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Mfoungo

Mfoungo

Rappeur engagé, cinéaste de renom et musicien d’envergure mondiale, quel que soit leur chapelle, les artistes dressent le profil du bon candidat en fonction de leurs attentes.

Pas une semaine ne passe sans qu’un artiste ne se prononce sur l’élection présidentielle de cette année. Sur la toile, par des conférences de presse, les hommes des arts dévoilent les noms des candidats à qui ils donneront leur voix le 7 octobre 2018. Le plus récent à l’avoir fait, c’est le cinéaste Jean-Pierre Bekolo. Des neufs candidats à cette élection, c’est à Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qu’il accorde son soutien. La raison étant que Kamto est le seul à avoir signer le «Pacte culturel» rédigé en 10 points. En regardant donc les intérêts des artistes, Bekolo appelle les hommes de la culture à soutenir le candidat du MRC. «Nous sommes des cinéastes, nous sommes dans la culture, nous voulons que la situation dans ce secteur change. Quoi de mieux qu’un contrat pour obtenir l’assurance que le candidat va respecter ses engagements? Maurice Kamto a accepté ce principe et s’est engagé en signant», déclare-t-il.

Jean-Pierre Bekolo fait savoir que même si le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) acceptait les conditions formulées dans le «Pacte culturel», il ne lui aurait pas apporté son soutien. «Le mépris que vivent les artistes dans ce pays est révoltant. Ils sont réduits à attendre le «farotage», à faire la manche! Pourtant leur contribution pour notre pays est plus importante que celle de ceux qui sortent de l’Enam. Maurice Kamto vient de signer le pacte culturel que nous proposons aux candidats depuis 2011. Il est le premier et le seul. Nous sommes à moins d’une semaine de l’élection présidentielle, notre choix est fait, ce sera Kamto», ajoute-t-il.

Dans sa posture de rappeur engagé Valsero a lui aussi décidé de voter Maurice Kamto. Du fait de son programme politique l’artiste pense qu’il est capable de diriger le Cameroun. Surprise pour ceux qui pensaient qu’en étant jeune il jetterait son dévolu parmi Cabral Libii, Serge Espoir Matomba et Franklin Ndifor. «Je ne pourrai pas voter pour quelqu’un parce qu’il est jeune. Et ce facteur est gênant parce qu’il y a trois jeunes pour cette Présidentielle. On a plutôt besoin de quelqu’un qui pense jeune. Qui peut apporter des innovations, projections et développement à un pays. Et pour cela nous devons rester froid et lucide…Ils sont de bonnes personnes. Leurs projets sont magnifiques. Mais parmi eux qui est capable d’assurer le service après-vente ? Je n’arrête pas de regarder dans leur entourage. Il n’y a que des lacunes. La solidité de l’appareil est capitale. La faiblesse de chacune de leur équipe me fait douter. Il faut des hommes mais pas un pour porter un projet», explique Valsero.

Richard Bona bassiste international ne demande qu’une seule chose dans cette Présidentielle: c’est de voir Akere Muna, Cabral Libii, Maurice Kamto et Joshua Osih coaliser leurs efforts. Il a invité ces quatre candidats à mettre de côté leurs divergences. Il a précisé que c’est une simple proposition qu’il fait. C’est un appel de cœur. «Votre dévouement, vision et leadership à chacun de vous sont exemplaires. Vous seuls (leaders d’opposition) pouvez à ce jour libérer ce peuple à l’agonie… Il s’en souviendra et vous sera à jamais reconnaissant…Please take a closer look at this, put your differences aside, and cast a UNITED front work for the people…And get rid of this looming cloud of destruction that is taking place in Cameroon…COALITION stills Possible», écrit l’artiste qui pense que de cette façon, il y aura changement au sommet de l’Etat.

Si on s’en tient au fait qu’il était aux côtés d’Akere Muna à sa dernière conférence de presse, il ne serait pas faux de dire que l’artiste Longue Longue va voter le candidat du Front populaire pour le développement. D’ailleurs il a appelé ses concitoyens à accorder leur suffrage au fils de feu Solomon Tandeng Muna.

Liliane N.

La majorité des analystes sportifs pensent qu’elle a lieu d’être.

