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Le politologue Mathias Eric Owona Nguini demande à ce qu’il n’y ait pas d’amalgame dans la compréhension des résultats de l’enquête du massacre des civils de Ngarbuh. Assez lynché par certains défenseurs des Droits de l’homme pour avoir voulu démontrer que le rapport produit sur cette tragédie par l’Ong Human Rigth Watch était faux, l’analyste politique dont la sortie se faisait déjà attendre, indique dans sa publication, que le communiqué de Ferdinand Ngoh Ngoh le Secrétaire général de la Présidence de la République, ne "dit pas exactement ce que les zélote et associés veulent faire croire". Pour ce qui est de la guerre des chiffres de personnes décédées au cours de cet évènement tragique, le Pr Owona Nguini affirme que l’enquête ne confirme guère la position des Ong. Pour ce qui est de l'implication de l'armée, il affirme que le communiqué ne dit pas que les soldats mis en cause ont de façon volontaire ôté la vie aux civils.

 

Ci-dessous l’analyse intégrale du Pr Mathias Eric Owona Nguini

1° Le Communiqué N'Approuve Pas Les Chiffres Présentés Par Les Organisations Des Droits De L'homme Toujours Silencieuses Sur Les Exactions Et Crimes Des Ambazoniens À Propos Des Morts De Ngarbuh.

2° Le Communiqué Ne Dit Pas Que Les Militaires Et Gendarmes Accompagnés Par Des Auto-Defenses Ont Tué De Manière Délibérée Et Volontaire Les Civils Non-Combattants(Femmes Et Enfants) Présents Dans Ce Camp Retranché Et Base Logistique Des Sécessionnistes Ambazoniens.

3° Le Communiqué Reconnaît Contrairement Aux Dires Des ONGs Des Droits De L'Homme ,De Leurs Relais Médiatiques Et De Toute La Sphère Pro- Sécessionniste ,Que Les Lieux Constituaient Bel Et Bien Un Camp Armé Et Une Base Logistique De Ngarbuh.

4° Le Communiqué Dément Que Des Consignes Ont Été Données Pour Massacrer Des Civils Innocents À Ngarbuh.

5° Le Communiqué Dit Que Les Militaires Seront Sanctionnés Parce Que Paniqués D'Avoir Créé Involontairement Des Victimes Non Combattantes ,Ils Ont Créé Des Incendies Pour Dissimuler Ce Drame Et Ont Fait Des Rapports Biaisés À Ce Sujet.

6° Ces Militaires Et Gendarmes Sont Sanctionnés Parce Qu'Ils Ont Associé Des Civils Des Groupes D'Auto-Defense Dans Une Opération Militaire.

7° Le Rapport Met Même En Cause La Volonté De Certaines ONGs d'essayer d'instrumentaliser De Tels Incidents Au Lieu De Se Limiter À Évoquer De Telles Situations.On Voit Qu'En Dehors Du Point Sur La Participation Des Miliciens D'Auto-Defense À Une Opération Militaire,Ce Communiqué Ne Dit Pas Ce Que Les Soutiens Honteux Du Terrorisme Ambazonien Veulent Lui Faire Dire!!! Contrairement À L' Amalgame, Qu'Ils Veulent Créer Le Communiqué Ne Dit Pas Qu'Il Y A Une Action Délibéree De Massacre De Civils En Dehors D'Une Zone De Combat.

Voila La Vérité Que Cette Coalition Malveillante Qui Se Tait Devant Tous Les Crimes Commis Par Les Terroristes Ambazoniens , Tente De Dissimuler. Je Répète Qu'Ils Ne Peuvent Donner De Leçons De Morale À Personne Car Ils Se Taisent Systématiquement Devant Les Crimes Des Voyous Sécessionnistes Dont Ils Approuvent Les Crimes Et Soutiennent La Cause Anti-Nationale !!! 

 

Liliane N.

 

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Ce mardi, 21 avril 2020, à l'émission "Equinoxe soir", Wilfried Ekanga est intervenu sur les résultats de l'enquête du massacre des civils de Ngarbuh. Le militant du mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), estime que le ministre camerounais de l'administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji doit présenter ses excuses aux journalistes. 

