L’information a été rendue public par les membres de la commission communication de la compétition
Le groupe A sera logé au stade Paul Bigard d’Olembe situé dans une banlieue de Yaoundé, d’une capacité de 60 000 places. Les équipes vont s’entraîner au niveau
Du stade annexe Paul Biya 1
Du stade annexe Paul Bigard 2
Du stade de la Beac
Les hôtels retenus pour les délégations de ce groupe sont les suivants: le Mont Febe, le Djeuga Palace, Olembe sport complex hôtel.
Le groupe B sera logé à Douala et les équipes vont évoluer au stade de Japoma, qui a 50 000 places. Les stades d’entraînement sont:
Le Japoma annex stadium
Le stade de la réunification
Le stade Mbappe Leppe
Le stade de Bonamoussadi
Les hôtels qui leur ont été attribué sont: L’hôtel Sawa, l’hôtel Pullman, l’hôtel Akwa Palace, la Falaise, le stade Stanlard.
Le groupe C va jouer au stade Ahmadou Ahidjo, d’une capacité de 40 000 places. Les équipes vont s’entraîner au stade Ahmadou Ahidjo 1 et 2 ainsi qu’au stade militaire.
Les hôtels retenus sont le Hilton, Franco, la Falaise.
Le groupe D sera logé dans la ville de Bafoussam, plus précisément au stade Kouekong, d’une capacité de 20 000 places. Les équipes vont s’entraîner
Au Kouekong annex stadium
Bamendzi annex stadium
Tocket annex stadium
Mbouda stadium.
Les joueurs et le staff administratif seront logés à l’hôtel Zingana, à l’hôtel la vallée de Bana, le Tagidon garden palace de Bangou, l’hôtel Bantou.
Le groupe E quant à lui sera logé au stade omnisports de Limbé, qui peut contenir 20 000 personnes. Les équipes vont s’entraîner au
Limbé annex stadium
Century stadium
Molyko omnisports stadium
Municipal stadium
Les hôtels sélectionnés sont: le Fini hôtel, le parlementarian stadium, le Mountain hôtel, l’Atlantic Beach hôtel.
Le groupe F sera logé dans la ville de Garoua. Les rencontres seront organisées au stade Roumde Adja, d’une capacité de 30 000 places. Les équipes vont s’entraîner au
Roumde Adja stadium
Poumpoume stadium
Reyne stadium
Stade du Cenajes
Coton Sport football camp.
Les hôtels retenus sont la Benoué, Roumdé Adja, l’hôtel des sports.
La compétition va commencer le 15 juin et prendra fin le 13 juillet 2019.
Cette répartition vient mettre fin à la polémique qui est née au début de cette année, après le rapport fait par une équipe d’inspection indépendante. Cette dernière avait jugé que l’avancement des travaux des différents sites étaient peu satisfaisant. Les sorties du malgache Ahmad Ahmad, président de la confédération africaine de football n’ont pas apaisé les craintes des camerounais. Après la réunion du comité exécutif de cette instance les 27 et 28 septembre dernier, la décision a été prise de donner le “verdict” final, à l’issue du processus électoral du 7 octobre prochain.
Le gouvernement camerounais, vient donc de prouver que le pays sera prêt à organiser la Coupe D’Afrique des Nations. Le défi sera relevé et les images qui présentent l’état d’avancement des travaux au sein des infrastructures sportives ne sont pas fictives.
Nicole Ricci Minyem
Au meeting organisé par les chefs Sawa du Ngondo, le journaliste Mathieu Nathanael Njog a été victime d'une agression alors qu'il prenait des photos en compagnie d'autres cameramen. Son malheur c'est d'avoir filmé avec son portable androïde.
Un agent du protocole des chefs traditionnels Sawa (dignitaires du Ngondo) a demandé aux gardes des chefs de le rabrouiller manu militari. Il lui était reproché de ne pas être en possession d'une caméra et de n'être pas journaliste ou cameraman d'une chaîne de télévision. Mais plus tard on apprendra qu'on lui reprochait plutôt de filmer en culotte et basket devant les ministres.
