Les deux chefs d’Etats ont échangé ce dimanche par téléphone. Au cœur de l’entretien de ces dirigeants, la situation sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, à en croire les informations relayées par l’Elysée, rapportées par l’Agence France Presse (AFP).
Selon les précisions de la présidence française à l’AFP, « ils se sont accordés sur la nécessité d’une enquête impartiale en réaction aux violences commises contre les populations civiles dans le village de Ngarbuh, dans la province du Nord-Ouest », apprend-on.
Un entretien qui intervient une semaine après la promesse faite par Emmanuel Macron à un opposant camerounais, de mettre « le maximum de pression » sur M. Biya pour que cessent « des violences au Cameroun qui sont intolérables ».
En effet, le Chef de l’Etat avait été interpellé par l’opposant le 22 février dernier sur cette question en marge d’une visite au Salon de l’agriculture de Paris. Se basant sur des témoignages recueillis par des travailleurs humanitaires, l’AFP rappelle que le 14 février, des hommes armés, 40 à 50 portant tous des uniformes de l’armée et certains masqués avaient attaqué le quartier de Ngarbuh dans la localité de Ntumbo, avant de tuer par balle et brûler des habitants.
L’Organisation des Nations Unies (Onu) pour sa part avait déjà appelé à l’ouverture à une enquête indépendante et impartiale sur les attaques qui ont fait 23 victimes parmi lesquelles 15 enfants dont 9 âgés de moins de cinq ans, des chiffres avancés par l’Organisation.
Dans la foulée, la présidence de la République camerounaise avait réagi en « rejetant » les « propos surprenants » du Président Emmanuel Macron. Le secrétaire général Ferdinand Ngoh Ngoh était alors monté au créneau pour ajouter, le Président camerounais « est comptable de son action devant le seul peuple camerounais souverain et non devant un dirigeant étranger, fût-ce un ami ».
Les deux présidents avaient « convenus de rester en contact sur le suivi des initiatives politiques issues du grand dialogue national, en particulier la mise en place d’un statut spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », a fait savoir ce dimanche l’Elysée.
Innocent D H
Le porte-parole de l’armée camerounaise veut mettre fin aux polémiques continuelles autour des chiffres réels du massacre de Ngarbuh. Il est clair, « l’armée ne fait pas de guerre de chiffre, ni avec un évêque, ni avec la société civile. » Une contre-attaque à l’endroit de ces autres acteurs de la société qui contestent preuve à l’appui, les chiffres annoncés par le gouvernement et son armée.
Le Colonel Cyrille Atonfack va en guerre contre les chiffres et l’acharnement de certains prélats et organisations de la société civile qui affirment mordicus qu’il y a eu plus de 5 morts au cours des attaques de l’armée dans la localité de Ngarbuh, Nord-Ouest Cameroun. La stratégie de défense, la contre-attaque. Le colonel Atonfack rappelle à ces organisations leur inertie ou leur voix inaudible.
Le porte – parole revient sur plusieurs faits. « Quand nous avons perdu 17 militaires, on n’a pas entendu parler d’évêque, on n’a pas entendu parler de société civile. Quand madame Florence Ayafor a été écartelée, violée, tuée, décapitée, on n’a pas entendu qu’il y avait un évêque du côté de Kumbo ou de Bamenda, on n’a pas entendu y avait la société civile. Lorsque 4 policiers ont sauté sur une mine en mission de sécurisation de cette zone-là, on n’a non plus entendu qu’il y avait un évêque ou une société civile. »
Des cas qui ont à leur époque créée de l’émoi au sein de la population camerounaise. Des évocations qui donnent de croire que ces organisations sociales ont des indignations sélectives. Des indignations à géométrie variables.
Une fois ce constat posé, le porte-parole de l’armée remet la balle au centre et pose le problème en d’autres termes. Pour Cyrille Atonfack, « le problème qui se pose aujourd’hui n’est plus celui de la guerre des chiffres, c’est de savoir pour qui roule l’église catholique au Cameroun notamment dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest. Pour qui roule la société civile camerounaise qui est censée défendre les hommes et femmes de ce pays et donc in fine, la nation ? »
Une interrogation aux allures d’accusations à l’endroit de ces autres acteurs qui se donnent beaucoup de mal à démontrer que c’est l’armée qui serait coupable du massacre de près de 22 camerounais dont des femmes et des enfants. Le colonel pose une question, pour qui roule la société civile ? Pour d’autres intérêts, si l’on s’en tient au discours du porte-parole de l’armée.
Stéphane NZESSEU
Cette commission a huit jours pour rendre sa copie.
L’information a été révélée hier 27 février 2020 par Adolphe Lele Lafrique le gouverneur du Nord-Ouest. C’était au cours de la cérémonie de distribution des produits de première nécessité à 200 familles déplacées en majorité de Ngarbuh. Les résultats de la commission créée sont attendus dans huit jours. Le patron de cette région anglophone en proie à la crise sociopolitique a laissé entendre que le Président Paul Biya veut connaître les auteurs des tueries de civils dans la localité de Ngarbuh, département de Donga-Mantung.
A titre de rappel, le meurtre des populations civiles dans la localité de Ngarbuh a eu lieu le 14 février 2020. Les images relatives à ce meurtre qui ont circulé sur la toile, ont montré des corps de personnes calcinées totalement. Aujourd’hui, où les voix se sont levées pour condamner cette exaction, deux choses font l’objet de querelles entre le gouvernement et les organisations non gouvernementales, une certaine frange de la presse; la société civile. Il y a le nombre de personnes qui ont été tuées.
Mise au point : Le Cameroun recadre Human Rights Watch
Pour ce qui est du nombre de morts, la position du gouvernement est qu’on a enregistré cinq individus tués. LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures l’a redit lundi dernier, devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Il a indiqué qu’il y a eu une femme et quatre enfants décédés en raison d’un incendie provoqué par des échanges de tirs entre les forces de l’ordre et des groupes rebelles. «Certains organes ont, sans la moindre investigation fait allégation du massacre de 22 personnes, y compris des femmes, et de 14 enfants perpétré par les forces de défense et de sécurité», a déclaré le Minrex.