 

Dans son intervention, Wilfried Ekanga fait relever que le Minat avait menacé les journalistes à propos du traitement de l'information concernant l'affaire du massacre des civils de Ngarbuh à Ntumbaw dans la région du Nord-ouest. Avec les résultats de la Commission d'enquête mixte qui vient de rendre sa copie, il en ressort que, les chefs de troupes de l'armée n'ont pas su maîtriser "leurs hommes" et les membres des comités de vigilance."Il faut que le ministre Atanga Nji fasse son mea culpa aux journalistes qui ont fait un travail de fond sur cette affaire", pense-t-il. 

Wilfried Ekanga s'est montré toutefois dubitatif quant à l'acceptation par le ministre de l'administration territoriale de se faire excuser auprès des hommes et femmes de médias.

En rappel, le critique politique camerounais, fervent militant du parti de Maurice Kamto, indiquait à propos de la menace de fermeture de certains médias privés par Paul Atanga Nji, que ce dernier est le "ministre de la menace et du banditisme politique". 

"L'administration camerounaise arrête d'utiliser l'intimidation, l'arrogance et la violence comme facteur de Gouvernance, c'est ce qui met ce pays à genoux", a laissé entendre Wilfried Ekanga sur"Equinoxe soir". 

 

Innocent D H

 

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Depuis la publication des résultats de l‘enquête du Massacre des civils de Ngarbuh, les réactions mitigées ne cessent de pleuvoir. Dans ce flot de réactions, il y a aussi celles qui révèlent la position des Etats-Unis. Par le biais d’une sortie publiée sur le compte Twitter de la représentation diplomatique de ce pays partenaire du nôtre, on apprend que les américains se réjouissent des résultats de cette enquête prescrite par le chef de l'Etat. 

 

“Nous nous réjouissons de la démarche de transparence à propos de l'attaque du 14 février à Ngarbuh, avec la publication du rapport d'enquête. Nous accueillons la décision de demander des comptes aux personnes soupçonnées d’avoir mené cette action et d’avoir tenté de la dissimuler”, peut-on lire dans le tweet de l’Ambassade américaine au Cameroun.

A titre de rappel, les tueries de Ngarbuh ont eu lieu dans la nuit du 13 au 14 février 2020. Il faut savoir que Ngarbuh, est un  village de  l’arrondissement de Ndu, dans le département du Donga Mantung, région du Nord Ouest. Si après ces tueries, le gouvernement avait indiqué que cinq personnes avaient perdu la vie, aujourd’hui les résultats de l’enquête de Ngarbuh parlent plutôt de 13 civils.

On se rappelle même que LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures (Minrex) prenant part à la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme, qui se déroule à Genève, est revenu sur cette guerre de chiffres. En précisant que 5 civils ont perdu la vie à la nuit suscitée, il avait alors déclaré : « Certains organes ont, sans la moindre investigation fait allégation du massacre de 22 personnes, y compris des femmes, et de 14 enfants perpétré par les forces de défense et de sécurité ».

 

Liliane N.


 
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Après la publication des mesures disciplinaires prises par le Chef de l’Etat du Cameroun, suite aux évènements malheureux de Février 2020 ils ont tous regretté et condamné ces actions ayant entraîné la mort des Femmes et des Enfants – victimes collatérales d’une guerre qui n’aurait jamais dû exister  

 

Jean De Dieu Momo - Président des Patriotes Démocrates pour le Développement du Cameroun

Cette tragédie n’est pas le fait du hasard car elle a pour finalité de provoquer l’ire des populations. Pour qu’on n’en y arrive pas, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice appelle à la vigilance du peuple. L’un des signes de la guerre hybride est de faire la guerre par procuration et de protester en premier. Tous les signes indiquent clairement que ce drame a été voulu pour créer la psychose au sein la population cible qu’on veut révolter. Ça semble marcher si notre peuple n’est pas vigilant…


Honorable Nourane Foster – Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale

Un mort est un mort de trop. L'entêtement de certains jeunes à rester en brousse et à mener des attaques contre notre armée régulière est inadmissible. Mes condoléances aux familles endeuillées. Dans un autre pays le gouvernement aurait démissionné faute de solutions adéquates

 

Responsables du Social Démocratic Front  

Le Front Social Démocrate a appris consternation, choc et violente amertume, l’assassinat crapuleux des femmes et bébés non armés dans le village de Ngarbuh, à la périphérie de la ville de Ndu dans le département du Donga Mantung – Région du Nord Ouest le 14 Février 2020.

Le parti mène actuellement sa propre enquête sur ces crimes horribles afin d’établir les faits tels qu’ils se sont réellement produits et de déterminer le nombre de victimes.

