Bien que quelques uns jettent aux gémonies les éléments des Forces de Défense et de Sécurité, nombreux sont ceux qui estiment que des enquêtes doivent également être ouvertes afin que lumière soit faite après les meurtres commis sur les Soldats
Clara Rowell : Honneur et Fidélité - Armée Camerounaise
« Beaucoup nous taguent dans des publications spirituelles nous obligeant à demander des excuses et du pardon à des groupes privés.
Ces même gens qui affirmaient qu'au Cameroun pour enterrer une affaire, il faut ouvrir une enquête.
Demander des excuses a ceux qui ont applaudi sous cap la décapitation de Florence Ayafor ?
Demander des excuses a ceux qui paradent sur la toile, plateaux télé, et radios pour parler de tout et éviter de parler de l'enterrement vivant de l'adjudant Ndongo par ceux qu'ils appellent « Nos frères »?
Demander des excuses à ceux qui sont restés silencieux quand Diane Efong était enterrée vivante?
Non, je comprends que bien des hommes font la leçon à ceux dont ils devraient la recevoir.
Vous devez demander pardon aux familles des policiers, militaires, gendarmes qui laissent leur vie en zone de crise.
Vous devez demander pardon aux femmes et enfants qui attendent en vain le retour de leurs papas et maris.
Vous devez demander pardon aux populations de Bangang qui dorment en brousse parce que vous soutenez « les frères » qui ont brûlé leurs domiciles et détruit leurs plantations
A l'armée camerounaise soutien total vous avez fait et faites vos preuves au Mali, en RDC et en RCA. Un mauvais chapitre ne signifie pas que c'est la fin du livre ».
Denis Nkwebo
« Quand on entend des compatriotes parler de l'armée nationale avec légèreté on comprend que le Cameroun cherche toujours ses futurs dirigeants ».
Akono Ze – Heraut National
« Soyons sérieux, c'est malheureux de voir certaines ONG et certaines chaînes de télévisions crier victoire et sauter de joie en prétendant qu'elles auraient eu raison sur l'incident de Ngarbuh.
Il faut que les choses soient claires, après cet incident malheureux il y a eu des rapports et par la suite pour faire lumière le président de la république soucieux de la vérité sur cette affaire qui a tué ses citoyens, il a demandé une enquête profonde et sincère pour avoir toutes les données et tirer les conclusions qui s'imposent.
Alors nous y sommes, les résultats permettent de reconnaître des coupables dans les rangs de notre armée et les responsables seront punis, il faut dire bravo à ceux qui mené cette enquête et bravo a notre pays qui entre dans le cercle réduit des grandes nations soucieuses de la justice entre leurs citoyens.
Revenons aux ONG et à une certaines sale classe de chaînes de télévision, ces derniers ont passé le temps à dire que notre gouvernement était le commanditaire de ces crimes ce qui est désormais faux, ces organisations mal intentionnées on toujours critiqué l'armée dans ses actions, et n'ont jamais dénoncé une seule fois les dérives et massacres des ambazoniens ni de boko haram, selon ces chaînes de télévision et ces ONG, les ambazoniens et les terroristes ont le droit de tuer et notre armée ne devrait pas riposter.
Faut donc pas que ce cas de Ngarbuh vienne être pour eux une occasion de passer pour des justes messagers, car nous le savons tous ils ne le sont pas, et c'est même aussi criminel de profiter d'un incident qui a causé la mort pour jubiler et fêter sur un résultat qui nous est tous malheureux de toutes façons.
N'ayons pas peur de féliciter une fois de plus notre noble et vaillante armée qui ne cesse de nous protéger a toute épreuve, cette armée composée de vaillants soldat prêts à risquer leurs vie pour nous, vous êtes nos bouclier, nous vous disons merci. Vive le Cameroun »!
N.R.M
Il était 21h Dimanche soir lorsque deux jeunes gens ont fait exploser leurs bombes près de l’école primaire d’Amchidé. Le bilan, selon nos confrères de L’Oeil du Sahel est lourd.
Les noms des victimes : Baba Adamou - Goudjia Fane - Mamoudou Tchiti - Abdoul Aziz - Boukar Kamsouloum - Adamou Gouade - Tchari Karami. Les blessés quant à eux ont été amenés dans les centres hospitaliers pour une prise en charge conséquente.