Mgr Samuel Kleda en célébrant la messe en hommage des tués de Ngarbuh, s’est offusqué de la guerre en cours concernant le nombre exact de personnes massacrées. Il a indiqué qu’une seule mort est grave. «Plusieurs personnes ont été tuées, mais, les gens font des discours sur le nombre de morts et chacun avance ses chiffres. Pourtant, ce n’est pas là le problème. Même s’il y a un seul mort, c’est quelque chose d’extrêmement grave, parce que la vie est sacrée», a déclaré l’archevêque de Douala.
L’autre point qui créé la discorde porte sur les auteurs de ces meurtres. Car si le gouvernement pointe un doigt accusateur en direction des séparatistes, des Ong comme Human rigth wacth indexent l’armée.
Liliane N.
Lors d’un point de presse donné ce Jeudi, le porte parole du gouvernement a une fois de plus, une fois encore recadré cette prétendue Ong qui ne fournit que des rapports partiaux, en faisant à chaque fois taire les exactions commises par les terroristes
« L’Organisation Non Gouvernementale dénommée « Human Rights Watch » a publié le 25 février 2020, un rapport manifestement partial et essentiellement à charge, contre les Forces Nationales de Défense et de Sécurité, intitulé : «Cameroun : Massacre de civils dans la région séparatiste.»
Dans ledit rapport, il est fait état, une fois encore de façon totalement infondée, « du meurtre de vingt-une personnes civiles dont une femme et treize enfants, dans une attaque armée menée le 14 février 2020, dans la localité de Ngarbuh, Département du Donga-Mantung, Région du Nord-Ouest».
En outre, les Forces Nationales de Défense et de Sécurité y sont accusées d’avoir « incendié cinq maisons et commis de nombreux pillages et autres passages à tabac des populations, accompagnées en cela par plusieurs membres de l’ethnie peule Mbororo».
Le Gouvernement de la République rejette en bloc les allégations contenues dans ce rapport de « Human Rights Watch », et rappelle à l’intention de la communauté nationale et internationale, qu’à la suite de l’incident survenu à Ngarbuh, LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, SON EXCELLENCE PAUL BIYA, a prescrit une enquête, en vue de clarifications approfondies de tous les aspects liés à cet incident.
Alors que l’enquête est en cours, l’ONG « Human Rights Watch », à l’instar de plusieurs autres groupes revendiquant le statut d’activistes politiques ou de défenseurs des droits humains, s’est empressée de publier un bilan erroné de ce regrettable incident, tout en décrivant avec force détails et de façon fantaisiste, les péripéties supposées de l’enchaînement des faits, ainsi que les auteurs présumés, sans avoir effectué la moindre descente sur le terrain, ni une quelconque investigation.
Le Gouvernement camerounais dénonce fermement cette démarche, qui illustre sans conteste toute la mauvaise foi de ces organisations, inlassablement déterminées à porter atteinte à l’image du Cameroun et à la stabilité de nos Institutions.
Il convient tout d’abord, de noter que c’est la méthodologie des recherches censées soutenir ce rapport de « Human Rights Watch », qui est sujette à caution, et par conséquent, traduit toute la légèreté de la démarche trompeuse entreprise par cette ONG.
C’est le lieu de préciser que « Human Rights Watch » ne dispose d’aucune preuve matérielle susceptible d’étayer ses affirmations, au regard de la vacuité des données présentées à l’opinion à partir des éléments ne reposant sur aucune investigation sérieuse.
Il est loisible pour tous de constater que le rapport de cette ONG, par ailleurs coutumière des accusations gratuites contre le Cameroun, est articulé autour de prétendus témoignages du reste non authentifiés, inspirés par des sources généralement non identifiées dont personne ne peut certifier la fiabilité. On peut aussi constater que, même dans l’hypothèse de l’effectivité des témoignages, ceux-ci sont toujours à charge contre le Gouvernement camerounais, parce que obtenus sous la contrainte, auprès des populations qui sont, soit inféodées malgré elles aux terroristes, soit, menacées de représailles qu’elles pourraient subir du fait d’un témoignage mettant en cause les bandes armées sécessionnistes.
Cette peur de témoigner objectivement ou d’afficher une position qui pourrait déplaire aux terroristes, n’épargne pas non plus, certaines hautes personnalités des organisations internationales et même des autorités morales, tels que les Chefs religieux et les Chefs traditionnels, voire des leaders politiques, astreints au silence par peur de représailles.
« Human Rights Watch » affirme par ailleurs s’être appuyée sur des images satellitaires montrant des habitations en feu dans la localité de Ngarbuh, pour ainsi incriminer les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité.
Dès lors, la question qu’il convient de se poser est celle de savoir, si l’existence de telles images suffit à prouver que l’Armée camerounaise est l’auteur de ces incendies ? Certainement pas.
Du reste, dans ses différentes communications sur cet incident, le Gouvernement a lui-même indiqué que c’est au cours des accrochages qui ont eu lieu entre six éléments d’élite des Forces Armées Camerounaises et les sécessionnistes lourdement armés, qu’un incendie s’est déclaré dans le refuge fortifié qui contenait des explosifs et des produits inflammables stockés par lesdits rebelles. Il s’en est suivi des explosions, puis des langues de feu qui se sont propagées jusqu’aux habitations voisines.
En tout état de cause, ce qui achève de convaincre sur la partialité absolue de « Human Rights Watch » dans l’élaboration de son rapport, ce sont les accointances avérées entre l’auteur dudit rapport et les milieux terroristes.
Le Gouvernement camerounais détient en effet depuis quelques jours, des preuves irréfutables établissant des liens entre d’une part, Madame Ilaria Allegrozzi, présentée comme chercheuse senior au sein de l’ONG « Human Rights Watch », auteur du rapport biaisé incriminant les Forces Armées Camerounaises, et d’autre part, de nombreux terroristes sécessionnistes qui mettent régulièrement à sa disposition et à sa demande, depuis le début de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des photographies, des vidéos, ainsi que des informations sur leurs diverses abominations, afin que celles-ci servent plutôt d’arguments à charge contre nos Forces de Défense et de Sécurité.
S’agissant des liens entre les bandes criminelles qui sèment terreur et désolation parmi les populations de ces deux Régions, l’interpellation le 24 février 2020, d’un dangereux terroriste sécessionniste dénommé NFOR YACUBU, et l’exploitation de son téléphone portable, ont permis d’établir que l’intéressé entretient d’étroites relations de complicité active avec Madame Ilaria ALLEGROZI.