Selon le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) qui a rendu un communiqué, au cœur de cette rixe, le journaliste Mathieu Nathanael Njog du tri-hebdomadaire "l'Essentiel du Cameroun" et Secrétaire Général du Syndicat National des Journalistes, n'a eu ni un mot déplacé ni un comportement déshonorant pouvant justifier cette agressivité barbare. Ses vêtements et sa bandoulière de reporter ont été sérieusement endommagés.
Le SNJC salut «la solidarité des confrères présents qui ont spontanément arrêté leur reportage pour voler au secours de leur confrère. Mais ils ne sont pas allés jusqu'au boycott de l'événement comme l'a fait la victime qui a aussitôt quitté le site».
Le SNJC condamne énergiquement ce comportement rétrograde des milices des chefs traditionnels Sawa. L’organisation rappelle que toutes les autorités ont le devoir moral d'assurer la sécurité et la protection des journalistes dans l'exercice de leur fonction.
A cet effet le SNJC demande aux autorités de prendre toutes les dispositions pour «faciliter et sécuriser le déploiement des hommes et femmes de médias pendant cette dernière semaine de campagne et lors du scrutin du 07 octobre 2018 sur l'ensemble du territoire nationale mais aussi et surtout dans les régions à forte menace sécuritaire que sont le Nord, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest».
Le SNJC va identifier les responsables de cette violence sur son Secretaire général et se réserve le droit d'en tirer toutes les conséquences.
Au Cameroun, le journaliste n’exerce pas librement son métier. Le recul est plus frappant, depuis l’entrée en vigueur en fin 2014, de la loi anti-terroriste, véritable épée de Damoclès, qui fait planer en permanence sur la tête des journalistes, la menace d’une condamnation à mort et fait trembler la corporation, dont les membres, ne savent pas à quelle sauce ils seront mangés.
Les menaces des dirigeants camerounais se soldent par de multiples emprisonnements. L’on enregistre des cas de journalistes qui sont emprisonnés, ou sous la menace des poursuites judiciaires, simplement pour avoir fait leur travail.
Si la floraison des journaux, estimés officiellement à 600 pour la presse écrite, 200 stations radiodiffusion sonore et plus d’une trentaine de télévision, évoluant sous la tolérance administrative, fait penser que la liberté de la presse est une réalité au Cameroun, le pouvoir a créé le Conseil national de la communication, son bras séculier.
Officiellement chargé de « réguler » l’exercice de la profession, le CNC dont le président est nommé par le chef du gouvernement, s’est rapidement transformé en organe de répression, à la place de la justice. L’organe s’érige en juge et condamne à tout va, journalistes et organes de presses, par vague, parfois sans débat contradictoire. A chaque session, le CNC, ne rend que des décisions punitives. Aucun rapport d’observation sur le comportement des médias.
Otric N.
Le sujet a été étudié lors des assises de la 3ème session du comité de pilotage de lutte contre le travail des enfants.
«Le travail des enfants n’est pas une fatalité, il nous revient de le combattre», tel a été la déclaration de Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la sécurité sociale (MINTSS), qui a présidé la semaine dernière, les assises du comité de pilotage de lutte contre le travail des enfants. Lors desdites assises il a été question d’évaluer les mesures prises pour mettre fin au problème qui touche 152 millions d’enfants dans le monde. Le Cameroun pour sa part a mis en place un plan d’action national de lutte contre le travail des enfants. Avec ledit Plan le pays pense pouvoir éradiquer définitivement d’ici 2025, ce phénomène.
Le Cameroun a également procédé à la signature de plusieurs conventions internationales. Aussi le Code du travail a instauré des mécanismes de protection des enfants. Et le gouvernement a adopté la promotion de l’éducation de base gratuite. A cela s’ajoute la mise sur pied des outils à l’instar du Comité national de lutte contre le travail des enfants. Son rôle est de faire des propositions qui visent l’abolition du mal. Toutefois la 3ème session du comité de pilotage de lutte contre le travail des enfants a été le cadre idéal pour reconnaître qu’il doit avoir une intensification des actions.