Un triste début de semaine pour les habitants de cette localité située à l’Extrême Nord du Cameroun qui pensaient pourtant en avoir fini avec cette période noire de leurs vies. Ils sont nombreux qui avaient même repris leurs activités, notamment le commerce, les travaux champêtres, le pâturage et bien d’autres.
La présence des Forces de Défense et de Sécurité ainsi que celle des membres des comités de vigilance leur ont donné, au cours des derniers mois, l’occasion de se sentir en sécurité. Ce d’autant plus que les velléités grégaires de cette horde de hors la loi ont été stoppées par les Soldats.
Et pourtant, ce Dimanche soir, profitant de l’obscurité, les anges de la mort ayant revêtu l’aspect candide de deux petits enfants sont une fois de plus venus appelés les populations et les autorités à encore plus de vigilance.
Ces dernières sont d’ailleurs descendues sur le lieu du drame, apportant soutien et réconfort aux familles des victimes, remobilisant les cellules de veille afin que de tels actes ne puissent plus jamais se perpétrer.
L’Armée Camerounaise veille
Malgré la crise sanitaire qui sévit dans le monde entier et bien que conscients des risques encourus du fait de l’impossibilité de respecter entièrement les mesures de précaution prescrites par le gouvernement Camerounais ainsi que l’Organisation Mondiale de la Santé, les soldats ont réitéré leur volonté de monter la garde, afin de botter hors du triangle national, les membres de la secte terroriste de boko haram.
Une attitude offensive qui oblige cette cohorte d’individus sans foi ni loi, à poser des actes lâches comme celui de Dimanche dernier. Et, après la déculottée que leur a infligée l’armée tchadienne et ses alliés il y’a peu de jours, des sources militaires indiquent que « les terroristes se sentent de plus en plus à l’étroit dans cette partie de l’Afrique Centrale car tous les pays qu’ils pensaient prendre en otage leur ont démontré que leurs jours sont désormais comptés… ».
Autres informations relayées par nos confrères de l’œil du Sahel : Le décès de deux militaires qui ont péri dans la localité de Zigague ainsi que de trois civils trouvé mort à Gossi-Tourou.
Nicole Ricci Minyem
Ce Lundi soir a été cauchemardesque pour les populations du Chef lieu de la région du Nord Ouest. Des individus armés jusqu’aux dents sont venus par dizaines et ont simultanément attaqué les postes de police et de gendarmerie.
Une bande sonore, envoyée par un confrère installé de ce côté a laissé entrevoir l’intensité des coups de feu échangés entre les éléments en service au niveau de la Division Régionale de la Police Judiciaire du Nord–Ouest, du commissariat Central numéro 3 et du PC des ESIR.
Un assaut repoussé par ces vaillants régulateurs de l’ordre et de la sécurité qui grâce à la vigilance et la détermination dont ils ont fait montre, ont fortement mis en difficulté les promoteurs de la haine, des assassinats et du chaos.
Les mêmes ou alors quelques uns de leurs complices qui ont commis des meurtres pendant le week-end dernier à Galim et qui restent sourds à tout message d’apaisement, à toute conciliation et à la main permanemment tendue du Gouvernement de la République qui, au cours des derniers mois a multiplié des actions afin que le calme et la paix revienne dans le Noso.
Qu’est ce qui peut justifier une telle barbarie ?
Au fil des mois, il est impossible de répondre avec assurance à cette question. Les revendications corporatistes ont trouvé des réponses satisfaisantes. LE Président de la République a organisé le Grand Dialogue National précédé par des rencontres de conciliation avec tous les acteurs qui en ont émis le souhait.
Une récupération politique
Ils sot nombreux, des citoyens qui pensent ainsi au regard de l' « appropriation » faite par certains « politiciens » qui, conscients qu’ils ne peuvent plus rien proposer de concret à cette population ayant soif du changement passent le temps à parler de la crise sécuritaire dans les régions dites anglophones.
Selon eux, le Chef de l’Etat actuel et tous ses collaborateurs ont lamentablement échoué et pour eux, le Cameroun est à son plus bas niveau et seul, l’homme de la « renaissance » et ceux qui épousent son point de vue sont aptes apte à redresser la barre de cette Afrique en miniature.
Cependant, ils n’ont jamais été aperçus de ce côté, du moins depuis le début de la crise sécuritaire. Lorsqu’il leur arrive de décrire leur pays, cette terre qu’ils ont en héritage, du moins on le pense, c’est en des termes cruels, barbares, insoutenables et, au cours des attaques permanentes, l’Armée Camerounaise n’échappe pas à leurs propos empoisonnés.
