Selon l’armée, ce fournisseur de cannabis a été arrêté grâce aux renseignements des populations.
L’information est relayée sur Twitter par le compte Honneur et Fidélité. Dans la publication faite par ledit compte, un homme ayant en main du cannabis, est présenté comme un fournisseur de cannabis aux séparatistes. On apprend qu’il a été arrêté grâce aux renseignements des populations cette nuit à la barrière de contrôle d’Ekona, une localité située dans l’arrondissement de Muyuka, région du Sud-Ouest.
Il convient de noter que les Forces de Défense et de Sécurité engagées au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, ont très souvent bénéficié de la collaboration des populations pour venir à bout des séparatistes. Seulement, il arrive qu’elles paient aussi le prix fort de leur collaboration avec l’armée.
Très souvent à tort, elles sont accusées d’être des indics de l’armée. On se souvient du cas de Confort Tumassang, la dame âgée de 32 ans, qui a été tuée à coups de machette à Muyuka, dans le département du Fako, région du Sud-Ouest, par les séparatistes. Le meurtre qui a ému la communauté nationale et internationale s’est produit le 11 août 2020. Les séparatistes qui l’ont tuée, l’accusaient de collaborer avec les Forces de l’ordre. Pour manifester leur ras-le-bol, les femmes avaient manifesté dans les rues de Buea, pour dénoncer l’acharnement des séparatistes contre la gente féminine.
Liliane N.
Du fait de son utilité médicale, l’Organisation des Nations unies a décidé de reclasser le cannabis dans les conventions internationales.
En date du jeudi 3 décembre 2020, l’Organisation des Nations unies (ONU) a produit un communiqué en rapport avec les résultats du travail effectué par la Commission des stupéfiants des Nations unies (CND) et le cannabis. Il se trouve que la CND a accepté que le cannabis soit reclassifié. Le communiqué de l’ONU apporte plus de précisions.
«En examinant une série de recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur la marijuana et ses dérivés, la CND s'est concentrée sur la décision de retirer le cannabis du tableau IV de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 - où il figurait aux côtés d'opioïdes mortels et toxicomanogènes, dont l'héroïne», peut-on lire dans ledit communiqué de l’ONU.
La CND a procédé à un vote pour arriver au point de ne plus considérer le cannabis comme un stupéfiant. Le vote très serré a donné 27 Etats pour, 25 contre, 1 abstention) lors de la 63e session de la CND tenue le 2 décembre 2020. Les Etats qui ont voté sont ceux qui sont membres de l’organe qui décident de quelles substances sont considérées comme des drogues au vu du Droit international.
Pour ce qui est donc des raisons qui vont conduire à la reclassification du cannabis, elles sont d’ordre médical. Il est présenté aujourd’hui comme ayant un fort potentiel thérapeutique. Et il pourra même être utilisé dans l’élaboration de certains médicaments au même titre que la morphine ou l'opium.
«À l'heure actuelle, plus de 50 pays ont adopté des programmes relatifs au cannabis médicinal, tandis que le Canada, l'Uruguay et 15 États américains ont légalisé son usage récréatif, le Mexique et le Luxembourg étant sur le point de devenir les troisième et quatrième pays à le faire», fait savoir l’ONU.
Du côté de l’Afrique, on parle de neuf pays qui pourraient prochainement légaliser le cannabis. Il s’agit de l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Lesotho, le Nigeria, le Maroc, le Malawi, le Ghana, l’Eswatini (ex-Swaziland) et la Zambie. C’est ce que révèle le dernier rapport de Prohibition Partners, un groupe de réflexion qui milite à coup d’études et de statistiques pour une large dépénalisation de cette drogue.
Liliane N.
Les deux élèves du Lycée de Nkol-Eton avaient en leur possession, une importante quantité de cannabis. C’est la gendarmerie nationale qui vient de révéler cette
Deux élèves inscrits au Lycée de Nkol-Eton de Yaoundé ont été arrêtés par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Nlongkak. Ces élèves avaient une quantité affaire. L’arrestation des deux élèves a eu lieu le 4 juin dernier. En ce moment, il y a une enquête qui est faite pour démanteler tout le réseau. Les élèves en question faisaient la classe de Lower sixth.
Il faut préciser que ce n’est pas la première fois qu’une affaire de stupéfiants liée aux élèves ses passe au Lycée de Nkol-Eton. En 2019, précisément au mois de novembre, il y a eu pareille histoire. Un élève qui livrait la drogue aux autres enfants de cet établissement scolaire public, avait été arrêté. Il faisait ce trafic avec la complicité des agents de sécurité.
En 2016, un enseignant avait surpris des élèves de ce Lycée en train de consommer le chanvre indien. Les élèves en question avaient un âge compris entre 16 et 19 ans. Ils se ravitaillaient auprès d’un repris de justice, toujours avec la complicité des agents de sécurité. A cette époque, un enseignant de mathématique avait déclaré ne pas disposer d’une ressource humaine importante pour effectuer des contrôles. Il affirmait qu’il avait pris l’habitude de voir ses enfants prendre ces stupéfiants.
Liliane N.
Le stock de produits psychoactifs a été saisi dans une officine de fortune.
L’opération qui a conduit à la saisie des psychotropes a eu lieu hier lundi 06 avril 2020. Elle a été conjointement menée par la Légion de gendarmerie et le SEMIL. Les Forces de maintien de l’ordre ont pris la main dans le sac, un homme qui se faisait passer pour un médecin. Il officiait à domicile. Il vendait des médicaments. Et il recevait et traitait les populations chez lui. Justement, hier, les Forces de l’ordre l’ont trouvé en train de vouloir faire un curetage à une dame. Cette dernière est passée aux aveux.
L’homme qui se faisait passer, pour un médecin a été mis aux arrêts. Son exploitation a permis de découvrir, qu’il n’a ni suivi de formation en soins infirmiers et encore moins en médecine. La fouille de sa maison, a permis aux Forces de maintien de l’ordre de découvrir et de saisir un important stock de médicaments. Parmi ces médicaments, il y avait un assez important des psychotropes (injections et comprimés). Il y avait aussi le matériel de laboratoire, le matériel pour la gynécologie. Les Forces de l’ordre ont également trouvé le cannabis (herbes).
Ibrahim Elralhdini le chef Antenne SEMIL de la région du Sud a indiqué que le faux médecin mis aux arrêts “est aussi un des plus grands dealers de la ville, à en juger par la quantité de produits saisis”.
Les produits saisis ont tous été détruits à la décharge municipale, par un concasseur de la société en charge de l’hygiène et la salubrité de la ville d’Ebolowa. Le 2ème adjoint préfectoral à la tête d’une commission départementale mise sur pied pour la circonstance, a assisté à cette destruction.
Liliane N.