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Prescrite par le Président de la République, les premiers  résultats de l’enquête ouverte  suite à  l’incendie de la Sonara, ont dévoilé l'absence d'une  couverture d’assurance au moment du drame, le  31 mai dernier. Une négligence qui a conduit à l’arrestation de certains cadres. 

 

Après l’incendie qui a consumé 4 des 13 unités de production de la Société Nationale de Raffinage (Sonara) dans la nuit du 31 mai dernier, cinq hauts cadres de cette structure ont été interpellés. Selon le lanceur d’alerte, Boris Bertolt, Louis-Marie Tiako, directeur exploitation ; Derrick Takere, chef de projet phase 1 ; Véronique Nkengue, finance et comptabilité ; Alain Wa Londa, Maintenance ; Mohaman Nayelwa, Qualité, hygiène, sécurité, environnement et inspection, ont été gardés  à vue pour 48h, renouvelable, le 20 juin dernier dans une gendarmerie à Limbe. Aucune charge n’a encore été retenue contre ces prévenus.

 

Cependant, selon la même source, les premiers résultats de l’enquête en cours, instruites par le Chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, ont révélé que cette  structure camerounaise ne bénéficiait d’aucune couverture  d’assurance au moment des faits. Ce n’est que près de cinq jours après l’incendie, que les responsables, habitués à payer la prime avec beaucoup de retard, ont effectué un virement. Mais les assureurs ne voulant pas antidater le paiement, s’y sont opposés conformément au code Cima. Comme conséquence de cette négligence, le gouvernement prendra en charge, la reconstruction de cette société de raffinage, qui s’élève à des centaines de milliards, selon des experts.  

 

On se souvient que c’est le 11 juin dernier, suite à l’incendie survenu dans les installations de la Sonara dans le Sud-Ouest Cameroun, que le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a signé, un décret portant création d’une commission d’enquête technique y relative. Cette Commission  était composée d’un président (ministre de l’Eau et de l’Énergie - Minee), de dix membres venus respectivement du ministère de l’Eau, du ministère en charge des Mines, celui de l’Environnement, du secrétariat d’État en charge de la gendarmerie, de la Sûreté nationale et de la direction générale de la Recherche extérieure, et de deux rapporteurs, du ministère de l’Administration territoriale.

 

Sa mission était de déterminer les causes de l’incendie et de proposer les mesures permettant de prévenir les risques de survenance d’une telle catastrophe à l’avenir. Cette commission dispose jusqu’au 10 juillet prochain pour rendre son rapport au Premier Ministre. En attendant ces résultats approfondis, le gouvernement avait déclaré que cet incendie était d’origine accidentelle. Une première information qui avait levé le doute sur la thèse d’un drame criminel.

 

Marie MGUE

 

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Le ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee), s’est rendu  à Limbe, dans la région du Sud-Ouest  ce samedi afin d’évaluer les dégâts causés par cet incendie qui a ravagé une partie de la Sonara vendredi dernier.

 

Un « incident d’origine technique ». C’est pour l’instant la cause avancée par le gouvernement dans un communiqué qui a été lu  ce samedi 1er  juin 2019 à la Crtv Radio,  de l’incendie survenu  dans la nuit de vendredi 31 mai 2019 aux environs de 21 heures, dans les unités de production  de la  Société nationale de raffinage (Sonara) à Limbe dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Tout serait parti d’une déflagration enregistrée  lors de la relève du car, a rapporté la Crtv radio. Les flammes ont consumé quatre unités de production, quelques bacs de stockage et affecté  le  bloc administratif. Cependant, les enquêtes en cours, instruites par le  gouvernement, permettront de déterminer avec exactitude, les causes de ce drame également revendiqué par les sécessionnistes, un groupe armé qui sème la terreur dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, en proie à une crise sociopolitique. Cette tragédie a contraint cette structure d'État chargée du raffinement du pétrole brut, à un arrêt de production de toutes ses  unités pour une période indéterminée.

