Une réunion de sensibilisation sur l'importance d'adhérer à cette société civile nationale de l'art musical vient d'avoir lieu à Garoua. Elle a réuni autour des responsables de cette structure, une bonne brochette d'artistes du terroir.
La rencontre fortement courue a connu la participation d'un important nombre important d'artistes musiciens du Nord. Ceux-ci, ont dans un climat de convivialité échangé avec les responsables de la société civile nationale de l'art musical (Sonacam) qui, ne sont pas passé par quatre chemins pour faire porter à la connaissance des artistes, la volonté manifeste du top management de faire adhérer le maximum de professionnels possibles de la musique camerounaise. "Le Directeur général veut imprégner au maximum les acteurs dans le domaine musical en l'occurrence, pour que les artistes sachent au combien la Sonacam est décidée à apporter des solutions aux problèmes des droits d'auteurs chers aux artistes", a indiqué Daniel Haman de son nom d'artiste Isnebo, par ailleurs membre du Conseil d'administration de la Sonacam.
Les échanges ont permis de lever le moindre doute. Et les artistes ont suffisamment participé aux débats. C'est le cas de Yang Marthe, artiste musicienne qui estime que ça a duré longtemps sans que les artistes perçoivent leurs droits d'auteurs, heureusement que dernièrement, la Sonacam a permis aux acteurs de la musique d'avoir la répartition de leurs dûs.
Pour rassurer les artistes, le représentant du Directeur général de la Sonacam, précise que pour que chacun puisse bénéficier de ses droits et faire bénéficier ses veuves, les artistes de la région du Nord, doivent adhérer sans complexe à la Sonacam.
Narcisse Ndjock du Service de la documentation, de l'informatique et de la répartition déclare que la Région du Nord fait partie des régions qui ne sont pas mobilisées à temps. Selon lui, "il faut que les gens soient mobilisés à temps et présentent la preuve de leur adhésion pour percevoir leurs droits d'auteur".
Les artistes reconnaissent les efforts du Gouvernement qui se soucie de l'amélioration de leur statut, mais demandent la création d'une représentation régionale pour mieux faire entendre leurs préoccupations.
Innocent D.H