Le 20 Novembre 2018, le Cameroun affronte le Brésil en amical au Stadium MK de Milton Keynes en Angleterre. Deux équipes en pleine reconstruction, des staffs techniques en plein rodage, tout est jouable pour les lions.
Une affiche qui ne fait plus courir...
A une autre époque l'annonce d'un grand rendez-vous entre les lions et la Seleçao aurait fait courir des foules. Mais il n'en est rien. Les camerounais entrevoyent au contraire une cinglante défaite se profiler à l'horizon. Et d'aucun de se demander à quoi bon chercher à se faire humilier par le Brésil alors que l'image des lions indomptables est au plus bas. 51eme au classement FIFA, le Cameroun s'engoufrerai encore plus s'il venait à concéder une défaite comme les copains de Neymar Junior savent en donner.
En six matchs, le Cameroun bat le Brésil une fois...
Ce sera la 7e rencontre entre les deux équipes. En six (06) confrontations les brésiliens ont battu le Cameroun à cinq (05) reprises. La dernière défaite c'était dans la phase de poule pendant la coupe du monde de 2014 au Brésil. Les lions s'étaient inclinés 4 buts contre 1 au Stade de Brasília. L'unique but camerounais avait été inscrit par Joël Matip. La seule fois où le Cameroun a pris le dessus sur le Brésil c'est le 19 juin 2003 lors de la coupe des confédérations en France. L'on se souvient de cette frappe des 45 mètres de Samuel Eto'o qui avait lobé le gardien DIDA. Qu'en sera-t-il le mardi 20 novembre sans le nord de Londres ?
La Seleçao, 3e au classement FIFA, est sur une belle lancée ces derniers jours. Malgré sa dernière coupe du monde ratée, elle a su se remettre sur les rails. Entré dans une phase de reconstruction et de rodage depuis le mois de juillet, les verts et or ont déjà livré quatre matchs pour autant de victoires. Notamment face aux États-Unis, le Salvador, l'Arabie Saoudite et l'Argentine au cours d'un super classico palpitant. Au compteur, 10 buts marqués et un seul encaissé. Avant la rencontre avec le Cameroun, les brésiliens vont jouer l'Uruguay le 16 novembre à Emirates Stadium, le stade de Arsenal un quartier de Londres en Angleterre.
L'expérience face à l'inexpérience et le tâtonnements.
Contrairement au Cameroun, le banc de touche brésilien est expérimenté. Le Coach Adenor Leonardo Bacchi dit TITE, conduit les rennes des auriverdes depuis le 21 juin 2016. Il a conduit le Brésil à la Coupe du monde en Russie. Malgré la sortie précoce, il sera le deuxième selectionneur de l'histoire du football brésilien à être reconduit à la tête de la selection après une mauvaise prestation en coupe du monde. Son contrat renouvelé le 25 juillet 2018 pour 4 ans. L'objectif qui lui est assigné c'est le trophée de la coupe du monde qui se jouera au Qatar.
Alors qu'en face, les selectionneurs sont inexpérimentés et cherchent leurs répères. En trois rencontres avec pour "sparing partners" des équipes de seconde zone ( Malawi et Comores), les lions n'ont pu se démarquer ni par la cohésion du jeu, ni par la qualité des individualités présentées. En trois sorties, Seedorf et Kluivert n'ont pas aligné la même équipe. Il n'a aucune ossature, aucune philosophie de jeu, aucune tactique en vue. Autant de réalités qui donnent de s'inquiéter pour le Cameroun au sortir de cette rencontre. Des joueurs aux performances non satisfaisantes. Au point ou l'on annonce le retour en sélection de Nicolas Nkoulou et Joel Matip.
Tout comme le Cameroun, qui prépare la CAN qu'elle jouera à domicile en juin 2019, le Brésil aussi organise à la maison la Copa America du 14 juin au 07 juillet. Les lions indomptables saisiront donc cette occasion pour poursuivre leur préparation. Est-ce à ce moment qu'on découvrira led grandes qualités tant vantées de Seedorf et Kluivert ? Just wait and see.
