cœur de cette nouvelle opération.
Selon Sylvester Moh, le directeur général du Trésor au ministère des Finances (Minfi), « L’engouement des investisseurs sur les titres de dette publique camerounaise est réel. Celui-ci est vérifiable notamment par l’examen des taux de couverture des différentes émissions, qui plafonnent généralement autour de 120%, soit une offre de financement de 120 pour une demande de 100 », confie ce responsable.
De sources bien informées, la réussite de cette émission de titres publics est important à plus d'un titre pour la trésorerie de l’Etat camerounais. Elle devra ainsi permettre au gouvernement camerounais de répondre aux multiples sollicitations financières, à l’instar du paiement des salaires des agents publics qui se profile à l’horizon, un aspect indispensable pour sa stabilité socio-politique et donc le socle de la bonne marche de l'économie nationale.
Innocent D H
Une infrastructure qui va contribuer à renforcer la sécurité sur la frontière du Cameroun avec la République centrafricaine (RCA) où sévissent des groupes armés depuis 2013. L'inauguration de ce camp a eu lieu ce 18 octobre en présence des autorités administratives de la commune de Gari Gombo.
Le camp de cette unité de l'armée de terre camerounaise qui vient d'être inauguré permettra de soutenir les comités de vigilance qui se sont formés dans les villages pour protéger les populations contre les raids des groupes armés venus de Centrafrique.
Rappelons que ce nouveau camp du BIR vient s'ajouter à une liste déjà existante des camps similaires qui ont vu le jour dans des localités situées à la même frontière entre le Cameroun et la République centrafricaine. En effet, le Bataillon d’intervention rapide a inauguré le 17 avril 2021, une nouvelle base à Mbaïboum, localité de la région de l’Adamaoua non loin des frontières avec la RCA. « Mbaïboum représentait dans le temps un marché international, c’était le poumon économique de notre commune. Mais à cause des incursions des bandes armées, des prises d’otages et de l’incursion des groupes rebelles, les grands opérateurs économiques ont décidé de partir de Mbaïboum », avait fait observer Célestin Yandal, maire de Touboro. En juin dernier, l'unité de l'armée camerounaise installait un poste frontalier à Zamboï, dans la commune de Garoua-Boulaï, plus au nord de Gari-Gombo. A cette occasion, le colonel François Pelene, coordonnateur général des BIR, avait annoncé que des postes de ce genre vont se multiplier le long de la frontière avec la Centrafrique, mais aussi avec le Congo.
Innocent D H
Ce sont 100 logements sociaux qui sortiront bientôt des terres dans six villes et communes du Cameroun grâce au financement d’un milliard de FCFA du Crédit foncier du Cameroun. Un financement mis à disposition du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom).
Concrètement, il s’agit de 32 logements de plus de 500 millions de francs CFA pour la Communauté urbaine de Garoua (CUG), 8 logements à plus de 100 millions de FCFA pour la commune de Bikok, 20 habitations à plus de 300 millions à la commune Nkoteng, plus de 200 millions à la commune de Nitoukou pour son projet de 12 logements sociaux, plus de 300 millions à Nkongsamba II pour 20 logements ; et plus de 100 millions de FCFA pour le projet de 8 logements sociaux de la commune d’Idenau.
Le 5 août dernier a été approuvé le décaissement des fonds destinés à la matérialisation de ces projets. C’était au terme de la 2ème session du Comité de pilotage du Programme de de construction des cités municipales en abrégé PCCM, un programme présidé en alternance par le Directeur général du Feicom et celui du CFC.
Ces projets de cités municipales sont les deuxièmes du genre à être financés par du PCCM, qui dispose d’une ligne de crédit de 20 milliards de FCFA, confient de sources officielles.
Innocent D H
Il s’agit ainsi d’un document de 12 pages qui évalue la coopération entre les deux parties et donne les orientations stratégiques de cette coopération pour les trois prochaines années, ainsi que les esquisses de solutions pour une meilleure implémentation des projets et programmes des trois pôles prioritaires que sont l’environnement et les ressources naturelles, le développement rural, la bonne gouvernance et la décentralisation.
