Maximilienne Ngo Mbe la Directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des droits de l’homme de l’Afrique centrale indique aux gouverneurs Naséri Paul Bea et Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, que le droit à la manifestation pacifique est l’une des libertés fondamentales.
C’est sur sa page Facebook que Maximilienne Ngo Mbe, la Directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des droits de l’homme de l’Afrique centrale (Redhac), a réagi ce lundi 14 septembre 2020 aux interdictions d’organisation de manifestations dans les régions du Centre et du Littoral. «Messieurs les gouverneurs le droit à la manifestation pacifique est l’une des libertés fondamentales. L’UA (Union africaine Ndlr) et l’ONU (Organisation des Nations unies Ndlr) sont intraitables lorsque ces dernières sont bafouées», écrit Maximilienne Ngo Mbe défenseure des Droits de l’homme.
Pour mieux comprendre cette sortie de la Directrice exécutive du Redhac, il convient de rappeler que le 10 septembre 2020, Naséri Paul Bea le gouverneur de la région du Littoral a interdit la tenue de manifestations publiques dans son territoire de commandement. Le 11 septembre 2020 soit un jour après, c’est son collègue de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua qui prenait la même décision pour sa zone de compétence.
Et il convient de préciser que les interdictions de manifestations publiques en cours dans les régions du Centre et du Littoral, sont consécutives des menaces et des annonces de Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) opposé à l’organisation des élections régionales du 6 décembre 2020. En effet, avant que le Chef de l’Etat ne convoque les collèges électoraux, Maurice Kamto a indiqué qu’au cas où cela se passerait, il va lancer un nouveau Plan de résistance nationale et appeler au départ du Président Paul Biya. Il a posé comme conditions avant organisation de toute élection au Cameroun, la résolution de la crise anglophone et la réforme du Code électoral.
Manifestations publiques : « Toutes celles qui ne sont ni déclarées, ni autorisées ne peuvent se tenir jusqu’à nouvel ordre »
Liliane N.