Stéphane Nzesseu
Le professeur Paul Mbufong du département d’anglais de la Faculté des Arts de l’université de Bamenda a été tué jeudi par des combattants Ambazoniens à Bambui.
Le professeur Emmanuel Shu, vice-chancelier adjoint de l'Université de Bamenda, a relaté les circonstances choquantes entourant le décès du professeur Mbufong Paul, décédé jeudi à Bambili. Dans un communiqué de presse signé ce vendredi 26 octobre 2018 au nom du vice-chancelier, le professeur Shu écrit que le professeur Mbufong Paul a été tué par des assaillants non identifiés alors qu'il se rendait à l'école.
Il ajoute que «les assassins ont pourchassé le défunt conférencier en linguistique et directeur des affaires administratives, où il se cachait derrière la mairie de Tubah, avant de se livrer à cet acte macabre».
L'Université assure les conférenciers et les étudiants de leur sécurité et adresse un message de condoléances à la famille du professeur assassiné, en deuil. Cette sortie est en train de démystifier les affirmations selon lesquelles le Pr Mbufong Paul aurait reçu des balles perdues lors d’un affrontement entre l’armée camerounaise et une bande de combattant sécessionnistes. Toute la communauté universitaire est en deuil depuis l'incident.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont connu un regain de violence depuis la présidentielle du 7 octobre. Des actions de représailles sont engagées par les sécessionnistes contre les populations qui ont bravé l’interdiction d’aller voter. Le chauffeur de l’opposant Ni John Fru Ndi, président du Social Democratic Front (SDF) a été tué et sa sœur enlevée avant d’être libérée quelques jours plus tard.
Le 17 octobre dernier en effet, des hommes armés ont enlevé la sœur cadette du leader du SDF chez elle à Baba II (Nord-Ouest). Ils se sont ensuite dirigés au domicile de John Fru Ndi. N’ayant trouvé personne ils y ont mis du feu. Interrogé par RFI, Benjamin Achu Fru Ndi, le fils du Chairman du SDF raconte: « Ils se trouvaient dans le village depuis une semaine, à harceler la population pour de l’argent et à intimider les habitants. Donc nous sommes allés les rencontrer samedi dernier le 13 octobre. Par la suite, les sécessionnistes ont fait circuler une note disant que nous avions appelé l’armée pour qu’ils les éliminent. Ils ont utilisé ce prétexte pour enlever ma tante », raconte Benjamin Fru Ndi.
Lors du contentieux post-électoral, le SDF a sollicité l’annulation de l’élection présidentielle pour cause d’insécurité dans les régions anglophones. Les avocats, Sama Francis, Moustapha Ngwana et Cie ont affirmé que l’attaque entre les forces de sécurité et les combattants de l’indépendance, le faible nombre d’électeurs inscrits et les électeurs enregistrés dans les régions anglophones sont certaines des raisons pour lesquelles l’élection du 7 octobre devrait être annulée.
Après sa réélection, le président de la République est appelé à prendre des mesures pour un retour à la paix dans ces régions. Si les élections se sont globalement tenues dans le calme, une partie de la population n’a pas été en mesure de participer au vote. L’Union Européenne a rappelé dans une réaction sa préoccupation par rapport à la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays.
«Il demeure important que les autorités soient à l’écoute des propositions de la société civile et des autorités religieuses pour une résolution pacifique et durable de la crise, et qu’un processus de dialogue soit lancé au plus tôt avec tous les acteurs en faveur de la paix», a écrit l’institution.
Otric N.
La Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry) recevra une dotation d’un milliard de francs CFA, issu de l’emprunt obligataire lancé par l’Etat du Cameroun ce 26 octobre 2018.