Le Sdf condamne fermement les auteurs de ces barbaries odieuses, lâches et arbitraires qui violent de façon toutes les normes requises en période de guerre et plus particulièrement les conventions nationales et internationales sur la guerre.

Au nom de la justice qui doit être rendue au nom du Peuple Camerounais qui a le droit absolu de connaître les coupables, le Sdf exige du régime de Yaoundé que les auteurs directs, ainsi que les commanditaires de ces crimes crapuleux soient traduits en justice.

Dans l’attente des nouvelles mesures pour la manifestation de la vérité en rapport avec les meurtres insoutenables et insoutenables, le Sdf ses condoléances aux familles endeuillées ainsi que sa solidarité au peuple de Ngarbuh ainsi qu’à l’ensemble du département de la Donga et Mantung en général.

 

Nicole Ricci Minyem

 
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L’ouverture de l’enquête exigée par le Président de la République deux mois après la mort de treize personnes dont trois dames et dix enfants a permis de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé dans la nuit du 13 au 14 Février dans l’arrondissement de Ndu– Région du Nord Ouest

 

Les Sanctions

L'ouverture d'une procédure disciplinaire contre le Chef de Bataillon Nyiangono Ze Charles Eric, Commandant du 52ème Bataillon d'Infanterie Motorisée (BIM) et tous les militaires ayant participé à l'opération de Ngarbuh.

L'arrestation du Sergent Baba Guida, du Gendarme Sanding Sanding Cyrille et du Soldat de Première Classe Haranga Gilbert, ainsi que des dix membres du comité de vigilance impliqués dans les événements tragiques de Ngarbuh et l'ouverture d'une procédure judiciaire contre eux.

Les militaires concernés sont d'ores et déjà à la disposition du Tribunal militaire de Yaoundé. Les membres du comité de vigilance concernés sont eux, activement recherchés.

 

Le Président de la République a ensuite exigé

L'exhumation des corps des victimes afin de leur donner, aux frais de l'Etat, une sépulture digne et de finaliser les constats nécessaires à la manifestation de la vérité

Le recensement des ayants-droit des victimes par l'Autorité administrative aux fins du versement par l'Etat des indemnisations et compensations appropriées.

Le renforcement de la sécurisation du village de Ngarbuh, notamment par la création d'une base militaire et l'érection d'autres services publics qui devraient permettre une meilleure protection des civils contre les exactions des groupes armés, le retour des personnes déplacées et l'apaisement des tensions intercommunautaires.                  

 

Retour sur les faits

Ngarbuh était devenu un centre de regroupement des terroristes sécessionnistes ainsi qu’un pôle logistique de ravitaillement en armes, munitions et combustibles de ces groupes.

Ces derniers se livraient à des exactions diverses contre les populations locales, notamment le vol des bétails les agressions …Ce  qui a justifié une intervention des Forces de Défense et de Sécurité aux fins de protéger ces dernières.

Après une mission de reconnaissance autorisée par le Chef de Bataillon Nyiangono Ze Charles Eric – Commandant du 5ème Bataillon d’Infanterie Motorisée de Nkambe, le Sergent Baba Guida – Chef du Groupe Mixte de Ntumbaw l’a conduite quelques heures avant les heurts

C’est alors qu’un détachement a quitté la base le 13  Février à 22 heures avec un effectif de trois militaires et deux gendarmes. Au cours de la progression, le chef du groupe a pris l’initiative de se faire accompagner par dix sept membres d’un comité de vigilance local.

Après avoir formé deux groupes, l’équipe conduite par le Sergent Baba Guida à Ngarbuh 3 et composée du gendarme Sanding Sanding Cyrille, du soldat de 1ère classe Haranga et de dix membres du comité de vigilance local a donné l’assaut sur la base des informations communiquées par un terroriste repenti et paysan de la zone.

C’est après échanges violents de coups de feu ayant conduit à la mort de cinq terroristes et à la saisie de plusieurs armes que le détachement s’est rendu compte que trois femmes et dix enfants ont péri du fait de son action.

C’est conduit par la panique que les trois militaires, aidés par quelques unes des personnes qui les accompagnent ont tenté de masquer les faits par des incendies.

Rentré à la base, le Sergent Baba Guida a adressé à sa hiérarchie un compte rendu volontairement biaisé. C’est sur la base de ce dernier que le Gouvernement avait initialement fondé sa communication.

