Le Cameroun célèbre la 73ème édition sous le thème « L’Energie comme moteur des Objectifs de Développement Durable au Cameroun : Cap sur l’Avenir »
Il s’agit d’un thème évocateur, selon les responsables du ministère des relations extérieures, qui permet de relever l’importance de l’énergie dans la réalisation des Objectifs de développement durable. De par son caractère transversal, l’énergie est un vecteur commun à plusieurs autres objectifs de l’agenda 2030, tant il est avéré que l’amélioration de l’offre énergétique permet de booster significativement d’autres secteurs comme l’industrie, les transports et l’agriculture, la santé, l’éducation, le développement des infrastructures de manière générale. La modernisation et l’expansion de l’offre énergétique sont les deux éléments essentiels sur lesquels se basent les politiques pour moderniser et apporter l’expansion dont le Cameroun a besoin.
Le premier est relatif à l’exploitation durable du riche potentiel dont le Cameroun est doté en matière de sources d’énergies renouvelables, il suppose également l’abandon progressif e sources d’énergies fossiles plus nocives à l’environnement. En célébrant cette journée, de concert avec les autres pays, le Cameroun entend, entre autres marquer un temps d’arrêt et de réflexion sur les relations Cameroun ; d’autant plus que depuis son adoption en 2015, il a fait de l’implémentation des 17 objectifs du développement durable, une priorité nationale.
Cette année, le gouvernement a décidé de se consacrer à l’énergie au regard de son importance dans le processus d’émergence. Il entend par ailleurs marquer un temps d’arrêt et de réflexion sur les relations Cameroun – ONU et leur envisager de nouvelles perspectives – donner une impulsion politique et stratégique à toute coopération technique sectorielle (politique – environnementale – économique, sociale, humanitaire, sécuritaire …) en apportant des réponses systémiques aux difficultés rencontrées de part et d’autre.
La célébration de cette 73ème édition a donné lieu à toute une semaine d’activités, à l’instar d’une marche sportive organisée au campus de l’institut des Relations Internationale du Cameroun, un vernissage en l’honneur de Koffi Annan, des rencontres de football.
L’on a aussi accordé une place majeure à l’aspect pédagogique, avec l’organisation des conférences débats sous les thématiques diverses :
Développement énergétique et défis environnementaux au Cameroun : Le cas des projets structurants
Enjeux des nouveaux moteurs de développement durable : Le cas des énergies renouvelables
Mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au Cameroun : Etats des lieux et leçons apprises
Prise en compte des groupes vulnérables dans l’agenda de développement des énergies renouvelables
Le Cameroun et l’ONU
La coopération entre le Cameroun et les Nations Unies peut être perçue sur un triple plan historique, technique et politique.
Sur le premier plan, on peut évoquer le fait que notre pays est une pupille des Nations Unies et avant elle, une ancienne pupille de la Société des Nations. Techniquement, il participe aux organes des Nations Unies ainsi qu’à ses programmes en s’impliquant activement aux délibérations et même à l’adoption des recommandations, résolutions et autres instruments juridiques en leur sein, de même qu’à leur implémentation dans sons dispositif interne.
L’appui multiforme de l’ONU au Cameroun, n’est plus à démontrer. Notre pays est une plateforme de plaidoyer pour porter sa voix sur diverses questions d’intérêt national ou global. Il recourt aussi aux organes et mécanismes de l’ONU, en tant que de besoin. L’on pourrait évoquer, comme exemple la saisine de la Cour Internationale de Justice dans le cadre du conflit frontalier entre le Nigéria et le Cameroun, au sujet de la presqu’ile de Bakassi.
La coopération avec l’organe onusien s’est élargie dans d’autres domaines notamment pour faire face aux grandes crises sécuritaires auxquelles il est confronté, pour la gestion des questions comme celles des réfugiés et des migrants qui en résulte.
