Le Dr Olivier Bile président du parti politique Union pour la Fraternité et la Prospérité s’offusque de voir que le journaliste d’Equinoxe Tv Cedric Noufele, ne daigne répondre à une sollicitation médiatique républicaine.
Le Dr Olivier Bile s’est exprimé sur les antennes d’Abk radio le 12 juillet 2021. Au cours de son passage dans cette radio, il a fait part de la perception qu’il a aujourd’hui des médias privés. Pour lui, certains de ses médias passent pour être des caisses de résonance de certains hommes politiques. Et ils refusent de donner la parole à d’autres comme lui, craignant parmi autres raisons, qu’ils n’éteignent leurs préférés. L’ancien de la CRTV accuse par exemple Equinoxe Tv d’être dans ce sillage. Il dit avoir une expérience pareille avec l’un de ses journalistes Cedric Noufele.
«Le regard que j’ai sur nos médias m’attriste beaucoup. Parce que nous avions beaucoup misé sur les média privés. Les radios et surtout les télévisions pour apporter une dynamique beaucoup plus républicaine, etc. Mais ce que je suis obligé de constater c’est que nous avons aujourd’hui des médias qui sont également dans ce positionnement d’appui et de soutien dans des dynamiques qui sont également à la fois identitaires, tribales etc. (…) A titre personnel, j’ai eu une expérience avec un média qui ‘appelle Equinoxe TV. A plusieurs reprises, le jeune frère qui s’appelle Cédrick Noufélé, est quelqu’un avec qui j’ai eu à faire des choses par le passé. Il est même venu chez moi à l’époque quand j’habitais encore à Kondengui pour faire un reportage. Mais je suis étonné que depuis un certain temps, un certain nombre d’années, après une sortie comme celle des « Libérateurs », etc, après un certain nombre d’activités, on a un très bon prétexte pour faire une belle émission. Je ne comprends pas que ce jeune homme soit toujours aussi fermé et incapable même de répondre à une sollicitation médiatique républicaine d’un acteur majeur de notre scène », a déclaré le Dr Olivier Bile.
Prenant en exemple, le programme dominical d’Equinoxe Tv «Droit de réponse», le Dr Olivier Bile fait remarquer que les cadres du MRC y sont toujours invités et ce, de manière successive.
«Il est évident, lorsque vous regardez une chaîne comme Equinoxe TV, vous constatez qu’un dimanche, lors de l’une de leurs émissions phares, ils invitent quelqu’un du MRC de mon ami Maurice Kamto (…), le dimanche suivant, c’est quelqu’un du MRC à nouveau qui est invité. Trois dimanches d’affilée et c’est souvent effectivement des cadres simplement de ce parti. Mais comment comprendre que d’autres ne soient pas invités. Je ne suis d’ailleurs pas le seul. Il y a un jeune frère engagé en politique qui s’appelle Denis Emilien Atangana, qui a également fait une tribune dans le même sens. Donc il me semble qu’il y a une certaine catégorie d’acteurs qui sont blacklistés sur un certain type d’antennes telle que celle de cette chaîne Equinoxe que j’évoque et qui ne peuvent pas y passer. C’est simplement parce qu’on redoute qu’ils ne viennent « overshine » Maurice Kamto », a-t-il déclaré.
Le journaliste Cedric Noufele, ne se reconnaît pas dans ces accusations du Dr Olivier Bile. En réagissant chez le confrère Cameroon info net, il a fait remarquer que le choix des invités, dépend des sujets à débattre.
« Equinoxe Télévision invite tous les leaders politiques en fonction des sujets d’ l’actualité. En journalisme, on invite les leaders qui font l‘actualité et en fonction des sujets d’actualité, des experts, des analystes politiques qui peuvent s’exprimer sur des sujets d’actualité. Nous avons toujours diffusé toutes les différentes sorties des principaux leaders sur nos antennes. Nous invitons des leaders qui comptent et je crois que dans toutes nos émissions, les plus grandes opinions politiques s’expriment sur nos différents plateaux. Nous avons même invité Saint-Eloi Bidoung, un démissionnaire du RDPC. Il n’y a pas une discrimination envers un leader politique précis. Nous invitions tout le monde pour que les gens viennent donner leur point de vue. On n’a jamais fermé la porte à un leader politique », a-t-il déclaré.