 

Les responsabilités établies par la commission d’enquête

Le Chef de Bataillon Nyiangono Ze Charles Eric, Commandant du 52ème  Bataillon d'Infanterie Motorisée (BIM), connaissant pourtant la sensibilité de la zone de Ngarbuh, où existent de vives tensions intercommunautaires, n'a pas personnellement supervisé l'opération menée par ses hommes.

Le Sergent Baba Guida a associé des civils armés à une opération militaire, n'a pas maîtrisé ses hommes au cours de ladite opération, a ordonné l'incendie de maisons et volontairement travesti le compte rendu de l'opération et son bilan.

Le Gendarme Sanding Sanding Cyrille a participé à une opération ayant causé la mort de plusieurs personnes et des incendies de maisons.

Le Soldat de 1ère  classe Haranga a participé à une opération ayant causé la mort de plusieurs personnes et des incendies de maisons.

Les dix membres du comité de vigilance engagés à Ngarbuh 3, non encore identifiés ont participé à une opération ayant causé la mort de plusieurs personnes et des incendies de maisons.

Tout en adressant ses condoléances aux familles, le Chef de l’Etat Camerounais a réitéré ses instructions fermes aux responsables compétents, aux différents niveaux hiérarchiques des Forces de Défense et de sécurité, de veiller, avec une détermination accrue, à ce que celles-ci accomplissent toujours leur devoir avec professionnalisme. Qu’elles assurent tout particulièrement la protection des civils et s'assurent que les allégations relatives à d'éventuelles exactions fassent systématiquement l'objet d'enquêtes et le cas échéant, de sanctions appropriées.

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
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C’est ce qui ressort de la réunion de concertation organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) il y a quelques jours

 

Cet organisme a été associé à d’autres entités, notamment les responsables de la sécurité militaire, ceux de la police, de la gendarmerie et les membres de la société civile afin de mener avec diligence, l’enquête ordonnée par le Président de la République au lendemain du massacre qui a entraîné le décès de nombreux civils, parmi lesquels des femmes et des enfants.

Une prescription présidentielle qui est intervenue alors que des voix s’élevaient afin d’accuser une fois de plus, les Forces de Défense et de Sécurité. A l’instar des organisations non gouvernementales qui estiment que les Soldats Camerounais massacrent impunément les populations qui n’ont rien à voir avec la guerre dans le Nord Ouest.

Malgré la mise au point de Joseph Béti Assomo qui précisait les conditions dans lesquelles l’attaque s’est déroulée, au cours de la nuit du 14 au 15 Février 2020 dans ce département du Donga-Mantung, les réseaux sociaux à travers des images, des illustrations et autres vidéos ont développé des fake news en demandant que les responsabilités des uns et des autres soient établies.

La position des ambazoniens a jeté un doute dans l’esprit de certains Camerounais qui ont remis au devant de la scène, l’assassinat des femmes et de leurs enfants dans le Nord et jusqu’à ce jour, l’on attend encore le verdict du tribunal.  

Dans le compte rendu établi au lendemain des investigations, les présidents et rapporteurs des sous – commissions n’ont pas manqué de relever qu’ils ont travaillé en toute quiétude et n’ont rencontré aucune difficulté sur le terrain, qui aurait pu entraver le bond déroulement de cette enquête également souhaitée par le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies.

A ce propos, ces derniers se sont félicités du fait que le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés a été désigné comme membre de cette commission d’enquête. 

Ils ont toutefois formulé un vœu, qui est celui de tous les Camerounais : C’est que les résultats des investigations menées soient rendus publics et que les suspects des violations avérées des droits de l’homme soient traduits devant les juridictions compétentes».

Il faut relever pour le condamner que depuis quelques mois, il y’a quelques individus qui se complaisent à fabriquer des fake news, dans l’optique de salir le travail abattu par les Soldats Camerounais engagés à défendre au prix de leur vie, l’intégrité du triangle national. Or, à plusieurs reprises, il a été prouvé que les terroristes, au cours des massacres qu’ils perpétuent dans ces régions en crise, volent les tenues de leurs victimes et ils n’hésitent pas à les arborer lorsqu’ils estiment que cela peut servir leur cause.

L’utilisation des boucliers humains ne semble pas leur causer le moindre problème de conscience et même s’il existe des brebis galeuses dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité, ces quelques individus ne sauraient en aucune manière, entacher le travail de titan célébré par tous ceux qui ont été arrachés des mains des terroristes, pour ne prendre que cet exemple.

  

Nicole Ricci Minyem

 

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Côme Damien Awoumou, le représentant permanent du Cameroun à l’Organisation des Nations unies s’est exprimé hier 11 mars 2020, au Conseil des Droits de l'homme à Genève en Suisse.