Alors, ces autres interrogations naissent dans l’esprit : Comment peut–on avoir le courage de jeter l’opprobre sur ces Jeunes Hommes et Femmes qui au quotidien s’engagent au sein de la grande muette, conscients que ce choix peut aller jusqu’au sacrifice suprême ?
Comment peut – on avoir le courage de pactiser avec ceux qui entendent spolier beaucoup plus, les populations Camerounaises à travers l’exploitation anarchique de leurs richesses naturelles ?
Quel bonheur peut –on tirer en voyant le sang humain versé par dizaines de litres et dormir sur ses deux oreillers en sachant qu’on contribue activement à ce massacre parce qu’il faut à tout pris et à tous les prix arriver au pouvoir ?
Nicole Ricci Minyem
Le porte-parole de l’armée camerounaise veut mettre fin aux polémiques continuelles autour des chiffres réels du massacre de Ngarbuh. Il est clair, « l’armée ne fait pas de guerre de chiffre, ni avec un évêque, ni avec la société civile. » Une contre-attaque à l’endroit de ces autres acteurs de la société qui contestent preuve à l’appui, les chiffres annoncés par le gouvernement et son armée.
Le Colonel Cyrille Atonfack va en guerre contre les chiffres et l’acharnement de certains prélats et organisations de la société civile qui affirment mordicus qu’il y a eu plus de 5 morts au cours des attaques de l’armée dans la localité de Ngarbuh, Nord-Ouest Cameroun. La stratégie de défense, la contre-attaque. Le colonel Atonfack rappelle à ces organisations leur inertie ou leur voix inaudible.
Le porte – parole revient sur plusieurs faits. « Quand nous avons perdu 17 militaires, on n’a pas entendu parler d’évêque, on n’a pas entendu parler de société civile. Quand madame Florence Ayafor a été écartelée, violée, tuée, décapitée, on n’a pas entendu qu’il y avait un évêque du côté de Kumbo ou de Bamenda, on n’a pas entendu y avait la société civile. Lorsque 4 policiers ont sauté sur une mine en mission de sécurisation de cette zone-là, on n’a non plus entendu qu’il y avait un évêque ou une société civile. »
Des cas qui ont à leur époque créée de l’émoi au sein de la population camerounaise. Des évocations qui donnent de croire que ces organisations sociales ont des indignations sélectives. Des indignations à géométrie variables.
Une fois ce constat posé, le porte-parole de l’armée remet la balle au centre et pose le problème en d’autres termes. Pour Cyrille Atonfack, « le problème qui se pose aujourd’hui n’est plus celui de la guerre des chiffres, c’est de savoir pour qui roule l’église catholique au Cameroun notamment dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest. Pour qui roule la société civile camerounaise qui est censée défendre les hommes et femmes de ce pays et donc in fine, la nation ? »
Une interrogation aux allures d’accusations à l’endroit de ces autres acteurs qui se donnent beaucoup de mal à démontrer que c’est l’armée qui serait coupable du massacre de près de 22 camerounais dont des femmes et des enfants. Le colonel pose une question, pour qui roule la société civile ? Pour d’autres intérêts, si l’on s’en tient au discours du porte-parole de l’armée.
Stéphane NZESSEU
Selon les Nations unies, 22 civils dont 14 enfants ont perdu la vie lors d’une tuerie le 14 février dernier au Cameroun. L’attaque s’est déroulée dans la localité de Ntumbo, département du Donga-Mantung dans la région du Nord-Ouest. L’identité des assaillants reste inconnue. Des ONG et, partis d’opposition et des activistes pointent un doigt accusateur sur l’armée camerounaise.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun sont en proie depuis plus de trois ans à des conflits opposants les forces armées à des combattants séparatistes. Le vendredi 14 février 2020, aux environs de 14 heures, a eu lieu l’une des attaques les plus meurtrières dans le Nord-Ouest. Les populations du village Ntumbo, département du Donga—Mantung, ont été attaquées par des hommes armés non identifiés.
