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L’information est véhiculée par le quotidien national bilingue Cameroon Tribune. L’on apprend en effet, que le pays bénéficie à nouveau d’un don de la part de l’Union européenne pour le développement des chaînes de valeur prioritaires. 

 

L’UE aurait mis à la disposition du Cameroun une somme de 50 millions d’euros, soit environs 33 milliards de Francs CFA. Il s’agit d’un résultat de la signature à Yaoundé, d’un contrat de réforme sectorielle entre le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et l’ambassadeur chef de délégation de l’U.E en République du Cameroun Hans Peter schadek. 

Dans le journal, l’on constate que le diplomate de l’UE fait savoir, « cet extension (…) entend approfondir les réformes démarrées dans la première phase, en intégrant progressivement la dimension du développement de certaines chaînes de valeurs prioritaires, telles que celles du coton, du cacao ou de l’aquaculture ». L’on découvre également dans cette publication, que pour Hans Peter Schadek, le contrat se présente comme une bouffée d’oxygène pour le secteur rural, mais aussi de la gestion des finances publiques au Cameroun.  

Les atouts du partenariat pour le monde rural 

Le Gouvernement camerounais, par l’entremise du Minepat reconnaît les avantages de cet accord de partenariat pour le monde rural. « Cet argent contribue à améliorer la gestion des finances publiques camerounaises, la qualité de la dépense publique et la mise en place des réformes structurelles. Cela, pour que notre secteur rural puisse étroitement être favorable à la création de la valeur ajoutée et des emplois pour les jeunes et femmes », confie Alamine Ousmane Mey.

Le contrat de partenariat signé entre l’UE et le Cameroun sera remis en deux phases, une partie en 2020 soit la moitié, et l’autre en 2021.

Lire aussi : L'Union européenne salue les efforts d'apaisement de la Crise anglophone

 

Innocent D H

 

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Ces actes sont l’introduction du projet de loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées, la libération de 333 détenus dans le cadre de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, et d’environ 200 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

 

Les autorités de l’Union européenne (Ue) se sont retrouvées le 13 décembre 2019. La rencontre s’est faite dans le cadre du Dialogue politique. En plus des questions régionales, économiques et de coopération,  les deux parties ont évoqué celles relatives à la politique avec en toile de fond, la crise anglophone du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les travaux co-présidés par Lejeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures, et Hans-Peter Schadek l’Ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne, ont permis à cette institution partenaire du Cameroun de saluer les efforts entrepris pour la résolution de la crise qui sévit dans les deux régions suscitées.

L’Union européenne voit d’un bon œil l’introduction du projet de loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées. Ledit projet de loi a été présenté aux Députés convoqués en session extraordinaire qui s’est ouverte vendredi dernier. Le texte prévoit ainsi la mise en place « d’un régime juridique particulier qui, outre celles reconnues aux autres régions, confère aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest des compétences de leur spécificité. Celles-ci portent sur la participation à l’élaboration des politiques publiques nationales relatives au sous-système du Common Law, la création et la gestion des missions régionales de développement, le statut de la chefferie traditionnelle ».

L’Union européenne  a salué également les assises du Grand dialogue national. Ces assises se sont déroulées du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il convient de souligner que c’est dudit Grand dialogue national, qu’est sortie la recommandation d’un statut spécial à accorder aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’Ue n’a pas manqué de saluer l’arrêt des poursuites suivi de la libération de 333 personnes détenues dans le cadre des évènements relatifs à la crise anglophone.

 

Liliane N.

 

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Ces fonds européens permettront à la Croix Rouge Camerounaise de fournir une aide d'urgence aux personnes vulnérables avec des abris, des moustiquaires, une assistance technique en assainissement et amélioration de l’hygiène, ainsi que des actions de sensibilisation sur la prévention des maladies transmissibles par l’eau.