Si officiellement cet argent servira dans le cadre de la rénovation des équipements de cette entreprise agro-industrielle, il n’est pas exclu que cette manne financière serve plutôt à décrisper le climat social très tendu, qui y sévit. En effet, selon des sources internes à cette entreprise, les personnels réclament entre cinq et six mois d’arriérés de salaire.
A l’origine des tensions de trésorerie auxquelles fait face la Semry, explique-t-on en interne, se trouve le non déblocage jusqu’ici, de la subvention de 600 millions FCFA accordée annuellement à cette entreprise par l’Etat, son unique actionnaire. Au demeurant, en dépit du climat social qui n’est pas des plus sereins au sein de cette unité agro-industrielle, les dirigeants projettent une production rizicole d’environ 80 000 tonnes en 2018, très en dessous de la demande locale qui, elle, culmine officiellement à 300 000 tonnes par an.
L’entreprise compte y parvenir sous l’impulsion de son nouveau directeur général de la SEMRY, monsieur Fissou Kouma, installé officiellement le Jeudi 09 août dernier par le ministre de l’Agriculture du Développement rural (Minader), en présence de Midjiyawa Bakari, président du conseil d’administration de la SEMRY par ailleurs gouverneur de la région de l’Extrême-Nord et d’autres hautes personnalités de l’Etat et élites du Mayo-Danay.
Conquérir le marché sous régional du riz restera donc l’un des plus grands défis du nouveau directeur général. A l’heure où le riz d’origine asiatique envahi le marché national et sous régional avec une qualité souvent impropre à la consommation, la Semry devra se positionner en leader sur le marché. Car la bonne qualité de ses produits n’est plus à douter. Ces défis se résument en l’extension de nouveau périmètre rizicole. La mise en service des nouvelles usines et l’encadrement des paysans seront entre autres ses principales priorités.
Le challenge du nouveau DG devra surtout s’articuler autour d’un esprit d’innovation, de créativité et surtout de travail en instaurant un climat socio-professionnel basé sur le dialogue et la convivialité. Le MINADER a demandé au nouveau directeur général de la SEMRY d’assurer le payement régulier des salaires des salariés, gage de la sérénité au sein de l’entreprise. Ce qui permettra de maximiser les performances de la société.
«La SEMRY peut toujours compter sur l’Etat pour le soutien dont elle a besoin pour jouer le rôle de bras séculier de l’Etat en matière de développement de la filière riz» a renchérit le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Henri EYEBE AYISSI.
La Semry est une société à capital public avec l’Etat comme actionnaire unique. Elle est régie par les lois et règlements en vigueur au Cameroun sur les sociétés anonymes et notamment la loi portant statut général des établissements publics et des entreprises du secteur public et parapublic, les lois, règlements et usages sur les sociétés anonymes en vigueur en République du Cameroun et ses statuts propres.
Elle est dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Le siège social est fixé à Yagoua, boîte postale 46. Il peut être transféré en tout autre lieu, par décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire après délibération du Conseil d’Administration. Des Délégations, Bureaux, Agences ou Succursales peuvent être créés au Cameroun par décision du Conseil d’Administration. La SEMRY est placée sous la tutelle technique du Ministère de l’Agriculture et du Développement rural et sous la tutelle financière du Ministère des Finances.
Otric N.
Mis en place au sein du ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales, en partenariat avec la Banque Mondiale afin de renforcer la surveillance ainsi que le contrôle des maladies majeures
Une étude menée par les experts en service au sein de ce département ministériel a permis de constater que la situation zoo sanitaire au Cameroun reste préoccupante. Les efforts consentis par le gouvernement pour réduire l'incidence des pathologies majeures dans le cheptel à travers les campagnes de sensibilisation et de vaccination régulières, semblent ne pas donner les résultats escomptés. Les maladies animales continuent malheureusement de réduire, parfois à néant les sacrifices des éleveurs et les mettent dans des situations économique et sociale très inconfortable.
