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Mfoungo

Mfoungo

Le PSG s’est largement imposé au Parc des Princes ce soir face à l’Etoile Rouge de Belgrade (6-1). Entré en fin de match, Eric Maxim Choupo-Moting est revenu sur cette rencontre en zone mixte : “On a fait un très bon match aujourd'hui. C’était une bonne performance de toute l’équipe. Et aussi individuelle, avec Neymar et ses buts. On a été très sérieux, car Belgrade n’a pas encaissé de but contre Naples. De plus, on restait sur une défaite. Mais aujourd'hui, on a montré qu’on avait de la qualité et il faut qu’on continue comme ça.”

L’international camerounais a enfin évoqué l’homme du match, Neymar, auteur d’un triplé. “Neymar ? C’est super fort. Tout le monde connaît ses qualités et aujourd'hui il les démontre encore. Tout le monde a envie de le regarder jouer. Le Parc qui m’acclame ? Ça fait toujours du bien, surtout que je suis nouveau ici. Je le dis toujours, dès que je joue je donne tout.“

Le weekend dernier, le président de la Commission départementale de la campagne du candidat du Rdpc dans le Dja et Lobo, a tenu le meeting dans l’arrondissement de Bengbis comme il l’avait fait samedi à Meyomessala.

A la tribune officielle tout juste en face de la sous-préfecture, on distingue nettement l’ex-ministre Alain Edgar Mebe Ngo’o et le chef de terre qui entourent le patron du Rdpc dans le département. Après l’exécution de l’Hymne national, place est faite aux discours et prestations musicales.

Le premier qui ouvre le bal des speechs est le président de la section Ojrdpc, mouvement des jeunes du parti, Simon Kpwang, qui annonce directement les couleurs : «Bengbis est prêt pour le 7 octobre. Nous vous prions de le transmettre à Paul Biya ; de lui assurer de notre engagement de lui transmettre un score de 100% ! Nous savons exactement quoi faire !».

Un autre militant lancera euphorique mais dégageant une sorte de sincérité : « Aucune campagne n’a été aussi facile que celle-ci ! Les militants sont contents ! C’est facile parce que le président de la Commission départementale a été au cœur de la campagne. La campagne, nous l’avons préparée depuis longtemps ! » Pour lancer le discours du président départemental de la campagne, les artistes John du Chant et Messie Ambroise font électriser la foule. Sur toute la place, le Singer du gospel va communier avec la foule, en parfaite symbiose avec elle. Dans l’ensemble une, brochette de six artistes va faire le show.

Le bitumage de la voirie municipale

Aucun mot en français. Le ministre des finances parle aux siens en langue Bulu qu’il affectionne autant qu’il maîtrise. On le comprend rapidement par des intonations de sa voix. Une langue cousue de périphrases et de sous-entendus. On ne traduit jamais la profondeur de sa pensée en pays bulu. C’est pour cette raison que l’orateur demande toujours à ses interlocuteurs : « Est-ce que vous comprenez ? ».

Personne ne saura jamais si Louis Paul Motaze et Edgar Alain Mebe Ngo’o se sont passés le mot pour que lui aussi, une fois à la tribune officielle, ne s’exprime qu’en bulu. Il reconnaîtra humblement : « Je remercie le ministre Louis Paul Motaze de m’avoir passé la parole. Moi aussi, je suis de Bengbis parce que mon père fut directeur d’école à Bengbis. Je vous dis qu’il n’y a qu’un seul candidat : Paul Biya, la force de l’expérience.

Paul Biya est un envoyé de Dieu, qu’on ne se trompe pas. Dieu a béni Paul Biya et Louis Paul Motaze. Aucun apprenti sorcier ne saurait gouverner le Cameroun. Sachez-le, le jour où on me dérangera à Zoétélé, je viendrai m’installer ici. Que tout l’arrondissement de Bengbis et le Dja et Lobo votent Paul Biya à 100%. »

« Le meeting est déjà terminé. Je peux déjà dire à Paul Biya que Bengbis a dit son mot», annonce triomphalement le Minfi. Par la suite il se confesse à ses auditeurs en ces termes :
« Lorsqu’il s’est agi de parler au moment du lancement de la campagne à Sangmélima, c’est Zoétélé qui a parlé au nom des femmes mais en ce qui concerne les jeunes, c’est Bengbis qui a été choisi. Lorsqu’on m’a confié la campagne dans le département, quelqu’un m’a demandé si je vais couvrir tout le département. Je lui ai répliqué que je vais commencer par Bengbis.

