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Le Diocèse de Kumbo affirme que le prêtre Sylvester Ngarba Nsah est accusé « de collaborer avec les combattants séparatistes ».

 

Le 04 juin 2021, par voie de communiqué rédigé par son service de communication, le Diocèse de Kumbo a annoncé l’arrestation d’un de ses prêtres le dénommé Sylvester Ngarba Nsah. Ce prêtre apprend-on dudit communiqué a été arrêté par l’armée qui l’accuse de collaborer avec « les combattants séparatistes».

Dans le même communiqué, le Diocèse de Kumbo indique que ce n’est pas la première fois que le Révérend Sylvester Ngarba Nsah qui est le responsable de la zone pastorale Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, à Vekovi a affaire aux Forces de défense et de sécurité. Il a aussi été torturé par les séparatistes dans le passé. Le service de communication du Diocèse affirme qu’à plus de deux fois des suites, il a été torturé par les séparatistes, parce qu’il a osé ouvrir l'école catholique de Vekovi.

« Il a été malmené par l'armée il y a environ deux semaines et maintenant, il est à nouveau entre les mains des forces militaires. Un convoi militaire l'a amené à Bamenda et nous ne savons pas ce qui va lui arriver. Nous demandons au peuple de Dieu de prier pour sa libération immédiate », écrit le service de la communication du diocèse de Kumbo. 

Retrouvez ci-dessous le communiqué original du Diocèse de Kumbo

*DIOCESAN COMMUNICATIONS SERVICE - DIOCESE OF KUMBO*

*REV. FR SYLVESTER NGARBA NSAH, ARRESTED.*

Rev. Fr Sylvester Ngarba Nsah, Father in charge of St Therese of the Child Jesus’ Pastoral Zone, Vekovi has been arrested by the Cameroon military.

This morning, the 4th of June 2021,  the military forcefully arrested Fr Sylvester Ngarba Nsah, priest in charge of Vekovi pastoral  zone, accusing him of collaborating with the separatist fighters. This same priest has more than twice been arrested and tortured by the "Amba Boys" for daring to open the Catholic school in Vekovi. He was rough-handled by the military some two weeks ago and now again, he is in the hands of the military forces. A military convoy has brought him to Bamenda and we are not sure what will happen to him.

We ask the people of God to pray for his immediate release.

Done in Kumbo, 4th of June 2021.

*Diocesan Communications Service - Diocese of Kumbo*

 

Liliane N.

 

   

Published in Défense

Selon nos sources, les Forces de sécurité ont lancé une chasse à l‘homme pour libérer les enseignants kidnappés.

La population qui vit dans la ville de Kumbo dans la région du Nord-Ouest, demande que les enseignants du Presbyterian School enlevés hier 03 novembre 2020, soient remis en liberté. Nos sources parlent au moins de 11 enseignants pris alors qu’ils se trouvaient sur le campus de l’école par des hommes armés, qui les ont menacés.

Le Révérend Samuel Fonki modérateur de l’Eglise presbytérienne du Cameroun a sorti un communiqué pour confirmer ce kidnapping. Il a indiqué que parmi les victimes, il y a aussi le personnel de la direction de l’école.

A en croire les habitants de Kumbo, la Presbyterian School fait partie des rares écoles du département de Bui, qui continuent de fonctionner en dépit des violences dues à la crise. Et il se trouve que  l’administration de cette école a été menacée à plusieurs reprises par des garçons qui s'identifient comme des combattants séparatistes. Pour l’heure, on a appris que les Forces de sécurité de Kumbo auraient lancé une chasse aux hommes pour récupérer les ravisseurs.

L’attaque de la Presbyterian School survient après celle de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic. Celle-ci s’est produite le samedi 24 octobre 2020. Les hommes armés qui ont fait irruption dans cet établissement scolaire ont ôté la vie à 7 enfants qui seront inhumés demain jeudi 5 novembre 2020.

Liliane N.

Published in Société

La route Oku-Kumbo a été réhabilitée grâce à une opération de l’armée, qui a duré 7 jours et qui a mobilisé 500 soldats.

 

C’est depuis deux années, que les séparatistes avaient coupé la route Oku-Kumbo et la maintenaient ainsi. L’opération de sept jours de l’armée qui a pris fin le 4 juillet 2020, a permis de la réhabiliter, pour le grand bonheur des usagers de cette route. Cette opération des Forces de sécurité baptisée Ngoke-Bui n’a pas seulement eu comme résultat la réhabilitation de la route suscitée. Elle a également permis de neutraliser 17 séparatistes et de détruire 16 de leurs bases. Du côté de l’armée, un soldat a perdu la vie et 3 ont été légèrement blessés.

