C’est le message envoyé par les Forces de Défense et de Sécurité Camerounaise qui ont arraché des mains des kidnappeurs ambazoniens, soixante (60) personnes enlevées par cette horde de hors la loi.
Cette fois, c’est dans la localité d’Alou, (Sud Ouest) selon nos confrères de Canal 2 International que les Camerounais, ayant fait le choix de la paix, du développement participatif pour l’essor socio économique de leur pays ainsi que le bien être de tous ont brutalement été kidnappés et ce, en l’espace de 24 heures.
Un exercice que ces bandes de terroristes affectionnent particulièrement car, grâce à cela, elles rançonnent des dizaines de personnes qui parfois, sont obligées de payer de grosses sommes d’argent, si elles espèrent s’en sortir ; bien que le paiement de ces rançons ne garantit rien du tout, au regard de la morale de ces tristes individus.
Les agissements d’une armée professionnelle et républicaine
Présentes sur les lieux et engagées plus que jamais à garantir l’intégrité territoriale, les Forces de Défense et de Sécurité, ayant eu vent de ce qui se passe, ont mené des investigations. C’est grâce à ces dernières qu’elles ont réussi, quelques heures plus tard, de libérer une première vague de 25 personnes.
Un coup de maître que les ambazoniens n’ont pas voulu accepter et, comme il est de coutume, ils ont été les premiers à ouvrir le feu sur les éléments de l’Armée Camerounaise.
Obligés de riposter, bien que conscients qu’il est de leur devoir d’agir avec professionnalisme pour préserver la vie des autres victimes, les soldats Camerounais ont réussi après plusieurs heures d’échanges de coups de feu, à sauver les 35 autres personnes qui ont ainsi rejoint le cocon familial.
L’autorité administrative rassure
Après ce coup de maître, Kah Fabian Ambang - Sous Préfet d’Alou a tenu à réconforter les populations, en leur promettant que l’Etat régalien reprendra son droit dans ce département. Il a profité de cette occasion pour les inviter à plus de collaboration, avec les Forces de Défense et de Sécurité car, « c’est ensembles que nous parviendrons à bouter hors de notre département, les bandes armées… ».
Il faut relever que depuis le début de la crise sécuritaire dans les deux régions dites anglophones au Cameroun, cette circonscription administrative enregistre le plus grand taux d’exactions commises par des groupes terroristes. Ces derniers jours, ceux – ci ont décidé de prendre pour cible, les arrondissements d’Alou et de Ndabane, créant ainsi une psychose au sein de la population.
Hommes, femmes, enfants nul n’échappe à la soif de sang de ces êtres considérés comme des « Victimes d’une armée peu professionnelle et commettant des exactions » par certains organismes qui gardent curieusement muettes face à des actes comme celui de ces dernières heures.
Silence total des « défenseurs des droits de l’Homme »
Aucun ne monte au créneau, pour dénoncer et revendiquer les Droits des personnes kidnappées, traumatisées et assassinées par les ambazoniens.
Il n’est fait mention nulle part, des témoignages recueillis par les représentants de ces Ong auprès des personnes sauvées des griffes des ces terroristes, par l’Armée Camerounaise qui n’hésite pas à s’exposer aux balles, pour sauver la vie de leurs concitoyens.
Fort heureusement, chaque soldat Camerounais sait pouvoir compter sur la reconnaissance, les prières et les pensées positives de tous ceux qui reconnaissent le sacrifice consenti au quotidien et, ce ne sont pas les 60 personnes libérées ce Lundi, qui pourront dire le contraire.
Nicole Ricci Minyem