Au ministère des Relations Extérieures, autour du ministre délégué chargé du monde islamique et de la représentante du système des Nations Unies, l’on a remarqué celle des ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Le Secrétaire Général de la FECAFOOT ne serait pas innocent des frasques de certains de ses collaborateurs au sein de l'instance faîtière du football camerounais. Malversations financières, amateurisme et incompétence, Martin Etongué est sur la voie pour prendre la porte de la maison de Tsinga.
Ce ne sera pas la première fois que Martin Etongué est démissionné à la FECAFOOT. Déjà à l'époque du ministre Michel Zoah, il occupait le poste de Tram Manager de l'équipe nationale fanion. Après la débâcle de la coupe du monde 2010, Michel Zoah avait fait la demande expresse du Tram Manager. Selon Michel Zoah, ce dernier avait joué d'une part active au climat deletaire au sein des lions indomptables.
Quelques années plus tard, alors que la chasse contre Samuel Eto'o est ouverte à la fédération camerounaise de football, Martin Etongué sera accusé d'être une taupe en faveur du "pititi". Des accusations qui ne seront jamais prouvées par les pourfendeurs de l'actuel Secrétaire Général de la fédération camerounaise de football. Pour ces derniers c'est donc pour service bien rendu qu'il est aujourd'hui récompensé par le clan Samuel Eto'o actuellement aux manettes de la fédération. Mais ce n'est pas tout celà qui lui vaut son limogeage plausible.
Martin Etongué est lui aussi concerné par le " grenoblegate". De cette rencontre amicale foireuse des lionnes indomptables contre les francaises, le 09 octobre 2018. Pour avoir de déposé les demandes de visas de l'équipe nationale peu de jours avant le match amical, ce n'est que le jour du match que le gros du contingent partant de Yaoundé a pu rejoindre Grenoble.
Mais il faut dire que la coupe de miséricorde de Dieudonné Happi était pleine bien avant ces derniers événements. De source bien introduite, la note de suspension du secrétaire général est sur la table de Happi depuis le mois d'Août dernier. D'après cette source, si il n'en tenait qu'au Président du Comité de Normalisation, Martin Etongué serait à la porte depuis un certains temps. Mais il est freiné dans cette velléité par le ministre des sports qui estime que virer Etongué en ce moment est une mauvaise publicité qu'il est préférable d'éviter.
Mais depuis le renouvellement du mandat du Comité de Normalisation en septembre 2018, Dieudonné Happi est décidé à se défaire de ce cailloux dans sa chaussure. Et le Grenoblegate est une belle occasion pour livrer son SG à la vindicte populaire en l'inscrivant au nombre des responsables de cette rencontre amicale foireuse en France.
De toute évidence, ce n'est pas la grande sécurité à Tsinga. La fédération a mal à son personnel. Personnel pourtant recruter par Dieudonné Happi. Pris dans le piège de l'incompétence de ses collaborateurs, Dieudonné Happi tient à tout prix à sauver son passage à la tête de la normalisation. Entré dans la dernière ligne droite de ce que lui a prescrit la FIFA, avec la récente adoption des statuts et le démarrage imminent des joutes électorales, Maitre Happi semble être devant un dilemme. Mette de côté Martin Etongué comme il vient de le faire avec Nicolas Dikoumé, ou tout simplement terminer son mandat en supportant pour quelques temps encore les frasques de ses collaborateurs. Seule la suite nous le dira.
Stéphane Nzesseu
Un incendie s’est déclenché dans la halle A située en contre-bas du Palais des Congrès jeudi matin. Le bâtiment a partiellement brûlé, malgré l’intervention des éléments des sapeurs-pompiers intervenus promptement.
Cet incendie serait d’origine accidentelle due à un court-circuit, selon les responsables du Palais des Congrès. Selon un premier bilan de ceux-ci, les flammes ont causé des «dégâts matériels importants mais pas de pertes en vies humaines. Le bâtiment principal est intact».