Les pathologies dominantes peuvent être regroupées en deux catégories selon le type d'agent pathogène responsable : les maladies parasitaires et les maladies infectieuses. Cette liste est loin d’être exhaustive mais, on peut parler de la péripneumonie contagieuse bovine, à la peste des moutons et des chèvres, à la maladie de Newscastle contre la volaille et la peste porcine africaine. Ces dernières entrainent une réduction du cheptel de 30% à 50 % et une réduction de la production de viande et de lait d'au moins 50 % …
Les mesures préconisées par l’Etat camerounais
Au vu des lourdes pertes directes et indirectes dans les cheptels nationaux, le gouvernement a décidé de prendre des mesures afin de changer les données. ET, parmi les projets mis en place en partenariat avec des institutions comme la banque mondiale, est né le projet de développement de l’élevage (PRODEL). Une première en Afrique-Subsaharienne.
Ses missions premières sont notamment l’amélioration énergétique. Une option qui justifie l’importation des noyaux géniteurs exotiques, à potentiel laitier e, adaptable au pays d’accueil. Cette stratégie prévoit aussi des inséminations artificielles, sans pour autant promouvoir la disparition des races locales.
Il accompagne par ailleurs le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales dans la réponse à donner lorsque survient une urgence ou encore un sinistre animal.
Lors de la célébration de la 38ème « édition de la journée mondiale de l’alimentation, que le Cameroun a commémoré ce 25 octobre, le stand du Prodel occupait une place de choix et une visite a permis de découvrir les autres volets de cet organisme.
Le volet pastoral et l’aspect social qui permet le ravitaillement des marchés en bœufs, chèvres, moutons et volaille qui subir quelques améliorations si les zones pastorales y contribuent. Le Prodel apporte les actifs productifs aux populations vulnérables à travers des dons.
Un zeste d’émancipation féminine qui entend appuyer les activités destinées à leurs groupes, avec une priorité accordée aux entreprises agropastorales. Elles doivent améliorer la nutrition et pour cela le Pradel distribue des intrants alimentaires, comme la farine de soja qui prémunit les nourrissons contre la malnutrition.
La réinvention d’un commerce triangulaire bénéfique aux affaires. Selon les responsables du Prodel, chaque triangle est habité à l’instar des organisateurs de producteurs, les institutions financières partenaires mais aussi le projet de développement de l’élevage.
Au moins, deux cent plans d’affaires sont à financer et, ce projet assume 60% de subvention, soit un placard de 75 millions de fcfa. Les institutions financières partenaires accordent des crédits de 30%.
Nicole Ricci Minyem
Le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom), communément appelée la banque des mairies camerounaises, informe qu’elle a redistribué 43,4 milliards de FCFA entre janvier et juin 2018, dans le cadre des opérations de centralisation et de redistribution des centimes additionnels communaux.
Cette enveloppe de 43,4 milliards FCFA, indique le Feicom, a permis à 374 collectivités territoriales décentralisées de mener plusieurs initiatives de développement. Notamment en termes d’infrastructures, d’éducation, le secteur de la gouvernance, les industries et set service, etc.
Les ressources du Feicom redistribuées aux mairies proviennent de l’Etat. Elles sont essentiellement (80%) issues de la fiscalité locale, notamment des centimes additionnels communaux, de la vignette automobile et d’autres impôts locaux. Les communes les plus peuplées reçoivent plus de ressources. Celles qui produisent plus de richesses les partagent avec les moins nanties au nom de la solidarité nationale.
Lors de ces sept dernière années, -de 2011 au 1er trimestre 2018- le Feicom déclare avoir centralisé et reversé aux communes (360) et communautés urbaines (14), au titre des ressources de péréquation, un montant global de 514,6 milliards FCFA. Le fonds note que ces ressources sont restées sur une tendance haussière sur la période. Le taux de croissance annuel moyen de ces ressources est de 4%, supérieur au taux d’accroissement démographique de la population camerounaise, lequel s’établit à 2,6%.