Liliane N.
Pour le membre titulaire du comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc), cette affaire peut provoquer un soulèvement au Cameroun. Messanga Nyamding pense que le nouveau prêt de 55 milliards de francs CFA est une insulte au peuple camerounais.
Pour le Pr Messanga Nyamding, enseignant à l’Institut de Recherches internationales du Cameroun (Iric), le nouveau à contracter par le Cameroun à hauteur de 55 milliards de francs CFA pour la finition du complexe sportif d’Olembe n’est pas à légitimer. « Ça fait trop de milliards pour continuer à rendre ce régime que moi je trouve crédible. Je pense qu’une enquête parlementaire serait mieux indiquée pour qu’on dise où vont les 55 milliards de FCFA et qu’est-ce qu’on a reçu avant », affirme l’homme politique sur le plateau de Droit de Réponse, ce dimanche 28 février 2021 sur Equinoxe Télévision.
Selon, ce cadre haut cadre du parti au pouvoir, une telle actualité peut entraîner le soulèvement de certains compatriotes mécontents. « Cette affaire peut entrainer un soulèvement. Vous ne réalisez pas ce qui peut arriver au Cameroun », s’inquiète-t-il. Messanga Nyamding demande par ailleurs aux militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto, de ne pas faire une focalisation sur ce dossier. « Je demande à mes amis du Mrc de nous laisser régler ce problème. Si le Mrc entre dans cette affaire, ils vont encore politiser et on va encore dire que le Mrc veut le pouvoir. Laissons-nous, nous-mêmes nettoyer notre propre écurie. Que le Mrc nous laisse combattre nos voleurs », souligne-t-il.
Indiquons que le Président de la Commission ad hoc en charge des infrastructures au Ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) a donné les explications sur le sujet mercredi, dernier sur le Poste national de la Cameroon Radio Television (Crtv). « Ce qui se passe, c’est que juste après le retrait de la Can 2019 au Cameroun, la société Piccini décide d’arrêter les travaux. Magil, qui vient d’achever les travaux sur le stade de la réunification à Douala, propose alors avec le soutien du gouvernement canadien d’aider le gouvernement dans l’achèvement du complexe d’Olembe. Magil décide d’achever toutes les composantes du complexe dans les limites de l’enveloppe restante du marché d’origine de Piccini, soit 50 milliards de FCFA, ce qui équivaut à un financement non mobilisé du premier marché plus 5 milliards de coûts supplémentaires. Les 50 milliards ne sont donc pas un projet de détournement de milliards, encore moins de surfacturation. Standard Chartered Bank s’est rendu compte que les procédures d’attribution du contrat à Magil étaient assez régulières, tant au regard des lois nationales qu’internationales. Elle a donc décidé de poursuivre les négociations avec le gouvernement camerounais », a expliqué Cyrille Ntolo.
Innocent D H
Ce dimanche 13 décembre 2020, le membre titulaire du comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc), était invité à l’émission « Droit de réponse » sur les antennes de Equinoxe Tv. Au sujet de la libération de Maurice Kamto, le Pr Messanga Nyamding met en garde le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Rdpc) sur d’éventuels comportements visant à défier l’autorité de l’Etat.
Sur le plateau de Droit de réponse ce dimanche à Equinoxe Tv, le Pr Messanga Nyamding lance : « Je vous met en garde. Si vous recommencez, tant pis pour vous ! Si Kamto recommence, il part en prison ». Une mise en garde qui s’apparente ainsi à un coup de gueule en destination du Pr Maurice Kamto, le leader du MRC.
Pierre Emmanuel Binyam, qui représentait le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun à Droit de réponse, a soutenu pour sa part : « Au Rdpc, vous avez dit que nous sommes des talibans. Oui nous sommes des talibans parce que nous sommes dans la résistance ».