C’est ainsi que dans plusieurs de leurs échanges par messages téléphoniques, cette dernière demande au terroriste, alors présenté comme un spécialiste du trucage d’images destinés à la propagande sécessionniste, au-delà de tous les crimes, violences et trafics illicites auxquels il se livre au quotidien, « de lui fournir autant que possible, en les fabriquant de toute pièce, des documents visuels, photographies et vidéos, montrant les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité en train de commettre des violences sur des civils».
Pour y parvenir, on sait aujourd’hui que la plupart de ces terroristes se déguisent en policiers, gendarmes et militaires, en arborant les tenues des Forces Nationales de Défense et de Sécurité, pour tromper la vigilance des populations et commettre les violences les plus atroces, sous l’étiquette de l’Armée camerounaise.
Aussi, les images servies à Madame ALLEGROZI de « Human Rights Watch », sont-elles allègrement présentées, pour soutenir les violences imputées aux Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité. Dans une autre de leurs multiples conversations, Madame ALLEGROZI demande à son affidé, le terroriste sécessionniste NFOR YACUBU, « de toujours prendre la précaution de supprimer sur son téléphone, tous les contenus de leurs conversations, pour des raisons de sécurité».
C’est dire, au regard de nombreux autres éléments émanant de l’exploitation dudit terroriste, que le Gouvernement est aujourd’hui en mesure d’affirmer que les prétendues investigations de « Human Rights Watch » dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest, se sont limitées aux contre-vérités inventées par son acolyte, le terroriste NFOR YACUBU, au moyen de techniques de trucages sophistiqués.
Mesdames, Messieurs,
Voilà donc comment fonctionne cette terrible usine à mensonges montée par Madame Ilaria ALLEGROZI, et dont « Human Rights Watch » se sert de façon ignoble, dans un objectif de stigmatisation systématique des Forces Armées Camerounaises, et partant, de déstabilisation de nos Institutions.
Il est sans doute important de révéler que Madame Ilaria ALLEGROZI, qui il y a quelques années, était employée par Amnesty International, avant de rejoindre « Human Rights Watch », n’est pas inconnue du Cameroun.
Le caractère permanemment inexact et fallacieux de ses informations sur notre pays, a en effet décidé les autorités camerounaises à l’expulser hors du territoire national, le 12 avril 2019, et à arrêter conséquemment, toute collaboration avec l’ONG qui l’emploie.
On peut donc comprendre l’acharnement particulier avec lequel, depuis lors, Madame ALLEGROZI mène une véritable vendetta contre notre pays, principalement dirigée contre les Forces Nationales de Défense et de Sécurité, et contre le Gouvernement camerounais, sous le faux prétexte de la protection des droits humains.
A cet égard, il y a lieu de noter que les manœuvres pernicieuses de l’ONG « Human Rights Watch » sont aujourd’hui dénoncées par plusieurs acteurs médiatiques nationaux et internationaux, ainsi que par des organisations de la société civile.
C’est notamment ce qu’atteste un dossier publié par l’Agence France Presse sur son site dédié au Fact- Checkings, intitulé, « Vrais drames, fausses informations: quand les réseaux sociaux alimentent les tensions au Cameroun ».
A travers ledit dossier, l’Agence France Presse révèle jusqu’à quel point la situation de tension qui prévaut dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, est envenimée par les commanditaires de cette crise et par les partisans des bandes armées sécessionnistes, au moyen des réseaux sociaux.
Au gré de ces manipulations, les partisans des courants sécessionnistes multiplient des publications fausses et trompeuses, en sortant des images de leurs contextes, pour illustrer des atrocités qu’ils imputent ensuite à l’Armée camerounaise.
C’est aussi ce que l’on remarque dans des publications diffusées le 15 février 2020 sur l’incident de Ngarbuh, où des images prises dans un pays d’Afrique de l’Ouest à la suite d’un accident de la circulation, ont été utilisées pour soutenir la thèse de massacres prétendument perpétrés par l’Armée camerounaise, dans sa lutte contre les bandes terroristes dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Et ce n’est pas tout
Pas plus tard que ce jeudi 27 février 2020, il a été établi que des personnes dont les noms sont publiés par certaines Organisations Non Gouvernementales comme figurant parmi les prétendues victimes de Ngarbuh, sont bel et bien vivantes et qu’elles résident comme déplacés internes dans les villes de Yaoundé, Douala, Bafoussam et Bamenda.
En outre, alors que « Human Rights Watch » s’attèle à présenter des membres de l’ethnie Mbororo comme des milices co-auteurs des massacres de Ngarbuh et alliés du Gouvernement dans cette cause, une autre organisation de la société civile fait état des violences et autres exactions, ainsi que des pillages avec vols de bétails, subis par lesdites populations minoritaires, du fait des bandes armées sécessionnistes, qui au cours d’une récente attaque, auraient fait une quarantaine de morts, parmi lesquels, des enfants âgés de moins de 5 ans.
Une situation d’une évidente gravité, mais qui ne semble pas émouvoir outre mesure « Human Rights Watch », pas plus que l’assassinat dans des conditions insoutenables, de Madame Florence AYAFOR, ainsi que celui de centaines de membres des Forces de Défense et de Sécurité, décapités, émasculés, torturés ou enterrés vivants par des bandes armées sécessionnistes, des enfants tués, kidnappés et violés, pour s’être rendus à l’école, des enseignants assassinés ou violentés, pour avoir osé braver les mots d’ordre de fermeture des établissements scolaires, etc.
Il vous sera du reste présenté tout à l’heure, à travers des images, quelques-unes de ces atrocités, au terme de ma présente déclaration.
Mesdames, Messieurs,
Cette collusion de certaines ONG avec les milieux terroristes, s’étend jusqu’au secteur de la santé, où il a été noté que Médecins Sans Frontières avait pratiquement transformé certains centres d’accueil médicaux en refuges des sécessionnistes séparatistes, se refusant à informer les autorités, tel que requis, de la présence de tout blessé par balle dans leurs établissements sanitaires.