Sur un autre aspect, au cours de la période allant du 1er janvier 2011 au 31 mars 2018, le Feicom déclare avoir accordé des financements de 131,6 milliards de FCFA. Ces fonds ont ainsi permis de réaliser 1736 projets dans 366 communes et communautés urbaines au Cameroun.
Selon la répartition sectorielle de ces financements, l’acquisition d’engins s’arroge la plus grande portion de cette enveloppe. D’après les statistiques actualisées de la banque des communes camerounaises, plus de 80 milliards de FCFA ont été consenti pour satisfaire ce besoin d’équipements de BTP. Soit 37% du montant global des interventions du Feicom au cours du septennat finissant du président Paul Biya.
Le Feicom a également contribué à l’enseignement, la formation et la recherche des agents communaux à concurrence de 19 milliards de FCFA. Pour ce qui est du secteur de la coopération décentralisée, le montant global des interventions du Feicom cumule à 6,3 milliards de FCFA. Il s’agit de la plus petite enveloppe suivant la répartition sectorielle. Et pourtant, près de 42% des projets financés par l’organisme dirigé par Camille Akoa, DG du Feicom, rentrent dans le registre de la coopération décentralisée.
L’analyse des rapports du Feicom confirme par ailleurs le caractère apolitique de cet organisme. A titre d’illustration, la région du Nord-Ouest a bénéficié de 11 milliards de FCFA sur l’intervalle 2011 – 2018. De ce montant, 9 milliards de FCFA, sont allés dans les caisses des communes dirigées par des magistrats municipaux issus du Social Democratic Front, principale force politique de l’opposition au Cameroun.
De façon générale, 17% des projets accompagnés par le Feicom ont été en faveur des communes placées sous l’écharpe de l’opposition. Cette catégorie de commune à un poids relatif de 16,6%. Mais « dans certaines régions, le pourcentage de financement accordé aux communes dirigées par un exécutif d’un parti d’opposition, est parfois supérieur à leur poids», explique Camille Akoa.
Le cas de la région du Nord en est un exemple. Alors que 27% des communes sont aux couleurs de l’opposition, ces dernières cumulent 48 % des financements injectés dans cette région par le Feicom.
Otric N.
Maurice Kamto est le seul des huit candidats perdants à ne pas avoir accepté les résultats du scrutin de cette élection présidentielle qui a proclamé Paul Biya vainqueur et réélu pour un 7e mandat.
Le candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (M.R.C.) a tout essayé pour contrer ces résultats dans toute la légalité possible mais il ne s'arrêtera pas là.
Maurice Kamto encourage de plus en plus, les marches de protestation contre le président réélu, Paul Biya, et son parti irait même jusqu'à inciter des violences dans les rues, comme la manifestation prévu le 27 octobre 2018 à Douala.
Des questions se posent donc sur les intentions peu pacifiques de Maurice Kamto comme;
1. Pourquoi Maurice Kamto et le M.R.C. voudraient-il inciter des violences?
2. Pourquoi le leadership du M.R.C. voudrait-il empirer les choses, pendant qu'ils restent confortablement assis dans leurs chaises en cuir?
3. Pourquoi le M.R.C. cherchent-ils à déstabiliser le Cameroun et de qui reçoivent-ils de l'aide à l'étranger?
3. Quelles sont les vraies intentions du M.R.C.?
4. Maurice Kamto met-il d'abord sa personne et son ego avant le peuple camerounais, si oui, pourquoi?
Maurice Kamto doit respecter le choix du peuple camerounais car s'il prétend vouloir devenir président d'une démocratie, il doit tout tabors accepter comment fonctionne une démocratie et donc accepter la décision du Conseil Constitutionnel et du peuple camerounais.