Depuis son accession à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), le malgache Ahmad Ahmad n’a cessé de donner des sueurs froides aux autorités camerounaises. Ces sorties médiatiques sur la capacité du pays de Samuel Eto’o à organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football 2019 ont toujours poussé à des questionnements. Certains camerounais rencontrés dans la rue ont laissé entendre que cela serait dû au fait que l’organisation de la CAN 2017 avait été retirée à son pays par le Camerounais Hayatou à l’époque où il tenait encore les rênes de la CAF. Pinon Omgba analyste sportif fait une lecture différente des déclarations d’Ahmad Ahmad. Rappelons qu’il y a juste quelques jours où il indiquait que ce sera en novembre 2018 que le Cameroun sera fixé.

«La Coupe d’Afrique des Nations est la compétition phare de la CAF. De ce point de vue, cette instance doit s’assurer de toutes les garanties pour avoir une belle fête. En Amérique du Sud et en Europe, il y aura des compétitions à la même période. Pour la Confédération africaine de football, il est important que la compétition organisée au Cameroun soit une réussite. C’est donc légitime de voir la CAF maintenir la pression sur le Cameroun. Ahmad Ahmad aurait dû effectuer une visite au Cameroun depuis longtemps», déclare-t-il.

Sur l’arrivée le 2octobre 2018 du président de la CAF au Cameroun, Pinon Omgba pense qu’elle aussi était légitime et on est dans l’ordre des choses. «Vous ne pouvez pas organiser une fête quelque part et ne pas y faire un tour pour toucher du doigt l’état des préparatifs. Nous avons observé qu’il a parcouru l’Afrique. A chaque fois qu’il se trouvait dans un pays voisin, il nous envoyait des messages. Je suis de ceux qui pensaient qu’il était important qu’il vienne au Cameroun. Maintenant qu’il est venu, je crois que les discours qu’il tient en dehors du Cameroun seront différents quand il va voir les efforts qui sont déployés sur le terrain. Ahmad est venu conseiller le Cameroun et nous rappeler que si nous ne nous montrons pas à la hauteur, il sera capable de nous retirer l’organisation de cette compétition», ajoute-t-il.

Eloundou Kisito un autre analyste sportif souligne que cette pression démontre que le président de la CAF veut réussir sa CAN à 24 équipes. Aussi il précise que la décision du retrait revient non pas à Ahmad Ahmad tout seul mais au Comité exécutif de l’instance. «Ahmad peut arriver en tant que président de la CAF mais il n’a pas grand-chose à modifier par rapport à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations. Vu l’évolution des travaux, il est question de croire que nous serons à jour. Ce qui devrait préoccuper davantage la CAF c’est le volet sécuritaire. On est un peu déçu de savoir que c’est le rapport des camerounais encore qui essaie d’alimenter certaines polémiques sur la base des fausses informations au sujet du risque que court notre pays par rapport à la question sécuritaire. C’est ce genre d’arguments qui font en sorte que le CAF soit un peu dubitative», explique-t-il.

Liliane N.

L’existence de la fraude est un concept avéré pendant les élections “ démocratiques” au Cameroun. Or, l’exaltation de certains militants et sympathisants laisse croire que les résultats des urnes pourraient susciter des actions violentes

Les derniers scrutins ont systématiquement fait l’objet d’un contentieux. Les camerounais, las de connaître les résultats avant la proclamation par l’organe en charge de le faire, ont manifesté un désamour de la chose électorale. Tout porte à croire que les mécanismes étaient volontairement mis en place afin d’accorder la victoire à un seul parti politique.

Or, c’est à tout autre chose que l’on a assisté depuis le début de la campagne en cours. La mobilisation que l’on vit à l’intérieur, comme à l’extérieur du pays, l’engouement enregistré laissent croire que le peuple dans son ensemble est résolu à prendre son destin en main. Ceci est d’autant plus perceptible que ceux qui avaient refusé de s’inscrire sur les listes électorales démontrent qu’ils le regrettent.

La campagne va prendre fin dans quelques heures et, près de 7000 électeurs seront appelés à exercer leur devoir citoyen. Pendant deux semaines, les différents candidats ont fait vibrer le Cameroun, à travers des meetings riches en sons et en couleurs. Les échanges sur les plateaux télé et radio pleins de rebondissements, suscitaient des commentaires très animés qui parfois faisaient naître de vives discussions dans les rues, tant en milieu urbain qu’en milieu rural.