 

Le représentant du Cameroun devant le Conseil des Droits de l’homme à Genève a parlé de la position de son pays en ce qui concerne le massacre des civils de Ngarbuh. Côme Damien Awoumou a dénoncé les manœuvres orchestrées par des Organisations non gouvernementales (Ong) pour déstabiliser le Cameroun. Il a évoqué une désinformation qui se fait sans “investigation préalable”. Il a cité des Ong comme Médecins sans frontières qui ont transformé leurs centres d’accueil en refuge des éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie. Il a également cité Human Rights Watch pour ce qui est de ses accointances avec les sécessionnistes. 

 

A titre de rappel, LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures (Minrex) qui a pris part à la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme, qui s’était déroulé à Genève, avait lui aussi parlé du massacre de Ngarbuh et de la désinformation liée à ce tragique évènement. Il avait alors déclaré en parlant du nombre de civils tués, un point objet de discorde, «certains organes ont, sans la moindre investigation fait allégation du massacre de 22 personnes, y compris des femmes, et de 14 enfants perpétré par les forces de défense et de sécurité»

 

Pourtant le gouvernement a dressé comme comme bilan de ce massacre : une femme et quatre enfants décédés en raison d’un incendie provoqué par des échanges de tirs entre les forces de l’ordre et des groupes rebelles. 

 

Liliane N.

 

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Ce député français de la Haute Garonne ne cesse de multiplier des sorties depuis la survenue de la tuerie de Ngarbuh dans le Nord-Ouest pour décrier la lutte qui oppose l’armée camerounaise aux ambazoniens. Pour lui, une seule enquête sur les récentes violences n’est pas assez conséquente.  

 

Sébastien Nadot vient de faire de la crise anglophone au Cameroun son cheval de bataille. A la suite de son président Emmanuel Macron, l’élu français semble penser lui aussi « mettre la pression » sur Paul Biya, le président de la République du Cameroun.   Selon lui, une seule enquête sur les récentes violences dans le Nord-Ouest n’est pas assez conséquente. 

Rappelons que la crise anglophone perdure depuis trois ans. Et, à en croire les données fournies par les organisations non gouvernementales, près de 3.000 personnes ont perdu la vie dans cette crise. C’est la semaine dernière que le député, membre du Mouvement des Progressistes a saisi la Commission des affaires générales de l’Assemblée nationale française au sujet du massacre de Ngarbuh dans le Nord-Ouest Cameroun, le 14 février 2020. Sébastien Nadot sollicite que les parlementaires de son pays fassent une grande pression sur le régime de Yaoundé. 

L’enquête de l’Onu sollicitée 

A travers l’Onu, le député français dit demander une enquête indépendante par rapport à la tuerie de Ngarbuh qui a coûté la vie à plusieurs femmes et enfants.  Sébastien Nadot a le 02 mars dernier fait une autre sortie sur son compte twitter. « Cameroun : l’enquête indépendante sur le massacre de Ngarbuh est nécessaire mais ne suffit pas. Une enquête Onu sur toutes les exactions commises depuis 2016 s’impose », note-t-on.

 

Innocent D H 

 

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Ils sont environ neufs (09) soldats interpellés par les enquêteurs de l’armée du Cameroun actuellement sur le terrain de Ngarbuh. Soit Deux colonels et des hommes de rang qui seraient impliqués dans les crimes commis par les forces de défense à Ngarbuh le 14 février 2020.

 

Plusieurs commissions d’enquêtes sont à pied d’œuvre dans la localité de Ngarbuh dans la région du Nord-Ouest. Parmi ces multiples commissions qui se marchent pratiquement sur les pieds à Ngarbuh, se trouve celle dans laquelle on retrouve les agents de la SEMIL (Sécurité Militaire). La SEMIL mène des enquêtes qui mettent en cause des militaires de l’armée camerounaise. Et à cet effet, ils ont entendu de nombreux soldats et gradés impliqués de près ou de loin dans les massacres de Ngarbuh. L’objectif est clair. Il faut collecter le maximum d’informations pour faire toute la lumière sur ces crimes au milieu desquels se trouve l’armée camerounaise.