S’agissant de nos Forces de Défense et de Sécurité qui constituent manifestement la principale cible des pourfendeurs de notre Nation, il convient de s’interroger sur les raisons profondes de l’acharnement dont elles font l’objet, alors même qu’elles sont engagées dans une mission à la fois citoyenne et républicaine, de préservation de l’intégrité territoriale et de sécurisation des populations et de leurs biens.
C’est le lieu une fois de plus, d’exprimer aux Forces Armées Camerounaises, l’appréciation et le soutien du peuple camerounais tout entier, ainsi que la Très Haute confiance du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DES ARMEES, pour leur sacrifice, leur dévouement et leur professionnalisme dans l’exercice de leur exaltante mission.
Faut-il encore rappeler que, face aux hordes de sécessionnistes hors-la-loi, résolues et déterminées à tout mettre en œuvre pour annihiler les multiples efforts entrepris par le Gouvernement pour un retour à la vie normale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c’est à nos Forces de Défense et de Sécurité que nous devons aujourd’hui les avancées significatives enregistrées sur le terrain, notamment, la reprise des enseignements dans les écoles, lycées, collèges et universités, ainsi que celle des activités socio-économiques des populations, qui vaquent de plus en plus sereinement à leurs occupations.
C’est cette même Armée aujourd’hui prise à partie par certains, dont on s’est réjoui pourtant des prouesses, dans ses combats contre la secte terroriste Boko Haram de plus en plus réduite à sa plus simple expression dans la Région de l’Extrême-Nord. Ce sont toujours ces Forces Nationales de Défense et de Sécurité, qui aujourd’hui, portent haut l’étendard du Cameroun au sein des missions internationales de paix à travers le monde, avec une égale bravoure, le même professionnalisme et le même sens de la discipline.
De plus, il faut le dire pour l’exalter, les Forces Nationales de Défense et de Sécurité vont bien au-delà de leurs missions strictement militaires, pour mener de nombreuses actions d’assistance et d’accompagnement social auprès des populations. Nos Forces Armées sont aux côtés des populations, pour leur apporter un soutien multiforme, en termes de soins médicaux, d’appui à l’éducation ou encore de réhabilitation des infrastructures de base endommagées par les exactions terroristes.
Comment comprendre dès lors qu’une telle armée soit accusée de retourner les armes mises à sa disposition pour défendre la République, contre les populations dont elle assure la protection au quotidien ?
Pour le comprendre, il faut admettre que dans la conspiration qui est ourdie contre nos institutions, les Forces Armées Camerounaises constituent un véritable rempart contre lequel les ennemis de la République ont décidé de s’attaquer, pour faire tomber l’édifice national, en s’appuyant sur quelques suppôts à la solde d’intérêts à peine voilés et qui, au fil du temps, dévoilent leurs sombres desseins.
Fort heureusement le peuple camerounais, dans son immense majorité n’est pas dupe, il a pleinement conscience des enjeux de l’heure, et il entend rester vigilant et mobilisé pour faire échec aux manœuvres de déstabilisation d’où qu’elles viennent, solidaire de son Armée et confiant dans le leadership éclairé du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, SON EXCELLENCE PAUL BIYA.
Il y a fort à parier que les organisations telles que « Human Rights Watch », continueront à s’obstiner dans la désinformation et la manipulation de l’opinion.
Pour autant, face à cette obstination, le Gouvernement camerounais, pour sa part, entend tout mettre en œuvre, avec ses partenaires de bonne volonté, pour une résolution définitive de la situation qui prévaut dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest… ».
N.R.M
Dans un rapport publié il y a quelques heures celle qui prétend être une chercheuse senior sur l’Afrique à Human Rights Watch a proposé une liste des victimes des évènements malheureux de Ngarbuh en plus de ses autres élucubrations
Et pourtant, des informations non officielles font état de ce que dans ce « répertoire » figurent les noms des femmes et des enfants qui vivent depuis dans la capitale politique Camerounaise depuis un peu plus de trois ans. D’autres parlent de deux ans et nombreux sont ceux qui ont été recensés parmi les réfugiés internes ayant trouvé gîte et couverts à Bamenda, Douala et Yaoundé.
Certaines se seraient confiées sur les antennes d’un média de la place car elles ne comprennent pas comment et sur quelle base leurs noms apparaissent dans le document de Human Rights Watch. Refusant de servir de prétexte ou d’armes dans cette cabale orchestrée par cette prétendue Ong contre leur pays, avec des complicités avérées, dont celle du nommé Nfor Yacubu, interpellé par les Forces de Défense et de sécurité, toutes les familles mentionnées dans le rapport de Ilaria Allegrozzi « auraient consulté les avocats et envisageraient de porter plainte… ».
Mais que cherche Human Right Watch au Cameroun ?
Bien malin celui qui sera capable d’apporter une réponse concrète et convaincante à cette question. Depuis le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest, les travailleurs de cette prétendue Ong semblent avoir comme mot d’ordre d’incriminer les Forces de Défense et de Sécurité de toutes les tueries qui se vivent là bas.
Ces individus qui sont de connivence avec les terroristes, ces prétendus spécialistes d’on ne sait trop quoi qui soutiennent et protègent ceux qui financent les meurtriers des populations qui ne demandent qu’à vivre en toute quiétude ont franchi une autre étape.
Ilaria Allegrozzi dans son « torchon » accuse les Peuls : « Au moins 30 Peuls armés ont tout d’abord pénétré à pied dans Ngarbuh 1, un quartier de Ngarbuh, le 13 février vers 11h00 du soir, pillant de nombreuses maisons… ».
Et portant, la réalité est toute autre. Il ne se passe pas un seul jour, sans que ce peuple ne subisse des exactions de la part de ces ambazoniens qui donnent l’impression d’agir « en toute impunité » parce que bénéficiant du soutien des Ong comme Human Rights Watch et de nombreuses autres qui n’ont jamais décrié même pas une fois, l’assassinat sauvage de ces Femmes et Enfants.
Nul besoin de revenir sur le travail que fait l’Armée Camerounaise. Contrairement à ce qu’affirme cette femme, les Forces de Défense et de Sécurité veillent au grain, en défendant certes l’intégrité du territoire national, mais les Soldats construisent les ponts, encadrent les enfants, aident les femmes à accoucher, font des dons, soutiennent de façon multiforme, ces populations qui, au fil des années ont appris à leur faire confiance.
