De nouvelles révélations sur l'origine de l'incendie de cette cathédrale ont été émises ce 24 avril. Le patron de la société Le Bras Frères, qui a monté l'échafaudage autour de la flèche de Notre-Dame, a assuré auprès de Marianne et du Canard enchaîné que six cloches reliées par des câbles électriques qui courraient dans les charpentes avaient été installées au-dessus du cœur de la cathédrale, au sein même de la charpente, ainsi qu'à l'intérieur de la flèche de Viollet-le-Duc.
D’après le média français, trois premières cloches de taille modeste avaient été installées en 2007 au-dessus de la clé de voûte du transept. Trois autres cloches, remises en service en 2012, au moment de la rénovation des grandes cloches des beffrois, se trouvaient dans la flèche. Benjamin Mouton, architecte en chef des monuments historiques, a même confirmé que cette installation devait être provisoire».
Par ailleurs, les médias ont donnée d’autres informations, notamment celle qui fait allusion à la découverte de sept mégots de cigarettes, au dessus de l'échafaudage par les enquêteurs, alors que fumer à cet endroit est formellement interdit pour des raisons de sécurité. Le chef de l'entreprise l'a «reconnu et l'a «regretté». Il a estimé cependant que cela n'avait pas provoqué l'incendie.
Les enquêtes ne sont pas finies mais, les informations relayées par les médias suscitent quelques interrogations majeures : Ces cloches pourraient-elles être à l'origine d'un court-circuit qui aurait provoqué l'incendie de la cathédrale? Pourquoi le feu s'est-il propagé aussi vite ?
Les enquêteurs de la brigade criminelle vont devoir entendre les responsables successifs de l'édifice afin de comprendre qui a autorisé ou n'a pas autorisé ces installations électriques dans les parties boisées. En outre, la question qui se posera aussi est de savoir pourquoi ces systèmes électriques compliqués n'avaient pas été coupés.
Pour trouver l'origine du violent incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris le 17 Avril dernier, les sources proches de l’enquête ont toujours privilégié la piste d’un accident. Certains parlent même de deux alertes qui ont été données le soir du drame, avant que l'incendie ne soit constaté vers 18h50.
Au-delà de l’attente des réponses quant à la cause de l’incendie de ce qui, au fil des années est devenu un site historique l’on s’interroge aussi sur la signification des images qui ont circulé dans les réseaux sociaux et, leur présence dans cet antre de prière.
Nicole Ricci Minyem