D’après le chef du Bureau de coordination des Affaires humanitaires (OCHA), James Nunan, « vingt-deux civils ont été tués le matin du 14 février. Des hommes armés ont, pour une raison inconnue, ciblé ces personnes. Parmi les 22 victimes, nous sommes portés à croire que 14 étaient des enfants, dont 11 filles et neuf âgés de moins de cinq ans, une mère enceinte et deux femmes qui portaient leurs bébés. Une seconde femme enceinte a été blessée par balles. Heureusement, elle est encore en vie. Elle a été hospitalisée et se trouve dans un état critique. Hélas, elle a perdu son bébé. Dans la plupart des cas, ils ont été tués par balles et leurs corps ont été brûlés dans des maisons qui ont été incendiées ».
L’identité des assaillants reste inconnue malgré tous les témoignages
L’armée camerounaise et les combattants sécessionnistes se renvoient la responsabilité. L’opposition et des ONG locales ont accusé les soldats camerounais d’être responsables des cette tuerie.
Des leaders séparatistes installés à l’étranger ont indiqué sur les réseaux sociaux, qu’il s’agit d’un massacre organisé par des militaires. Des déclarations qui ont été démenties par un responsable de la communication de l’armée. « Les Forces de défense camerounaise ne sont pas impliquées dans ce massacre », a-t-il déclaré, pointant à son tour des bandes armées déguisées en militaires.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), l’un des deux principaux partis d’opposition, a « condamné le massacre » de femmes et d’enfants, dans un communiqué. Le PAP de Njang Denis a également réagi. Ils exigent qu’une enquête soit ouverte et demandent des sanctions contre les auteurs.
Sur sa page Facebook, l’avocat Felix Agbor Balla, président du Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique (CHRDA), a condamné « l’horrible meurtre » de « femmes et d’enfants (…) par les forces de défense de l’Etat ».
Ce dimanche, les Forces de Défense et de Sécurité ont fait une descente musclée dans la localité de Kikaikom, dans le département du Bui, Région du Nord-Ouest.
Le bilan est assez lourd. Celui qu’on présentait comme le « tout puissant général Chacha »a été neutralisé pendant cette opération conjointement menée par le Bir – Btap – Bim. L’individu qui avait juré qu’il allait empêcher la tenue du double scrutin du 09 février prochain est tombé avec vingt deux (22) de ses « scélérats ».
Dans une vidéo mise en ligne il y a quelques jours, on a vu le « général Chacha » et trois de ses acolytes qui narguaient le pouvoir de Yaoundé, et menaçant de s’en prendre à tous ceux qui « auront la malheureuse idée » de se rendre dans un bureau de vote. Peut être pour démontrer qu’il avait le potentiel humain et militaire, cet individu a adopté une attitude de défiance et d’arrogance et a indiqué dans sa vidéo que jamais, les Forces de Défense et de Sécurité ne parviendront à rétablir la quiétude dans cette localité.
Sur l’image de son cadavre, on peut lire en anglais : « Chacha est mort comme un poulet. Merci à l’Armée Camerounaise, Mkpd et aux agents chukuchuku ».
D'autres victimes en plus des dégâts matériels
Les mêmes sources indiquent qu’il y’a eu de nombreux blessés sans compter la saisine d’un nombre important de matériels militaires ; notamment 01 pistolet automatique, 05 pistolets artisanaux, 04 fusils à pompe, 18 munitions calibre 12, 04 drapeaux de ce pays imaginaire… Le camp dans lequel se refugiait ces terroristes a lui aussi été détruit.
Ce sont les individus qui sont soupçonnés d’avoir simultanément détruit trente (30) établissements d'enseignement secondaire dans le même département.
Collaboration parfaite
Ce sont les propos d'Angouem Serge, un confrère établit dans le chef lieu de la région du Nord-Ouest : « Vous avez certainement vu les images diffusées dans certaines chaînes de télévision et nous ici, nous en parlons aussi. C’est vrai qu’il y a encore des zones à risque mais, au cours des dernières semaines, les populations ont démontré qu’elles entendent entretenir une « collaboration parfaite » avec les Forces de Défense et de Sécurité. Les parents sont fatigués d’enterrer leurs enfants et, ce sont eux qui donnent des informations afin que les villages soient débarrassés de ces bandes armées dont on ignore aujourd'hui les véritables et réelles motivations. Dans les villages, ce sont les jeunes qui s’organisent au jour le jour et, notre souhait est que les élections se déroulent normalement… ».
