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Mfoungo

Mfoungo

Les grande ville se trouvant dans les régions anglophone, notamment Buéa et Limbé, ont triplé la sécurité pour que les citoyens puissent voter en paix!

Les forces spéciales camerounaise alias le Bataillon d'Intervention Rapide, sont présent dans les grandes ville du Sud-Ouest pour assurer la sécurité et pour rassurer la population anglophone voulant voter!

Voici les photos des lieux:

BUÉA: 

  

  

LIMBÉ:

  

 

LA SÉCURITÉ EST LEUR PRIORITÉ:

 

 

Le candidat à l'élection présidentielle  Garga Haman Adji est allé voter ce matin à maroya makabaye dans l'Ectrême Nord du pays

  

Les soldats de l'armée camerounaises se sont rassemblés a Bastos, Yaoundé pour voter, ce matin!

Les bureaux de vote de Baffoussam accueillent un nombre important de camerounais ce matin.

      

Cameroun : Election Présidentielle

LE CAMEROUN NE FINI PAS AVEC NOUS, PRESERVONS LE !

 

Voici donc le 07 octobre 2018 arrivé, le jour de ces élections jadis lointaines mais certaines. En ce jour, nous, camerounais du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest sommes appelés à aller choisir, en toute âme et conscience, celui qui devra pour les sept prochaines années présider aux destinées du Cameroun, notre terre mère, celle-là même qui nous a tout donné et qui ne nous demande en retour que de la préserver. Voici environ six années que mon divorce avec tout culte est consommé. Ce matin pourtant, je m’y suis rendu, je vous laisse deviner pourquoi. La ferveur observée dans la prière pour un déroulement harmonieux de ces élections et la préservation de la paix dans ce pays a achevé de me convaincre, de l’attachement et du profond amour que les camerounais de tout horizon portent à l’endroit de leur pays.

« Il s’agit au sortir d’ici, pour ceux en âge de voter et régulièrement inscrits sur les listes électorales, de vous rendre dans vos bureaux de vote respectifs, munis de vos pièces d’identités, d’attendre sagement votre tour et une fois dans l’isoloir, choisir un bulletin parmi les neuf, le mettre dans une enveloppe et ensuite dans une urne. Ceci fait, vous aurez voté, vous aurez accompli votre devoir de citoyen.» martelait Avec Force Et ferveur le révérend pasteur. En effet, c’est aussi simple que cela. Et pour ceux qui auront le temps, libre à eux de rester jusqu’à la fin du vote et assister au décompte des voix qui est PUBLIQUE. Qu’y a-t-il de mal à préserver son vote ? C’est un acte légitime. Pour autant, faut-il se mettre en porte-à-faux avec les directives de l’instance en charge de ces élections à savoir Election Cameroon (ELECAM) qui proscrit l’utilisation des téléphones portables dans les bureaux de vote ? Faut-il se mettre en porte-à-faux avec ces directives pour quelques raisons que ce soit ? Je pense que non.

Le décompte des voix terminé sur l’ensemble du territoire, sera désigné par la cours constitutionnelle, seule institution habilitée à le faire, le vainqueur de ces élections. Que nous l’ayons voté ou pas, que nous l’aimons ou pas, celui-là sera devenu notre Président de la République et nous devrons tous, comme un seul homme nous mettre à sa suite pour l’aider à matérialiser sa vision du Cameroun qu’il aura su partager avec la majorité d’entre nous.

Le Cameroun n’en est pas à sa première élection présidentielle, il n’en est à la première houleuse et toujours, il a su s’en sortir, il a su déjouer les pronostics les plus sombres à son encontre. Pourquoi en sera-t-il autrement pour celle-ci ? Par où passeront les fauteurs de trouble ? Pas par moi en tout cas, j’y ai trop à perdre et j’en ai l’ultime conviction, je suis loin, très loin même d’être le seul.

La campagne électorale a été houleuse et c’est peu de le dire. Les coups bas ont fusé de toutes parts, la surenchère s’est invitée. L’essor des réseaux sociaux aidant, se sont répandus comme une trainée de poudre, les calomnies les plus abjectes à l’encontre des uns et des autres. Si nous convenons que tout cela fait partie du jeu politique, admettons dès à présent que tout cela est derrière nous et ne l’oublions pas : le Cameroun ne finit pas avec nous, préservons le !