Il faut dire que c’est un fléau qui préoccupe au plus haut point les autorités, les organisations internationales du travail, le Ministère des Affaires sociales, la Commission des droits de l’homme et des libertés. D’ailleurs 2 600 enfants ont été arrachés à des pires formes de travail dans 16 villes du pays entre 2014 et 2018, par l’Association des enfants et jeunes travailleurs du Cameroun (AEJT-CAM). Dans la ville de Maroua à l’Extrême-Nord d’après une source digne de foi environ 6000 enfants se retrouveraient dans des conditions précaires de travail. Le Bureau international du Travail (BIT) a demandé au gouvernement de porter une attention particulière sur l’amélioration de la sécurité et la santé des jeunes travailleurs et l’élimination du travail des enfants.
Pour combattre efficacement ce fléau, «le Cameroun a fait de l’élimination du travail des enfants, une priorité dans sa politique de développement social, en adoptant des conventions. Ce qui réaffirme fort opportunément son engagement à atteindre les objectifs fixés au plus haut niveau mondial dans l’optique de mieux garantir le bien-être et l’épanouissement de l’enfant», a déclaré le Mintss, Grégoire Owona.
Rappelons qu’en 2015 le Cameroun avait été interpellé sur le sujet durant les travaux de la 104ème session de la Conférence Internationale du Travail à Genève. Les experts de la Commission de l’Application des Conventions et des Recommandations reprochaient au pays de Paul Biya, l’inexistence des mécanismes de surveillance et des sanctions pouvant empêcher la vente et la traite des enfants, l’utilisation, le recrutement ou l’offre d’un enfant à des fins de production de matériel pornographique ou de spectacles pornographiques et aux fins illicites et l’inexistence des mesures efficaces prises dans un délai déterminé visant à protéger les enfants particulièrement exposés à des risques tels que les orphelins du VIH et le Sida.
Liliane N.
Julienne Namata sollicite le soutien du gouvernement pour l’encadrement de ses enfants.
L’épouse de l’autorité administrative tuée par les sécessionnistes en février dernier, s’est confiée à notre confrère Mutations. L’échange qu’elle a eu avec le journal a été rendu public le 28 septembre 2018. Dudit échange, on retient que Julienne Namata nécessite le soutien de l’Etat du Cameroun. Depuis la disparition de son époux, elle est devenue celle qui doit s’occuper entièrement de sa progéniture composée de neuf enfants, parmi lesquels cinq ont été adoptés par le couple. «Après l’enlèvement de mon époux, ce n’était plus facile pour moi. Quand je me couche, mon époux n’est pas là au réveil, il n’y a personne avec qui discuter. Avec les neuf enfants, ce n’était vraiment pas facile. La situation à elle-seule coûte chère. Je devais m’occuper de tout alors que c’est mon époux qui s’occupait des grandes charges. Moi je l’assistais juste», dit-elle.
Son quotidien étant devenu misérable comme elle le dit, l’épouse du défunt Sous-préfet de Batibo affirme avoir été contrainte de lancer ses enfants dans la vie active. Ils ont des âges compris entre 8 et 24 ans. «Je me suis alors dit qu’il fallait engager les enfants dans les petites activités pour leur permettre d’oublier progressivement l’absence de leur père. J’ai donné une somme d’argent à chaque enfant pour qu’il trouve de quoi s’occuper. Il y en a qui font des beignets déposent dans des boutiques tandis que les autres vendent des bonbons en classe en cachette. J’ai aussi fait un poulailler pour les garçons, afin que toutes les charges ne retombent pas sur moi seule», déclare-t-elle.
Toutefois Julienne Namata dit avoir des enfants qui ont fini leur cursus académique et qui sont aujourd’hui à la quête d’un emploi. «J’ai deux enfants qui ont déjà fini leurs études à l’Université de Buea et à l’Université de Yaoundé II-Soa. Aujourd’hui ils cherchent du travail. Le Ministre de l’Administration territoriale a promis de faire quelque chose dans ce sens on attend», ajoute-t-elle. Outre cette action, elle attend également que le gouvernement réalise le rêve de son mari : avoir une école. «Si le gouvernement peut construire une école pour moi, au moins, je comprendrai qu’un de ses vœux s’est réalisé et cela peut me donner un peu de paix dans le cœur. Je sais que cette école peut m’aider à m’en sortir pour le reste de ma vie», déclare la veuve qui se fait suivre à l’hôpital Jamot.