 

En réponse aux inondations qui ont affecté la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, l'Union européenne a débloqué 20 millions XAF (€30.000 euros) en fonds humanitaires pour venir en aide aux foyers les plus sinistrés. Ce financement de l’UE répond à la demande de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), dans le cadre du Fonds d’urgence de la fédération.

De fortes pluies qui se sont abattues dernièrement sur la région de l'Extrême-Nord du Cameroun ont entraîné de graves inondations et le débordement du fleuve Logone. Des familles ont perdu leur habitation et leur bétail. Les habitants de cette zone sont, dans leur immense majorité, des agriculteurs et il se trouve que les inondations survenues, juste avant la période des récoltes, ont malheureusement emportés ces cultures.

« Plus de 40,000 personnes sont directement affectées par les inondations dans les arrondissements de Zina (Logone et Chari), Maga et Kai-Kai (Mayo Dany) » et « l’accès aux populations affectées est très difficile, essentiellement par voies fluviales », a indiqué dans un rapport, la mission du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, (OCHA).

L’OCHA estime que les besoins prioritaires des populations affectées par les inondations concernent « l’accès aux soins, à l’eau potable, à l’hygiène, les abris et les biens de première nécessité ».

Dépêché dans les zones sinistrées par le Président Camerounais, le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji, a annoncé que le gouvernement envisage de déplacer ces personnes qui se sont installées au long de la rivière Logone qui déborde régulièrement après des fortes pluies.

Pourquoi cette récurrence des inondations malgré les travaux de réhabilitation des digues le long du Logone et du lac de Maga exécutés depuis des lustres par la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry), le génie militaire et le programme d’urgence de lutte contre les inondations (Pulci) ?

Sur cette question, les avis divergent. Pour les uns, c’est l’entêtement des populations à déguerpir des zones déclarées dangereuses et donc inhabitables. Ces zones étant inondables en saison des pluies.

Actuellement, les sinistrés du Mayo-Danay sont essentiellement localisés dans 24 villages de l’arrondissement de Kaï-Kaï et à Al-vakaï, un village de l’arrondissement de Maga. Ils occupent le sud du lac artificiel de Maga et les bordures du mayo Guerléo, un défluent du Logone. «Ils sont conscients que ces secteurs sont régulièrement inondés, mais refusent de quitter leur terroir », déplore une autorité administrative.

 

N.O

 

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Le Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation (MINRESI) et l’Union européenne(UE) ont au début du mois d’octobre 2019, lancé un Programme de financement de la recherche. Plusieurs chercheurs camerounais voient en ce programme, la possibilité de mener à bien leurs travaux en tournant désormais le dos au manque de moyens financiers. 

 

Serge Armel Njidjou est connu de tous sur le campus de l’Université de Dschang dans la région de l’Ouest. Lui qui est ingénieur, porte depuis 2018 une innovation qui suscite permanemment l’admiration. Il s’agit d’une couveuse néonatale entièrement interactive qui vise à sauver la vie des enfants prématurés. 

Le projet dont est porteur cet ingénieur, a été récompensé par plusieurs prix notamment le prix de l’Innovation au Cameroun, ou encore celui du Projet innovant pour les femmes en Afrique décerné en mois de mai 2019 par l’AFD (l’Agence française de développement dans le cadre du Digital challenge. Mais seulement, il faut relever que ces récompenses quelque soit leur nature ne permettent pas la finalisation du projet car le financement est une condition sine qua none. 

Manque de ressources

Comme Serge Armel Njidjou, plusieurs autres chercheurs sont confrontés à des difficultés financières pour pouvoir mener à bons termes, leurs travaux. C’est aussi le cas d’Erik Gyslain Tiam Dzembouong, qui a mis sur pied l’application Agropad permettant aux agriculteurs d’irriguer leurs parcelles agricoles par un simple SMS. Il travaille d’ailleurs sur cette innovation, un robot qui sème et désherbe. « Nous avons besoin d’acquisition pour avoir nos propres champs d’expérimentation, nous devons scruter davantage, mais aussi avoir des locaux appropriés. Tout cela nécessite des fonds sans lesquels nos projets ne seront pas économiquement viables », affirme-t-il.