Nicole Ricci Minyem
René Emmanuel Sadi était face à la presse ce dimanche pour répondre aux médias internationaux qui veulent faire passer les éléments de la Grande Muette pour des « scélérats »
Un reniement qui trouve sa source dans un article publié le 19 Septembre dernier, par le site « Médiapart » et titré : « Au Cameroun, les basses œuvres d’une unité spéciale équipée par la France ».
L’auteur de ce papier a affirmé avec autorité que : « Le Bataillon d’Intervention Rapide, une unité d’élite de 5 000 soldats, est soupçonné de pires exactions dans des chambres de tortures secrètes… ».
De façon péremptoire, il indique selon le ministre René Emmanuel Sadi que : « Du matériel militaire français est utilisé contre les populations du Cameroun » mais aussi que « le BIR est régulièrement accusé de violer les droits de l’Homme et de réprimer, sous couvert de la lutte anti-terroriste, les populations locales…».
Le porte parole du gouvernement dans son communication, continue à relater les exactions qui sont attribuées aux Forces de Défense et de Sécurité : Ces sycophantes ajoutent que « des véhicules militaires de type Bastion, de fabrication française, sont utilisés par le Bataillon d’Intervention Rapide, qui occupe l’un des plus grands centres de torture clandestin», et que « dans le Sud du pays, où l’armée camerounaise réprime dans le sang la minorité anglophone, le BIR utilise également ces blindés fabriqués en France …».
Ils affirment enfin, non seulement que « des armes françaises servent au régime du Président Paul Biya, à affamer, assujettir un peuple ou à réprimer violemment les civils, en toute violation des droits et traités internationaux, mais aussi, que dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le BIR procède à des interventions de contre insurrection, visant à couper les populations civiles des insurgés, des méthodes qui leur ont été enseignées par des formateurs français, américains, et israéliens, selon les principes élaborés par la France, à l’époque des guerres d’Indochine et d’Algérie, et perfectionnés par les Américains en Irak ».
Des affabulations qui ne laissent planer aucun doute, sur les intentions de ces détracteurs à ce moment crucial pour le Cameroun
« Il n’y a point de doute qu’il y a là encore, comme on a eu à le constater, en d’autres circonstances, une claire intention de manipuler l’opinion nationale et internationale, d’attiser les rancœurs et les tensions, dans un pays résolument engagé et mobilisé pour le rétablissement de la paix et de la sécurité, là où elles sont aujourd’hui menacées, de diaboliser et de stigmatiser une armée forte et crédible, dont le principal crédo repose, nous le savons, sur des principes sacrés, notamment, le respect des institutions républicaines, et la défense populaire, et peut-être aussi, de mettre en question le bien-fondé de sa participation au Grand Dialogue National… ».
Avant de conclure son propos et condamné « ces allégations calomnieuses relatives aux exactions et autres graves atteintes aux droits de l’Homme dirigées sur des cibles civiles », René Emmanuel Sadi est revenu sur le travail abattu par les éléments du Bataillon d’intervention Rapide, notamment dans les domaines de la Santé, de l’Education, des Travaux Routiers… sans parler de ce qui est leur mission première, protéger, au détriment de leur vie celle de leurs concitoyens.
C’est cette armée qui sait pouvoir compter sur le soutien du gouvernement et de tous les camerounais qui reconnaissent que le Cameroun, leur pays est leur plus grande richesse et qu’il est important de le protéger au-delà de toutes autres considérations.
Nicole Ricci Minyem
Le calme observé par ceux qui ont en charge de protéger leurs concitoyens, face à la dérive dans laquelle plongent allègrement de nombreux camerounais, a incité les responsables de cette armée à sortir du silence et, au cours d’une émission radiophonique, ils ont appelé les uns et les autres « à Penser Cameroun ».
« Depuis les temps immémoriaux, l’espace de ce qui est devenu le Cameroun, s’est avéré être une terre de rencontres, de mixité et de brassage entre les peuplades ayant en partage ce beau et riche triangle. Un regard kaléidoscopique sur une carte permet de se rendre compte de la mosaïque que constitue le peuplement du Cameroun. Même la nature semble entretenir cette harmonieuse variété de phénotypes, de pratiques, de croyances qui se côtoient, s’enrichissent mutuellement, puis s’imbriquent intimement pour ne plus former qu’un tout, le vivre ensemble Made in Cameroon.