Le président choisi est Paul Biya. On peut voir la voirie urbaine. La promesse est que le goudron arrive ici et c’est déjà signé. Le marché est conclu et il ne reste plus que la signature du ministre de l’Economie. En ce qui concerne le barrage de Mekin, le Président a donné l’ordre pour que toute la population soit en charge. Je vais annoncer la détermination de la population de voter à 100% pour Paul Biya. »

jeudi, 04 octobre 2018 17:24

5 ans de prison pour un imam exorciste

Il est reconnu coupable d’avoir incité une caissière à piocher dans la caisse de son entreprise pour payer les séances de prière qu’il organisait à son profit. Tous les deux ont été condamnés à restituer le corps du délit, en plus d’être privés de liberté.

Cinq ans d’emprisonnement. C’est la peine infligée le 11 septembre 2018 à M. Souley Njoya devant le Tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi. Ce dernier est un imam et tradipraticien au quartier Ngousso à Yaoundé. Comme sa coaccusée, Sylvannie Nicaise Tchoua qui a écopé de la même peine, ils sont reconnus coupables des faits d’abus de confiance aggravée et complicité mis à leur charge par la société camerounaise de distribution de produite alimentaire (Condovia). Ils sont condamnés à verser la somme totale de 47,3 millions de francs représentant la réparation du préjudice subi (matériel et commercial) et les honoraires des avocats de l’entreprise.

 En outre, ils devront solidairement supporter le paiement de la somme de 2,3 millions de francs de frais de justice (dépens) et une amende de 100 mille francs. Le non-paiement de l’amende et des dépens est assorti d’un emprisonnement supplémentaire de deux ans. Les deux condamnés sont écroués à la prison centrale de Kondengui depuis 2015. Accusée de complicité des faits au centre de la procédure, Florence Makoumé est déclarée non coupable «au bénéfice du doute».

En rappel, l’affaire qui vient de connaître son dénouement devant le TGI du Mfoundi trouve ses origines d’un trou de caisse décelé en novembre 2014 dans la comptabilité de Sylvannie Nicaise Tchoua. Cette dernière occupait au moment de faits les fonctions de caissière à la Condovia. Interpelée, elle va reconnaître le forfait. «Je reconnais avoir pris cet argent pour le remettre à Souley Njoya. Mais, c’est lui qui me demandait de prendre l’argent dans la caisse», déclare-t-elle.

 Elle indique que l’argent était versé pour des séances d’exorcisme qu’organisait l’imam à son profit. Elle espérait que les prières allaient lui permettre de retrouver les trois hommes qui l’ont escroquée une partie des fonds litigieux, une somme de 11 millions de francs. Pour la réussite du traitement, elle affirme que l’imam Souley Njoya lui a exigé de verser 11 millions de francs, pendant trois mercredis, à la même heure.

Et, pendant les séances d’exorcisme, l’imam la mettait nue dans une couverture noire, lui faisait des lavages mélangés de parfum en plein carrefour la nuit, à 21 h pile. L’imam la traînait dans toute la ville en cassant des oeufs et en parlant une langue qu’elle ne comprenait pas. Le marabout lui a même exigé de lui apporter la terre du lieu où elle avait remis les 11 millions de francs à ses prétendus escrocs. Les sorties de fonds pour supporter les frais d’exorcisme n’ont fait qu’aggraver son trou de caisse de 11 millions de francs.

Restitution de 25 millions

En guise de défense, M. Souley Njoya a expliqué pendant les débats qu’il a fait la connaissance de Mme Tchoua via Florence Makoumé, une patiente qu’il a guérie d’un écoulement de sein quelques années plutôt. «Mme Tchoua voulait que je prie pour qu’elle rétablisse le contact avec trois personnes à qui elle a remis 11 millions de francs et qui ont cessé de faire signe de vie». Les prières sollicitées, a-til expliqué, ne consistaient qu’en des invocations sur le Coran et des lavages spirituels.

