Ce député français de la Haute Garonne ne cesse de multiplier des sorties depuis la survenue de la tuerie de Ngarbuh dans le Nord-Ouest pour décrier la lutte qui oppose l’armée camerounaise aux ambazoniens. Pour lui, une seule enquête sur les récentes violences n’est pas assez conséquente.
Sébastien Nadot vient de faire de la crise anglophone au Cameroun son cheval de bataille. A la suite de son président Emmanuel Macron, l’élu français semble penser lui aussi « mettre la pression » sur Paul Biya, le président de la République du Cameroun. Selon lui, une seule enquête sur les récentes violences dans le Nord-Ouest n’est pas assez conséquente.
Rappelons que la crise anglophone perdure depuis trois ans. Et, à en croire les données fournies par les organisations non gouvernementales, près de 3.000 personnes ont perdu la vie dans cette crise. C’est la semaine dernière que le député, membre du Mouvement des Progressistes a saisi la Commission des affaires générales de l’Assemblée nationale française au sujet du massacre de Ngarbuh dans le Nord-Ouest Cameroun, le 14 février 2020. Sébastien Nadot sollicite que les parlementaires de son pays fassent une grande pression sur le régime de Yaoundé.
L’enquête de l’Onu sollicitée
A travers l’Onu, le député français dit demander une enquête indépendante par rapport à la tuerie de Ngarbuh qui a coûté la vie à plusieurs femmes et enfants. Sébastien Nadot a le 02 mars dernier fait une autre sortie sur son compte twitter. « Cameroun : l’enquête indépendante sur le massacre de Ngarbuh est nécessaire mais ne suffit pas. Une enquête Onu sur toutes les exactions commises depuis 2016 s’impose », note-t-on.
Innocent D H