Le coût du programme et volets de la recherche

Le 08 octobre dernier à Yaoundé, Madeleine Tchuente, la Ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation, a pris part avec Hans Peter Schadeck, Chef de délégation de l’UE au Cameroun, à la cérémonie de présentation du Programme « Horizon 2020 » de l’UE consacré au développement et à la recherche technologique. Imparti sur la période 2014-2015, il est doté d’un financement de 80 milliards de francs CFA, soit environ 122 millions d’euros. Le Programme entend apporter un soutien aux projets innovants et leur simplifier l’accès au financement. Aliou Abdoullahi, Chef de cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement(FED), renseigne : « le programme est ouvert à toutes les initiatives dans les domaines de la santé, l’agriculture, les technologies de l’innovation et de la communication (…). Les soutiens financiers alloués passent par l’appui aux centres de recherche et aux chercheurs à travers des appels à propositions ou des subventions directes accordées aux bénéficiaires ». 

Plusieurs porteurs de projets ont postulé, question de bénéficier de ces ressources. « La recherche au Cameroun n’est pas à la hauteur de ce qu’elle pourrait être », fait savoir Fadila Boughanemi, Chef d’unité à la direction générale de la Commission européenne. « Nous espérons pouvoir propulser à la hauteur des potentialités que nous lui savons, c’est-à-dire énormes », ajoute-elle. 

A ce jour, le Programme « Horizon 2020 » lancé depuis 2013 a permis le financement de 310 projets en Afrique dont 126 en Afrique du Sud et 50 au Maroc.

 

Innocent D H 

Published in Finances

Un accord a été conclu entre les dirigeants britanniques et continentaux à propos de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. C’est la toile de fond de l’annonce faite par Boris Johnson et Jean-Claude Juncker. 

 

Sur son compte Twitter, le Premier ministre britannique Boris Johnson a fait l’annonce ce jeudi, qu’un accord a avait été trouvé autour du Brexit quelques heures à peine avant un sommet européen à Bruxelles. Boris Johnson donne ainsi rendez-vous au Parlement samedi 19 octobre pour entériner l’accord. L’on apprend que la sortie du Royaume-Uni est prévue pour le 30 octobre prochain. « Nous avons obtenu un nouveau et grand accord qui nous permettra de reprendre le contrôle, à présent autour du Parlement de mener le Brexit à bien Samedi pour qu’on puisse s’occuper d’autres priorités comme le coût de la vie, le système de santé, les crimes et notre environnement », a écrit le Premier ministre Britannique. 

Un consensus obtenu de haute lutte

Le consensus, on en doute pas un seul instant s’est fait attendre. Il est décroché à l’issue d’une haute lutte qui aura duré trois ans, ce après que le peuple britannique s’est exprimé de manière souveraine lors d’un référendum, confirmé par Claude-Juncker, Président de la Commission européenne. Celui-ci a publié la lettre rédigée à l’adresse de Donald Tusk, le Président polonais du Conseil européen. En substance, le texte rappelle deux poches de résistance qui ont longtemps fait achopper les négociations et qu’il a fallu trancher pour qu’elles aboutissent. Il s’agit, de la nature des relations à venir entre le Royaume-Uni et l’Union européenne et surtout à ne pas oublier la question nord-irlandaise. 

Les réactions suscitées

Emmanuel Macron, le Président Français a eu à livrer quelques mots devant les micros s’exprimant à propos de l’accord trouvé entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur le Brexit. « Nous avons eu une bonne nouvelle aujourd’hui avec la finalisation d’un accord qui apparaît comme positif à la fois pour l’Union européenne et les Britanniques. Maintenant, il convient de passer les prochaines étapes et instruits par le passé, il nous faut rester raisonnablement prudents », a déclaré Emmanuel Macron. 