 

Dans la matinée de  ce samedi 1er  juin 2019, le ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba s’est déployé  sur le site sinistré  pour évaluer les dégâts. Il rencontrera après la visite, les responsables de la Sonara et les autorités administratives pour une concertation. Selon le communiqué gouvernemental,  l’explosion qui a engendré les flammes  s’est déclarée dans la zone de fractionnement des essences de la Sonara. Cet incendie a touché certains équipements des unités de distillation atmosphérique. « Le gouvernement tient à rassurer les populations, que les dispositions sont prises pour l’approvisionnement continue de l’ensemble du territoire national en produit pétrolier, et la remise en état, des unités de productions dans les plus brefs délais. Le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes afin que ce malheureux incident n’est pas d’impacts négatifs sur la population riveraine  et pour que le projet  d’extension et de modernisation de la Sonara se poursuive normalement », relève le communiqué.

 

Lire aussi : La Sonara en arrêt de production après un grave incendie revendiqué par les sécessionnistes 

 

On apprend également  que l’incendie a été maîtrisé et la situation est sous contrôle  suite à une prompte réaction coordonnée des équipes de la Sonara et l’intervention énergique des Forces de défense et les sapeurs-pompiers de Douala, appelés en renfort. Même si on déplore  de nombreux dégâts matériels, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée.

 

Ce drame est survenu  alors que la  Sonara, qui occupe une place importante dans l’économie nationale, est en plein processus de son extension.  En 2018 cette structure avait entamé  la première phase de son  projet d’extension et de modernisation, lancée en 2010, avec pour  objectif de porter la capacité de production de la Sonara de 2,1 millions de tonnes à 3,5 millions de tonnes par an. La deuxième phase de ce  projet, qui n’a pas encore démarré,  consistera principalement à  installer  un  système d’hydrocraquage pour raffiner les pétroles bruts lourds produits au Cameroun. Pour le moment, la Sonara  achète essentiellement du brut léger qu’elle transforme afin d’approvisionner le marché national et régional dans divers produits pétroliers.

 

Marie MGUE

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Dans une déclaration publiée ce samedi, le directeur général de la Société nationale de raffinerie située à Limbe, a déclaré un cas de force majeure et  la suspension provisoire de leurs engagements contractuels, en attendant l’évaluation définitive des dégâts provoqués par cet incendie survenu  dans la nuit de vendredi dernier.

 

Les réseaux sociaux se  sont chargés de diffuser les premières images de la Société nationale de raffinerie (Sonora) en proie aux flammes, dans la nuit de vendredi 31 mai 2019. En effet, aux environs de 21  heures, une forte explosion en provenance de cette société d'État chargée du raffinement du pétrole brut a plongé  les habitants de Limbe  dans le département du Fako, région du Sud- Ouest, dans une peur effroyable. Après cette détonation, les flammes ont jailli dans les installations de la Sonara, témoigne une riveraine. « Nous vous informons de la survenance d’une  explosion suivie d’un incendie grave dans nos unités de production le 31 mai 2019 aux environs de 21 heures 30 minutes, entraînant des dégâts et un arrêt de production  de toutes nos unités pour une période à déterminer », a indiqué le directeur général de la Sonara, Jean-Paul Simo Djonou, dans une note  d’information ayant  pour objet « Déclaration de force majeure », adressée aux partenaires de cette structure,  ce samedi 1er juin 2019.

 

Par conséquent, explique-t-il, « nous déclarons un cas de force de majeure, et la suspension  provisoire de nos engagements contractuels, en attendant l’évaluation définitive des dégâts ». Dans cette correspondance qui ne donne aucun détail sur l’origine réelle de cette explosion à la Sonora, située   dans une zone en proie à une  crise sociopolitique, dite anglophone,  le directeur général annonce la cessation de ce cas de Force majeure en temps utile. « Nous vous assurons de tous nos efforts pour la reprise de nos activités dans les meilleurs détails », souligne  Jean-Paul Simo Djonou.