Les militants, les sympathisants, de même que ceux qui se disent neutres mais se font passer pour des spécialistes de la chose politique se retrouvent aujourd’hui encore, dans les réseaux sociaux: tweeter, messenger, Watsapp, facebook et bien d’autres pour défendre ceux qui d’après eux, ont apporté un zeste de fraîcheur, de renouveau pendant cette période électorale.

Trois noms sortent du lot: Cabral Libï Li Ngué Ngué, Maurice Kamto et le président sortant Paul Biya.

L’on assiste à des mobilisations ethnotribales,comme principal facteur d’adhésion des uns et des autres et, l’on se pose la question de savoir si ces positions pourront modifier significativement les résultats à l’issue du vote.

A cet argument, certains intègrent l’alphabétisation qui peut parfois apparaître comme un facteur discriminant pour les électeurs.

25 mille bureaux de vote ont été recensés sur l’ensemble du territoire national et, à quelques heures de la clôture de cette campagne, les candidats, en dehors des derniers meetings, veulent relever le défi de leur présence effective à travers les représentants de leur parti politique respectif. Les scrutateurs formés, sont résolus à défendre chacune des voix qui sera attribuée à leur champion.

Les candidats disposent ils des moyens nécessaires pour encadrer leurs représentants? Ces deux semaines ont elles étaient suffisantes pour toucher l’électorat dans les campagnes les plus profondes, là où nul ne connait Internet, messenger, facebook…

Les positions tribalistes et regionalistes qui ressortent des discussions dans les réseaux sociaux et dans la rue ont déjà donné les tendances et parfois aussi les résultats. Chacun a déterminé la victoire de son champion.

Mais, parce qu’au soir du 7 octobre, il y’aura un seul président, la désillusion profonde laisse craindre des contestations radicales. La passion actuelle perceptible dans chaque camp, fait croire que les uns et les autres seront intransigeants, en mettant la raison de côté. Le sabotage des résultats, surtout qu’il va falloir attendre quinze jours pour connaître le nom de celui qui va présider à la destinée du Cameroun durant les prochaines années, est à prévoir. Les témoignages des personnes ayant requis l’anonymat mais qui ont été contacté afin de donner leurs voix dans les coins les plus reculés de l’Ouest Cameroun, du Nord, du Littoral et du Centre, en échange de l’argent ne contribuent pas à apaiser les tensions déjà vives.

Tous ces facteurs peuvent conduire à une insurrection, qui risquent trouver un écho à la crise sécuritaire qui se vit dans les régions du Nord et du Sud Ouest. D’autant plus que certains candidats ont promis que si les résultats ne sont pas en leur faveur, ils entendent mettre ce pays à feu et à sang.

D’autres ont créé des applications afin de permettre aux électeurs de surveiller leur vote, sans nécessairement avoir besoin d’une connexion Internet. Chacun veut avoir la quintessence de ce que diront les procès verbaux à La fin de la journée du 7 octobre.

La présence des observateurs nationaux et internationaux est un atout dont veut disposer Cabral Libï Li Ngué Ngué, Maurice Kamto et Paul Biya pour défendre la légitimité de sa victoire. Or, la grande majorité de la population, déjà meurtrie par les différentes crises socio sécuritaires, ne veut pas en sus vivre l’exemple de la Côte d’Ivoire.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 

Etienne Sonkin est persuadé que le candidat investi par son parti politique peut être le vainqueur au soir du 7 octobre 2018.

En conférence de presse organisée il y a de cela quelques semaines, l’ex-Sénateur du Social democratic front (SDF) Etienne Sonkin a été clair sur les évènements qui pourraient avoir lieu au lendemain du scrutin de l’élection présidentielle, dans le cas où les résultats des urnes leur sont défavorables. Si Joshua Osih n’est pas proclamé vainqueur, c’est dans la rue qu’auront lieu les protestations. De ce fait il préfère mettre en garde quant à «une potentielle manœuvre de détournement des résultats par l’unique candidat en face qu’est Paul Biya». Etienne Sonkin ne s’est pas arrêté qu’aux avertissements, il a déclaré que l’envergure de la protestation sera semblable à celle qui a cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

«La victoire de Joshua Osih n’est pas celle d’un individu. C’est la victoire d’un peuple. Si la victoire d’un peuple est volée, c’est le peuple qui doit réagir. Il y aura mouvement terroriste si on nous vole notre victoire. Et autant que vous le voyez en zone anglophone, les camerounais à l’unanimité vont se révolter pour revendiquer leur cause. Que le peuple se révolte pour revendiquer sa victoire. On n’aura pas besoin de qui que ce soit parce que ne l’oubliez jamais, l’élu Président de la république n’est qu’un employé du peuple. Et si le peuple recrute son employé qui va apporter tous les changements dont il a besoin pour son mieux être et qu’un voleur, un agresseur vient à agresser cet employé, c’est tout le peuple qui va se soulever pour combattre l’ennemi commun», rapportait notre confrère Le Jour dans une de ses éditions.