Il apparaît dès lors pour Ilaria Allegrozzi et ses semblables que la production des torchons ne va jamais mettre à mal la confiance que les Camerounais ont vis-à-vis de leurs Forces de Défense et de Sécurité. Ils ne vont par ailleurs pas permettre que les Peulhs deviennent aujourd’hui la nouvelle cible de leurs bassesses. Et qu’ils se le tiennent pour dit.
Nicole Ricci Minyem
Selon le Ministre, utiliser les populations civiles comme des boucliers est une pratique faite par les groupes armés.
Lejeune Mbella Mbella le Ministre des Relations Extérieures (Minrex) prend part à la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme, qui se déroule à Genève. Il a été convié à prendre la parole. Et tout naturellement le discours du Minrex s’est porté entre autres sur la crise baptisée crise anglophone et la tuerie des civils à Ngarbuh, qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive que ce soit à l’intérieur du Cameroun qu’à l’extérieur.
Lejeune Mbella Mbella face au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies lundi dernier, a indiqué que le Cameroun est véritablement lancé dans un processus constant pour ce qui est de la crise anglophone. Il a ajouté que le pays a apporté des réponses structurelles, institutionnelles et réglementaires à la crise qui touche les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Massacre de Ngarbuh : Le ministre de la Défense décrit ce qui s'est réellement passé
Sur la tuerie des civils à Ngarbuh qui s’est produit le 14 février 2020, le Minrex est revenu sur les chiffres qui se veulent différents selon qu’on est du régime ou pas. Car si la presse parle d’une vingtaine de personnes tuées, le gouvernement fait mention de cinq personnes. Le Minrex a indiqué qu’il y a eu comme bilan : une femme et quatre enfants décédés en raison d’un incendie provoqué par des échanges de tirs entre les forces de l’ordre et des groupes rebelles. « Certains organes ont, sans la moindre investigation fait allégation du massacre de 22 personnes, y compris des femmes, et de 14 enfants perpétré par les forces de défense et de sécurité », a déclaré Lejeune Mbella Mbella.
Toujours sur la tribune de la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme des Nations unies, Le Ministre Mbella Mbella a porté un doigt accusateur contre les groupes armés, qui ont tendance à se servir des populations civiles comme boucliers humains. Et cela est fait contre la volonté et au mépris des droits et de la vie de ces populations.
Il a précisé qu’en dépit de cela, les Forces de défense et de sécurité demeurent et demeureront toujours résolument engagées et épargneront, autant que faire se peut, toute vie humaine dans la conduite professionnelle de leurs missions.
Liliane N.
L’Evêque George Nkuo, bien plus proche de ses fidèles qui ont subi ces massacres, n’a pas pu se retenir et a rendu publique les chiffres de ces massacres survenus il y a quelques jours dans ces localités du Donga Mantung dans le Nord-Ouest. Dans la suite, une messe à l’endroit des victimes a été donnée ce vendredi.
Il n’a pas pu se retenir, face aux allégations des membres du gouvernement. Des allégations qui dans l’ensemble tendent à minimiser le nombre des morts survenus à la suite des massacres de Ngarbuh. En effet, le ministre de la communication précédé par le ministre de la défense, avaient fait savoir que ces massacres étaient la conséquence de dégâts collatéraux et qu’on dénombrerait moins de cinq (05) camerounais. Faux, déclare le serviteur de l’Eglise.
L’Evêque George Nkuo non seulement dément les données avancées par le gouvernement, mais il donne des chiffres qui ont été vérifiés par ses soins. L’Evêque de Kumbo est claire, ces massacres ont coûté la vie à près de 24 personnes. Parmi lesquels des femmes enceintes et des enfants. Un témoignage qui a en dite ligne avec les rapports dressés par les organisations internationales dont l’ONU. De toutes évidences, les chiffres de 24 morts seraient les plus proches de la réalité si l’on s’en tient à cette insistance du prélat.
Pour s’insurger contre cette situation gravissime, l’homme de Dieu a choisi d’organiser une journée de prière pour aider à évacuer les douleurs consécutives à l’atrocité de ces crimes perpétrés par des hommes en tenue. Et c’est vendredi qu’il a rassemblé au sein de son église les fidèles ressortissants de la contrée. Ils ont prié durant cette journée pour que justice soit dite à la faveur de ces camerounais tués par ceux qui étaient sensé les protéger.
Mais aussi, pour le retour de la paix dans les régions actuellement en crise. Le service cultuel s’est déroulé en présence du Cardinal Christian TUMI, originaire de la contrée et qui est en séjour dans son Donga Mantung natal depuis quelques semaines.
La journée de prière pour les victimes était également une invite à la compassion nationale. En effet, les prélats constatent que les autres camerounais ne se sentent pas concernés par ce massacre, ainsi que les victimes de celles-ci. Par ce besoin de créer cette empathie nationale, les prélats souhaitent que les citoyens se mettent ensemble pour préparer l’avenir qui sera le défi de la réconciliation entre les camerounais et eux-mêmes.
Stéphane NZESSEU
Dans une sortie attribuée au ministre de la Communication – porte parole du gouvernement, il apparaît que les torts sont uniquement attribués à l’activiste calibri calibro alors que face aux propos d’Emmanuel Macron, on ne lit strictement rien
« Le Gouvernement camerounais a pris connaissance du contenu d’une vidéo mise en circulation dans les médias sociaux, le 22 février 2020, dans laquelle un individu se présentant comme étant un activiste originaire du Cameroun, interpelle bruyamment le Président de la République Française, Emmanuel MACRON, lors de l’inauguration du Salon International de l’Agriculture à Paris.
Le Gouvernement condamne sans réserve l’acte de ce quidam qui se revendique de l’appartenance à un peuple dont on connait la fierté et la dignité, et qui a cru devoir interpeller le Chef de l’Etat d’un Pays avec lequel le Cameroun entretient des relations d’amitié et de coopération anciennes, étroites et mutuellement bénéfiques, et qui ont toujours été fondées sur les principes sacrés de la souveraineté des Etats et du respect mutuel.