Pour l’opération, la patiente devait supporter le paiement du «matériel de travail», constitué «des beignets, du riz, du sucre et du carburant pour ma voiture.» M. Njoya indique que c’est Mme Tchoua qui a préféré tout convertir en argent, soit 350 mille francs. Pour la rétribution de son travail, il affirme n’avoir demandé que 1,5 million de francs. Rien d’autre. Mais Mme Tchoua a promis de lui donner 2,5 millions en cas de succès. Elle a tenu parole «lorsqu'elle a renoué le contact avec ses escrocs».

L’accusation, pour asseoir la culpabilité de l’imam, s’est pleinement appuyé sur le fait qu’après son arrestation, le guide religieux a souhaité un arrangement à l’amiable avec le plaignant, promoteur de Condovia. Il a, de ce fait, effectué deux virements d’un montant total de 25 millions de francs de son compte d’épargne domicilié à la banque Afriland au profit de l’entreprise Condovia.

Pour relativiser cet argument, M. Njoya a opposé que c’est sous l’effet de la contrainte qu’il a effectué l’opération après humiliation et torture qu’il dit avoir subi du fait des enquêteurs. Les avocats de l’imam ont déroulé une série de faits qui, selon eux, ont entaché la procédure de plusieurs irrégularités et violation des droits de la défense.

La défense de l’imam n’a pas convaincu le tribunal. Lequel l’a reconnu coupable et condamné au même titre que Sylvannie Nicaise Tchoua, qui l’a accablé. Florence Makoumé, qui les a mis en contact, est sortie de l’affaire au bénéfice du doute.

Sept personnes dont deux kamikazes ont été tuées à Kolofata (Extrême-Nord) dans une attaque attribuée à la secte Boko Haram.

Selon les mêmes sources, les deux kamikazes, des jeunes filles, avaient réussi à s’introduire parmi la population de Kolofata avant d’actionner leurs charges, occasionnant la mort de cinq personnes et une dizaine de blessés.

 D’après plusieurs témoignages, «les détonations étaient fortes, notamment pour la première kamikaze qui s’est fait exploser et dont des débris ont touché beaucoup de personnes». Le nombre de morts pourrait augmenter vu que « le pronostic vital de certains blessés est engagé », ajoutent les témoins.

Selon beaucoup d’observateurs, les pluies qui s’abattent actuellement dans l’Extrême-Nord du Cameroun favorisent les mouvements des terroristes.

Cette attaque survient quatre jours seulement après le passage du président de la République à Maroua, chef-lieu de la région. Paul Biya y tenait une campagne dans le cadre de l’élection présidentielle du 7 octobre prochain. 

Dans son discours de circonstance, Paul Biya a félicité les populations qui ont sur faire face aux multiples menaces terroristes de Boko Haram.

Face à un envahisseur barbare qui détruisait, brûlait, tuait, vous avez résisté autant qu’il
était possible. Vous avez soutenu nos forces de défense et de sécurité. Les comités de
vigilance ont joué un rôle essentiel dans votre résistance“, a-t-il dit.

“Maintenant que l’ennemi a été repoussé hors de nos frontières, il nous revient de
reconstruire, de faciliter le retour des déplacés et de tout faire pour recréer les conditions d’une vie normale sous ses différents aspects, administratifs, scolaires, économiques et sociaux”, a ajouté Paul Biya.

Depuis le début de la guerre contre Boko Haram, le Cameroun a enregistré plus 2.000 morts, civils comme militaires, selon des sources médiatiques concordantes.

La présidente du Cameroon People’s Party (Cpp) invite les camerounais à participer massivement au scrutin de dimanche prochain afin de mettre fin au régime de Biya et éliminer le système qui retient notre pays en otage depuis 58 ans.

Bien que n’étant pas en course pour la présidentielle 2018, Edith Kah Walla a tenu à ne pas passer inaperçue en cette période électorale. A quatre jours du scrutin qu’elle qualifie de «moment clé de notre histoire», la femme politique et candidate à l'élection présidentielle 2011 appelle les camerounais de tous bords à participer au vote sans violence ni discours de  haine.