Le Cameroun s'est battue pendant des années pour la paix et la prospérité du pays, c'est donc pour cela que l'Agence Cameroun Presse condamne toutes violences causées par le M.R.C. ou par son président, Maurice Kamto
Dès ce vendredi 26 octobre, des stratégies de revendications, à priori non violentes, seront déployées dans les villes de Yaoundé, de Douala et à l'étranger. Kamto en personne au devant de la scène.
" NON AU HOLD-UP". C'est le slogan de cette campagne de revendication de la victoire du champion du MRC à la présidentielle 2018. Articulé autour d'un programme bien détaillé, les stratèges du premier parti d'opposition au Cameroun espèrent drainer le maximum de ses militants dans une lutte silencieuse. L'objectif, dire non au hold-up électoral en cours selon le Président du parti, Maurice Kamto.
Tout démarre ce vendredi. La campagne se déroule en trois phases. La première, le week-end du vendredi 26 au dimanche 28. Durant ces trois jours, Maurice Kamto invite ses partisans à des recueillements dans les lieux de cultes. Il demande d'y tenir des réunions de prière pour LA VERITE ET LA JUSTICE. Cette invitation est accompagnée par la prescription aux fidèles du MRC de faire des approvisionnements dans leurs domiciles. Une prescription bien curieuse. Une prescription qui laisse entendre que la semaine d'après sera difficile. Un point qui laisse croire que le MRC envisage une ville morte pendant un certain temps. Une invitation à se ravitailler qui contraste avec l'esprit pacifiste et non violente qui transpire à priori de la stratégie de revendication.
Le clou des activités du week-end, c'est la matinée du samedi 27 octobre. Le plan de contestation de la victoire de Paul Biya prévoit la traversée à pied et à main nue du premier pont sur le wouri. Simultanément à Paris, les contestataires feront un meeting suivie d'une marche au Trocadéro. Ce sera la première marche annoncée officiellement par un parti d'opposition ayant pris part à la dernière élection. Ce qui démontre s'il le fallait encore que ces acteurs politiques ont résolument choisi l'affrontement pour revendiquer leur victoire. Il est évident qu'aucun sous-préfet ne donnera d'autorisation pour ces marches au Cameroun. Conséquence, les forces de maintien de l'ordre se déploiera pour empêcher toute marche. On sera vraisemblablement au bord de ce que nous voulons éviter pour notre pays. A condition que cette marche ne soit pas suivie, ou alors qu'elle soit étouffée dans l'œuf comme l'ont été les précédentes.
La suite c'est le lundi 29. Entre 7h et 7h05, la stratégie prévoit de faire du bruit à grande échelle en tapant sur tout support qui peut faire résonance. Klaxon, sifflets, casseroles, tam-tam et autres. Après ces 5 minutes, il sera observé 10 minutes de silence et d'inactivité.
Dès le mardi 30 et ce jusqu'à la veille de la prestation de serment dont la date n'est pas encore connue, les supporters de Maurice Kamto sont invités faire des impressions sur tout support possible, de la mention "NON AU HOLD-UP". A la veille du jour annoncé pour la prestation de serment, les militants sont conviés à se vêtir tout de blanc. L'apothéose, c'est le jour de le prestation proprement dite. Maurice Kamto annonce un grand meeting à l'esplanade du stade omnisports de Yaoundé. Un meeting au cours duquel il fera un discours retransmis dans tous les points de rassemblement organisés, pour ce jour uniquement, sur l'ensemble du territoire. Une stratégie populaire qui contraste avec l'annonce faite par le Président du MRC, le soir de la proclamation de serment, de n'utiliser que les moyens de droit pour revendiquer sa victoire.
Stéphane Nzesseu
Les Chefs d’Etat des pays membres de la Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) se sont réunis ce jeudi 25 octobre à N’Djamena, en session extraordinaire consacrée à la situation économique dans l’espace sous régionale.