Le debriefing de l’opération des Forces de sécurité a été fait le 4 juillet 2020 à Kumbo. Faisant son rapport au Général Valère Nka, le Colonel Charles Alain Matiang qui commande la 51ème Brigade d’infanterie motorisée basée dans la région du Nord-ouest a déclaré : 

« Pendant 7 jours, nous avons pu traiter beaucoup d’objectifs, dans département du Ngoketunjia en particulier les camps Ambazoniens de Baba I, Wasin et Bamungo. Dans de département du Bui, nous avons traité les camps d’Ebal, Verkei, Ngebsiba et Oku à Ndum, Njikijem, Elak, Njotim, Tadu, Bim, Kumbo central et d’autres zones voisines.

Étant donné les fortes pluies qui s’y sont abattues, cela a été très difficile pour nous et cela a permis aux Ambazoniens de remarquer notre présence et de s’échapper avant même que nous n’arrivions à leurs camps. Nous avons également rencontré quelques résistants, ce qui a entraîné la mort de 17 combattants séparatistes, dont beaucoup ont été blessés. De notre côté, nous avons perdu un de nos soldats et trois d’entre eux ont été légèrement blessés ». 

L’occasion a été propice pour le Général Valère Nka, qui a rappelé la main tendue du Président de la République Paul Biya en direction de tous ceux des ambazoniens qui décident de déposer les armes et de sortir des brousses.  «Ceux que nous appelons Ambazoniens sont nos enfants... Le Chef de l’État, qui est le Chef des Forces armées, a prescrit que ceux qui abandonnent volontairement leurs armes, ils seront pardonnés et dirigés vers le centre de désarmement et de réinsertion. Donc je les invite à déposer les armes. Mais ceux qui continueront à monter des barricades, à kidnapper et à tuer des gens, nous continuerons notre travail pour les arrêter », a-t-il déclaré.

 

Liliane N.

 

Published in Défense
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L’Evêque George Nkuo, bien plus proche de ses fidèles qui ont subi ces massacres, n’a pas pu se retenir et a rendu publique les chiffres de ces massacres survenus il y a quelques jours dans ces localités du Donga Mantung dans le Nord-Ouest. Dans la suite, une messe à l’endroit des victimes a été donnée ce vendredi.

 

Il n’a pas pu se retenir, face aux allégations des membres du gouvernement. Des allégations qui dans l’ensemble tendent à minimiser le nombre des morts survenus à la suite des massacres de Ngarbuh. En effet, le ministre de la communication précédé par le ministre de la défense, avaient fait savoir que ces massacres étaient la conséquence de dégâts collatéraux et qu’on dénombrerait moins de cinq (05) camerounais. Faux, déclare le serviteur de l’Eglise.

L’Evêque George Nkuo non seulement dément les données avancées par le gouvernement, mais il donne des chiffres qui ont été vérifiés par ses soins. L’Evêque de Kumbo est claire, ces massacres ont coûté la vie à près de 24 personnes. Parmi lesquels des femmes enceintes et des enfants. Un témoignage qui a en dite ligne avec les rapports dressés par les organisations internationales dont l’ONU. De toutes évidences, les chiffres de 24 morts seraient les plus proches de la réalité si l’on s’en tient à cette insistance du prélat.

Pour s’insurger contre cette situation gravissime, l’homme de Dieu a choisi d’organiser une journée de prière pour aider à évacuer les douleurs consécutives à l’atrocité de ces crimes perpétrés par des hommes en tenue. Et c’est vendredi qu’il a rassemblé au sein de son église les fidèles ressortissants de la contrée. Ils ont prié durant cette journée pour que justice soit dite à la faveur de ces camerounais tués par ceux qui étaient sensé les protéger.

Mais aussi, pour le retour de la paix dans les régions actuellement en crise. Le service cultuel s’est déroulé en présence du Cardinal Christian TUMI, originaire de la contrée et qui est en séjour dans son Donga Mantung natal depuis quelques semaines.

La journée de prière pour les victimes était également une invite à la compassion nationale. En effet, les prélats constatent que les autres camerounais ne se sentent pas concernés par ce massacre, ainsi que les victimes de celles-ci. Par ce besoin de créer cette empathie nationale, les prélats souhaitent que les citoyens se mettent ensemble pour préparer l’avenir qui sera le défi de la réconciliation entre les camerounais et eux-mêmes.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01