A titre de rappel dans l’optique d’éviter la supercherie et de protéger leur vote, le parti politique créé par Ni John Fru Ndi, a lancé un appel de recrutement de 400 volontaires précisément dans les 33 unités administratives de la région de l’Est. Sur la motivation ayant conduit à la mise en place de cette mesure de recrutement, André Tiazé le président régional du parti a affirmé que dans cette partie du pays, la formation politique a été victime de la fraude électorale lors des précédentes élections présidentielles.

Au cours d’une réunion tenue avec les responsables locaux du SDF à l’Est, le parti a indiqué que la fraude électorale, dont il a été victime s’est traduite par la pratique d’achat de leurs bulletins de vote par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, la formation politique au pouvoir. «Le parti au pouvoir à l’habitude d’acheter à vil prix les bulletins auprès des électeurs affamés. C’est un véritable frein à la démocratie», a ajouté André Tiazé.

«Il s’agit d’une élection présidentielle et le candidat sera élu sur la base de son programme, sa personnalité et ses capacités personnelles. A ce titre le travail qui est à faire concerne tout le monde. Puisque c’est de l’avenir du pays dont il est question. Tous ceux qui veulent le changement peuvent accompagner le candidat Osih. Ils ne sont pas obligés d’être les militants du parti», a indiqué l’un des mandataires du SDF dans les colonnes du quotidien Le Jour.

Liliane N.

La bonté du B.I.R. n'a aucune limite.

Cette fois-ci c'est la localité de Bakebe, dans le département de la Manyo dans la région Sud-Ouest du Cameroun que les soldats du Bataillon d'Intervention Rapide sont allé faits des dons.
Les habitants de cette localité ont reçu de la nourriture, des matelas et du matériel de cuisine 

La population était très heureuse de les recevoir et de savoir qu'ils étaient présents et que ce petit village n'avait pas été oublié.
Ce village a souffert de menaces des terroristes sécessionnistes, mais même dans le danger absolu, ses habitants ont décidé de ne pas s'enfuir et de rester chez eux

Rappelons-le, la présence sécessionniste fait rage dans les localités du Nord-Ouest et Sud-Ouest, faisant fuir les habitants de ces dites régions, mais certains d'entre eux décident, malgré le danger séparatiste, de rester et de ne pas abandonner leurs villages 

 

 

 

 

C'est à Bamenda que le Bataillon d'Intervention Rapide avait commencé le processus de déblocage de la route bloquée par des arbres tombés dans la nuit.

Le B.I.R., équipé de tronçonneuses, découpa les arbres pour mieux les dégager, quand soudain les soldats se sont vu proposer de l'aide de la part des locaux.

Les photos ci-dessous, montrent la fraternité du peuple camerounais à son meilleur

 

 

 

 

Le 06 octobre 2011, le Président de la République traçait les grandes lignes de la modernisation du Port de Douala-Bonabéri.

Pour le Chef de l’Etat, Douala doit devenir ‘’le port’’ de référence du Golfe de Guinée. Tout un programme qui en faisait une grande réalisation en cours d’implémentation. Cyrus Ngo’o, au gouvernail depuis le 24 août 2016, a engagé plusieurs chantiers pour non seulement donner du contenu à la promesse présidentielle, mais aussi et surtout arrimer le Port de Douala-Bonabéri aux standards internationaux.

Le processus de modernisation du Port de Douala-Bonabéri, tel qu’annoncé par le Président Paul Biya le 06 octobre 2011, lors de son séjour à Douala dans le cadre de la campagne présidentielle de cette année-là, est en cours de réalisation. Et ce dans les meilleures conditions, selon la direction du Port Autonome de Douala.

Ce sont plusieurs chantiers qui vont de la normalisation de toutes les activités du Port de Douala-Bonabéri, la rénovation des infrastructures et superstructures, l’enlèvement des épaves qui jonchent les quais, les plans d’eau et les darses, la révision des concessions, jusqu’à l’acquisition de nouveaux équipements nautiques, la réhabilitation d’autres en passant par la sécurisation de l’espace portuaire etc. Un vaste chantier, en somme.