J’ai rempli mon devoir de citoyen. Je rentre « ma chose » chez moi m’écouter « Watafufu ». Mama Katy est revenue et parait-il c’est l’inspiration du Saint-Esprit. L’on me parle d’un Owona debout comme l’Essinga dans l’affaire-là : je m’en vais tirer ça au clair. Je vous en donne des nouvelles prochainement.

 

 

Tout le monde a le droit de voter, même dans les régions les plus pauvres du pays! c'est à Kourgui dans la région Extrême Nord du pays que les bureaux de vote ont ouverte tôt ce matin pour accueillir les citoyens

La vidéo ci-dessous vous montre la volonté de tous les citoyens camerounais a participé à ce rassemblement national qui est le vote:

 

En ce dimanche 7 octobre 2018, les élections ont commencé aussi dans les régions anglophones, avec des soldats du Bataillon d'Intervention Rapide pour assurer la sécurité des citoyens voulant voter!

Plusieurs soldats postés devant chaque bureaux de vote dans ces régions a risque.

Nous voulons rappeler à nos lecteurs que les sécessionnistes ont interdit le droit de vote en zone anglophone et que tous citoyennes vues à ces bureaux, seront tués. Le B.I.R. a dit non.

La sécurité durant cette journée importante, est la priorité des soldats du B.I.R.

  

Les bureaux de vote ont ouvert tôt ce matin aux alentours de 8h00. à Douala l'atmosphère reste calme, les représentants d'Elecam sont prêts à recevoir les premiers votes

Voici les photos que nous ont transmises nos journalistes sur place :

 

  

  

 

 

L’ancien capitaine des Lions indomptables a accompagné Ahmad Ahmad à l’audience du 2 octobre 2018, au Palais de l’Unité.

«Je remercie Eto’o. C’est grâce à lui qu’a été organisée cette visite pour enlever toutes les supputations à gauche, à droite», c’est la déclaration du président de la Confédération africaine de football (CAF) au terme de ses échanges avec Paul Biya, le Chef de l’Etat. Une déclaration qui démontre que l’ancien Capitaine de l’équipe des Lions Indomptables s’implique pour sauver la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019. D’ailleurs des sources d’Agence Cameroun Presse révèlent que l’entrevue de Paul Biya et d’Ahmad Ahmad a été possible grâce à la carte jouée par Samuel Eto’o Fils. Le footballeur de renom d’après nos sources a été mis en mission par la Présidence de la République, après que le malgache à la tête de la CAF ait tenu un discours qui a semé le doute dans l’esprit des camerounais. «La CAF n’effectuera aucune communication quant à la décision qui sera prise avant la présidentielle camerounaise du 7 octobre. Nous ne voulons pas perturber la campagne. En 2017, la CAF avait attendu la fin de la présidentielle au Kenya pour annoncer sa décision de lui retirer l’organisation du Championnat d’Afrique des nations [CHAN]», avait-il déclaré.

Les pourparlers relatifs à l’audience de mardi dernier entre Paul Biya et Ahmad Ahmad, ont donc eu lieu lors de l’Assemblée générale de l’instance qui dirige le football en Afrique. Ladite Assemblée s’est déroulée le 30 septembre 2018 en Egypte. Une fois au Cameroun et comme on pouvait s’y attendre, les échanges entre les deux personnalités ont bel et bien tourné sur la capacité du pays à pouvoir organiser ce grand rendez-vous sportif continental. Au terme de cette audience, les camerounais ont été apaisés par le discours du président de la CAF. «La CAF n’a Pas de Plan B, la CAF n’a jamais réfléchi à un retrait de la CAN 2019 au Cameroun. Ce n’est pas la CAF qui organise, c’est le Cameroun qui nous dira demain on est prêt ou alors, on est prêt ou alors, on n’est pas prêt donnez-nous le temps», a déclaré le malgache.

Si les données ont changé, c’est aussi grâce à l’apport de Samuel Eto’o Fils. A titre de rappel, l’ancien capitaine des Lions indomptables, était à bord de l’avion qui transportait le président de la CAF, Constant Omari Selemani le vice-président de la Confédération, Dieudonné Happi le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football.