En fustigeant ce comportement insensé et irresponsable, le Gouvernement de la République rejette catégoriquement les contrevérités proférées par ce prétendu activiste, notamment que : « le Président camerounais commet un génocide au Cameroun ; tous les autres camerounais au même titre que lui, sont des hommes morts ou susceptibles d’être tués par le Président BIYA ; la plupart des pays africains à l’instar du Cameroun, sont gouvernés par des dictateurs ; dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, il y a déjà eu 12 000 morts.
L’intéressé affirme en outre que 22 villageois ont été tués dans la Région du Nord-Ouest, par l’armée camerounaise », une information démentie et qui a du reste fait l’objet de clarifications précises de la part du Gouvernement.
Enfin, cet individu se permet de demander au Président français, « de faire pression sur le Président camerounais, en vue de la libération de certains camerounais qu’il dit être des prisonniers politiques du Régime du Président BIYA », insinuant ainsi une certaine inféodation, qui ne saurait pour autant exister entre Etats souverains. Car, il convient de le dire sans ambages : accéder à des sollicitations émanant d’amis anciens et sûrs n’est nullement céder à des pressions.
Toutes ces récriminations pernicieuses et qui procèdent d’une désinformation patente et nocive, sont autant d’inepties et d’inventions fantasmagoriques qui ne correspondent en rien à la véracité des faits.
C’est le lieu de déplorer voire de stigmatiser ces tendances observées ces derniers temps et qui sont le fait de certains compatriotes qui croient devoir transposer et étaler sur la scène internationale, les problèmes concernant en priorité les Camerounais, et qui, quoi que l’on dise ou que l’on fasse, ne trouveront des solutions pérennes et pertinentes qu’entre les Camerounais eux-mêmes.
En d’autres termes, celles et ceux de nos concitoyens qui croient de la sorte dénigrer le Cameroun, et donc, attenter aux institutions de la République et à celui qui les incarne avec bonheur depuis plusieurs décennies, doivent savoir qu’au bout du compte, c’est sur eux mêmes qu’ils jettent l’anathème, tant il est vrai que tout camerounais vivant à l’étranger donne à voir, peu ou prou, une image du Cameroun.
C’est pourquoi le Gouvernement en appelle une fois de plus, au patriotisme, au civisme et au sens des responsabilités des Camerounaises et des Camerounais de l’intérieur, et davantage encore de l’extérieur, afin qu’ils œuvrent, autant que faire se peut, à la sauvegarde des intérêts, de l’image et de l’honorabilité du Cameroun.
Au demeurant, le Gouvernement les exhorte à prendre exemple sur les citoyens de leurs pays de résidence, en proie eux-aussi à des problèmes, mais qu’ils n’évoquent jamais ailleurs que chez eux, en raison de leur dignité et de leur fierté nationales.
S’agissant de la situation décrite avec légèreté par l’activiste présumé, qui a imputé des actes de génocide au PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU CAMEROUN, il y a lieu de rappeler que les mesures qui ont été prises par le CHEF DE L’ETAT, pour faire face aux diverses menaces auxquelles notre pays est confronté ces dernières années, qu’il s’agisse de la lutte contre boko haram, des dispositions prises pour minorer les répercussions au Cameroun de la crise en République Centrafricaine, ou de l’envoi dans les deux Régions du Nord-Ouest et du Sud - Ouest, des Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité, ont toutes eu pour finalité, de préserver l’intégrité territoriale du Cameroun, la paix ainsi que la sécurité des personnes et des biens.
Ce sont donc, à tout le moins, des mesures légales et légitimes, auxquelles aucun Gouvernement digne de ce nom ne peut se dérober. De même, en ce qui concerne le regrettable incident survenu à Ngarbuh, évoqué par l’activiste camerounais, le Gouvernement de la République a dûment restitué les faits relatifs à cette affaire, et réaffirme ici, s’il en est encore besoin, qu’il n’y a pas eu vingt-deux villageois, dont quatorze enfants, tués par les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité, le 15 Février 2020 à Ngarbuh, dans l’Arrondissement de NDU, Département du Donga-Mantung, dans la Région du Nord-Ouest.
Par ailleurs, et une fois de plus, le Gouvernement réaffirme que nos Forces de Défense et de Sécurité accomplissent les missions qui leur sont assignées sur tous les fronts, et en particulier dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, avec mesure et professionnalisme, et ce, dans le strict respect des droits humains.
A contrario, le Gouvernement tient à rappeler que les nombreuses abominations ainsi que les horreurs insoutenables commises dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, depuis le déclenchement de la crise dans ces deux Régions, qu’il s’agisse des destructions d’infrastructures socio-économiques ou d’assassinats d’une indicible cruauté, sont indiscutablement le fait des rebelles sécessionnistes sans foi ni loi et complètement déshumanisés.
Le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, dont l’humanisme et l’humanité sont connus de tous, n’a jamais ordonné à son armée, le massacre des populations civiles, tout comme il n’a jamais hésité à prescrire des sanctions, à chaque fois que des dérives avérées et imputées à quiconque dans l’armée, ont été portées à sa connaissance.
Aussi, le Gouvernement de la République invite-t-il, une fois de plus, les pays amis et les partenaires du Cameroun, si tel est leur volonté, à aider le Cameroun à faire face, ou à trouver des solutions pertinentes et définitives, aux problèmes auxquels il est aujourd’hui confronté.
De surcroît, le Gouvernement demande instamment aux pays amis et à tous les partenaires du Cameroun, de ne point accorder du crédit à des activistes, des aventuriers ou des forcenés manipulés et instrumentalisés, avides de notoriété, et dont les menées ne visent qu’à nuire à l’image du Cameroun, à la stabilité de nos institutions, à la paix et la cohésion nationales, au risque d’être piégés et de faire preuve d’une candeur voire d’une inimitié susceptibles de porter préjudice aux bonnes relations du Cameroun avec ces pays et partenaires, et auxquelles le Cameroun attache du prix.
Enfin, le Gouvernement tient à réaffirmer que le Cameroun est ouvert aux avis de toutes sortes, aux suggestions qui se veulent constructives, y compris celles des pays amis et des partenaires qui coopèrent avec lui dans tous les domaines.