Pour elle, l’élection de dimanche prochain comporte une dynamique, celle de la transition politique. En y participant, chaque camerounais pourra mettre fin au régime de Biya et éliminer le système qui retient notre pays en otage depuis 58 ans; s'engager dans un processus de réconciliation nationale et de reconstruction.

Notamment, «traiter le problème anglophone et développer le sentiment d'identité nationale assurant à chaque Camerounais de jouir de l'égalité des droits et de l'égalité des chances dans la nation; traiter la question de la guerre pour l'indépendance, son impact sur la vie des citoyens, sur notre histoire politique et de tirer les leçons utiles pour construire notre avenir», estime Kah Walla.

Mais aussi, poursuit-elle, «redéfinir et reconstruire les institutions de l'État afin d'abolir leur conception coloniale et de bâtir des institutions modernes et fonctionnelles adaptées à nos principes et à nos valeurs. Déterminer la forme de l'État qui permettra aux citoyens de notre pays d'affirmer leurs identités infranationales spécifiques et d'assurer la fourniture de biens et services publics de base à la population. Réécrire la constitution et réformer les institutions clés, y compris le système électoral, sur la base du dialogue national et du processus de reconstruction».

Selon la présidente du Cpp, le dynamisme politique observé par les Camerounais ordinaires au cours des dernières semaines fait croire que le Cameroun est plus proche que jamais de cet objectif de transition politique.

«Cette élection se déroule sous une menace extrême de violence. Des groupes armés luttant pour l'indépendance dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest ont menacé de recourir à la violence. Le gouvernement s'est engagé à organiser des élections dans les régions secouées par la violence.

En outre, nous assistons à un niveau de discours de haine tribale au cours de cette élection comme jamais vu auparavant au Cameroun. En tant que Cameroon People’s Party, nous rappelons à tous les Camerounais que ce pays tout entier nous appartient à tous. Notre richesse réside dans notre diversité ethnique et culturelle.

Nous devons, à tout moment, garder ces éléments fondamentaux à l'esprit et exercer nos droits politiques sans violence ni animosité. La capacité d'accepter et de respecter les différences d'opinions politiques est essentielle pour la nouvelle nation que nous avons déjà commencé à construire», écrit Kah Walla.

Enfin, le Cpp souhaite inciter tous les Camerounais à rester engagés, actifs et déterminés à apporter des changements et une transition politique dans notre pays, au-delà du 7 octobre. Car, «il ne suffit pas de voter, nous devons nous appuyer sur la dynamique créée ces dernières semaines pour poursuivre l'action politique en vue d’obtenir la transition politique».

Otric N.

Des artistes camerounais ont commencé à partager des photos d'eux-mêmes avec une pancarte qu'ils tiennent dans leurs mains où il est écrit: 

"Nous avons besoin de la paix",
"La paix nourrit, la guerre consume",

"La paix et l'amour sont les deux bases solides auxquelles nous devons nous confier",
"La paix réunie, la guerre sépare" 

Ils espèrent convaincre la population de cesser les violences et d'annuler toutes futures violences prévues, avant ou après l'élection présidentielle de 2018 
Les élections commenceront le dimanche 7 octobre et déjà plusieurs des candidats, opposant le chef de l'État Paul Biya, ont prévu un vague de violence s'ils ne sont pas proclamé victorieux.

Voici les photos des artistes en question avec leurs pancartes à la main:

  

  

  

Le village de Mbinjong a reçu hier la visite des soldats du Bataillon d'Intervention Rapide et ils ne sont pas venus les mains vides.En effet le B.I.R. ne cesse de donner aux plus démunies, et cette fois-ci c'est ce petit village dans le département de la Manyu dans la région du Sud-Ouest que les soldats ont apporté de l'aide à ces villageois qui depuis des mois, subissent les violences et menaces sécessionnistes.

Les témoignages sont très émouvants avec des villageois très émus et surtout reconnaissant de cette preuve de patriotisme que le B.I.R. démontrent tous les jours.