Des informations que nous avons encore du mal à recouper du fait du secret de l’instruction militaire en cours font état de ce que sept militaires de rang et deux colonels seraient écroués actuellement dans les geôles des bureaux de la SEMIL. Des militaires dont la responsabilité sera établie au cours d’un procès qui s’ouvrira à la suite des enquêtes encore en cours. Mais déjà, la SEMIL estime qu’il y a matière à incriminé ces derniers. Toutes choses qui justifieraient les allégations des ONG et autres observateurs selon qui l’armée camerounaise a commis des exactions dans le village de Ngarbuh. S’il y a des coupables, c’est la preuve que les infractions sont établies.

Si l’on s’en tient aux premiers éléments de cette enquête, il y a bel et bien eu accrochage entre militaires et milices ambazoniennes avant les exactions commises par l’armée. Seulement, un groupe de militaires accompagnés de Bororos armés ont décidé de mener plus tard une opération punitive contre un village soupçonné d’aider les séparatistes. Ceci sans avoir au préalable requis l’avis de leur commandement. Les combattants Bororos qui ont participé à cette opération seraient par ailleurs en fuite. Les soldats et les deux officiers supérieurs ont été transférés à Yaoundé.

En rappel, le 14 février 2020 à Ngarbuh petit village de la région de l’Ouest du Cameroun, une attaque fait des morts. 22 selon l’ONU, dont 14 enfants. L’armée est accusée du massacre. Le gouvernement s’en défend et pointe une opération contre une base séparatiste qui a abouti à la mort de 7 « terroristes ». L’incendie qui serait déclenché à la suite des combats a brûlé des maisons et tué cinq personnes. Ce que dément un récent rapport de Human Right Watch qui accuse des militaires et des Bororos armés d’avoir mené une opération punitive contre un village. Le Bilan de l’ONU fait état de 21 morts dont 13 enfants et une femme enceinte.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le Pr Eric Mathias Owona affirme que la chaîne de télévision est toute aussi manipulatrice que l’est l’Organisation non gouvernementale Human Rights Watch. Un acharnement autant difficile à expliquer qu'à comprendre puisque ledit rapport n'a pas été dépublié du site de l'ONG jusqu'à présent.

 

Le Pr. Mathias Eric Owona Nguini ne s’entend ni avec Equinoxe Tv, ni avec Human Rights Watch. Le Professeur a récemment fait une sortie sur les antennes de notre confrère Crtv au sujet du rapport publié par l’Ong suscitée. Dans cette sortie, il indiquait que ledit rapport a été retiré, du fait de la polémique qu’il a suscité. 

 

« Le rapport qui avait été publié, a été retiré en raison de l’évolution de la situation, puisqu'une polémique s’est formée à partir du moment où le militant, un pro ambazonien du nom de Nfor Yacoubou a été appréhendé à Mbu, par nos Forces de défense et de sécurité. On a constaté que ce militant était en contact avec Mme Ilaria Allegrozzi de Human Right Watch. Cela montre que cette Ong ne semble plus complètement sûre de la situation qu’elle a eu à examiner, et ne semble plus tout à faire sûr que son analyse soit nécessairement une analyse fiable... Si on peut comprendre que des enquêteurs en matière des Droits de l’homme aient une multiplicité de sources, ce qui a été retrouvé dans les communications entre cette représentante de Human Rights Watch et ce militant pro sécessionniste, indique qu’elle voulait à tout prix avoir des éléments en fait pour instruire un procès à charge de nos Forces de défense et de sécurité. Ce n’est pas ça qui est du point de vue de l’éthique professionnelle du militant des droits de l’homme, le travail à faire », avait déclaré Owona Nguini.

 

Voulant vérifier cette déclaration d’Owona Nguini, la chaîne de télévision Equinoxe dans son édition du journal du soir du 03 mars a décidé de faire une vérification en consultant le site internet de Human Rigth Watch. Suite à cela, la chaîne a indiqué que ledit rapport n’a pas été retiré comme l’a déclaré le Professeur. Revenant à la charge, celui-ci a indiqué que cette chaîne veut faire dans la manipulation. 

 

« Faux !!! Ce sont des manipulateurs. Aussi bien human rights watch qu’Equinoxe, car le texte qui est sur le site de Human rights watch n’est pas un rapport car un rapport ne parle pas de lui-même. Dans ce texte, il y a des guillemets pour citer Dame Allegrozzi, ce qui signifie que ce n’est pas sa relation directe et complète des faits !!! Utilisez votre cerveau, bon sang !!! On ne peut pas confondre rapport et communique !!! Grossiers manipulateurs !!! » a réagi le politologue sur Facebook hier sous la publication de la journaliste Angie Forbin.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01