Pour ce qui est des travaux soit de construction, soit de réhabilitation des infrastructures qui seront utilisées lors de la CAN 2019, il faut noter qu’ils vont bon train. Les stades affichent déjà fière allure, les structures hôtelières et de restauration ne sont pas en reste.

Liliane N.

L’on a commémoré il y’à peu, la journée internationale de l’enseignant. A cet effet, nous avons tendu notre micro à l’un des anciens camarades de classe du candidat Cabral Libï qui a suivi les traces du père de celui qui est considéré comme un modèle politique par la jeunesse camerounaise aujourd’hui. Suivons le dans cet entretien

 

Pouvez vous en quelques mots, nous dire qui vous êtes?

Bonjour je suis un jeune Camerounais et fier de l'être. Quand je naquis, mes parents trouvèrent bon de me donner le nom de Gabriel MEM

 

Depuis combien de temps exercez vous le métier d’enseignant?

Le métier d'enseignant est très noble. Même si certaines personnes dans ce pays prennent cet ingénieur de la poudre blanche comme un dindon de la farce. Ce métier je l'ai exercé d'abord en tant que bénévole, et pendant huit ans, j’ai contribué à former l’élite dans ce pays. Aujourd’hui, en tant que professionnel, je continue le même exercice après ma sortie de l’école.

 

Quelles ont été les raisons qui ont motivé votre choix?

J'ai par le passé admiré plusieurs faiseurs d'esprits quand nous étions encore élèves et plus tard étudiants. Au rang de ceux là, figure en bonne place M. Paul NGUÉ NGUÉ le père de Libï Li Ngue Ngue Cabral, qui a su susciter en nous, l'amour et la passion des belles lettres. C'est un morphème de la langue de Molière. Je citerai aussi messieurs Pierre Rodolphe EKAM, Jean Bernard ANYA, Philippe djekalag et bien d'autres.

Ce qui m'a fortement marqué c'est le charisme, l'amour du travail bien accompli, et surtout la joie de former les citoyens en leur transmettant le savoir vivre, le savoir et le il savoir être. Si je n'avais été enseignant, je serais certainement un professionnel de la communication. Car pour moi transmettre est la meilleure des choses qui puisse exister.

 

Vous avez celebré il y’a quelques jours, la journée internationale de l’Enseignant. Que pensez-vous du thème retenu cette année?

Heureusement que vous levez très bien l'équivoque en parlant de la journée. Il faut à priori signaler que cette année, cette commémoration coïncide avec le 70 ème anniversaire de la déclaration des droits de l'homme.

Pour revenir au thème, disons qu'il est très révélateur. Quand nous parlons d'une éducation de qualité, et d'un enseignant bien formé, il faut tout de suite battre en brèche les différentes écoles de formation qui nous ont moulées. L'adage est bien connu de tous." qui cesse d'apprendre doit cesser d'enseigner ". Il est donc question d'une formation continue pour quiconque veut rester crédible. Il faut participer aux différents colloques et séminaires, exploiter les outils de communication moderne, créer un climat de convivialité au sein de votre institution. Être ce trait d'union entre l'apprenant et la société. Être capable de recevoir des critiques constructives, ne pas se prendre pour le nombril du pape.

 

Quels sont d’après vous, les difficultés auxquelles font face les enseignants?

Dans ce pays, les enseignants sont marginalisés, sont considérés comme les derniers de la classe. Tenez! Tout commence avec l'entrée à l'ENS pour ceux qui ont la grâce et le privilège d'être retenus. Comment comprendre que l'élève-enseignant ait tous les soucis du monde pour joindre les deux bouts alors que son ami, son voisin d'à côté dès le premier jour est à la solde de l'État ? Quelle est cette justice à géométrie variable ?

L'enseignant dans ce pays est relégué au dernier plan alors que tout le monde sort de son moule, avant d'appartenir à une strate sociale. Le reste de souffrances ne sera qu'une suite logique. C'est tout le monde qui manque de respect à ceux qui forment les esprits. Comment comprendre qu'un parent convoqué à l'établissement pour le suivi de sa progéniture à une date précise choisisse lui, la date qui l'arrange ? Dans ce pays, on demande à un enseignant sorti directement de l'école de rejoindre son poste d'affectation, d'y rester et de produire les résultats escomptés par le politique, sans se soucier de ce dernier qui passe des années sans salaire, sans même frais de relève. L'enseignant camerounais est un paillasson national. Traité de tous les noms d’oiseaux, le pauvre regarde uniquement vers les cieux d'où lui viendra le secours.