Le président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun émet des doutes sur la transparence des résultats de la présidentielle annoncés le lundi 22 octobre. Des chiffres qui donnent le président sortant, Paul Biya, vainqueur avec 71% des voix, devant Maurice Kamto, 14%, selon les résultats officiels.
Mgr Samuel Kleda, président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun a rencontré la presse mardi à la Cathédrale Saints Pierre et Paul de Bonadibong à Douala pour donner sa réaction au sujet des résultats officiels de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. Et notamment sur le contentieux post-électoral.
Selon le prélat, les mots «rejeté et irrecevable» sont ceux que la majorité de la population a retenu de ces audiences. «On devrait examiner en profondeur les requêtes de l’opposition. Il y a par exemple ce recours du candidat Joshua Osih concernant l’organisation des élections dans des régions anglophones en crise. Une situation qui menace l’Unité de notre pays» constate le prélat.
Mgr Samuel Kleda, le président de la Conférence épiscopale, estime que les résultats annoncés par le Conseil constitutionnel suscitent des interrogations. «Je crois que ces résultats ne relatent pas vraiment la réalité de fait, explique-t-il. Ces résultats ne me semblent pas corrects, ne sont pas corrects du tout»
Le président de la Conférence épiscopale s'appuie sur des exemples précis. «Je donne seulement des exemples: dans le grand Nord, où le parti au pouvoir a remporté 89 %, c’est là où il y a le plus de difficultés, où il y a plus de misère, où les gens sont obligés quelquefois d’immigrer, où des jeunes ont rejoint le groupe Boko Haram, il est difficile que là-bas on obtienne ce pourcentage-là. Ces chiffres qu’on nous présente aujourd’hui sont-ils seulement fiables ?».
Il s’est aussi montré intrigué par la performance du candidat du RDPC, parti au pouvoir, au Sud-Ouest et Nord-Ouest, deux Régions en proie à une grave crise de sécession. «Ces Régions se sont presque vidées de leurs populations à cause de l’insécurité. Les candidats n’ont pas pu faire campagne là-bas. Alors, tous les pourcentages qu’on annonce sortent d’où ?» s’interroge le prêtre. Le Conseil constitutionnel a déclaré que Paul Biya, le vainqueur a récolté 81% dans la Région du Nord-Ouest et 77 % dans la Région du Sud-Ouest.
D’une manière générale, Mgr Samuel Kleda estime qu’avec le code électoral actuel, il est impossible d’organiser une élection crédible. «Il est bon de revoir le code électoral. Même s’il faut reporter à plus loin les prochaines échéances et revoir le code électoral, je crois que le Cameroun devrait s’engager dans cette voie-là. Pour que tous ceux qui vont aux élections aient tous, la même chance».
Rappelons que le président Paul Biya, âgé de 85 ans, a été officiellement réélu pour un septième mandat à la tête du Cameroun qu'il dirige depuis 1982, soit 36 années de présidence. Il a été donné vainqueur, lundi 22 otobre, avec quelque 71% des voix, du scrutin du 7 octobre, après plus de quatre heures de proclamation des résultats donnés par le Conseil constitutionnel, département par département.
Otric N.
Le licenciement de Nicolas D'okoumé n'est plus qu'une affaire de jours. Nommé coordonnateur général des sélections nationales de football le 29 décembre 2017, il n'aura passé que 10 mois à ce poste. 10 mois d'amateurisme et d'improvisation de mauvais goût.
C'était la joie dans le milieu du football camerounais le 10 janvier 2018 quand il prenait fonction. Ancien lion indomptable ayant évolué avec l'équipe fanion, le diplômé de l'ESSEC remplaçait le très célèbre Koa Luc. On se souvient des lettres de félicitations qui fusaient de toutes part et particulièrement celle de Geremi Sorel Njitap qui disait toute sa joie de voir un ancien footballeur gérer l'organisation des équipes nationales. Seulement, la joie fût de très courte durée.