Y ont pris part les présidents équato-guinéen, Theodoro Guema Obiang, congolais, Denis Sassou Nguesso et tchadien, Idriss Déby Itno. La Centrafrique, le Gabon et le Cameroun étaient représentés par leurs premiers ministres respectifs. Ils ont donc de nouveau tiré la sonnette d'alarme et ont pris de nouveaux engagements pour accélérer la sortie de crise. D'autant que le FMI commence à s'impatienter sur les faibles résultats enregistrés.
A l’ouverture, le président en exercice de la CEMAC, le président tchadien, Idriss Deby Itno, a précisé que la rencontre se tient à un moment où la sous-région peine à sortir d’une conjoncture économique particulièrement éprouvante. Il a précisé que l’évaluation de la stratégie commune de sortie de crise affiche un bilan contrasté quand bien même des avancées significatives ont été enregistrées sur la voie du redressement économique et financier.
Le président tchadien Idriss Déby Itno avait déjà en effet déjà reçu le tableau peu reluisant de la situation économique, la veille du sommet. En plus de sa rencontre, en début de semaine avec le président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo, les ministres de l'Economie et des finances de l'organisation se sont également penchés sur l'évolution du contexte économique ainsi que les perspectives pour les prochaines années.
En la matière et malgré quelques signes encourageants, la situation n'a guère évolué, ce qui risque de compromettre les objectifs inclus dans le plan de sortie de crise commun adopté en décembre 2016. Il y a donc urgence, comme l'a plaidé le président tchadien, à accélérer le rythme de mise en œuvre des réformes structurelles convenues notamment avec le FMI et c'est par un appel à la mobilisation de tous les pays, que s'est achevé le sommet de N'Djamena.
Les dirigeants des pays d'Afrique centrale se sont donc à nouveau engagés à poursuivre les efforts de réformes afin de relancer la machine économique régionale et ainsi de permettre à la sous-région de sortir véritablement de la conjoncture.
Ci-dessous, les recommandations issues des travaux:
Otric N.
La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a fait savoir jeudi qu’elle a reversé à l’Etat 2016,65 milliards FCFA issus de la vente du pétrole camerounais, au cours de la période 2013-2017.
Dans le détail, l’on note que les montants transférés par la SNH à l’Etat évoluent en dents-de-scie. En effet, ces recettes sont de l’ordre de 553,047 milliards FCFA en 2013. Il y a une baisse en 2014, à 444,738 milliards. En 2015, l’on enregistre encore une autre baisse à 378,537 milliards. En 2016, c’est un montant 291,244 milliards FCFA. Depuis 2017, il y a une progression à 349,084 milliards FCFA.
La SNH explique que cette évolution des recettes est la résultante de la variation du cours du Brent. En 2013, le brut camerounais s’est vendu à 107,13 dollars alors que le prix sur le marché international était de 108,66 dollars. En 2014, le Cameroun a vendu son pétrole à 97,01 dollars contre 98,95 dollars sur le marché.
En 2015, le baril a été écoulé à 49,70 dollars contre 52,39 dollars à l’international. En 2016, l’année la plus mauvaise pour le Cameroun, le pays a vendu son brut à 39,38 dollars alors que le prix sur le marché était de 43,73 dollars. En 2017 enfin, le brut camerounais s’est vendu à 53,27 dollars au moment même où le prix était fixé à 54,19 dollars.
Ces dernier mois, la SNH a poursuivi la mise en œuvre de son plan d’actions dans cet environnement, avec des résultats globalement positifs. Ainsi, un nouveau champ pétrolier, Tiko, a été mis en production dans le bassin du Rio del Rey, avec un débit initial de 1500 barils par jour. La production nationale cumulée de pétrole brut est de 8,22 millions de barils au 30 avril. Elle est en baisse de 15,61 % par rapport à la même période de l’exercice précédent.
