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Selon le Capitaine de Frégate, Cyrille Serge Atonfack Guemo, Chef Division de la Communication au Ministère de la Défense, il n’y a pas eu des échauffourées au Quartier général à Yaoundé.

 

Des personnes non identifiées ont fait circuler dans les réseaux sociaux, un message dans lequel, on suit une voix de femme affirmer que le Quartier général à Yaoundé serait en ébullition. Dans cet audio, il est dit que les échauffourées proviennent du fait d’un mécontentement de militaires pour des raisons multiples. En sa qualité de Chef Division de la Communication au Ministère de la Défense (Mindef), le Capitaine de Frégate, Cyrille Serge Atonfack Guemo indique qu’il n’en est rien de tel. 

 

« Depuis quelques heures circule sur la blogosphère un enregistrement audio contenant des propos décousus d’une voix féminine affirmant que le quartier Général qui abrite la Brigade éponyme serait en ébullition. Il n’en est rien. Absolument rien. Cette énième campagne de désinformation portée par les ennemis de la République aux desseins inavoués est vouée, tout comme les précédentes, à un cuisant échec. Les femmes et hommes de cette unité vaquent sereinement à leurs occupations quotidiennes, avec dévouement, honneur et Fidélité. Comme dans toutes les casernes de la cité capitale, ainsi que sur tout le sanctuaire national », peut-on lire dans le démenti du Chef Division de la Communication au Mindef.

 

Profitant de cette mise au point, le Capitaine de Frégate, Cyrille Serge Atonfack Guemo fait également savoir à l’opinion, que contrairement à ce que la rumeur dit, le Quartier général de Yaoundé n’est pas contaminé au virus du Covid-19.

« Dans le même registre, une autre rumeur vicieusement entretenue sur la toile laisse à penser que la Brigade du quartier Général serait considérablement atteinte par le COVID-19. Là encore, il n’en est rien. Rien du tout. Les mesures barrière prescrites par l’Organisation mondiale de la Santé et le Ministère de la Santé sont ici rigoureusement respectées. Outre leurs missions régaliennes, les Forces de Défense et de sécurité sont fortement engagées dans la lutte contre le COVID-19, aux côtés du Ministère de la Santé et des autres entités étatiques concernées par cette pandémie mondiale », peut-on lire dans le démenti.

 

Liliane N.

 

 
Published in Défense

Le porte-parole de l’armée camerounaise veut mettre fin aux polémiques continuelles autour des chiffres réels du massacre de Ngarbuh. Il est clair, « l’armée ne fait pas de guerre de chiffre, ni avec un évêque, ni avec la société civile. » Une contre-attaque à l’endroit de ces autres acteurs de la société qui contestent preuve à l’appui, les chiffres annoncés par le gouvernement et son armée.

 

Le Colonel Cyrille Atonfack va en guerre contre les chiffres et l’acharnement de certains prélats et organisations de la société civile qui affirment mordicus qu’il y a eu plus de 5 morts au cours des attaques de l’armée dans la localité de Ngarbuh, Nord-Ouest Cameroun. La stratégie de défense, la contre-attaque. Le colonel Atonfack rappelle à ces organisations leur inertie ou leur voix inaudible.

Le porte – parole revient sur plusieurs faits. « Quand nous avons perdu 17 militaires, on n’a pas entendu parler d’évêque, on n’a pas entendu parler de société civile. Quand madame Florence Ayafor a été écartelée, violée, tuée, décapitée, on n’a pas entendu qu’il y avait un évêque du côté de Kumbo ou de Bamenda, on n’a pas entendu y avait la société civile. Lorsque 4 policiers ont sauté sur une mine en mission de sécurisation de cette zone-là, on n’a non plus entendu qu’il y avait un évêque ou une société civile. » 

Des cas qui ont à leur époque créée de l’émoi au sein de la population camerounaise. Des évocations qui donnent de croire que ces organisations sociales ont des indignations sélectives. Des indignations à géométrie variables.