Dès les premières heures après sa prise de fonction, Nicolas Dikoume va s'illustrer par un manque de professionnalisme innomable. Très vite il va faire regretter à sa hiérarchie le choix porté sur sa personne. Accumulant les fautes les unes plus déplorables que les autres, il va se mettre à dos les responsables administratifs de l'équipe nationale de football. Dieudonné Happi va lui signifier des rappels à l'ordre. Choses auxquelles Dikoume n'a pas jugé nécessaire de se plier. Les bourdes vont s'enchainer jusqu'aux deux dernières gouttes qui vont faire déborder le vase.
A tour de rôle, les lionnes et les lions vont payer le prix de l'incompétence de Nicolas Dikoume. D'abord ce qu'on appelle déjà dans les milieux de la presse le "grenoblegate". Du nom de la ville où les lionnes indomptables du Cameroun ont livré un match amical contre la France en début de ce mois d'octobre. On se souvient de la défaite (6-0) récoltée par les filles du coach Ndoko. Mais il ne faut pas oublier les conditions de préparation de cette rencontre et les faits divers qui ont entourés cette rencontre. Et c'est là qu'intervient la touche Dikoumé.
A la surprise de tous, on a assisté à un mauvais film autour de la question de passeport pour des joueuses de l'équipe de football du Cameroun. Une situation qui aurait pu être règle des mois à l'avance, c'est à deux semaines de la rencontre que l'administration se rend compte que des joueuses n'ont pas de passeport de service. Ce qui aura pour conséquence le chamboulement du programme de préparation arrêté par le staff technique. La délégation de Yaoundé va rejoindre la France mois de 6h avant le début de la rencontre le jour du match. Les professionnelles évoluant en Europe, qui s'étaient déjà retrouvés en France quelques sont restées livrés à leur propre sort. La suite nous la connaissons, les lionnes vont boire la tasse face à une équipe de France déterminée.
Et comme si cela ne suffisait pas, l'amateurisme a poursuivi de faire ses dégâts. Au sortir de la rencontre, l'équipe nationale du Cameroun est séquestrée pour non paiement des frais d'hôtel. Ils seront finalement libérés. Mais la pilule sera amère pour le staff et les joueuses.
La dernière bourde en date est celui qui aura causé le retard des moulins de Seedorf et Kluivert en partance pour le Malawi. Mais ce qu'on ne comprends pas c'est le choix de Dieudonné Happi de seulement le suspendre au lieu de le licencier une fois pour toute. En attendant, Sarah Nkongho Ashu Ntui assure l'intérim de la fonction.
Stéphane Nzesseu
Le Président en exercice de la conférence des Chefs d'État de la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Central, Idriss Deby Itno, a convoqué ses pairs ce 25 octobre à Ndjaména. Qu'est ce qui peut bien justifier une convocation express de ce sommet de Chefs d'État.
Officiellement, les questions économiques sont à l'honneur au cours de la rencontre de ce jour. Idriss Deby voudrait que l'Afrique Centrale s'accorde sur les orientations nécessaires pour maintenir le cap de la progression enregistrée depuis 2016 dans les économies des États de la Cemac. D'après Daniel Ona Ondo, le Président de la Commission de la Cemac il sera question au cours de cette rencontre de donner un coup de fouet pour accélérer le rythme d'avancement des facteurs de progression de l'économie en zone Cemac.
Les causes de ces lenteurs sont multiples. D'abord, l'accumulation des impayés dus aux différents créanciers de l'État. Ce qui a pour conséquence la baisse des activités dans nombres d'entreprises. Avec pour corolaire des tensions sociales de plus en plus difficiles à gérer. Les États de la zone Cemac croulent sous le poids de la dette publique interne. Par ailleurs, on note également la détérioration des déficits budgetaires et des comptes extérieurs. Des déficits pour la plupart des cas dus à la baisse des recettes consécutives à la baisse du prix su baril de pétrole sur le marché internationale. Une situation qui a eu pour conséquence, au Tchad par exemple, à la degression de la taille du gouvernement et des agents de l'État.