Ainsi, jamais les cours d’eau dont regorge notre pays n’ont été considérés comme étant des barrières, mais plutôt des traits-d’union, des voies de communication favorisant les échanges avec les peuplades plus ou moins éloignées, des sources d’enrichissement pour tous, riverains, lointains, et même des passants.
Au Cameroun, toutes les tribus, toutes les ethnies se marient les unes aux autres, sans égard pour l’origine géographique, l’option confessionnelle, encore moins l’extraction linguistique. Si déjà dans les temps anciens, les mariages inter tribaux étaient autant de pactes scellés interdisant toute hostilité entre les parties ainsi liées par le sang, il est de nos jours, encore plus difficile, de tracer des lignes de clivages nettes entre différentes communautés, compte tenu de l’imbrication des liens de consanguinité, et ce, quel que soit l’élément mis en avant. Le vivre ensemble est donc un code inscrit dans les gênes de chaque camerounais.
Le fait se reflète au niveau de l’Etat. Le système éducatif national, la loi d’applicabilité uniforme, garantissent les mêmes droits et les mêmes devoirs. La laïcité de l’Etat offre la liberté confessionnelle et, la dénomination de nos circonscriptions administratives répond à une logique autre que tribale. Ces quelques éléments viennent seulement confirmer et conforter le naturel résolument inclusif de la société camerounaise. Dans ce havre de paix qu’est le Cameroun, comment expliquer que l’on en vienne à évoquer d’éventuelles dissensions entre nos populations ?
Lequel des prédicateurs de la division et de l’ostracisme peut jurer de n’avoir jamais été soigné que par un praticien originaire de son village ? Lequel d’entre ces bonimenteurs peut jurer sans ciller, de n’avoir jamais été conduit que par un chauffeur de son ethnie ? Lequel des pourfendeurs de notre mode de vie peut prouver qu’il n’y a pas de femme venue d’ailleurs dans son village, ou qu’aucune fille de son village ne soit allée en mariage ailleurs au Cameroun ? Comment appellent-ils les enfants issus de ces unions mixtes ? Ne sont-ils pas des membres à part entière de leurs familles ? Le vivre-ensemble Made in Cameroon, c’est l’acceptation de notre pluralité, source de générosité et de fécondité.
C’est le complément idéal à nos propres insuffisances, et non pas un motif d’adversité. Le vivre-ensemble Made in Cameroon, c’est savoir tirer parti du moindre des atouts de notre diversité, pour consolider les fondements de ce qui nous singularise d’entre tous les autres peuples, à savoir, l’Unité, l’Unité, l’Unité. Alors, à l’exemple de la noble Armée camerounaise, creuset de l’Unité nationale, faisons du vivre ensemble, le substrat de notre existence, faisons du vivre ensemble, le ferment de notre épanouissement, faisons du vivre ensemble, un motif de fierté nationale».
N.R.M
Une vidéo extrêmement dure, montre une série d'images que le réalisateur impute à l'armée camerounaise, pour certainement crédibiliser la fallacieuse thèse de commission d'exactions à mettre à l'actif d'une Armée jusque-là courageuse et professionnelle. Ce genre de manipulation, au-delà d'être odieuse, obéit aux commanditaires qui ont décidé de saper les efforts de paix de notre pays le Cameroun en théâtralisant l'émotivité, au fur et à mesure que des filets d'espoir se dessinent.
Ce modus opérandi, coutumier des fabricants de Fake news part de séquences dont certaines peuvent avoir été vécues mais dans d'autres contextes ou d'autres circonstances.
Dans cette vidéo par exemple, des prises de vues montrent des victimes de séparatistes exploitées à mauvais escient. Il est aisé d'opposer à ces images, la vérité des contextes réels où d'histoires avec les différentes bases de données disponibles... Des méthodes de générateurs de l'émoi et de l'invitation au génocide. Méfiance, méfiance et vigilance.
Une annonce que ne partage pas Merlin Amougou : « C'est vrai mais malheureusement nous ne sont plus il y a 2 ans un pays en paix, il faut retirer cette phrase. Depuis plus de 2 ans nous sommes un pays en guerre au Nord, la secte Boko Haram ; au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, les séparatistes et Amazoniens dictent leur loi. Et qui ne sont pas à finir. Vois faites là comme ceux qui veulent nous faire croire que la Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2019) n'a pas été retirée au Cameroun mais que la CAF à seulement changer de date ».
Bossis Ebo'o