Un autre problème que vivent les enseignants et surtout les chefs d'établissements comme en cette rentrée scolaire, est le harcèlement. C'est Monsieur tout le monde qui vient avec des recommandations pour avoir une place sans se soucier des pédagogues qui sont en poste.

 

Quels sont les défis auxquels vous avez été confrontés, depuis que vous exercez?

Les défis sont énormes. Mais par la grâce divine, nous faisons les efforts pour que tous les citoyens soient formés, à la limite de nos moyens. Car nul ne saurait être plus royaliste que le Roi. Les parents en particulier et la société en générale doivent jouer franc jeux pour qu'ensembles, nous surmontons les obstacles et formons dans la dignité la future élite de ce beau pays. En clair, chacun doit jouer son rôle.

 

Quelles peuvent être les pistes de solutions pour que l’enseignant sorte de la précarité?

Le chapelet est égrèné tout le temps. Je ne sais pas vraiment s'il faille encore en parler. Les syndicats, les associations d'enseignants en font état sur tous les plateaux, sur toutes les plateformes. Le politique doit se décider et mettre l'enseignant là où il doit être. Prendre en solde dès son entrée à l'ENS, tout élève professeur, l'accompagner dans sa fonction, avec tous les moyens nécessaires.

Pour ce qui est de nos collègues, non reconnaissons que l'État a amélioré leur condition, en les intégrant après un temps bien précis. Je ne voulais pas prononcer ce nom, mais il faut reconnaître que le travail abattu par les vacataires dans les établissements est énorme. Le gouvernement doit réagir promptement.

 

Au début de cette année, il y’a eu de vives discussions concernant certains manuels scolaires. Quel est votre avis sur la question?

À ce niveau, il faut d'abord saluer la très courageuse décision de M. le Premier ministre de revenir au manuel unique. Vous et moi, avons dans un passé pas lointain utilisé les manuels uniques. Les grands gagnants ici sont les parents qui désormais, font des économies énormes pour une durée bien déterminée, les élèves ensuite qui voient le poids de leur cartable réduit au maximum.

Quant à la querelle sur certains ouvrages et manuels c'est le fruit de tropicaliser à tout prix et par tous les pris ce qui est occidentalisé. C'est parce que chez nous, on veut copier et coller bêtement ce qui se fait de l'autre côté de la méditerranée.

Certains pédagogues vous disent qu'ils utilisent ces manuels depuis. Mais on ne pouvait pas avoir cette vision si on avait continuer avec une multitude d'ouvrages.

 

Nous sommes en pleine période électorale. Quelles sont vos attentes vis à vis du vainqueur de cette élection présidentielle?

La politique et le politique doivent se mettre de côté et arrêter d'influencer les autres secteurs, surtout celui de l'éducation qui est hyper sensible.

Tous les pédagogues ne demandent qu'une seule chose : la revalorisation de la profession enseignant. Avant d'être président ou je ne sais trop quoi, on passe par l'enseignant. Il donner du sourire et non de l'espoir aux formateurs d'esprits. Que le politique se souvienne de la condition de celui qui l'a moulé, de celui qui l'a forgé, de celui qui lui a appris à écrire son nom, à calculer.... Que les instituteurs sortis de nos écoles soient intégrés sans autre forme de procès. Que les responsables dans nos établissements aient un confort leur permettant de travailler dignement. L'établissement scolaire doit être respecté par tous.

Au demeurant, le politique doit connaître que sans l'éducation, sans l'école, sans la valorisation de la question de ce noble métier, le pays continuera sa descente aux enfers. Que le politique remette au goût du jour, l'instruction civique et la morale. Que Dieu veuille sur le Cameroun et qu'il le bénisse en l’éloignant du spectre ivoirien.

 

Un dernier mot?

Merci de vous intéresser aux pédagogues car entre éducation et communication, le fossé n'est pas grand.

 

Entretien mené par Nicole Ricci Minyem

 







Sunday, 05 June 2022 11:01