Avec l’appui du Gouvernement, les responsables du port de Douala ont recouvré l’entièreté des 1000 hectares de l’espace portuaire. L’on note également l’acquisition des dragues pour l’entretien permanent du chenal, la construction de nouveaux quais et la réhabilitation de certains autres ont été lancées. Les infrastructures et superstructures du port vont compléter le dispositif. Ces actions et d’autres doivent permettre de résorber définitivement le déficit de fluidité du Port et favoriser la réduction du temps de transit.

Une stratégie pour l’amélioration de la qualité́ des services portuaires est mise en œuvre avec l’ensemble de la communauté portuaire. Elle est devenue un impératif sur le plan commercial. «C’est le résultat de la coordination des intervenants dans les prestations de service. Evidemment, pour implémenter tout ceci, il faut des hommes et des femmes bien outillés. La compétence des ressources humaines est un facteur-clé de succès de toute chaine logistique», avou Cyrus Ngo’o, le DG du Port autonome de Douala.

Un port bien équipé́ sans un personnel qualifié ne pourra jamais atteindre ses objectifs. C’est pourquoi nous devons placer la ressource humaine au centre de la stratégie de développement. La performance d’un port réside aussi dans les taux de fret pratiqués par les compagnies maritimes et le délai de rotation des navires. Plus un navire reste à quai, plus le coût est élevé́, de même pour la marchandise.

Ainsi, l’efficacité́ du port traduit généralement la rapidité́ et la fiabilité́ des services portuaires. D’autres aspects peuvent être évoqués : la qualité des transports de surfaces ; la sécurité et la sûreté ; la qualité des procédures administratives et de la communauté portuaire.

En effet, l’existence d’une communauté portuaire participe de la volonté de l’autorité portuaire d’impliquer tous les intervenants pour une gestion participative à l’effort de développement et de promotion de l’activité portuaire. Le but recherché ici est la prise en compte des spécificités de chaque acteur, afin de produire un service portuaire global, performant et compétitif.

Enfin, il y a la performance des équipements et de la ressource humaine, ainsi que l’efficacité et la qualité des services des opérateurs portuaires.

Otric N. 

mercredi, 03 octobre 2018 11:45

Paul Biya recevra le vote de Samuel Eto'o

Cest une grosse prise pour le candidat Paul Biya. Après 36 ans à la tête du Cameroun, Samuel Eto’o Fils, le détenteur de nombreux records du football africain a décidé que son choix pour les élections du 7 octobre prochain sera porté sur l’homme éternel du Renouveau.

Il a été interrogé alors qu’il fait partie de la suite du Président Ahmad Ahmad de la CAF qui a été reçu en audience au Palais de l’Unité ce mardi.

 

 
 

Selon des sources proches du ministère des Enseignements secondaires, le manuel querellé a finalement été revu et corrigé dans une version que l’éditeur vient de mettre sur le marché.

La polémique qui était née sur les réseaux sociaux quelques jours après la rentrée scolaire du 03 septembre dernier par quelques internautes qui avaient posté des pages du livre L’excellence en sciences classe de 5ème, où on pouvait apercevoir des images telles une femme donnant le sein à un animal pour illustrer la zoophilie ou encore un texte présentant la situation du petit Etame se faisant sodomiser contre une forte somme d’argent et les conséquences néfastes sur la santé pour illustrer la pédérastie, peut désormais prendre fin ou du moins s’estomper pour un temps avec la suppression des contenus indexés.

Une pétition avait d’ailleurs été créée en ligne ce 06 septembre pour le « retrait du livre « L’excellence en sciences 5ème » du programme scolaire ». D’après ses initiateurs, « cette pétition a été lancée parce que ce livre contient des images pornographiques, choquantes. En outre, ils font référence à des pratiques sexuelles non adaptées à des enfants de bas âges (la fellation, le cunnilingus, l’homosexualité, etc). ».

Dans cette nouvelle édition, le chapitre sur la santé de reproduction y figure toujours mais les pages qui contenaient les termes fellation, cunnilingus, zoophilie, pédophilie, etc. dans la première version ont été supprimées. Ce réajustement a été prescrit par la hiérarchie qui n’est nul autre que le ministère des Enseignements secondaires.

