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Le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, annonce la réhabilitation des feux de signalisation à 28 carrefours de Yaoundé. 

 

Yaoundé a mal à ses feux tricolores. Un constat aisément établi par les piétons et automobilistes. En effet, ces derniers temps, le dérèglement des feux tricolores dans certaines grands axes, créé des désagréments auprès des usagers. « A divers carrefours de la capitale, la situation n’est pas très différente ; certains feux virent au rouge juste après 20 secondes. D’autres alternent le rouge et le vert dans le même laps de temps. D’autres encore sont éternellement au vert. Pendant que sur le flanc opposé du carrefour, c’est le jaune qui clignote », constate Eco Matin.

Au final, d’interminables bouchons surtout aux heures de pointe. Dernier rempart, les éléments de la police pour réguler la circulation comme ils le peuvent. Selon l’ONG Centre d’études et d’expertise sur la mobilité et l’aménagement, le dérèglement des feux tricolore est devenu le mauvais allié de la sécurité routière dans une ville comme Yaoundé qui accueille quotidiennement environ 05 millions de voitures et autant de personnes entre 07 heures et 10 heures du matin. A ces chiffres, Diane Yemele, sa coordonnatrice, associe une moyenne de 06 accidents (toutes les heures) dus au dérèglement des feux de signalisation.

A la communauté urbaine de Yaoundé (CUY) chargé de la gestion des feux de signalisation de la capitale, on relativise. « Ces chiffres ne disent rien sur le nombre d’accidents que ces carrefours auraient pu provoquer s’ils n’avaient pas été protégés par des feux de signalisation », allègue-t-on. Prétextant qu’on se trompe de débat, l’on assure que « ce ne sont pas les feux qui sont responsables des accidents de circulation : c’est le non-respect des feux par l’usager au carrefour ».

Tout au plus, l’on insiste sur les critères qui gouvernent l’installation de feux. « Ils sont basés sur le volume total des voitures et des piétons traversant un carrefour, les délais subis par les véhicules et les piétons venant des rues transversales et le nombre de collisions à ce carrefour. A la Place Ahmadou Ahidjo où les feux sont coordonnés, le feu vert d’une rue transversale pourra être retardé davantage afin de permettre un meilleur écoulement de la circulation dans la rue principale ».

 

Réhabilitation

Néanmoins, la qualité des feux tricolores préoccupe. C’est fort du constat malheureux de leur disfonctionnement que Gilbert Tsimi Evouna, Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, annonce la réhabilitation des feux tricolores à 28 carrefours de Yaoundé.  Ces travaux coûteront 400 millions FCFA et concernés principalement les carrefours Tongolo, Vallée Nlongkak, Ekounou, Warda, Madagascar, Mokolo Febe, Emia, Sapeurs Mokolo, Total Melen, Accacias, Obili, Mvog-Mbi.

Selon la fiche technique, l’entreprise sélectionnée à l’issue de la publication le 2 octobre prochain, des résultats de l’appel d’offres aura pour missions : d’assurer l’entretien courant et réhabiliter les feux tricolores lors des travaux de remise à niveau, ou à la suite d’un incident sur un équipement existant. Comme l’indique le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, les travaux vont durer 24 mois « les travaux du présent appel d’offres seront financés par le Budget de la Communauté urbaine de Yaoundé, exercice 2019, et suivant compte d’entretien des voiries ».

 

Otric N.

 

Published in Finances

Ces vendeurs qui sont très souvent présents dans les carrefours et près des feux de signalisation se font la recette. Ils tirent avantage de leur activité grâce aux embouteillages tout au long de la semaine avec l’arrêt forcé de nombreux véhicules.

Pour reconnaître ces vendeurs  pas question de faire l'impossible. Ils investissent des carrefours dans la ville aux sept collines munis de seaux, de plateaux et selon les cas, d’emballages plastiques pas toujours biodégradables. Si certains sont installés sur la chaussée ou non loin des trottoirs pour vendre leurs marchandises, d'autres qui sont ambulants font la chasse à la clientèle profitant des embouteillages pour faire écouler leurs produits auprès des automobilistes qui roulent au ralenti. Ces vendeurs singuliers proposent des mouchoirs, des fruits, de l’eau, des friandises, de la pâtisserie, ou des crudités (Bitter cola, arachides…). 