Le document en question, c’est le compte rendu issu des consultations intergouvernementales entre le Cameroun et l’Allemagne. Il a été signé ce 18 octobre par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minépat), Alamine Ousmane Mey et l’Ambassadeur de République fédérale d’Allemagne au Cameroun, Dr Corinna Fricke. Outre les trois pôles prioritaires sus-évoquées, l’on y retrouve aussi les aspects pratiques de cette coopération, ainsi que d’autres axes d’interventions relatifs à la santé, la jeunesse, les travaux publics et la diaspora. Ce compte rendu est le fruit des consultations intergouvernementales organisées en juin 2021 et des travaux d’experts des deux pays qui ont suivi par la suite.
L’on apprend qu’en marge de ces consultations, le ministre de l’Economie a signé deux contrats d’aide financière avec la KFW. L’un a pour but, l’appui au Programme sectoriel forêt environnement d’un montant de 6,5 milliards de F CFA et l’autre relatif aux infrastructures rurales d’un montant de 5,8 milliards de F CFA.
Il faut dire que, le volume des interventions allemandes au Cameroun s’élève à environ 215 milliards de F CFA constituées pour l’essentiel des dons. Dans les détails, 60 milliards F CFA seront alloués au développement rural, 39 milliards F CFA pour la bonne gouvernance et la décentralisation, 55,6 milliards de F CFA pour l’environnement et la gestion des ressources naturelles et 58 milliards pour les autres axes d’intervention.
Alamine Ousmane Mey a saisi l’opportunité pour exprimer la gratitude du gouvernement et a indiqué que les échanges riches et fructueux lors des consultations intergouvernementales, ont permis la mise sur pied d’un nouveau cadre qui s’alignent sur les objectifs de la SND30.
Innocent D H
Document juridique contenu dans le cahier de charges de la Confédération africaine de football (CAF), l’accord-cadre sera signé vendredi et non plus ce mardi. Selon de sources crédibles, le report serait dû à un problème de vol qu’aurait connu le secrétaire général de la Confédération africaine de football, le Congolais Veron Mosengo.
Autres raisons évoquées, à l’origine du report de la signature de l’accord-cadre de la CAN Total Energies 2021, la tournée spéciale d’inspection des infrastructures, que conduit en ce moment le ministre d’Etat, secrétaire général à la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Font également partie de la délégation que conduit le SGPR : le Ministre des Sports et de l’Education physique, le Pr. Narcisse Mouelle Kombi, président du comité local d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ; Seïdou Mbombo Njoya, président par intérim de la Fécafoot, ainsi que des anciennes gloires du football africain tels que Roger Milla, Patcick Mboma, Samuel Eto’o Fils, El-Hadji Diouf, Geremi Njitap, Gaëlle Enganamouit, Rigobert Song. La première phase de cette tournée spéciale d’inspection vient de prendre fin ce mardi, 19 octobre. La délégation qui s’est rendue sur les sites de Douala et Bafoussam devant abriter les poules de la CAN 2021, a exprimé une grande satisfaction sur la capacité des infrastructures notamment les installations sportives et hôtelières dans les deux régions, à accueillir cette compétition dès janvier prochain.
A titre de précision, l’accord-cadre dont la signature vient d’être reportée au 22 octobre 2021, est un contrat qui lie juridiquement le propriétaire de la compétition au pays organisateur. Le document fixe les droits et obligations des parties, nous apprend-on.
Innocent D H
L’annonce est contenue dans une correspondance adressée à ses membres par la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima). Selon la Ccima, le voyage de ces opérateurs économiques en terre camerounaise a pour but, d’échanger avec leurs homologues camerounais pour un partenariat mutuellement bénéfique.
De sources bien introduites, la délégation brésilienne sera constituée d’opérateurs économiques des secteurs variés. Il s’agit entre autres, de l’énergie solaire, la fabrication de scanners ultras performants pour les aéroports, ports et autres hôpitaux, les intrants agricoles, le transport, l’industrie brassicole, la cimenterie, les matériaux de construction, le recyclage des déchets, ou encore les TIC.