 

Revendication par les leaders ambazoniens

 

Même si la cause réelle de cet incendie n’a pas encore été dévoilée, Mark Bareta, l’un des leaders du mouvement sécessionniste n’a pas tardé à le revendiquer, dans un message publié sur son mur Facebook au moment de l’incendie. «To build we must destroy. To go to heaven, you must die. To build Ambazonia, we must send Cameroun out of Ambazonia. Thank you Victoria silent warriors-The Black Cats », peut-on lire. Ce qui signifie en français, « Pour construire, il faut détruire, pour aller au paradis, il faut mourir, pour construire l’Ambazonie il faut chasser le Cameroun hors du territoire ambazonien. Merci aux victorieux soldats du silence-The blacks cats ». Aux environs de 11 heures ce samedi, il a encore écrit : « Toutes les opérations de Sonara sont suspendues jusqu'à nouvel ordre. La tenue francophone qui bénéficie des ressources de l'Ambazonie depuis 50 ans s'est fermée. Que les dieux le ferment jusqu'à ce que nous ayons le contrôle. Après tout en ce moment, les camerounais du Sud n'en bénéficient pas du tout. Les occupants et les tueurs en profitent. C'est fini. Au revoir ».

 

La  réaction du gouvernement, qui probablement donnera la cause exacte et  dressera un bilan financier et matériel de cette  tragédie  reste attendue. La Sonara possède une capacité de production d'environ 2,2 millions de tonnes par an pour un capital de 23 milliards F Cfa. Les produits pétroliers commercialisés sont entre autres, le butane, le kérosène, le gasoil total.

 

Marie MGUE

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Un court-circuit entre les cloches à l'origine du sinistre? Selon Marianne et Le Canard enchaîné, les premiers éléments de l'enquête pointent vers une installation dangereuse de cloches électrifiées dans la flèche de la cathédrale.

 

De nouvelles révélations sur l'origine de l'incendie de cette cathédrale ont été émises ce 24 avril. Le patron de la société Le Bras Frères, qui a monté l'échafaudage autour de la flèche de Notre-Dame, a assuré auprès de Marianne et du Canard enchaîné que six cloches reliées par des câbles électriques qui courraient dans les charpentes avaient été installées au-dessus du cœur de la cathédrale, au sein même de la charpente, ainsi qu'à l'intérieur de la flèche de Viollet-le-Duc.

D’après le média français, trois premières cloches de taille modeste avaient été installées en 2007 au-dessus de la clé de voûte du transept. Trois autres cloches, remises en service en 2012, au moment de la rénovation des grandes cloches des beffrois, se trouvaient dans la flèche. Benjamin Mouton, architecte en chef des monuments historiques, a même confirmé que cette installation devait être provisoire».

Par ailleurs, les médias ont donnée d’autres informations, notamment celle qui fait allusion à la découverte de sept mégots de cigarettes, au dessus de l'échafaudage par les enquêteurs, alors que fumer à cet endroit est formellement interdit pour des raisons de sécurité. Le chef de l'entreprise l'a «reconnu et l'a «regretté». Il a estimé cependant que cela n'avait pas provoqué l'incendie.

Les enquêtes ne sont pas finies mais, les informations relayées par les médias suscitent quelques  interrogations majeures : Ces cloches pourraient-elles être à l'origine d'un court-circuit qui aurait provoqué l'incendie de la cathédrale? Pourquoi le feu s'est-il propagé aussi vite ?

Les enquêteurs de la brigade criminelle vont devoir entendre les responsables successifs de l'édifice afin de comprendre qui a autorisé ou n'a pas autorisé ces installations électriques dans les parties boisées. En outre, la question qui se posera aussi est de savoir pourquoi ces systèmes électriques compliqués n'avaient pas été coupés.

Pour trouver l'origine du violent incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris le 17 Avril dernier, les sources proches de l’enquête ont toujours privilégié la piste d’un accident. Certains parlent même  de deux alertes qui ont été données le soir du drame, avant que l'incendie ne soit constaté vers 18h50.

Au-delà de l’attente des réponses quant à la cause de l’incendie de ce qui, au fil des années est devenu un site historique l’on s’interroge aussi sur la signification des images qui ont circulé dans les réseaux sociaux et, leur présence dans cet antre de prière.  