Michel Barnier, négociateur en Chef de l’Union européenne, a aussi pris la parole à la faveur d’un point de presse. Il a pu dire dans un extrait : « ce texte permet d’apporter de la sécurité juridique et de la certitude partout, là où le Brexit crée de l’incertitude. Et d’abord, pour les citoyens, les citoyens européens au Royaume-Uni, les citoyens britanniques vivant dans l’un des Etats-membres. Les citoyens resteront notre priorité », s’est exprimé Michel Barnier. 

 

Innocent D H 

 

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Madeleine Tchuinte le Ministre de la Recherche scientifique et de l'innovation a reçu en audience le mercredi 9 octobre 2019, Fadila Boughanemi, le chef d'unité à la Direction générale de la Commission européenne.

 

Le Cameroun aimerait bien étendre sa coopération  avec l’Union européenne (Ue), dans le domaine de la recherche scientifique. Dans sa posture de chef du département ministériel en charge de la Recherche scientifique et de l'innovation, le Dr Madeleine Tchuinte s’est entretenu dans les locaux de ses services avec Fadila Boughanemi, le chef d'unité à la Direction générale de la Commission européenne. Au terme de l’audience qui lui a été accordée, Fadila Boughanemi a déclaré « la recherche au Cameroun n'est pas à la hauteur de ce qu'elle pourrait être. Nous espérons pouvoir contribuer à la propulser à la hauteur des potentialités que nous lui savons énormes ».

Ayant réfléchi sur les axes de la coopération voulue avec le Minresi, le chef d'unité à la Direction générale de la Commission européenne a annoncé « la mise en place de programmes qui faciliteront davantage la collaboration entre les chercheurs camerounais et ceux des pays membres de l'Union européenne ». Cette dernière a visité l'institut de Recherche médicale et d'études des plantes médicinales, situé dans l'enceinte du Minresi. Avec la délégation qui l’accompagnait, il était question pour Fadila Boughanemi , de se faire une bonne idée de l'état des lieux de la recherche au Cameroun.

Pour parler en bref de l’apport de l’Ue dans le domaine de la recherche en Afrique en général, il faut dire qu’elle a déjà eu à financer 360 projets. Cela s’est fait dans le cadre de son Programme de recherche de l'Union européenne dénommé « Horizon 2020 ». Le Dr Madeleine Tchuinte parfaitement au courant dudit programme a réitéré son engagement à assurer sa réussite à travers la mise sur pied d'une plateforme de suivi des différents projets.

 

Liliane N. 

 

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Le 11 septembre dernier, suite à l’annonce de Paul Biya, d’organiser à la fin du mois de septembre en cours, un « grand dialogue national » sur la crise qui sévit depuis trois ans dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, Maja Kocijancic, porte-parole en charge des Affaires étrangères et de la sécurité à l’Union européenne, s’est prononcé et  recommande la participation des séparatistes au dialogue.

« L’annonce faite par le président Biya de la convocation d’un dialogue national constitue une évolution positive dans la recherche d’une solution à la crise dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun », a déclaré Maja Kocijancic.

 « Tous les acteurs, y inclus groupes armés et diaspora devraient pouvoir saisir cette opportunité et contribuer à un processus inclusif qui permette de répondre pleinement aux attentes de la population », a-t-il ajouté. Et pour conclure, Maja Kocijancic a indiqué que l’Union européenne continue d’apporter tout soutien aux efforts en ce sens, en coordination avec ses partenaires internationaux et de la région.

Pour rappel, lors de son discours à la nation le 10 septembre, le Président de la République, Paul Biya a clairement défini les personnes qui prendront part à ce grand dialogue national qu’il a convoqué d’ici la fin de septembre. Il s’agit de parlementaires, d’hommes politiques, de leaders d’opinion, d’intellectuels, d’opérateurs économiques, d’autorités traditionnelles, d’autorités religieuses et des membres de la diaspora.