Les photos prises sont saisissantes:

  

 

 

 

 

jeudi, 04 octobre 2018 09:02

Intitulé du poste : Journaliste

 

  • Intitulé du poste : Journaliste
  • Nom de l'entreprise : Agence Cameroun Presse
  • Type d'offre : Contrat a duré indéterminé
  • Durée du contrat :Indéterminé
  • Pays : Cameroun – représentation dans les 10 provinces

Description du poste :
Au sein de la rédaction d’ACP – le magazine de l’actualité camerounaise, vous participerez activement à l’activité éditoriale du site média : production d’articles, d’interviews ou de reportages, et veille globale sur l’actualité camerounaise.

Profil du candidat :
Votre orthographe est irréprochable, vous avez envie d’apprendre, vous êtes curieux (se) de nature, et vous êtes force de proposition.
Vous êtes intéressé(e) par la politique, la culture, le sport et tout autre sujet d’actualité.
Vous avez une bonne plume et de solides notions d’anglais.

Comment postuler ?
Bien vouloir soumettre votre dossier d’application à l’adresse email suivante : 
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
N.B : Votre dossier devra contenir un CV précisant la ville dans laquelle vous résidez, une lettre de motivation et un article récemment rédiger sur un sujet d’actualité de votre choix minimum 500 mots.

C’est ce qui justifie l’appel d’offres international lancé par Electricity development corporation (EDC), l’entreprise qui s’occupe de la gestion, pour le compte de l’Etat, du patrimoine public dans le secteur de l’électricité.

En fait EDC recherche des prestataires pour les études, la fourniture, les travaux de montage et raccordement de 65 100 branchements. Pour ceux des prestataires qui voudront compétir, ils doivent déposer leur dossier au siège de l’entreprise dirigée Théodore Nsangou par le 4 décembre 2018.

Rappelons que ledit appel a déjà été lancé une première fois en mars 2016. Il est divisé en trois lots. Le premier de ces lots compte 23 100 branchements dans les régions du Centre et du Sud. Le second contient 33 300 branchements dans les régions du Littoral, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le dernier lot comporte 8700 branchements dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord.

Ces travaux seront financés par le Fonds africain de développement du Groupe de la Banque africain de développement. Ledit financement s’inscrit dans le cadre du Projet de renforcement et d’extension des réseaux électriques de transport et de distribution.

Instrument stratégique de l’Etat pour le développement du secteur de l’électricité, EDC assure la conservation du patrimoine public dans le secteur. EDC a également en charge la construction et l’exploitation des ouvrages de régularisation des eaux de bassins, et notamment du barrage de Lom Pangar, ainsi que l’exploitation directe des barrages réservoir du pays, conformément aux contrats de concession existant entre l’Etat et les différents opérateurs.

Le volet financier des activités de EDC se consacre à la promotion des investissements, ainsi qu’à la prise et au suivi de participations dans les entreprises opérant dans la production, le transport, la distribution, la vente, l’importation et l’exportation de l’électricité. Société de service public, EDC peut intervenir directement à titre transitoire, comme opérateur ou exploitant, dans le but d’assurer la continuité du service public en cas de défaillance d’un opérateur ou d’un exploitant, ou en attendant la désignation de celui-ci. EDC conduit et participe à des études de toute nature, destinées à la mise en valeur des ressources énergétiques du pays.  

Bon à savoir, au cours de la décennie 2005-2015, le taux d’accès des populations camerounaises au service public de l’électricité est passé de 46 à 53,7%, en progression de 7,7% seulement, révèle la Banque africaine de développement (BAD) dans son dernier rapport pays sur le Cameroun.

Cette statistique s’explique par le ralentissement des investissements dans le secteur de l’électricité jusqu’en 2012, période d’ailleurs caractérisée par les désagréments vécus par la population camerounaise connectée au réseau électrique, du fait des délestages récurrents.

A en croire les prévisions de la BAD, également contenues dans le rapport sus-mentionné, ces infrastructures énergétiques nouvelles permettront, au cours de l’année 2018, d’améliorer l’accès à l’électricité pour 2,7 millions de personnes.

Dans l'intervalle, Actis, le fonds d’investissements britannique qui contrôle les actifs d’Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité, revendique, depuis son arrivée dans le secteur de l’électricité au Cameroun (en 2014), la connexion au réseau électrique national de plus de 2 millions de nouveaux consommateurs.

Otric N.