Franck Abéga est l’un d’eux. Tous les jours, au même endroit, à la montée Sni, il vend des beignets soufflés aux conducteurs taxi et à leurs passagers. Il révèle : « il y a des jours où je peux vendre pour 16 000 F cfa, parfois pour 20 000 F cfa. A la différence de mes camarades qui restent assis et attendent qu’on fasse appel à eux, moi je suis offensif. Je ne reste ici que jusqu’à 10 heures. Si je reste au-delà de cette heure, c’est-à-dire, jusqu’à 14 heures, c’est rare, mais cela signifie que je n’ai pas encore vendu le contenu de mes deux seaux », nous confie à cœur joie Franck Abéga.

 

Maximiser son gain à tout prix

Comme dans toute activité économique, pour faire le maximum de profits, certains vendeurs ambulants en l'occurrence ont cependant, choisi de se diversifier leurs offres et de diversifier leur clientèle. S'agissant précisément des clients, Saliou, vendeur de bonbons et de mouchoirs, lui, reste sur place: «je compte énormément  sur les véhicules personnels, sur les nombreux passants de la Poste centrale, ainsi que sur les travailleurs et fonctionnaires dont les lieux de service se trouvent non loin de là ». Selon les confidences de ce vendeur : « en fin de journée, je n’ai comme bénéfice que 1700 Fcfa, soit environ 12 000 Fcfa par semaine ». Parallèlement si Franck Abéga quant à lui reste dans la peau d’un vendeur ambulant, il change très souvent de produits et de lieu : « il m’arrive après 10 heures, d’aller vendre des ananas et même des oranges à Mvog-Ada, j’y reste jusqu’à 16 heures. Mais le 1er et le 20 mai prochains, je vendrai de l’eau ici à la Poste centrale », confie-t-il

 

Ce que pensent les usagers 

Souvent aucun bras de fer n'est possible avec les embouteillages quand ils s'imposent. Même étant stressé pour le retard au lieu de service, les offres de ces vendeurs trouvent toutes leurs raisons d'être. Ils viennent en sapeurs-pompiers pour au secours des usagers. D’après   Jean Bernard Olomo, propriétaire d’automobile: « on y peut rien pour ce qui est des embouteillages. Et parlant de ces vendeurs que nous côtoyons par circonstance de la nature, je dirais que ces gars nous facilitent les choses. Non seulement ils facilitent, mais aussi résolvent certains problèmes liés à ce bouchon. On peut par exemple payer les bonbons afin de calmer les esprits avec », souligne-t-il     

Certainement, ces vendeurs à la sauvette sont  l’une des seules catégories de la population de Yaoundé que les embouteillages arrangent et procurent des gains importants au regard de leur engagement à continuer à investir les lieux avec leurs marchandises.

 

Innocent D H

 

Published in Société

Depuis le 08 juillet 2019, la police interpelle les chauffeurs qui ne respectent pas les feux de signalisation.

 

Sur instruction de Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la sûreté nationale (Dgsn), les éléments de la police sont en route pour lutter contre la violation des feux de signalisation. Ils le font dans le cadre d’une opération qui a débuté à Yaoundé la capitale et va s’étendre plus tard dans les autres villes du Cameroun. Dans les colonnes de Cameroon tribune le quotidien gouvernemental, Christophe Fokwa Mikem Commissaire de police principal, chef de la brigade des contrôles à la division spéciale des contrôles des services à la Dgsn fait savoir qu’au premier jour de cette opération, il y a 57 contraventions enregistrées. Toutefois rendu à plus de deux semaines, les chiffres commencent à baisser. « A Yaoundé, ils n’en font qu’à leur tête. Ce qui est à l’origine de plusieurs accidents de la circulation. Le chef de corps a ainsi demandé qu’on y mette un terme », déclare Christophe Fokwa Mikem.

 

Il faut souligner que les personnes arrêtées en flagrant délit, en guise de contravention, sont tenues  de verser la somme de 25 000 F au Trésor public. Et sur les lieux du délit, aucune transaction financière entre policiers et automobilistes n’est visible. Pour que cette opération de lutte contre la violation des feux de signalisation réussisse, il a été associé au Groupement régional de la voie publique et de la circulation du Centre,  la police des polices qui est aussi sur le terrain.

 

On note également que pour la réussite de ladite opération, dans l’optique de contrecarrer les velléités de trafic d’influence et de corruption, entre autres, la vidéosurveillance a été mise à contribution. Edouard Betchem Commissaire de police, Commandant de la compagnie de surveillance de la voie publique, fait savoir que la vidéo est là pour les usagers qui ne reconnaissent pas avoir violé le feu. Cela signifie que la police est mieux parée et a les yeux partout. D’où la nécessité de respecter le Code de la route.

 

Liliane N.

 

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01