Dans un rapport publié il y a quelques heures celle qui prétend être une chercheuse senior sur l’Afrique à Human Rights Watch a proposé une liste des victimes des évènements malheureux de Ngarbuh en plus de ses autres élucubrations
Et pourtant, des informations non officielles font état de ce que dans ce « répertoire » figurent les noms des femmes et des enfants qui vivent depuis dans la capitale politique Camerounaise depuis un peu plus de trois ans. D’autres parlent de deux ans et nombreux sont ceux qui ont été recensés parmi les réfugiés internes ayant trouvé gîte et couverts à Bamenda, Douala et Yaoundé.
Certaines se seraient confiées sur les antennes d’un média de la place car elles ne comprennent pas comment et sur quelle base leurs noms apparaissent dans le document de Human Rights Watch. Refusant de servir de prétexte ou d’armes dans cette cabale orchestrée par cette prétendue Ong contre leur pays, avec des complicités avérées, dont celle du nommé Nfor Yacubu, interpellé par les Forces de Défense et de sécurité, toutes les familles mentionnées dans le rapport de Ilaria Allegrozzi « auraient consulté les avocats et envisageraient de porter plainte… ».
Mais que cherche Human Right Watch au Cameroun ?
Bien malin celui qui sera capable d’apporter une réponse concrète et convaincante à cette question. Depuis le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest, les travailleurs de cette prétendue Ong semblent avoir comme mot d’ordre d’incriminer les Forces de Défense et de Sécurité de toutes les tueries qui se vivent là bas.
Ces individus qui sont de connivence avec les terroristes, ces prétendus spécialistes d’on ne sait trop quoi qui soutiennent et protègent ceux qui financent les meurtriers des populations qui ne demandent qu’à vivre en toute quiétude ont franchi une autre étape.
Ilaria Allegrozzi dans son « torchon » accuse les Peuls : « Au moins 30 Peuls armés ont tout d’abord pénétré à pied dans Ngarbuh 1, un quartier de Ngarbuh, le 13 février vers 11h00 du soir, pillant de nombreuses maisons… ».
Et portant, la réalité est toute autre. Il ne se passe pas un seul jour, sans que ce peuple ne subisse des exactions de la part de ces ambazoniens qui donnent l’impression d’agir « en toute impunité » parce que bénéficiant du soutien des Ong comme Human Rights Watch et de nombreuses autres qui n’ont jamais décrié même pas une fois, l’assassinat sauvage de ces Femmes et Enfants.
Nul besoin de revenir sur le travail que fait l’Armée Camerounaise. Contrairement à ce qu’affirme cette femme, les Forces de Défense et de Sécurité veillent au grain, en défendant certes l’intégrité du territoire national, mais les Soldats construisent les ponts, encadrent les enfants, aident les femmes à accoucher, font des dons, soutiennent de façon multiforme, ces populations qui, au fil des années ont appris à leur faire confiance.
Il apparaît dès lors pour Ilaria Allegrozzi et ses semblables que la production des torchons ne va jamais mettre à mal la confiance que les Camerounais ont vis-à-vis de leurs Forces de Défense et de Sécurité. Ils ne vont par ailleurs pas permettre que les Peulhs deviennent aujourd’hui la nouvelle cible de leurs bassesses. Et qu’ils se le tiennent pour dit.
Nicole Ricci Minyem