Pour autant, le Gouvernement souhaite que ceux-ci aient l’humilité et l’amabilité de reconnaître que, plus et mieux que quiconque, nous sommes soucieux de l’avenir de notre pays, que nous recherchons et savons ce qui est bon pour le Cameroun, et que le peuple camerounais, à l’instar de tous les peuples du monde, entend demeurer maître de son destin ».
N.R.M
Au cours de son point de presse ce jeudi avec la presse, le porte-parole du Quai d’Orsay a dit la position de la France à la suite de l’annonce des crimes commis dans la localité de Ngorbuh dans le Nord-Ouest Cameroun.
A la question d’un journaliste voulant savoir si la France préparerait conjointement avec d’autres pays et l’ONU un communiqué sur le massacre des habitants de Ngorbuh au Cameroun par des forces de sécurité, et savoir quelle en serait la teneur ? La réponse du porte-parole du ministère des affaires étrangères de la France a le mérite d’être clair.
« Nous condamnons les violences qui ont entraîné la mort d'un grand nombre d'habitants d'un village de la province du Nord-Ouest du Cameroun, dont des enfants. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes ainsi qu'au peuple camerounais. Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur cet événement tragique et que les responsables répondent de leurs actes. »
Si l’on s’en tient à ces déclarations sommes toutes minimalistes, il est clair que la France ne compte pas s’ingérer dans les affaires internes du Cameroun et laisse la responsabilité aux autorités du Cameroun pour mener des enquêtes et sanctionner les coupables dans cette affaire. Une attitude qui contraste avec celle de nombres d’organisations internationales et d’autres pays qui se croient le devoir de mettre à la croix les institutionnels camerounais.
De ce point de vue, est-il trop tôt de croire que la France pourrait éventuellement être un futur allié du pouvoir en place dans les manœuvres de diplomatie de couloir qui consistera à ne pas faire intervenir des forces étrangères dans notre pays ?
Est-ce tout simplement du politiquement correct ?
Quelques soit la configuration que prendra cette crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest dans les prochains jours, il est évident que la France jouera un rôle prépondérant. Mais lequel ? Contribuera-t-elle à polir les dirigeants camerounais et l’armée mise en cause par certaines officines ? S’emploiera-t-elle aux côtés du Cameroun à défendre toute ingérence même sécuritaire sur son territoire ? Ou alors, le pays de Macron fera coquin avec les adversaires du pouvoir de Paul BIYA et des ennemis du Cameroun pour la mise en place d’une stratégie d’invasion militaire.
De toute façon, cette crise de Ngarbuh semble être le prétexte attendu (ou construit) par plusieurs agences qui n’ont que hâte de se précipiter sur les berges pétrolifères de Limbé. En tout cas, la suite nous dira.
Lire aussi : Une fois de plus, il s’agit d’un problème Camerouno – Camerounais
Stéphane NZESSEU
Face à la presse à l’auditorium du Mincom ce mardi, René Emmanuel Sadi – chef de ce département ministériel a qualifié la sortie de certains Camerounais et Organismes internationaux d’« Allégations mensongères contre les Forces de Défense et de Sécurité »
Son propos
« Les Forces Nationales de Défense et de Sécurité viennent une fois de plus de faire l’objet d’affabulations et d’allégations mensongères, dans la lutte qu’elles mènent pour un retour à la vie normale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de notre pays.
En effet, des images d’une cruauté insoutenable ont circulé en boucle dans les médias sociaux, le samedi, 15 février 2020, laissant entrevoir des corps calcinés, tout en indiquant qu’il ne s’agissait là que d’un reflet « du massacre des populations, perpétré la veille, au village Ngarbuh», Arrondissement de Ndu, Département du Donga-Mantung, dans la Région du Nord-Ouest.
Sans la moindre investigation préalable, ni quelque recoupement des données factuelles que ce soit, plusieurs activistes politiques, détracteurs invétérés, se présentant sous des étiquettes de « spécialistes des droits de l’Homme », de « leaders ou de porte-parole de partis politiques », ont immédiatement investi des médias nationaux et internationaux, pour imputer la responsabilité des conséquences de cet incident aux Forces Nationales de Défense et de Sécurité, par des déclarations intempestives et infondées.
Au demeurant, le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, dans un communiqué de presse en date du 17 février 2020, a formellement démenti ces allégations outrancières et mensongères et restitué les faits, tels qu’ils ressortent d’un recoupement entrepris avec promptitude et diligence par les services spécialisés. Il n’y a pas eu vingt-deux villageois, dont quatorze enfants, tués par les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité à Ngarbuh.
Car, il s’agit des vies humaines, celles des compatriotes en proie aux menaces quotidiennes de bandes armées sans foi ni loi, et que nos Forces de Défense présentes dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ont pour mission essentielle de sécuriser et de protéger.
Le Gouvernement, par ma voix, et à la suite de ce démenti, entend apporter les précisions suivantes relatives à cette situation.
Depuis de longs mois en effet, les Forces Nationales de Défense et de Sécurité ont réussi à prendre le contrôle et à sécuriser le nœud routier de Ntumbaw, voie de passage de tous les trafics illicites qui inondent le Département du Bui, dans la Région du Nord-Ouest, notamment les villes d’arrondissement que sont, Elak, Oku, Jakiri, Kumbo, Mbiame, Nkum et Nkor.
C’est ainsi que les bandes armées qui sévissaient dans cette zone, semant la terreur et la désolation auprès des populations, ont trouvé refuge dans un hameau périphérique dénommé Ngarbuh, pour y installer leur base arrière, et réorganiser le racket des usagers, tout en perpétrant des exactions innommables sur l’axe menant à Ntumbaw.
Alertées par les populations, les Forces de Défense et de Sécurité se sont alors déployées à Ngarbuh, en opération de reconnaissance, le samedi, 15 février 2020.
Dans le vif de l’action, et non loin du repère choisi par les rebelles sécessionnistes comme espace logistique de stockage des marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, ainsi que des produits frelatés de contre bande, des stupéfiants et des amulettes, les éléments de nos Forces de Défense ont été violemment pris à partie par un groupe d’individus lourdement armés.
Faisant face avec vigueur et professionnalisme, les forces légales composées de six éléments d’élite, ont su riposter énergiquement, en neutralisant sept assaillants et mettant en déroute d’autres individus du groupe des sécessionnistes armés.
