Selon le Ministre, utiliser les populations civiles comme des boucliers est une pratique faite par les groupes armés.
Lejeune Mbella Mbella le Ministre des Relations Extérieures (Minrex) prend part à la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme, qui se déroule à Genève. Il a été convié à prendre la parole. Et tout naturellement le discours du Minrex s’est porté entre autres sur la crise baptisée crise anglophone et la tuerie des civils à Ngarbuh, qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive que ce soit à l’intérieur du Cameroun qu’à l’extérieur.
Lejeune Mbella Mbella face au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies lundi dernier, a indiqué que le Cameroun est véritablement lancé dans un processus constant pour ce qui est de la crise anglophone. Il a ajouté que le pays a apporté des réponses structurelles, institutionnelles et réglementaires à la crise qui touche les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Massacre de Ngarbuh : Le ministre de la Défense décrit ce qui s'est réellement passé
Sur la tuerie des civils à Ngarbuh qui s’est produit le 14 février 2020, le Minrex est revenu sur les chiffres qui se veulent différents selon qu’on est du régime ou pas. Car si la presse parle d’une vingtaine de personnes tuées, le gouvernement fait mention de cinq personnes. Le Minrex a indiqué qu’il y a eu comme bilan : une femme et quatre enfants décédés en raison d’un incendie provoqué par des échanges de tirs entre les forces de l’ordre et des groupes rebelles. « Certains organes ont, sans la moindre investigation fait allégation du massacre de 22 personnes, y compris des femmes, et de 14 enfants perpétré par les forces de défense et de sécurité », a déclaré Lejeune Mbella Mbella.
Toujours sur la tribune de la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme des Nations unies, Le Ministre Mbella Mbella a porté un doigt accusateur contre les groupes armés, qui ont tendance à se servir des populations civiles comme boucliers humains. Et cela est fait contre la volonté et au mépris des droits et de la vie de ces populations.
Il a précisé qu’en dépit de cela, les Forces de défense et de sécurité demeurent et demeureront toujours résolument engagées et épargneront, autant que faire se peut, toute vie humaine dans la conduite professionnelle de leurs missions.
Liliane N.