 

Nicole Ricci Minyem

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Dans la nuit du 14 au 15 avril dernier, un incendie a ravagé le centre commercial du chef-lieu de département de la Kadey, mettant en cendre au passage plusieurs magasins, boutiques et autres.

 

Difficile d’élucider les véritables causes de cet incident qui a ravagé le centre commercial de la ville de Batouri à l'Est du Cameroun. La responsabilité des uns et des autres est pointé du doigt. Les installations anarchiques des courants électriques, la construction en matériaux provisoire, l'incivisme et bien d'autres maux sont les véritables causes de ce sinistre qui a réduit considérablement l'économie des victimes.

Ce matin, c'est le site « Batouri 24 » qui nous alerte que: « Les populations de la Kadey ont dormi joyeux en sachant que l'énergie électrique est de retour parmi elles, mais elles ont eu un réveil brusque. En effet les flammes d'un incendie dont l'origine reste inconnue ont dévoré une dizaine de boutique spécialisée dans la vente des téléphones portables ainsi que le terminal de l'agence National Voyage de la ville de Batouri qui à été consumé par les flammes. Selon les premiers témoignages, les flammes seraient parti d'un foyer du soya qui n'était pas bien éteint et aurait atteint un restaurant tout près qui à son tour aurait fait exploser une bouteille à Gaz. Les populations pour le moment se contentent de cette version en attendant les enquêtes qui ont été ouverte ce matin ».

L'on apprend également que cet incendie n'a pas ravagé les autres boutiques et magasins grâce à l'intervention des populations riveraines qui par le sable et de l'eau ont neutralisé les flammes. L'arrivée des forces de maintien de l'ordre et de sécurité de la ville de Batouri a permis de sécuriser les autres établissements et autres du vandalisme, vol, et actes d'incivisme sur les lieux de l'incendie.

Selon Marouane Oumarou, animateur radio à la radio communale de Batouri « Cet incendie qui s'est produit dans la nuit du 14 au 15 Avril 2019, heureusement il n'ya pas eu de perte en vie humaine mais les dégâts sont énormes ».

Un incendie qui appel à la responsabilité des promoteurs d'établissements, à plus de sérieux au-moins en ce qui concerne l'implantation de leur structure. Comment admettre qu'une agence de transport interurbain comme « National Voyage » soit construite en matériaux provisoire (planches) dans un chef-lieu de département ? Pourquoi ne pas délocaliser l'emplacement des agences de voyage du centre urbain et de permettre l'élargissement ou le développement de la ville ? 

« Regardez vous-même ! Ici, en ce lieu, il y'a l'agence national, là-bas Narral au milieu Continental, de l'autre côté par derrière c'est Alliance Voyage et au milieu les petites voitures. Il manque quoi à Batouri ? L'espace ? Je dirais non. Car à la sortie de la ville à Bocom, la commune de Batouri avait aménagée une espèce devant servir de gare routière, seules les petites voitures sont alliées puis après quelques années ils sont de retour ici. Sous prétexte que les autres les agences de voyage interurbains raflent tous les passagers en ville », décrit Essomba Victor. 

L'on se dit voici l'occasion pour les autorités administratives, municipales et les élites de tout mettre en œuvre pour la délocalisation des agences de voyage du centre urbain, ainsi exiger aux responsables de ces agences la construction des bâtiments solides pour non seulement permettra de combattre efficacement de pareil incidents, mais également de participer au rayonnement de la ville de Batouri.