Quant à la production nationale de gaz naturel, elle s’élève à 8 259,93 millions de pieds cubes (233,90 millions de m3) sur les quatre premiers mois de l’année. Cette production est en hausse de 90,25 %, grâce au lancement des opérations de liquéfaction du gaz naturel sur le Hilli Episeyo.
Les premières molécules de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) ont été produites le 13 mars, dans le cadre des tests de cette usine flottante. Au 30 avril, la production de GNL est de 99 455 m3. La première cargaison de 40 000 m3 de GNL, destinée à l’export, a été enlevée à cette date.
Parallèlement, l’approvisionnement du marché local en Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL, communément appelé gaz domestique), à partir du dépôt de la SNH à Bipaga, a démarré le 09 avril, par le chargement d’un camion-citerne de 20 tonnes métriques (TM). Au 30 avril, 1 281,257 TM ont été chargées pour l’approvisionnement de la ville de Yaoundé et de ses environs.
Par ailleurs, la SNH a livré à la Centrale Thermique de Kribi 3 754,30 millions de pieds cubes (106,31 millions de m3) de gaz naturel. La consommation moyenne journalière de la Centrale est de 31,29 millions de pieds cubes à fin avril, supérieure à l’obligation minimale contractuelle d’enlever de 28 millions de pieds cubes par jour. Ce niveau de consommation correspond à une production d’électricité de 147 MW, pour une capacité installée de 216 MW.
S’agissant du pétrole brut, les quantités vendues pour le compte de l’État se sont élevées à 4,056 millions de barils au 30 avril, en diminution de 29,62 %. Au titre des transferts au Trésor Public, après déduction des charges de production, la contribution de la SNH au budget de l’État s’élève à 122,61 milliards de FCFA au 30 avril, en augmentation de 13,05 %.
Par ailleurs, le Pipeline Tchad/Cameroun a généré un droit de transit de 8,38 milliards de FCFA sur les quatre premiers mois de l’année.
Otric N.
Comment faire pour lui dire « bien fait pour ta gueule » sans réellement le penser ? L’on m’a appris à ne pas rire du malheur des autres mais toute fois, dans ce cas, force est de reconnaitre qu’il l’a bien cherché, celui sur qui il s’abat. Il y’a qu’à se rendre sur sa page Facebook pour vous faire une idée précise du comment lui-même, comme grand, a préparé les éléments causes de sa ruine d’aujourd’hui. Néanmoins, bénéficiant encore de la présomption d’innocence et jusqu’à ce que la charge retenue contre lui, “l’apologie du terrorisme” soit établie, nous nous garderons bien de le juger n’ayant qui plus est ni la compétence, ni la qualité. Ceci étant, en date du 5 mars 2018 dans un autre cadre, je le prenais lui et un autre de ses collègues vertement à partie, suffoqué par la gravité de ses publications dans lesquelles l’aversion, palpable et suintante qu’il avait de certains l’amenait peu à peu sur une pente abrupte que je savais, allait le perdre un jour et nous y sommes. En substance, je leur demandais de savoir raison gardée et de choisir comment ils voulaient rentrer dans la l’histoire.
Nous ne pouvons publier cet extrait ici, son contenu étant d’une rare violence. Ceci dit, je vous invite à parcourir quelques-uns de ses chefs d’œuvres à travers les captures d’écrans qui suivent.
Donnant la parole à un « anglophone » traitant « les camerounais francophones de lâches …»
s’en prenant à un Ministre de la République qu’il traite d’homme « de la » pègre
Faisant des affirmations qui je l’espère il saura prouver
.
Se faisant porte-parole des leaders indépendantistes
Ce « massacre a-t-il eu lieu ?
Nous préférons nous en tenir à ces quelques extraits. L’occasion lui est donc donnée de dire ce qu’il sait et de confondre ceux qui l’accuse. Puisse la suite de cette affaire lui être favorable et qu’il nous revienne plus mesuré, plus tempéré.