L’annonce de ce dialogue national a été également louée par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui « encourage le gouvernement camerounais à veiller à ce que le processus soit inclusif et réponde aux défis auxquels le pays est confronté », selon un communiqué publié mardi soir par son porte-parole, Stéphane Dujarric.

Les régions anglophones qui représentent environ 20% de la population sont tombées sous l’emprise de la violence, suite à un mouvement d’humeur d’avocats anglophones en octobre 2016. Ils ont été rapidement rejoints par les enseignants et d’autres composantes de la société. Après plus de deux ans d’affrontements, l’ONG Human Rights Watch dénombre plus de 2 000 morts, 530 000 déplacés internes et des dizaines de milliers de réfugiés. On espère donc que ce grand dialogue initié par le chef de l’État viendra mettre fin à ce conflit.

 

Danielle Ngono Efondo

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La rencontre se déroule ce jour à Yaoundé. Elle fait suite au tout premier dialogue politique structuré tenu le 12 juin 2019 dans la capitale camerounaise. 

 
 
D’après les explications données par la cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement (Caon-Fed), « cette rencontre est organisée dans l’optique de favoriser l’échange et la compréhension mutuelle sur les priorités du gouvernement du Cameroun en termes de développement économique et sur la position de l’Union Européenne dans la perspective d’un renforcement de la coopération entre les parties. »
 
 
 
Au terme du premier dialogue politique structuré organisé le 12 juin dernier, le gouvernement camerounais et l’Union européenne avaient convenu de se retrouver ce 25 juin 2019 à Yaoundé, dans le cadre du tout premier dialogue économique structuré entre les deux parties.
 
 
Ce dialogue structuré réunira apprend – on officiellement, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) ; le ministère des Finances (Minfi) et les ministères sectoriels concernés ; la délégation de l’Union européenne au Cameroun et ses Etats membres ; la cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement, ainsi que des opérateurs économiques.
 
 
Au titre de l’année 2019, la première session annuelle du dialogue politique structuré entre le Cameroun et l’Union européenne s’est tenue le 12 juin à Yaoundé. En plus des questions sous régionales, les deux parties ont échangé sur la situation dans les régions du Nord – ouest et du Sud – Ouest et « souhaitent une sortie rapide de la crise (…). Elles ont souligné la nécessité de recourir à un dialogue inclusif et à des moyens non-violents et respectueux des droits de l’Homme.
 
 
Les deux parties avaient aussi discuté de l’état d’avancement des négociations Post Cotonou et ont convenu de continuer à moderniser leurs relations économiques et de coopération  dans un esprit de partenariat constructif et un climat des affaires sain. Une question qui sera approfondie au cours des travaux de ce jour à Yaoundé. Elles ont affirmé par ailleurs leur attachement au multilatéralisme et leur volonté de travailler ensemble dans le cadre de la coopération au développement  mais également au sein des Nations Unies et autres institutions internationales, autour des priorités transversales telles que les ODD, les changements climatiques, la paix et la sécurité, les migrations et le financement au développement.
 
 
Les deux parties au sortir de ces assises poseront les bases d’une concordance de vues sur les principales questions économiques qui les lient.
 
 
Stéphane NZESSEU
 
 
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C’est ce qui ressort de la première session ordinaire annuelle du dialogue politique structuré Cameroun-Union européenne.

 

La situation socio-politique du Cameroun a été passée en revue hier 12 juin 2019 par les autorités et l’Union européenne (Ue) représentée lors de la session susmentionnée, par  le chef de la délégation de cette institution dans notre pays. Lors de cette rencontre qui a eu pour cadre la salle des Actes du Ministère des Relations extérieures (Minrex), les questions d’actualité relatives au climat socio-politique ont fait l’ordre du jour.

