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Selon le HCR, plus de 30 000 réfugiés camerounais sont déjà arrivés au Nigéria

samedi, 10 novembre 2018 13:01 Mfoungo

Cette semaine, le nombre de réfugiés camerounais qui ont fui la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et trouvé refuge au Nigéria a franchi le seuil des 30 000 personnes, a affirmé vendredi le porte-parole du HCR, Babar Baloch, lors d’une conférence de presse au Palais des Nations à Genève en Suisse.

Les réfugiés qui fuient les régions du sud-ouest et du nord-ouest du Cameroun affluent depuis septembre 2017. Ces deux dernières semaines, près de 600 personnes sont arrivées dans les installations de réfugiés, a-t-on appris.

Selon Babar Baloch, quatre réfugiés enregistrés sur cinq sont des femmes et des enfants, chassés de chez eux depuis que les manifestations de l’an dernier sont devenues violentes. «Les réfugiés sont hébergés dans les Etats nigérians d’Akwa Ibom, Cross River, Benue et Taraba, où la plupart sont accueillis au sein des communautés locales. La majorité des tout derniers arrivants sont originaires des comtés camerounais d’Akwaya et d’Eyumojock. Beaucoup disent avoir reçu l’ordre de quitter leurs maisons dans un contexte de violence accrue au sein de leurs localités».

Les postes-frontières officiels demeurant fermés, le HCR et ses partenaires sont présents dans les zones frontalières du côté nigérian, à proximité de la plupart des points de passage informels les plus empreintés afin d’évaluer la situation et les besoins des nouveaux arrivants.

Le HCR facilite la relocalisation librement consentie de réfugiés depuis ces points de passage frontière vers les installations d’Adagom (Cross River) et d’Anyake (Benue), qui offrent une plus grande sécurité et des abris de meilleure qualité, ainsi qu’un accès à des services essentiels tels que les vivres, les soins de santé et l’éducation.

«Nous travaillons en collaboration étroite avec le gouvernement du Nigéria, par le biais de sa Commission nationale pour les réfugiés (NCFRMI) et de l’Agence d’Etat pour la gestion des urgences (SEMA)», a dit Babar Baloch.

«Cette crise a éclaté l’année dernière après que des manifestations sont devenues violentes, dans un contexte d’appels à la sécession. Depuis début 2018, environ 400 civils ont été tués dans l’escalade des attaques entre les groupes séparatistes et les forces gouvernementales, selon les groupes de défense des droits humains», a-t-il ajouté.

À ce jour, a-t-on appris, plus de 9 000 réfugiés camerounais ont été transférés dans de nouvelles installations, où ils reçoivent de la nourriture et des articles de première nécessité, tels que des matelas, des moustiquaires, des réchauds et des ustensiles de cuisine, ainsi que des matériaux pour construire des abris. Avec des briques, du bois, des clous et des panneaux de tôle ondulée, ils peuvent commencer à se rebâtir un foyer.

Ces installations facilitent l’accès à l’aide vitale. «Nos partenaires sur le terrain y distribuent des kits d’hygiène pour les femmes et les jeunes filles. Ces kits comprennent, entre autres, un seau, du savon et des serviettes.

Dans certains cas, une allocation d’aide en espèces est versée aux réfugiés dans les installations pour qu’ils puissent acheter directement de la nourriture sur les marchés des communautés d’accueil, ces camps ayant aussi vocation à faciliter l’intégration des personnes déracinées parmi la population qui les accueille. Malgré tous nos efforts et ceux de nos partenaires, les besoins des réfugiés sont toutefois loin d’être satisfaits», affirme le porte-parole du HCR.

Environ 21 000 réfugiés vivent au sein de communautés d’accueil dans plus de 50 localités éparpillées sur 116 000 kilomètres carrés. La saison des pluies et le mauvais état des routes dans les régions reculées compliquent très sérieusement l’apport d’aide aux réfugiés en dehors des nouvelles installations, car ils ont des besoins importants en nourriture, abris, eau et assainissement.

L’éducation figure également parmi les besoins essentiels, avec 48% des réfugiés enregistrés en âge scolaire sans pour autant être scolarisés, et ceci depuis plus de deux ans pour beaucoup d’entre eux.

Au Cameroun, l’accès aux régions touchées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays est extrêmement limité. Les agences humanitaires discutent avec le gouvernement de la nécessité d’améliorer l’accès aux populations déplacées. On estime qu’environ 436 000 personnes pourraient être déplacées à l’intérieur du pays. «En collaboration avec OCHA, qui coordonne le travail des Nations Unies dans le pays, nous avons commencé à déployer du personnel à Buea pour aider à répondre aux besoins des personnes déplacées», fait savoir Babar Baloch.

Otric N.

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