A titre de rappel, le Sous-préfet de Batibo Marcel Namata Diteng, a été kidnappé par des sécessionnistes le 11 février 2018, jour de célébration de la fête de la jeunesse au Cameroun. La nouvelle de sa mort a été annoncée dans le document du plan d’assistance humanitaire d’urgence pour les populations des Régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest. C’est en lisant ledit document, que son épouse a eu connaissance de son décès. L’autorité administrative a été enlevée alors qu’il se préparait à participer aux festivités de la Fête nationale de la jeunesse. Les recherches qui ont été initiées à la suite de son enlèvement ont tout simplement accouché d’une souris.
Liliane N.
Ce sont les personnes sur lesquelles comptent les candidats en lice pour le scrutin qui va se tenir dans quelques jours, afin de veiller sur leur voix.
Lors du déroulement de chaque élection, l’on se rend compte à l’issue de tout le processus que les personnes recrutées, dans la plupart des cas commettent beaucoup d’erreurs. Selon Éric Mathias Owona Nguini et Sosthène Medard Lipot, il n’existe véritablement pas de cause unique à l’origine de ces dysfonctionnements. Les plus importantes selon ces acteurs de la sphère politique camerounaise sont, entre autres la complexité du scrutin, la supervision des élections,le recrutement du personnel qu’on installe dans les bureaux de vote, à l’instar des superviseurs, les scrutateurs …
Ces derniers jouent un rôle important le jour “J” car c’est à eux qu’incombent la responsabilité de veiller au bon fonctionnement de tout le processus électoral, à l’instar du vote, du dépouillement des bulletins des différents candidats présents et qui leur avaient au préalable donné des mandats. Ils travaillent à côté des délégués et, lorsqu’ils ne sont pas assez représentatifs, on peut solliciter le concours des électeurs qui, même s’ils ne sont pas installés dans les bureaux, ont la possibilité de prendre part à toutes les articulations. Ils peuvent dès lors, les électeurs contrôler leur voix.
Le Sprint final est engagé et les opérations de charme se multiplient. Les représentants des partis politiques qui sollicitent le suffrage de leurs compatriotes multiplient les meetings, les passages dans les médias au cours des émissions spécialisées, les campagnes de porte à porte.
Dans chaque quartier général, c’est un véritable branle bas. Les troupes se mobilisent afin de convaincre ceux des camerounais qui sont encore indécis, certains conservent l’ambition de retourner quelques personnes, afin que le choix du coeur devienne celui du voisin, de l’ami, des collègues…
Au delà de toutes ces approches, la quasi majorité de ces politiciens ont en vue de prendre des mesures adéquates, qui vont leur permettre de ne perdre aucune voix. C’est ainsi que les scrutateurs sont recrutés et formés, même dans les coins les plus reculés du Cameroun, sans oublier ceux qui sont installés au niveau de la diaspora où les opérations de charme ont été menées par les candidats, aujourd’hui supplées par leurs responsables.
Il est important de rappeler que l’on a recensé 56 bureaux de vote répartis dans 31 pays étrangers et 23000 ont été ouverts dans les 10 régions du Cameroun. Un tour dans les différents quartiers généraux des candidats à Yaoundé, de même que dans certains chefs lieux de région, a permis de rencontrer les formateurs. Ils outillent des jeunes camerounais engagés auprès des uns et des autres parce qu’ils ont été convaincus par les programmes proposés par leurs concitoyens.
Pendant que certains disent avoir soif du changement et s’engagent à jouer un rôle important pendant ces moments qu’ils jugent historique, d’autres entendent mettre toutes les batteries en marche pour conserver le candidat président en place.
