Selon des sources proches du ministère des Enseignements secondaires, le manuel querellé a finalement été revu et corrigé dans une version que l’éditeur vient de mettre sur le marché.
La polémique qui était née sur les réseaux sociaux quelques jours après la rentrée scolaire du 03 septembre dernier par quelques internautes qui avaient posté des pages du livre L’excellence en sciences classe de 5ème, où on pouvait apercevoir des images telles une femme donnant le sein à un animal pour illustrer la zoophilie ou encore un texte présentant la situation du petit Etame se faisant sodomiser contre une forte somme d’argent et les conséquences néfastes sur la santé pour illustrer la pédérastie, peut désormais prendre fin ou du moins s’estomper pour un temps avec la suppression des contenus indexés.
Une pétition avait d’ailleurs été créée en ligne ce 06 septembre pour le « retrait du livre « L’excellence en sciences 5ème » du programme scolaire ». D’après ses initiateurs, « cette pétition a été lancée parce que ce livre contient des images pornographiques, choquantes. En outre, ils font référence à des pratiques sexuelles non adaptées à des enfants de bas âges (la fellation, le cunnilingus, l’homosexualité, etc). ».
Dans cette nouvelle édition, le chapitre sur la santé de reproduction y figure toujours mais les pages qui contenaient les termes fellation, cunnilingus, zoophilie, pédophilie, etc. dans la première version ont été supprimées. Ce réajustement a été prescrit par la hiérarchie qui n’est nul autre que le ministère des Enseignements secondaires.
L’éditeur NMI Education a dû passer la première version de ce livre inscrit au programme depuis deux ans au pilon, pour se conformer à la volonté des pouvoirs publics et à celle des parents -majoritaires- qui avaient jugé le contenu du chapitre en question trop osé et inadapté pour les élèves de la classe de 5ème encore fragiles et très influençables.
La version revue et corrigée est donc d’ores et déjà disponible dans les points de vente agrées depuis quelques semaines. Si bon nombre de parents ne sont pas encore au courant de cette mesure du fait de la délicatesse de la question et de l’énorme controverse soulevée par cet ouvrage, il faut néanmoins relever que la réaction de l’éditeur va à coup sûr calmer les ardeurs d’une bonne partie de l’opinion qui avait crié au scandale et à l’enseignement des pratiques sexuelles déviantes.
Par cet acte, l’on note également la bonne foi de l’éditeur qui a accepté de réinvestir par deux fois sur le même projet alors même que le retour sur investissement du premier projet n’a pas été effectué. Un responsable de la maison d’édition NMI Education qu’il n’a jamais été question d’enseigner la dépravation des mœurs à nos enfants encore moins les comportements déviants condamnés par nos cultures et nos lois.
Pour que pareille situation ne se répète, les ministères en charge de l’Education devraient donc être plus explicites dans les curricula mis à la disposition des éditeurs.
Otric N.