Selon des observateurs, ce voyage d’exploration d’opportunités d’affaires pourrait contribuer à doper la coopération économique et commerciale entre le Cameroun et le Brésil, qui n’est pas encore des plus dynamiques. L’on apprend en effet qu’au cours d’une rencontre d’échanges entre les deux pays à Douala, entre 2000 et 2015, les échanges commerciaux entre les deux pays ont culminé à 720 milliards de FCFA. Ce qui correspond à une moyenne de 47 milliards de FCFA de transaction par an.
En outre, sur cette période de 15 ans, le Cameroun totalise seulement 59,5 milliards de francs d’exportations vers le plus grand pays d’Amérique du Sud. Celui-ci s’en tire plutôt avec 660 milliards de FCFA d’exportations en direction du Cameroun sur cette période.
Signalons également qu’à l’analyse, le commerce entre le Cameroun est le Brésil est peu diversifié. Si le Cameroun importe de ce pays des produits tels que le sucre, l’aluminium, les produits chimiques et des équipements industriels, le Brésil quant à lui importe essentiellement le Caoutchouc, le bois et ses dérivés.
Cette mission économique brésilienne au Cameroun offrira donc l’opportunité aux opérateurs économiques des deux pays de réfléchir et de trouver des thérapies efficaces pour des échanges dont les retombées seront plus réalistes dans la production des richesses.
Innocent D H
C’est ce qui ressort du compte-rendu de l’Assemblée générale du Syndicat des Industriels du Cameroun (Syndustricam) tenue le 11 octobre 2021 à Douala. Selon le document signé le 13 de ce mois, les patrons d’industries et chefs d’entreprises ont élu Samuel Njanga Kondo Ngande à la présidence de l’organisation syndicale.
Le Président directeur général de la Société camerounaise de Cartonnage et de Fournitures de Matériel scolaire et de bureau (Socarto) vient d’être porté à la tête du Syndustricam. Il succède ainsi à Alain Malong qui occupait le poste depuis 2013. De la résolution sanctionnant les travaux de l’Assemblée générale de ce syndicat, l’on apprend que le directeur général du Groupe Alucam/Socatral devient président d’honneur. Le poste de vice-président revient à Noé Ikoué, le directeur général adjoint de Cimencam.
Le nouveau patron défini dores déjà les axes de son mandat. Il compte faire du Syndustricam, une plateforme crédible, active et innovante ayant un réel impact sur la valorisation des industries camerounaises en droite ligne de la vision stratégique du développement du Cameroun.
57 ans sonné, Samuel Njanga Kondo a été formé au Cameroun, en France et en Suisse et travaille au sein d’une entreprise familiale depuis 1987. C’est en 2020 qu’il prend les rênes du groupe Socarto. Sous son impulsion, et grâce aux réformes qu’il a implantées, cette société devient l’un des principaux leaders du secteur des emballages. L’entreprise demeure au sein de la Communauté économique et Monétaire d’Afrique centrale (Cemac), la seule spécialisée dans la fabrication des emballages. Créée en 1950, le Syndicat des Industriels du Cameroun est le pionnier du syndicalisme industriel au Cameroun.
Innocent D H
Le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom) et l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) viennent de signer à Bertoua dans la région de l’Est Cameroun, un protocole d’accord pour accompagner les communes.
Le Document paraphé par Philippe Camille Akoa, Directeur général du Feicom et Mravili Athman, représentant résident de la FAO au Cameroun porte d’abord sur l’amélioration de la sécurité alimentaire. Un objectif qui passe à travers la mise en place des programmes communs de développement agricole en zone périurbaine, la promotion de l’alimentation en milieu scolaire, le soutien à la petite transformation des produits végétaux frais , l’amélioration de la qualité sanitaire des denrées animales à travers la mise en place des infrastructures d’abattage et des espaces de vente au sein des municipalités et, la mise en place et participation aux plateformes d’échanges sur les bonnes pratiques internationales en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire au sein des collectivités territoriales décentralisées.
Le Feicom et la FAO se sont également engagés à promouvoir le développement local, la gestion durable des ressources naturelles, la protection de l’environnement, la lutte contre les changements climatiques et le renforcement des capacités des acteurs.