Au cours des accrochages qui ont eu lieu, un incendie s’est déclaré dans un refuge fortifié qui contenait des explosifs et des produits inflammables stockés par les rebelles armés.
Il s’en est suivi des explosions, puis des langues de feu qui se sont propagées jusqu’aux habitations voisines.
Comme cela a été indiqué dans le communiqué du Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, le bilan de cet incident, après recoupement, fait état de cinq morts, une femme et quatre enfants.
En regrettant profondément cet incident malheureux, dans une région où l’armée camerounaise s’emploie sans relâche et sans compter à ramener la paix et la sécurité,
Je veux ici transmettre aux populations, et particulièrement aux familles éprouvées, les sincères condoléances du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Son Excellence Paul BIYA, ainsi que le réconfort du Gouvernement. 6
En tout état de cause, et sur les Très Hautes Directives du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, une enquête a immédiatement été ouverte, en vue des clarifications approfondies de tous les aspects liés à cet incident.
Au-delà des stigmatisations et des calomnies injustifiées dirigées contre nos Forces de Défense et de Sécurité, il convient de relever pour les magnifier, les vertus remarquables qui distinguent notre armée ; une armée d’élite, forte, crédible, professionnelle et mature, dont l’activité au quotidien repose sur les sacro-saints principes du respect des institutions républicaines et de la défense de la Nation, avec honneur et fidélité.
C’est le lieu de préciser que dans leur mission à la fois légale et légitime, et au prix de sacrifices incommensurables, nos Forces de Défense et de Sécurité, s’attellent à anéantir avec toute la mesure prescrite par le Haut Commandement, et dans le strict respect des principes fondamentaux du Droit Humanitaire axés sur la protection des personnes vulnérables (femmes, enfants, vieillards et handicapés), la terreur, l’horreur et l’abomination, pour tout dire, la dynamique macabre instaurée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, par les bandes armées sécessionnistes.
Il faut dire également que dans l’accomplissement de leur mission régalienne, les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité sont appelées à poursuivre les groupes armés dans leurs retranchements, situés à la fois dans les forêts et quelquefois dans les habitations des populations.
Il convient de signaler par ailleurs, que dans leurs entreprises criminelles dirigées contre les populations non acquises à leur cause, et contre nos Forces de Défense et de Sécurité, les bandes armées utilisent des techniques de couverture visant à semer la confusion à la fois parmi ces populations et dans l’opinion, en arborant des treillis militaires, pour faire incriminer les Forces Armées Camerounaises.
Or, comment penser un seul instant qu’une armée aussi disciplinée et aussi citoyenne que la nôtre, puisse perpétrer des actes de pillage des biens civils et des massacres des populations dont elle a vocation à assurer la protection et la sécurité ?
En aucun cas, nos Forces de Défense et de Sécurité n’ont entrepris délibérément de perpétrer des exactions de quelque nature que ce soit, contre des populations civiles au service desquelles elles sont commises.
Le Gouvernement s’inscrit donc en faux contre les accusations fantaisistes et gratuites, portées par des activistes politiques, par les commanditaires des bandes armées sécessionnistes, par des Organisations Non Gouvernementales ainsi que par certains médias nationaux et internationaux, contre nos Forces de Défense et de Sécurité.
De même, il y a lieu de s’étonner de la crédulité de ces différents acteurs qui accordent du crédit à des allégations fallacieuses tirées de sources quelconque et dépourvues de toute fiabilité, au point d’en faire hâtivement des certitudes et des vérités établies, toutes choses qui traduisent leur mauvaise foi et leur état d’esprit voués en permanence à l’instrumentalisation et à la manipulation de l’opinion.
Le Gouvernement camerounais dénonce avec la dernière énergie, toutes ces manœuvres dont la finalité est de nuire à l’image du Cameroun, et de jeter systématiquement l’anathème sur nos institutions et notre armée, au moment même où viennent de se dérouler avec succès, transparence et équité sur l’ensemble du territoire national, les opérations de vote relatives au double scrutin législatif et municipal du 9 février 2020.
C’est pourquoi, le Gouvernement en appelle à la responsabilité et à la solidarité de tous les pays amis qui continuent d’héberger les commanditaires de ces actes de violence et de barbarie dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, lesquels répandent sans cesse des contre-vérités sur la situation réelle dans les Régions concernées, et sur l’ensemble du territoire national.
Le Gouvernement camerounais en appelle particulièrement à la vigilance de la communauté internationale, au regard du flux des fausses informations diffusées de façon pernicieuse à travers les mass médias classiques et cybernétiques, dans le but de nuire au Cameroun.
Enfin, s’agissant principalement de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, force est de constater une amélioration progressive de la situation, grâce à la prise en compte et à la mise en œuvre rapide par le CHEF DE L’ETAT, des recommandations issues du Grand Dialogue National, avec notamment à la clé, l’accélération du processus de décentralisation et l’octroi d’un statut particulier à ces deux Régions.
En outre, fidèle à sa volonté de paix, le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE vient une fois de plus de lancer un appel pressant à ses jeunes compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui « se sont laissés enrôler dans des bandes armées et qui continuent d’entretenir un climat d’insécurité dans ces deux Régions, à déposer les armes, à l’exemple de ceux, nombreux, qui l’ont déjà fait et qui vivent tranquillement au sein des communautés (…) ».
Il va sans dire que l’engagement et l’implication effectifs de ces filles et fils repentis du Nord-Ouest et du Sud-Ouest seront déterminants dans le processus de rétablissement de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale, dans lesdites Régions, et partant, sur l’ensemble du territoire national.
De l’avis général, les efforts entrepris et les mesures prises par le CHEF DE L’ETAT, ont été accueillis et salués par tous nos concitoyens et par nos partenaires de bonne volonté et de bonne foi. Les signes sont perceptibles et les faits visibles qui incitent chaque jour, un peu plus, à l’optimisme.
Aussi, le Gouvernement par ma voix, lance-t-il un vibrant appel à tous, afin que tout soit mis en œuvre, non pour attiser les tensions comme le font certains, mais pour soutenir sans réserve, tout ce qui peut concourir au retour à la paix, à la vie normale et à la consolidation du vivre ensemble dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest… ».
N.R.M