 

Adoum Gargoum le Ministre délégué auprès du Minrex, chargé de la Coopération avec le Monde islamique parlant au nom du Cameroun est revenu dans son propos liminaire sur le contexte actuel marqué par divers événements. Lesdits évènements étant entre autres, les manifestations du samedi 26 janvier 2019 dans les Ambassades du Cameroun ayant donné lieu aux saccages des locaux notamment en France et en Allemagne; la résolution du Parlement européen portant sur la situation au Cameroun ; la descente de Joseph Dion Ngute le Premier Ministre dans les régions anglophones; le Conseil des Ministres Afrique Caraïbes Pacifique (Acp) et Acp-Ue en mai dernier. Sans oublier, les élections européennes qui ont eu lieu le 26 mai 2019.

 

 Hans-Peter Schadek le chef de la délégation de l’Ue au Cameroun dans sa prise de parole a indiqué la satisfaction de son institution pour les actions dernièrement entreprises par les autorités dans l’optique de mettre en place un cadre propice au dialogue. «Nous saluons les initiatives tout récemment prises par le Président de la République en vue d’ouvrir un dialogue véritable et constructif qui permettra une sortie durable et non-violente de la crise, tout en préservant l’unité nationale», a-t-il déclaré.

 

Indiquant ce sur quoi la suite des échanges avec l’Ue portera, Adoum Gargoum a précisé qu’il y a des points importants à aborder. «Il s’agit au niveau de la sous-région, des questions sécuritaires, politico-administratives, notamment la situation sur le Lac Tchad, hanté par le terrorisme de Boko Haram. Il faut trouver des solutions politiques, sécuritaires, économiques. De plus, nous abordons le problème centrafricain. Nous avons environ 300 000 réfugiés centrafricains sur notre sol. C’est une des questions sur lesquelles nous demandons l’appui de notre partenaire européen. Nous avons également des problèmes internes, notamment la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Nous verrons comment aborder l’aide et comment faire comprendre à notre partenaire la situation interne réelle sur ce sujet», a-t-il ajouté.

 

Liliane N.

 

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La nouvelle vient de tomber, c'est désormais officiel, pas de Brexit sous Theresa May. La campagne au sein du parti conservateur en vue de son remplacement va commencer d'ici la semaine prochaine.

 

Les critiques dans son propre camp, ont finalement eu raison de lui même. Theresa May a annoncé ce vendredi 24 mai qu'elle démissionne de son poste le 07 juin prochain. Mais au sein du parti conservateur, un frémissement est d'ores déjà observé. La campagne pour son remplacement dans ce parti débutera la semaine prochaine. Elle affirme néanmoins qu'elle reste en poste jusqu'à ce que sa démission aboutisse.

 

Le regret de Theresa May

La Première ministre britannique, exprime son "profond regret", de n'avoir pas pu réussir à faire sortir le Royaume-Uni de l'Union Européenne ( UE).

"J'ai fait tout ce que j'ai pu pour convaincre les parlementaires de soutenir mon accord avec l'UE", a indiqué Theresa May. Elle reconnait d'avoir eu raison de continuer à défendre le texte, malgré le rejet à trois reprises par les députés. Elle a d'ailleurs estimé : "le compromis n'est pas un gros mot". Pour sa part, il sera nécessaire que son successeur évite à tous les prix un "no deal".

 

La presse britannique avait prédit cette démission

La presse britannique avait prédit que la Première britannique annoncerait sa démission ce vendredi. Il faut indiquer que Theresa May avait présenté un plan de la "dernière chance" pour l'aboutissement heureux du Brexit, ouvrant la voie d'un second référendum, qui avait été finalement accueilli par de vives critiques, et surtout la démission de la ministre chargée des relations avec le Parlement, Andrea Leadsom.

 

Theresa May, au pouvoir depuis 2016, avait fait de son cheval de bataille, la mise en œuvre du Brexit. Elle a été plutôt critiquée pour son inflexibilité et avait été divisée par deux votes de confiance, auxquels, elle avait survécu.

 

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01