Ce sont ces derniers qui le plus souvent, disposent des gros moyens financiers, de la logistique nécessaire. Ils sont également dans les villages les plus profonds du Cameroun. Des villages où l’on ne voit l’énergie électrique qu’en de rares occasions, où la route passe selon les saisons. Il ne serait pas exagéré de préciser par ailleurs qu’il existe encore des campements où les gens sont analphabètes. Ces derniers ne connaissent que le bulletin blanc avec la flamme du candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
Les adversaires du candidat président, conscients de ces réalités, ont l’obligation de veiller à ce que leurs scrutateurs, conservent le même engouement, en refusant de se laisser corrompre. Puisque ce sont, hélas, les réalités auxquelles nous avons trop souvent, été confrontés.
Nom: Afanwi
Prénom: Ndifor Frankline
âge: 39 ans
Lieu de naissance: Cameroun - Région Sud-Ouest - Département du Fako - Commune de Buéa (?)
Statut marital : marié
Parti politique: Mouvement Citoyen National du Cameroun (MCNC)
Précédente participation à l’élection présidentielle : aucune
BIOGRAPHIE:
Celui qui se fait appeler “prophète” Frankline Ndifor, est quasiment inconnu du grand public camerounais. Il est à la tête d’un mouvement pentecôtiste du nom de Kingship International Ministries.
Sur sa page facebook personnelle, il indique être de la ville de Buéa, cependant son activité semble centrée sur Douala.
Il affirme que Dieu l’a appelé à succéder à Paul Biya.
LES PROMESSES DE CAMPAGNE:
Franklin Njifor Afamwi représenté par le Mouvement National des citoyens du Cameroun, qui prône une meilleure gouvernance par l’amour et l’unité
Politique
Limitation du mandat présidentiel à 5 ans, renouvelable une fois. Institution du fédéralisme afin donner plus de pouvoir aux collectivités locales. La réduction du nombre des départements ministériels qui encombrent la macrostructure de l’État.
Éducation
La mise sur pied d’un modèle par la professionnalisation qui va passer par le numérique mais aussi, à travers la revalorisation des enseignants ainsi que de tous les corps de métiers.
Incitation fiscale et Accroissement des Investissements
Il entend mettre sur pied, l’exploitation des matières premières afin de poser les jalons de l’industrialisation du Cameroun. Ce qui va permettre de résorber le chômage.
Un système de santé réformé
Ce qui passe par une prise en charge optimale, une formation accentuée des personnels, mais beaucoup plus par une politique d’incitation qui va permettre aux médecins camerounais installés à l’étranger de rentrer au Cameroun.
La digitalisation des finances publiques
A travers la mise en place d’un système de monitoring, installé par des moyens numériques au niveau de toutes les transactions financières.
L'Agence Cameroun Presse, agence d'informations indépendante, s'engage pour la paix et la stabilité du Cameroun. Pour cela nous avons lancé une campagne d'observation des élections, pour que les Camerounais puissent constater l'honnêté de ces élections présidentielles de 2018.
Nous demanderons à tout le monde d'accepter le résultat des élections, si nous constatons qu'elles ont été libres et démocratiques "La violence n'est pas la solution, allez voter!"
Le pouvoir dans une démocratie se fonde sur la volonté du peuple.
Le bulletin de vote constitue l’instrument principal par lequel le peuple exprime sa volonté et façonne son gouvernement.
La participation au scrutin n’est pas qu’un droit - c’est aussi un devoir civique.
Le vote assure à tous les citoyens le moyen de participer directement ou indirectement aux décisions qui touchent à la vie de la société, et l’issue d’une élection contribue à déterminer l’orientation de la politique nationale.
L’importance capitale d’élections libres, régulières et honnêtes tient à plusieurs facteurs.
Tout d’abord, elles réaffirment l’autorité de l’État de droit. Ensuite, elles éclaircissent les questions en jeu car les candidats sont obligés de présenter aux électeurs leurs positions sur les dossiers ainsi que leur projet de programme. Enfin, les élections confèrent aux citoyens le pouvoir de faire leur choix entre les divers candidats.
Dans toute démocratie, le citoyen a également le pouvoir de participer au processus électoral au-delà de la simple participation au scrutin.