Un risque de dévaluation du franc CFA pèse sur la Cemac. Le compte d'exploitation logé au sein du trésor français est au plus bas de ses réserves. Les réservés de changes qui garantissent le Franc CFA continue de se vider au fil des années. La cause, l'extrême utilisation de ses devises par les pays africains. C'est la raison pour laquelle on parle DZ plus en plus de risque de dévaluation du franc CFA par rapport à l'Euro. Le Président de la Commission de la Cemac a reconnu que le change n'est pas bon, qu'il ne va pas dans la bonne direction. Toutes choses qui nous donnent de croire que les Chefs d'État de la Cemac devront définir une position sur la question de la dévaluation de la monnaie en cours dans la zone.
A côté des sujets économiques, la question sécuritaire sera au coeur des débats de ce jour à Ndjaména. La République Centrafricaine est au bord d'une nouvelle implosion. Il est question de sauver la RCA d'un autre conflit qui empatira sur les résultats économiques de la Cemac. Le Cameroun aussi est au bord de la crise. Les tensions Post-electorales qui peuvent dégénérer pour donner sur une crise aux relans tribalistes et de lutte de pouvoir. Par ailleurs, la crise anglophone qui perdure et qui a paralysée deux régions importantes du pays. Le Nord Ouest et le Sud Ouest sont des grands bassins de productions de produits agroalimentaires, mais aussi d'exploitation de pétrole. Du fait de la crise, plusieurs agriculteurs ont abandonnés les champs. Ce qui augure une crise alimentaire imminente. La faim gagne du terrain. Après l'extrême nord du pays, la zone anglophone sera le terreau de la faim au Cameroun. De grandes plantations ont été consumées pendant les affrontements entre cecessionistes et forces de défense. Toutes choses sur lesquelles les Chefs d'États doivent discuter ce jeudi à Ndjaména.
Stéphane Nzesseu
Les habitants de Buea ont réagi avec des sentiments mitigés face à la victoire écrasante du président sortant, Paul Biya.
Dans des sondages d’opinion choisis au hasard, le mardi 23 octobre 2018 par nos confrères de Mimi Mefo Info, nombreux étaient ceux qui pensaient que la longévité du pouvoir du président alliée aux défis sociopolitiques, économiques et sécuritaires, faisait que le Cameroun avait besoin d’un autre dirigeant.
«Je ne suis pas surpris par le résultat. Le président Biya est un politicien hors pair et sait donc bien jouer son jeu. Cependant, compte tenu du fait qu'il est au pouvoir depuis toujours, je m'attendais à ce que quelqu'un d'autre arrive sur les lieux. Il est encore plus complexe avec les nombreux défis que nous avons actuellement dans le pays. Regardez l'économie. C’est en piqué. Notre sécurité est au centre des débats depuis 2013. Je ne suis donc vraiment pas le président Paul Biya, la bonne personne pour remettre ce pays sur pied. C’est bien dommage qu’il soit là-bas», a déploré M. Issaac Ngoni, un résident de la ville de Buea.
«Je ne suis pas heureux et je ne suis pas triste. Je suis simplement choqué parce qu’à ma connaissance, il y avait plusieurs endroits où les gens ne pouvaient pas exercer leurs responsabilités civiques. Comme à Buea par exemple, nous ne pouvions pas voter. Je n'ai pas voté parce que des endroits étaient déserts; tout le monde était à l'intérieur. Nous savons également que la plupart des personnes ont évacué leur domicile avant les récentes élections du 7 octobre. La seule chose qui me surprend et me choque, ce sont les statistiques de vote précisément dans le SWR. Je pense que même si personne n'avait voté au Cameroun, Biya aurait quand même porté», a expliqué Mm Lyonga Comfort, une résidente de Sandpit.
