C'est le chef-lieu de la région de l'Est qui a été choisi pour le lancement officiel par le ministre de la santé publique ce 08 novembre 2018.
“ Connaître son statut sérologique ” est le thème retenu pour cette 3e édition du mois camerounais de lutte contre le syndrome d'immunodéficience acquise ( Sida), et la 31e journée mondiale de lutte contre le sida. À Bertoua, au Lycée technique de Kano, les sectorielles et les élèves des lycées et collèges de la ville ont été édifié sur la maladie. Une projection d'un documentaire de l'association camerounaise du marketing social ( ACMS) a permis à l'assistance de véritablement s'imprégner des résultats que Acms a obtenu durant l'opération « Jeune S3» en 2018.
“ Lorsque l’infection au VIH atteint le système immunitaire, c’est-à-dire les défenses naturelles du corps contre la maladie. Si elle n’est pas traitée, de graves maladies peuvent survenir. Des infections normalement anodines, comme une grippe ou une bronchite, peuvent s’aggraver, devenir très difficiles à traiter ou même entraîner le décès. De plus, le risque de cancer est aussi accru.” précise Dr Aubin Baleba, du GTR-Est.
En lançant cette 3e édition à Bertoua, le ministre de la santé publique à interpellé la communauté nationale et internationale à protéger la jeune fille. Elle, qui selon André Mama Fouda est la plus exposée. D'ici le 1er décembre prochain, des activités de sensibilisations, de dépistages, de prise en charge... seront effectuées durant ladite période dans l'ensemble du territoire national camerounais.
Selon Godlove Ntaw, responsable d'Acms, “ Ce qui distingue le VIH des autres virus, c’est qu’il atteint au système immunitaire en prenant le contrôle des cellules T CD4. Ces dernières ont pour rôle de coordonner la réponse immunitaire lorsqu’un virus se présente. Lorsque le VIH utilise les cellules CD4 pour se propager, il les endommage et les détruit. Ce faisant, le VIH mine de l’intérieur le système immunitaire qui a pour rôle de le combattre” a-t-il indiqué.
Sur place, les volontaires ont bénéficié des dépistages gratuit du VIH Sida. La visite des stands était l'occasion pour les structures en charges des questions de santé de reproduction d'exposer au ministre le mode opératoire.