L’éditeur NMI Education a dû passer la première version de ce livre inscrit au programme depuis deux ans au pilon, pour se conformer à la volonté des pouvoirs publics et à celle des parents -majoritaires- qui avaient jugé le contenu du chapitre en question trop osé et inadapté pour les élèves de la classe de 5ème encore fragiles et très influençables.

La version revue et corrigée est donc d’ores et déjà disponible dans les points de vente agrées depuis quelques semaines. Si bon nombre de parents ne sont pas encore au courant de cette mesure du fait de la délicatesse de la question et de l’énorme controverse soulevée par cet ouvrage, il faut néanmoins relever que la réaction de l’éditeur va à coup sûr calmer les ardeurs d’une bonne partie de l’opinion qui avait crié au scandale et à l’enseignement des pratiques sexuelles déviantes.

Par cet acte, l’on note également la bonne foi de l’éditeur qui a accepté de réinvestir par deux fois sur le même projet alors même que le retour sur investissement du premier projet n’a pas été effectué. Un responsable de la maison d’édition NMI Education qu’il n’a jamais été question d’enseigner la dépravation des mœurs à nos enfants encore moins les comportements déviants condamnés par nos cultures et nos lois.

Pour que pareille situation ne se répète, les ministères en charge de l’Education devraient donc être plus explicites dans les curricula mis à la disposition des éditeurs.

Otric N. 

80 organisations de la société civile du Cameroun et d’Afrique centrale ont donné naissance au Networking For peace (N4P) lors de la célébration de la 70e édition de la journée internationale de la paix le vendredi 21 septembre 2018.

En présence des responsables du ministère de l’Administration territoriale (MINAT) et du système des Nations Unies, les N4P disent sortir de la condamnation et du silence pour agir aux côtés de ces deux institutions. Initié par le Réseau des femmes actives de l’Afrique centrale (Refac), la dynamique donnera lieu à un plaidoyer auprès des différents acteurs nationaux, régionaux et internationaux afin de structurer une impulsion transpartisane et participative au Cameroun et en Afrique centrale.

Pour le MINAT, représenté par Tamba Bikoro, 3e adjoint préfectoral du Mfoundi, «la mobilisation de la société civiule viendra compléter l’action du gouvernement en vue d’installer une paix durable au Cameroun et dans la sous-région». Des témoignages des victimes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ou de l’Extrême-Nord ont permis d’édifier l’assistance sur l’environnement réel qui prévaut dans ces parties du Cameroun.

C’est dans ce sens que la prochaine activité dénommée «rally pour la paix» se mettra en branle pendant quinze jours (du 26 novembre au 10 décembre 2018) sur toute l’étendue du territoire. Pour Danielle Nlate, la présidente du Refac, «le consensus de la société civile est qu’il faut construire la paix dans l’esprit des hommes. Nous actions iront dans ce sens pour apaiser, dialoguer et traduire notre solidarité matérielle ou émotionnelle. Nous allons également tenir des ateliers pour former la société civile et les citoyens sur les instruments internationaux, la dénonciation, les armes légères…».

Les N4P s’engagent à œuvrer dans un premier temps pour la prévention des conflits. La plateforme va ainsi informer et former des camerounais sur l’éducation à la paix, l’usage des réseaux sociaux, les activités génératrice de revenus en vue de leur autonomisation. Elle envisage mettre sur pied un mécanisme d’alerte à l’effet de collaborer avec les institutions régaliennes.

Il est important de rappeler que Quatre-vingt-un militaires et policiers ont été tués depuis le début du conflit, fin 2017, qui oppose forces de sécurité et groupes armés séparatistes dans les régions anglophones du Cameroun. Parmi les membres des forces de défense et de sécurité tués, figurent 74 militaires et 7 policiers, selon le gouvernement.

Dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les combats sont devenus quasi quotidiens entre les forces de sécurité camerounaises et des hommes armés se réclamant de "forces de restauration" de l’Etat imaginaire de l’Ambazonie. Selon Amnesty International, la population est prise entre deux feux, entre le marteau et l'enclume: entre les violations des droits de l'Homme et les crimes commis par les forces de sécurité, et la violence des séparatistes armés qui s'en prennent également aux citoyens ordinaires.

Quelque 160.000 personnes ont dû fuir leur logement à la suite des violences, selon l'ONU, et 34.000 se sont réfugiées au Nigeria, selon l'agence nigériane de gestion des urgences (Sema).

Otric N.







Sunday, 05 June 2022 11:01