D’autres ont affirmé que le drame qui caractérisait la scène politique camerounaise, en particulier au sein du Conseil constitutionnel, avait exposé tant de choses dans la politique camerounaise.
«Je suis surpris parce que, selon ce que nous avions observé tout au long du débat entre les différents partis politiques au Conseil constitutionnel, je ne m'attendais pas à ce que ces résultats soient favorables à Paul Biya. Cependant, nous avons entendu de manière choquante le président du Conseil constitutionnel, Clement Atangana, après la lecture des statistiques relatives aux différentes régions qui ont pris la parole pour la dernière fois en faveur du président élu. Je pense que s'il était réélu, d'autres voudraient peut-être qu'il soit là-bas», a déclaré Raisa Chamdjou, étudiante à Université de Buea.
«En fait, dès le début de la campagne électorale, j'étais déjà découragé de voter. Cela m'a fait ne pas avoir le zèle de voter parce que je savais que mon vote ne serait pas répercuté sur le candidat pour lequel j'aurais aimé voter. Donc, je n'ai pas voté du tout. Mais avec le mandataire en place pour un autre mandat de 7 ans et peut également dire que la volonté de Dieu doit prévaloir», a ajouté Zele Vivian, un résident de Molyko.
Cependant, d’autres ont exprimé leur joie devant l’élection de Biya, comparant sa réélection à celle d’une personne expérimentée, venue résoudre les problèmes qui avaient surgi de son mandat précédent.
«Je pense que Paul Biya est la force de l'expérience et qu'il a gagné, nous attendons de lui qu'il utilise son expérience et apporte une solution durable à l'aggravation de la crise anglophone qui a coûté la vie à de nombreuses vies», Monono Britz, un résident de Buea dit la ville.
Pendant ce temps, les rues de Buea restent prudemment calmes, les célébrations pour la réélection de Biya restant discrètes.
Otric N.
Le président du Liberia, George Weah, a déclaré mercredi «libres de droits d'inscription» l’accès au premier cycle dans l'ensemble des six universités publiques.
«Au nom du peuple libérien et de mon gouvernement, je déclare libre de droits d'inscription l'Université du Liberia pour les étudiants du premier cycle, ainsi que pour ceux de toutes les autres universités publiques au Liberia», a déclaré l'ex-star du football lors d'une cérémonie sur le principal campus de l'Université du Liberia à Monrovia.
Au pouvoir depuis janvier, l'ancien attaquant du PSG et du Milan AC a expliqué avoir pris cette décision après avoir été alerté par les dirigeants de l'université sur les difficultés rencontrées par les étudiants, notamment en raison de la chute du dollar libérien face au dollar américain, les deux monnaies légales dans le pays.
«Les étudiants m'ont dit que les frais d'inscription avaient augmenté. La direction m'a affirmé que ce n'était pas le cas, mais qu'à cause de la chute du dollar libérien, les montants payés en monnaie locale ont augmenté», a-t-il expliqué, alors que le pays est confronté depuis plus d'un an à une forte inflation.
D’après l’AFP, sur quelque 20.000 étudiants ayant fait les démarches pour s'inscrire, seuls 12.000 assistent aux cours, dont 5.000 grâce à des bourses. Les 8.000 autres ne peuvent pas suivre les cours en raison de leur manque de moyens financiers ou d'aides, a expliqué le président libérien, élu fin 2017 sur un programme destiné à combattre la pauvreté et à relancer l'économie du pays. Selon lui, l'incapacité des jeunes à poursuivre des études a un «impact négatif sur leur capacité à jouer un rôle positif dans le développement du pays».
George Weah, né le 1er octobre 1966 à Monrovia, est un ancien footballeur international et homme d'État libérien, président de la République du Liberia depuis le 22 janvier 2018. Attaquant de renom, il remporte en 1995 le Ballon d'or récompensant le meilleur joueur évoluant en Europe. Il est le premier joueur non européen à remporter ce trophée et le seul originaire du continent africain. Il est également le premier ancien footballeur professionnel à devenir chef d'État.
