L’information a été rendue publique ce 14 juillet 2020 par le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Elle fait suite à la décision de l’Arabie Saoudite de restreindre la participation au Hadj à ceux qui résident dans le pays.
Dans son communiqué, Paul Atanga Nji informe : « en raison de la persistance de la pandémie Covid-19 un peu partout dans le monde, le royaume d’Arabie Saoudite a décidé de restreindre la participation des pèlerins au Hadj 2020 aux seules personnes résidant en Arabie Saoudite ». Le ministre de l’Administration territoriale précise de ce fait, « les fidèles musulmans camerounais ne pourront pas effectuer cette année comme par le passé, le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam ».
Dans un précédent communiqué le 10 juin dernier, le Minat, président de la Commission nationale du Hadj indiquait déjà, « qu’en raison de la pandémie de Covid-19 ayant entraîné des restrictions aux mouvements des personnes à travers le monde, de fortes incertitudes planent sur la participation de nos compatriotes au Hadj 2020 dans les lieux saints de l’Islam ». Le membre du Gouvernement avait alors demandé, « à tous les encadreurs qui servent notamment d’intermédiaires pour les fidèles, de s’abstenir de collecter des fonds pour l’inscription des pèlerins au Hadj 2020 ».
Selon des chiffres officiels, le 29 juillet 2019 le Cameroun a enregistré 2 389 pèlerins candidats au départ. Ainsi, le nombre de pèlerins était en augmentation de 350 par rapport à 2018. Toujours l’année dernière, compte de la hausse des prix du Hadj pour le pèlerinage à la Mecque, le Président de la République, Paul Biya avait accordé une subvention d’un milliard de FCFA pour combler cette flambée. Les fidèles musulmans camerounais devaient alors payer 2,242 millions de FCFA comme l’année précédente (2018), au lieu des 2,529 millions de francs CFA.
Innocent D H