Il peut aider tel candidat ou tel parti politique en prenant part à des activités de campagne électorale. Il peut fournir des services, par exemple communiquer à d’autres citoyens des informations sur les candidats et sur les partis, ou encore aider à assurer le transport d’électeurs aux bureaux de vote le jour du scrutin. Il peut s’intégrer à une campagne électorale en organisant des rassemblements et des conférences. Et surtout, le citoyen engagé peut encourager ses semblables à voter. Tout cela constitue les fondements d’une démocratie dynamique.
Alors allez voter pour assurer la stabilité de notre pays.
Le candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, dans un spot publicitaire, installé en plein centre ville de la capitale politique camerounaise manifeste cette expérience à travers l’image de l’international portugais Chtistiano Ronaldo.
Elle est lancinante, cette question: Quelle est la dimension affective, que le président Paul Biya, candidat à sa propre succession, après avoir passé 36 ans à la tête de l’État du Cameroun, a voulu manifester, en mettant au coeur de l’une des principales villes du Cameroun, son image à côté de celle d’un footballeur étranger?
Christiano Ronaldo, international portugais apparaît le premier sur ce spot publicitaire pendant qu’il se prépare à marquer des buts lors de la league des champions. Ensuite vient, le candidat du parti des flammes. Les citadins peuvent enfin lire en français et en anglais, “Paul Biya, La Force de l’Expérience”.
Nul n’ignore l’amour que le Président de la République, Paul Biya premier sportif éprouve pour le sport. Il a reçu après des compétitions majeures, tant sur le plan national qu’international, les athlètes de diverses disciplines. Ceux qui ont fait vibrer les populations en hissant haut, le vert rouge jaune national et en faisant retentir, l’hymne de ce pays: O Cameroun, berceau de nos ancêtres…
Le Cameroun de Albert Roger Milla, qui a obtenu le titre de joueur du siècle, alors qu’il avait fait des merveilles lors de la coupe du monde de 1990.
Le pays de Samuel Eto’o Fils, champion du monde olympique, double champion d’Afrique, une fois vice champion, trois fois meilleur joueur du monde, quatre fois ballon d’or africain …
Le candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais et ses conseillers ont préféré à ces sommités mondiales du sport roi et à bien d’autres, accoler à la sienne, l’image d’ un footballeur étranger.
Où sont passées les vidéos de Gaëlle Enganamouit, Gabrielle Aboudi Onguene, Ngono Mani, Ngo Beleck et toutes les jeunes belles et talentueuses dames qui ont fait vibrer le pays tout entier lors de la Coupe D’Afrique des Nations en 2016.
Quelles peuvent être les raisons de ce choix, alors que les jeunes et les femmes, sur qui repose le plus grand électorat de monsieur Biya, trouvent des repères, des modèles, des expemples, en ces héros?
Lorsqu’on sait que l’élection présidentielle est un rendez vous fondamental dans chaque pays, le Chef de l’État du Cameroun n’a t il pu trouver parmi ses compatriotes, des modèles qui auraient pu introduire ce spot publicitaire dans lequel il entend convaincre ses compatriotes, qu’ils sont au centre du travail qu’il compte abattre au lendemain du 7 octobre prochain:
améliorer davantage les conditions les conditions de vie de ses compatriotes
Continuer à consolider la paix
Sauvegarder l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Cameroun
Accélérer la marche vers l’émergence du Cameroun
Renforcer l’innovation
Accroître le rôle des femmes et des jeunes
Renforcer la lutte contre l’exclusion
Apporter un soutien aux arts, aux sports et à la culture
Consolider la place du Cameroun en Afrique et dans le monde
Assurer la défense et le progrès de la patrie.
Nicole Ricci Minyem
C'est en ce dimanche 30 septembre que le candidat à la présidentielle de 2018 Maurice Kamto, n'a pas réuni autant de monde que prévu.