À l'issue de sa carrière sportive et de la deuxième guerre civile libérienne, il se lance en politique. Candidat à l'élection présidentielle libérienne de 2005, il échoue au second tour du scrutin face à Ellen Johnson Sirleaf, alors qu'il était pourtant arrivé en tête du premier tour.
Lors de l'élection présidentielle libérienne de 2011, il est cette fois-ci candidat à la vice-présidence mais le ticket présidentiel formé avec Winston Tubman est battu par la présidente sortante. Il réussit par la suite à se faire élire sénateur lors des élections sénatoriales libériennes de 2014, puis est élu président de la République trois ans plus tard au second tour de l'élection présidentielle libérienne de 2017 face au vice-président sortant Joseph Boakai.
Otric N.
L'ancien capitaine des lions est le tout nouveau sélectionneur des lions espoirs. Une catégorie qui joue les qualifications pour la Coupe d'Afrique des Nations.
Le 17 novembre prochain, les lions indomptables de moins de 23 ans vont croiser le fer avec les footballeurs tchadiens. Pour son baptême de feu à la tête de cette sélection, le coach Song fait confiance aux joueurs du terroirs. Certainement la conséquence de son passage pas très réussi comme entraineur des lions A Prime. Au total 35 joueurs présélectionnés.
Le plus gros contingent vient de Coton Sport de Garoua, le champion en titre du championnat Élit One. Ils sont six (06) que Rigo a puisé dans le club du Nord. Le gardien Jean Simon Omossola qui aura briller tout au long de cette saison semble bien parti pour être le titulaire de l'equipe de Rigobert Song Bahanag. Les ténors de la défense, du milieu et de la pointé d'attaque de Garoua ont été appelé pour être évalué par le sélectionneurs des U23.
Le capitaine courage, pour l'occasion a ratissé large. Les joueurs viennent de tous les horizons. Elite One, Elite Two et même des joueurs provenant des clubs évoluant dans les championnats régionaux. Parmi ces clubs, en bonne place le Tonnerre Kalara Club (TKC). Les artistes de Mvog Ada ont deux représentants dans cette meutte de lions : Stéphane Tamba, l'attaquant et Sylvain Ebogo, l'araignée des blancs et noirs.
Apejes de Mfou, Union de Douala, Fovu de Baham, Eding Sport de la Lekie, autant de club de renom dont les joueurs sont représentés dans cette équipe. Les meilleurs sont au rendez-vous. La particularité de cette liste, c'est qu'elle ne contient aucun professionnel en provenant de l'Europe ou de l'Asie.. Et pour répondre à cette curiosité dans sa liste, le coach Rigobert Song a fait savoir que ce n'est que le début des préparatifs et qu'il n'est pas exclut que ces derniers rejoignent l'équipe avant la rencontre du 17 Novembre.
Voici en intégralité, la liste des 35 joueurs convoqués par Rigobert Song.