C’est ainsi que de nombreux acteurs de la scène politique et de la société civile, ont qualifié l’arrivée du président candidat Paul Biya à Buéa, en cette période qui marque un tournant important pour le devenir du vivre ensemble de tous

La place de l’indépendance au quartier Buéa Town a connu un coup de neuf. La tribune Présidentielle et les alentours ont été badigeonné de blanc et tout semblait fin prêt pour accueillir le Président Paul Biya pour son deuxième meeting après le lancement de Maroua.

A la dernière minute pourtant, la pression s’est relâchée au sein du staff administratif. Seules, les délégations de militants et sympathisants du rassemblement démocratique du peuple camerounais sont restés sur place. Ceux ci s’étaient rendus en masse à Buéa, une semaine auparavant. l’on avait alors connu, un phénomène différent de celui que l’on vit depuis que le corps électoral a été convoqué. Lorsque des familles entières avaient tout abandonné derrière elles, pour fuir le regain de violence instauré par les terroristes, qui entendaient célébrer le “ premier anniversaire de la proclamation de l’indépendance de la zone anglophone”. Ils comptaient également maintenir un état de sièges, jusqu’au jour du vote. Même les sous préfets affectés de ce côté ont été installés en toute discrétion.

En dehors des membres du parti des flammes, les forces de défenses et de sécurité ont rallié le chef lieu de la région du Sud Ouest. Leur présence massive avait pour objectif de dissuader toute idée d’attaques même si le bruit des armes ne s’est pas tu. Leur présence était d’autant plus visible qu’un couvre-feu de 48 heures a été instauré dans les deux régions considérées comme des bastions des attaques criminelles perpétrées par les terroristes depuis deux ans.

Candidat pour un 7ème Septennat

La candidature du président national du rassemblement démocratique du peuple camerounais a suscité de vives émotions au sein de la population. Et dans les deux régions en crise, pendant que certains appellent à un retour au calme, d’autres entendent manœuvrer afin que cessent 36 années de gabegie, de corruption, d’impunité … Les choix opérés par le gouvernement actuel n’ont pas toujours contribué au développement de tous. Le système éducatif, l’accès au soin de santé de qualité, l’équité dans la distribution des richesses naturelles et bien d’autres n’ont pas tenu les promesses faites lors de la campagne présidentielle de 2011.

On peut citer ces exemples et bien d’autres encore, pour justifier la soif de changement qui habite les camerounais de tout âge; mais nul ne peut taire, personne ne peut oublier la sagesse, le sens diplomatique dont a fait montre le Président de la République dans la résolution du problème de la péninsule de Bakassi. Objet d’un contentieux avec le Nigeria voisin. Paul Biya avait choisi la voix du dialogue à celle des armes. Sa position, face aux attaques terroristes de boko haram, qui continuent de faire des victimes a interpellé plus d’un. Dans les régions du Nord et du Sud Ouest, il a surpris ceux qui ont tout mis en oeuvre afin de rendre le Cameroun ingouvernable, en refusant de donner l’ordre de tirer sur ses compatriotes. Considéré comme laxiste, lâche, impuissant, ses décisions, jusqu’à cette date, ont néanmoins permis de conserver la paix au Cameroun ainsi qu’ avec les pays voisins.

 

La Promotion de la Non Violence

Il apparaît au regard de ce qui précède, que la présence ou non du Président candidat dans le chef lieu de la région du Sud Ouest en cette période n’aurait pas dû être ressentie par une partie de la population comme un defi, un mépris, un manque de considération. Sa présence à lui, de même que celles des autres candidats qui, à cause de la crise sécuritaire, évitent d’y organiser des meetings, des campagnes de porte à porte qui auraient pu inciter les uns et les autres à faire le choix de leur avenir, de même que celui de leur progéniture.

Quelques heures après la célébration de la journée internationale de la non violence à laquelle le Cameroun a adhéré, ce qui aurait dû être essentiel pour chaque citoyen, nonobstant le rang social, ce sont les notions d’humanisme, de compassion, de réconciliation, d’amour, de fraternité et de justice sociale. Parce qu’au delà des sentiments qu’on peut avoir pour un individu, ce qui est au dessus de toute considération, et qui ne demande l’appartenance à aucune chapelle politique, c’est l’amour pour cette terre. C’est le Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 







Sunday, 05 June 2022 11:01