 

Bossis Ebo'o

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Dans un communiqué publié en cours de journée, le Chef de l’Etat du Cameroun exprime sa compassion au peuple français. Et par là, le sentiment du peuple camerounais au peuple français amis

 

Paul Biya joint sa voix au concert de condoléances adressées depuis hier lundi à l’église de Paris. Le président de la République ouvre son message de condoléances par la reconnaissance du monument historique qui vient d’être fortement endommagé. « J’apprends avec consternation, la nouvelle du gigantesque incendie qui a embrasé la cathédrale NOTRE DAME DE PARIS. Classé monument historique, la cathédrale NOTRE DAME DE PARIS est un haut lieu de recueillement très fréquenté, et l’un des joyaux du patrimoine culturel de France le plus visité. »

Effectivement, Notre Dame de Paris est visitée chaque année par quelque 13 à 14 millions de personnes. Sa construction débutée en 1163 va s’achever 200 ans plus tard. La cathédrale fait partie intégrale de l’histoire de France. C’est elle qui a servi de théâtre pour le sacre de Napoléon 1er en 1804. Elle a abrité les funérailles des présidents Charles De Gaule (1970), Georges Pompidou (1974) et François Mitterrand (1996). En 2019 on célébrerait le 856e anniversaire de ce bâtiment hors du commun. Un véritable patrimoine chargé d’histoire.

Le Message de condoléances du chef de l’Etat Paul Biya s’inscrit dans la logique de solidarité internationale prônée par le président camerounais. Un acte de compassion à la fois au Vatican, Etat de l’église catholique, et au peuple français qui reste très jaloux de ce bijou architectural dont le toit vient de partir en fumée. Et Paul Biya de dire : « Je tiens, suite à ce grave sinistre, à vous exprimer, ainsi qu’à la conférence des évêques de France et à la Nation française, ma réelle émotion. Veuillez agréer, monsieur le Président, les assurances renouvelées de ma très haute considération. »

Dans la nuit du lundi 15 avril, vers 19h50, un grave incendie se déclare alors que des travaux sont effectués sur l’édifice. Le drame détruit la quasi-totalité de la toiture de la NEF, du CHŒUR et du TRANSPET, de même que la charpente du XIIIe siècle ainsi que la flèche de Viollet-le-Duc. Le président de la République française, Emmanuel Macron a annoncé que les parties endommagées seront reconstruites.

Par la plume de son Président de la République, le peuple camerounais exprime sa solidarité aux français ainsi éprouvé.

 

Stéphane Nzesseu

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La cathédrale la plus connue et la plus visitée de France a été victime lundi d'un incendie qui a ravagé complètement sa charpente et une partie de sa structure.

 

Lundi soir, un gigantesque incendie a ravagé une partie de la cathédrale Notre Dame de Paris, emportant notamment la célèbre flèche et presque l'intégralité de la charpente, sous l’œil impuissant des milliers de parisiens qui se massaient sur les ponts de l‘île de la Cité en plein cœur de Paris.

Selon plusieurs médias français, quatre cents pompiers ainsi qu’un important dispositif de secours ont été rapidement mis en place pour tenter de circonscrire au plus vite le feu.

Le président Emmanuel Macron, qui s’est rendu sur place, a exprimé l‘émotion de toute une nation. « Notre-Dame de Paris en proie aux flammes. Émotion de toute une nation. Pensée pour tous les catholiques et pour tous les Français. Comme tous nos compatriotes, je suis triste ce soir de voir brûler cette part de nous. » A-t-il tweeté.

Cet incendie est « potentiellement lié » aux travaux de rénovation de l‘édifice, selon le président Macron qui a rendu un hommage aux pompiers : « le pire a été évité, avec les deux tours et la façade qui ont pu être sauvées. Pour l’instant, la piste d’un départ de feu accidentel qui pourrait être lié aux rénovations en cours sur le toit de la cathédrale est privilégiée. Une enquête pour « destruction involontaire par incendie » a été ouverte par le parquet de Paris. »A-t-il signifié. Une enquête a donc été ouverte pour « destruction involontaire par incendie et des ouvriers du chantier ont été entendus dans la soirée.

Suite à ce désastre, plusieurs personnalités donc le président Donald Trump, Barack Obama et Michelle Obama ont exprimés leur tristesse et apportés leur soutien à Paris et à la France en générale après l’incendie. « C’est si terrible d’assister à ce gigantesque incendie à Notre-Dame de Paris », a tweeté le président Donald Trump, alors que l’incendie ne faisait que commencer. Plus tard, à la tribune d’une réunion politique, il a estimé que la cathédrale était « l’un des grands trésors du monde. C’est au-delà des pays, c’est au-delà de tout », a-t-il poursuivi.  