Imposture de Human Rights Watch : Ilaria Allegrozi puise ses informations chez des terroristes avérés (EXCLUSIF)

Une fois ce constat posé, le porte-parole de l’armée remet la balle au centre et pose le problème en d’autres termes. Pour Cyrille Atonfack, « le problème qui se pose aujourd’hui n’est plus celui de la guerre des chiffres, c’est de savoir pour qui roule l’église catholique au Cameroun notamment dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest. Pour qui roule la société civile camerounaise qui est censée défendre les hommes et femmes de ce pays et donc in fine, la nation ? »

Une interrogation aux allures d’accusations à l’endroit de ces autres acteurs qui se donnent beaucoup de mal à démontrer que c’est l’armée qui serait coupable du massacre de près de 22 camerounais dont des femmes et des enfants. Le colonel pose une question, pour qui roule la société civile ? Pour d’autres intérêts, si l’on s’en tient au discours du porte-parole de l’armée.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Défense

Le dimanche 25 août dernier, un bateau battant pavillon camerounais s’est retourné non loin des côtes camerounaises. Un naufrage dont le bilan fait état de nombreux morts de suite de noyade.

 

Dans un communiqué signé du patron de la division communication du ministère de la défense, Cyrille ATONFACK, il n’est pas encore possible de savoir les causes réelles de ce naufrage. Mais selon les premières enquêtes, il s’agirait de la surcharge des passagers à bord qui aurait fait chavirer le navire. Le bateau prévu pour transporter à son bord 75 personnes, avait plus de 103 passagers. A cela, il faut ajouter les marchandises transportées par le même navire. Le poids et la panique à bord auraient suffit pour faire retourner un navire aussi lourdement chargé.

Il faudra saluer la prompte réaction des forces de défense du Cameroun et les entreprises pétrolières qui ont rapidement intervenues pour secourir ces passagers en détresse. Et grâce à cette intervention rapide, le bilan des sinistrés sera allégé.  

D'après le bilan officiel dressé par la communication de l’armée, ce naufrage n’aura fait que trois décès, et de nombreux blessés dont le pronostic vital n’est pas engagé.

 

Intégralité du communiqué de la division de la communication du ministère de la défense :

« Le 25 août 2019, le navire ‘’AUSTRHEIM’’, caboteur côtier battant pavillon camerounais et reconverti dans le transport de passagers qui assurait une opération de routine entre Calabar au Nigéria et Tiko au Cameroun, a lancé un appel de détresse aux environs de 15H20. Le bateau d’une capacité de 75 passagers se serait retourné selon le contenu de l’appel. Les stations radar le long de la côte camerounaise localisent le bateau infortuné au large d’Idabato, dans la péninsule de Bakassi, département du Ndian.

Le Commandant de la Deuxième Région Militaire Interarmées met aussitôt en branle le dispositif national de secours, et engage sur le plan d’eau l’ensemble des acteurs chargés des opérations de sauvetage (Marine Nationale, Marine Marchande, Force BIR Côte, Société PERENCO), chacune actionnée en fonction de sa proximité avec la zone indiquée du sinistre.

C’est ainsi que la force BIR Côte va déployer 02 unités avec 06 moyens rapides, rejoints par 3 bateaux en charge de la sécurité du champ pétrolifère RIO DEL REY. Ces vecteurs ont géré l’urgence et extrait du bateau retourné l’ensemble des naufragés accessibles. Les patrouilleurs P111 Ebodje et P106 Akwayafe de la Marine Nationale ont acheminé tous les rescapés vers le port de Limbe.

A la suspension des opérations autour de 21H00, le bilan était le suivant :

- 107 passagers rescapés dont ;
- 8 blessés graves (sans engagement du pronostic vital) ;
- 03 dépouilles repêchées.

Au total, ce sont 83 hommes, 13 femmes et 11 enfants qui ont été acheminés vers Limbe. Les blessés sont pris en charge par les structures sanitaires de la place, tandis que les dépouilles étaient confiées à la morgue de l’hôpital régional de la même ville.

Une cellule d’action psychologique et une unité d’information ont été activées pour l’aide médicale et psychologique d’urgence aux victimes, ainsi que l’information des familles.

Les recherches qui se poursuivent depuis sont menées par des équipes de plongée du BIR et de la Marine Nationale.

Selon les premières constatations, le bateau en surcharge aurait heurté un banc de sable avant de se retourner. L'enquête approfondie en cours déterminera les causes exactes de ce naufrage. »

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01