Les gardiens de buts :
– Omossola Jean Simon (Coton Sport de Garoua)
– Dande Junior (Apejes F.A. Mfou)
– Mbahbi B. Marcelin (Eding Sport de la Lekie)
– Abogo Sylvain (TKC de Ydé)
Les défenseurs
– Njoufack Junior (Eding S. Lekie)
– Ngom Jerome (Apejes F.A. Mfou)
– Ndongo Foe (Coton S. Garoua)
– Ekedi Yves (Avion du Nkam)
– Bedibileg Christian (Fovu club de Baham)
– Mekoumi Haddaoui (Union de Dla)
– Evengue Enama (Union de Dla)
– Ndzoumoun Yannick (As Fortuna de Mfou)
– Kalla Charles (Best star Limbe)
– Mbanga Bienvenu (Colombe S. Dja et Lobo)
– Toube Godefroy (A.S. Ngangue)
Les milieux de terrain
– Moukeu Nelson (Apejes F.A. Mfou)
– Vitalis Gantar (Apejes F.A. Mfou)
– Beo Batto (Eding S. Lekie)
– Koupit Mani Serge (Eding S. Lekie)
– Akono Pierre Ramses (Eding S. Lekie)
– Ako Assomo (Eding S. Lekie)
– Nteubeu Djoko (Fovu club de Baham)
– Kack Kack Gabriel (As Fortuna de Mfou)
– Ekollo Malolo (Dragon Club de Ydé)
– Assana Nah Innocent (Coton S. Garoua)
– Moise Kalfabe François (Coton S. Garoua)
– Batai Marcel (Coton S. Garoua)
– Zemba Martial (Coton S. Garoua)
– Mvoue Steve (Azur Fc)
Les attaquants
– Tamba Stéphane (TKC de Ydé)
– Elame Bony (Dragon Club de Ydé)
– Tchoyi Tchamba (Union de Dla)
– Abate Lionel (As Fortuna de Mfou)
– Armel Nguene (Renaissance de Ngoumou)
– Ekandjoun Patrick Aristide (Union de Dla)
Stéphane Nzesseu
Le Royaume-Uni vient d’avoir sa première femme noire professeure d’histoire. L’université britannique Bath Spa vient d’attribuer à Olivette Otele la présidence d’une chaine d’histoire.
En annonçant la grande nouvelle sur son compte Twitter (créé en 2014), Olivette Otele espère que sa nomination «ouvrira la porte à de nombreuses femmes qui travaillent dur, et plus particulièrement aux femmes noires dans le monde universitaire. Dans la force, la paix et l’amour de mon peuple», écrit-elle en anglais.
Olivette Otele est une historienne spécialiste de questions coloniales et postcoloniales. Avant d’occuper son poste à Bath, Olivette Otele était professeure agrégée à l’Université Paris XIII. Elle est titulaire d’un doctorat de l’Université La Sorbonne de Paris. Les recherches de Mme Otele portent sur les liens entre l’histoire, la mémoire, la mémorialisation et la politique en relation avec l’esclavage transatlantique. Plus généralement, elle travaille sur l’histoire des personnes d’ascendance africaine, l’identité, la race et la cohésion sociale en Grande-Bretagne et en France.
Olivette Otele est aussi l’auteure de nombreuses publications parmi lesquelles: «Ouganda et l’armée de Résistance du Seigneur ou les implications politiques et religieuses d’une “guerre sainte” en Afrique noire (2006)», «Multiculturalisme et régionalisme: les apories d’une identité britannique au pays de Galles», «Histoire de l’esclavage britannique: des origines de la traite transatlantique aux prémices de la colonisation» paru dans Observatoire de la société britannique en 2008; «Dependance, pouvoir et identité ou les ambiguïtés de la ‘camerounicite» In: Makhily, G, ed. 50 ans après, quelle indépendance pour l’Afrique? (2010) ou encore “Liberté, Egalité, Fraternité” : Debunking the Myth of Egalitarianism in French Education” dans Unsettling Eurocentrism in the Westernized University (Routledge, London, 2018).
Dans une interview accordée à une revue britannique en janvier 2018, la professeure avait révélé qu’elle parlait l’Ewondo, l’Eton et le Boulou - qui sont des langues locales au Cameroun. Mme Otele avait aussi confié que le Musée bénédictin du Mont-Febe (Yaoundé) était parmi ses musées favoris.
Dans un portrait publié par le magazine History Today, la professeure Otele cite l’historien congolais Elikia M’Bokolo comme étant sa plus grande influence. Le personnage historique qu’elle aurait aimé connaitre est Anna Julia Cooper, une enseignante et activiste afro-américaine.
Otric N.