De son côté, l’ex-président Barack Obama a tweeté « Notre-Dame est l’un des grands trésors du monde, et nous pensons au peuple de France dans ce moment douloureux ». « C’est dans notre nature d’être en deuil quand nous perdons notre histoire, mais c’est aussi dans notre nature de reconstruire pour demain, aussi solide que nous le pouvons. Étant à Paris ce (lundi) soir, mon cœur souffre avec le peuple de France. Mais je sais que Notre-Dame nous émerveillera de nouveau ». » A tweeté son épouse Michelle.

Pour rappel, la cathédrale Notre Dame de Paris est un joyau architectural. Il aura fallu plus de deux siècles pour la bâtir. Sa construction a démarré en 1163.

 

Danielle Ngono Efondo

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Dans la nuit du dimanche à lundi, un incendie s’est déclaré au marché d’Elig-Edzoa. Les flammes ont littéralement détruit les secteurs 6 et 7, situés en plein cœur de cet espace marchand. 

 

Lundi 4 mars 2019, il est 9 h lorsque, les sapeurs pompiers essayent d’éteindre le feu au marché d’Elig-Edzoa. Une intervention musclée qui, malheureusement n’a pas sauvé les secteurs 6 et 7 dudit  marché car le feu a tout détruit sur son passage.

Selon les témoins qui on vécu le drame, c’est peu avant 23h dans la nuit du dimanche 3 mars, que le feu s’est déclaré au secteur 7. Un secteur qui abrite des boutiques de vêtements et d’ustensiles de cuisine, des poissonneries ainsi que des étagères de bouchers. « On m’a appelée autour de 23h pour me dire que le marché était en feu. J’ai complètement perdu ma boutique avec environ 2 millions de FCFA de marchandises», racontent une commerçante en larme.

Certains commerçants sinistrés présents sur les lieux, regardent impuissants le spectacle sous leurs yeux. Beaucoup ont perdu toutes leurs économies. « Le travail de toute une vie. C’est la cinquième fois que ma boutique est incendiée dans ce marché depuis 2013. Certains louaient seulement et ils peuvent aller s’installer ailleurs mais moi c’est ma boutique. J’ai toujours essayé de reconstruire parce que je ne peux aller nulle part ailleurs et mes clients connaissent cet emplacement », déclare une dame qui tenait une boutique d’articles pour nouveaux nés.

Selon un premier bilan dressé par le régisseur dudit marché, plusieurs boutiques sont allées en fumée. «À l’état actuel des choses, nous ne pouvons pas encore estimer les pertes et le nombre exact de boutiques brûlées. Nous sommes encore en train de faire le recensement », a-t-il déclaré.

Les causes de cet incendie ne sont pas encore connues. Pour certains commerçants il s’agit d’un court-circuit survenu dans une poissonnerie. Pour d’autres par contre, c’est une bouteille de gaz qui aurait explosé.

Rappelons que c’est la troisième fois en quatre ans que le marché d’Elig-Edzoa enregistre un incendie. En 2016 et 2017 le feu s’y était déjà déclaré, mais avec une intensité relative. Un incendie qui survient quelques jours seulement après un autre sinistre, qui a ravagé le marché Congo à Douala, la métropole économique. Mais que se passe t-il dans nos marchés ? Quelles sont es causes de ces incendies répétés ?

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Le Ministre de l’administration territorial a remis une enveloppe de 32,5 millions de F Cfa aux commerçants touchés par ce énième incendie survenu dans cet espace marche de la capitale économique dans la nuit du 23 au 24 février 2019.