Il a en effet, organiser à Yaoundé un rassemblant sur le parking du stade de football Omnisports et au lieu d'avoir réuni des milliers de partisans comme il aurait voulu, il n'en a malheureusement réuni que quelques centaines
Le journaliste français Alex Devechio à fait un commentaire sur le sujet :
Regardez ces image inédites du meeting il y a quelque instants
Nom: Osih
Prénom: Joshua Nabamgi
Date de naissance: 9 décembre 1968
Lieu de naissance: Cameroun - Région Littoral - Département du Wouri - Commune de Douala
Statut marital : marié, trois enfants
Parti politique: Social Democratic Front (SDF), Front Social Démocratique (FSD)
Précédente participation à l’élection présidentielle : aucune
BIOGRAPHIE:
Joshua Osih est né d’un père camerounais, le révérend Reuben Osih et d’une mère suisse Thérèse Osih.
Il est titulaire d'un MBA en leadership et développement durable. Il a plus de 25 ans d'expérience dans le secteur de l'aéronautique et de l’aviation, notamment dans les domaines de l'exploitation et de la gestion.
Depuis 18 ans au Cameroun, il exerce ses activités dans les domaines de l’aviation, de l’écotourisme, de l’hôtellerie et de l’aquaculture et compte plus de 200 employés. Il est également fondateur et directeur général des sociétés Camport PLC et Africa Travel Management.
Osih est membre du Parlement camerounais pour la circonscription du Centre Wouri à Douala. Osih est à la fois vice-président de la commission des finances et du budget de l'Assemblée nationale et rapporteur spécial de l'Assemblée nationale.
Il est également chargé des secteurs des finances et de l'administration de l'exécutif.
Osih a rejoint le Front social démocratique (FSD) en mars 1991 à Douala.
- En 2002, il a été élu président régional du Front social démocratique pour la région du Sud-Ouest. En 2006, il a été élu 2e vice-président du parti.
- En 2013, Joshua Osih est devenu le premier Camerounais anglophone à siéger au Parlement à Douala, dans la région “Littoral”.
- En 2012 et 2018, il a été élu à deux reprises au poste de premier vice-président du parti. Lors de la convention extraordinaire du parti, en 2018, il a été désigné candidat à la présidence du parti pour l'élection présidentielle de 2018.
LES PROMESSES DE CAMPAGNE:
Joshua Osih, candidat du Social Democratic Front. Il se lance à cette élection en promettant 24 mesures fortes pour 24 millions de rêves
Création d’un smic à 160 000 fcfa sur 5 ans
Doublement du salaire des fonctionnaires sur 5 ans
A chaque famille camerounaise un titre foncier
Suppression des loyers d’avance et régularisation de la relation bailleur – locataire
Forme de l’État: Fédéralisme basé sur les 10 régions actuelles
Élection présidentielle à deux tours pour un mandat de 5 ans, renouvelable une fois et introduction du bulletin de vote unique
Ouverture d’une conférence nationale Vérité – Réconciliation- Réparation
Mise sur pied d’un programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion
Délocalisation du chef lieu de la région du Centre dans une autre localité du Centre
Implantation des administrations et services publics dans leurs centres d’intérêt
Établissement de la souveraineté monétaire
Réduction de la taille du gouvernement à un minimum de 20 ministres
Promotion active du projet Tramaqua pour approvisionner le bassin du Tchad en eau
Proposition de la candidature du Cameroun pour la co organisation avec deux pays de l’Afrique subsaharienne de la coupe du monde 2030
Introduction des incitations indexées sur la pénibilité pour les fonctionnaires et assimilés en zone rurale et en zone difficile pour lutter contre l’absentéisme ainsi que l’abandon des postes
La mise en place d’une loi d’orientation du contenu local à imposer dès la première année dans la commande publique
La gratuité des consultations pré et post natales jusqu’à l’âge de deux ans mais aussi, des soins pour l’accouchement par césarienne
Introduction d’une couverture santé à hauteur de 500 000 frs par ménage et par an, pour une prime par personne et par mois
La gratuité et l’obligation de l’école jusqu’à la fin du premier cycle sans oublier la suppression de la scolarité dans les universités et grandes écoles d’État
Programme Éducation: Developper les infrastructures et la capacité numérique pour transformer l’enseignement et l’éducation
Fermeture de l’Enam
Suppression des contrôles routiers fixes
Intégration des comités de vigilance actifs dans la partie septentrionale et à l’Est du pays dans les forces de l’ordre.