Précisons que selon des sources officielles, la situation de la malnutrition infantile dans la région de l’Est est alarmante. D’après les enquêtes menées par l’Unicef en 2018, il en ressort : « 35,5% d’enfants souffrent de la malnutrition chronique ayant pour principale conséquence, le niveau de croissance desdits enfants. Par ailleurs, il faut noter que la malnutrition aigüe globale est de 2,5%. Compte tenu de ces résultats, les défis d’accompagnement des communautés pour renverser cette tendance sont énormes et les pouvoirs publics ont besoin de l’adhésion de toutes les sectorielles afin que les pratiques nutritionnelles des enfants soient garanties au moins pendant les 100 premiers jours de vie », explique le point focal, nutrition à la délégation régionale de la Santé publique de l’Est.
Innocent D H
Ce jeudi, 14 octobre 2021 en soirée, dans un communiqué, le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) s’est prononcé sur les tristes évènements survenus à Buea, région du Sud-Ouest ayant occasionné la mort d’une enfant de quatre ans. Maurice Kamto condamne avec véhémence un acte qu’il qualifie « d’assassinat ».
Dans sa publication, le Président du Mrc indique que, la mission première des forces de défense et de sécurité est de protéger les populations. En effet, Maurice Kamto écrit : « Une de plus dans la sale guerre que le pouvoir poursuit aveuglément contre sa propre population dans les deux régions anglophones de notre pays. Ce jour, notre fillette à tous, un ange, la petite Caroline, a été tuée par un élément des forces de sécurité dont la mission première est de protéger la population, et par-dessus tout, les enfants et autres personnes vulnérables », dénonce-t-il.
Profitant de cette tribune, l’opposant politique camerounais, présente ses condoléances ainsi que celles du Mrc à la famille de victime. « En cette occasion où la douleur étreint la Nation, j’adresse à la famille si cruellement frappée, en mon nom propre, celui des militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), ainsi que celui du Peuple de la Résistance, mes condoléances les plus attristées et profondément émues », exprime Maurice Kamto.
L’ancien candidat à la présidence de la République, qui déplore également, « la mort du soldat lynché par la foule en colère », plaide pour l’arrêt définitif de « la guerre fratricide » dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Rappelons que ce jeudi, 14 octobre 2021 en matinée, à la suite d’une altercation, un gendarme aurait dégainé et tiré sur un véhicule dont le conducteur aurait refusé de s’arrêter au poste de contrôle. Ce qui qui aurait entraîné sur le coup, la mort d’une très jeune écolière. Le gendarme aurait subi ensuite la furie d’une foule en colère qui va le battre à mort.
Innocent D H
A en croire notre confrère du site d'information spécialisé en économie EcoMatin, sur des prévisions de 18 millions de FCFA, le secteur Douanes Ouest a collecté 43 millions de FCFA. De cette recette, il se dégage une hausse de 25 millions de FCFA (138%).
Durant le mois de septembre 2021, le secteur des douanes de l'Ouest a enregistré une recette au-delà des attentes fixées. Selon notre source, pendant cette période, le secteur tablait sur des recettes de l’ordre de 18 millions de FCFA, mais s’en sortira plutôt avec 43 millions de FCFA, soit une hausse de 138% sur ses prévisions initiales. Pour ledit mois, les 12 secteurs des douanes composant les unités de recouvrement avaient pour objectif d’atteindre le cap de 77,2 milliards de FCFA, dont 18,4 millions de FCFA assigné au secteur douane Ouest, apprend-on.
Dans un communiqué de la douane, il ressort que ses services douaniers se sont fixés pour défi « de consolider ces chiffres tout au long du 4ème trimestre de l’année en cours ». Et pour que le cap soit maintenu, un accent particulier sera mis sur la campagne de contrôle de la régularité des opérations de dédouanement des véhicules à travers l’application Cosmos (une application créée par les douanes camerounaises pour rechercher des informations sur le dédouanement des véhicules et engins roulants en circulation au Cameroun ndlr) pour l’atteinte des objectifs, confie-t-elle.
Innocent D H