Au lendemain de l’incendie qui a consumé environ 150 boutiques dans la nuit du 23 au 24 février 2019 au marché Congo, dans la capitale économique camerounaise, les commerçants victimes de ce drame, ont reçu une visite de soutien du Ministre de l'administration territorial,  Paul Atanga Nji. Ces commerçants sinistrés, près 162 répertoriés par les services compétents, ont reçu un appui du gouvernement d’une valeur de 32,5 millions F Cfa. « Ayant été informé que les commerçants du marché Congo, ont été frappé par un violent incendie, le chef de l’Etat m’a chargé de venir transmettre son message de sympathie à tous les commerçants victimes de cet incendie », explique le  Ministre de l'administration territorial.

Accompagné du gouverneur de la région du Littoral, Paul Atanga Nji a demandé aux autorités administratives de faire une évaluation de la situation. Le Ministre de l'administration territoriale a également instruit le Communauté Urbaine de Douala de faire une bonne étude de ce énième incendie qui  a dévasté cet espace marchant, qui l’un des plus grands de la capitale économique. « C’est au moins la 6e fois que ce marché est détruit par les flammes. Le Président  de la République a pensé qu’il fallait réfléchir,  pour  voir dans quelle mesure on peut  construire des structures définitives. Apparemment le marché  est construit en matériaux provisoires qui en cas d’incendie, occasionnent beaucoup de pertes. Le nécessaire sera fait pour reconstruire ce marché afin que les commerçants soient épargnés de ces incendies à répétition  », relève le ministre.

On se souvient que les travaux de reconstruction du Marché Congo avaient été confiés en juillet  2012 à  la Southwest International Construction Corporation (SICC). Cependant ce contrat a été résilié par la Communauté urbaine de Douala   pour «défaillance» après le dernier incendie.

 

Marie MGUE

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Principale raison évoquée par la communauté urbaine de Douala (CUD) agissant après un énième incendie de ce marché, la défaillance de cette entreprise.

Il aura fallu un autre incendie au marché congo de Douala pour faire constater à la communauté urbaine de la même ville, la défaillance de la Southwest International Construction Corporation (SICC) à qui avait été attribué en 2013, suite à un incendie, le marché de construction d’un marché moderne de 1400 boutiques.

Ledit marché moderne dont la livraison était prévue deux ans plus tard, puis renvoyée en 2018 n’aura jamais connu, avec cette entreprise, d’avancée significative sans que selon toute vraisemblance, cela n’émeuve la CUD.

Le motif de résiliation du contrat entre passé entre la CUD et la SICC semble être un euphémisme. En effet, de source crédible, cette entreprise n’en est pas à sa première expérience « difficile » au Cameroun. En effet, selon cette source digne de foi, la SICC peinerait depuis 9 ans, à livrer les premiers bâtiments d’un projet immobilier initié dans la capitale économique, et pour lequel les acquéreurs des logements affirment avoir déjà versé environ un milliard de francs CFA.

Ce qui doit être su ici est que cette joint-venture Camerouno-Américaine réalisait ces travaux de construction sous le modèle Build-Operate-Transfert (BOT), qui consiste pour une entreprise, à construire une infrastructure sur fonds propres, l’exploiter pendant un certain temps puis la céder à son propriétaire, ici la CUD, au terme d’une période d’exploitation contractuelle préétablie. L’entreprise avance à sa décharge, des difficultés financières ne lui ayant permis d’effectuer le travail à elle confié malgré son expertise.

Selon Investir au Cameroun, Suivant les plans initiaux, le marché Congo new-look devait compter 1400 boutiques, 200 toilettes, un parking pouvant accueillir 120 véhicules, deux guérites pour gardiens, un poste de police, 16 bacs à ordures et un système de vidéosurveillance. Le projet devait générer 1000 emplois directs pendant la phase de construction, tandis que 171 emplois permanents seraient créés à la fin des travaux.

De toute évidence, il n’en sera rien, du moins avec cette entreprise. Il ne reste qu’à souhaiter que la construction de ce marché soit confiée à une autre entreprise, celle-là  plus confortable afin que cesse à jamais, la récurrence de ces spectacles désolants de boutiques partant en fumée, les flammes consumant les efforts des commerçants.

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Sunday, 05 June 2022 11:01