De son côté, Me Lavoisier Tsapi, représentant du Social democratic front (Sdf) a dit à Messanga Nyamding sans contours ni détours que le parti de la balance se réveille enfin de son sommeil profond. « Monsieur Messanga Nyamding, le Sdf s’est réveillé vous allez dorénavant avoir face à vous plusieurs fronts », a-t-il expliqué. Le Parti du chairman Ni John Fru Ndi qui était d’ailleurs réuni ce samedi, 12 décembre 2020 dans le cadre d’un conclave de son comité exécutif. Une occasion de jeter les jalons d’une nouvelle feuille de route de cette formation politique de l'opposition.
Innocent D H
Pour ceux qui prennent le risque de se rendre dans ce petit village situé à 75 Km du chef lieu de la région du Sud, ils doivent s’armer d’une bonne dose de patience
Le reportage de nos confrères de la chaîne de télévision Equinoxe Tv vient remettre au devant de la scène, le quotidien des Camerounais sur l’ensemble du triangle national, surtout ceux qui vivent dans des contrées lointaines.
Des promesses de développement qui n’ont duré que le temps de la campagne électorale alors que les populations au quotidien vivent un calvaire indescriptible.
Une seule voiture pour rallier Ebolowa I et Minka
Une chose incompréhensible qu’en 2020, il n’existe qu’une seule et unique voiture qui fasse la jonction entre le chef lieu du département du Sud et les villages qui se trouvent sur ce tronçon qui conduit aux abords du département de l’Océan, plus précisément à Bipindi.
Et quand cette auto tombe en panne, les voyageurs sont obligés de rester sur place en attendant que le chauffeur revienne sur ses pas, en empruntant une moto, afin de prendre de l’essence ou avec un mécanicien, si cela s’avère nécessaire.
Malgré le coût du voyage élevé, surtout en saison de pluie, ils ne peuvent émettre la moindre protestation et tentent tant bien que mal de se protéger car, ils sont exposés à tous les dangers, dont le moindre est la piqûre des insectes.
« Nous sommes déjà habitués, on nous a affecté de ce côté depuis trois ans, et puis, nous nous sommes adaptés. Nous nous attelons au quotidien à surmonter les difficultés de la route qui est passable en saison sèche ; mais en saison de pluie, c’est un parcours de combattant. Et bon, comme nous sommes appelés à servir partout, je pense que nous ferons toujours notre devoir », se confie Paul Auguste Tsanga – Directeur du Cetic de Nyangong – Ebolowa Ier.
Pierre Medjo Zame - Représentant du Chef de Village de Nyangong – Ebolowa Ier est parmi les passagers du véhicule tombé en panne et il a été rencontré par nos confrères d’Equinoxe Tv : « Le chauffeur a tenté d’aller réparer la pièce en ville et de revenir et cela se fera même très tard dans la nuit parce qu’il doit se débrouiller à la trouver. Nous allons rester sur place, nous n’avons pas le choix. Quand la route est mauvaise, on peut faire comment ? C’est notre quotidien et il y’a près de dix personnes dans la voiture…».
Au-delà des vastes bourbiers, il faut braver les collines
« Cette colline a pour nom : Nkol Sabong. Elle est très compliquée parce qu’elle commence très bas et ça finit dans le village qu’on appelle Meka II. Trop fatiguant, j’enlève même souvent mon tricot et je reste avec les soutiens avant de monter…», explique Lorraine Medjo – Habitante du village Nyangong – Ebolowa Ier.
Quel est le rôle joué par l’autorité administrative et les élus de ces localités ?
On a beau jeu de menacer le Chef Supérieur de Minka, de le destituer lorsqu’il dit qu’ « un sceau et quelques morceaux de savon ne lui serviront strictement à rien ».
Il a simplement profité d’une occasion qui lui a été donnée afin de poser un problème de fond, celui que vivent ses populations au quotidien.
Sa localité est située en pleine forêt équatoriale, zone par excellence de production agricole. Il n’y a pas moyen d’écouler les produits de la terre. Les infrastructures sociales manquent cruellement de personnel et que dire de l’énergie électrique ?
En expliquant sa posture à l’autorité administrative, mandatée par le Président de la République dans le cadre de la remise des dons, il l’a dit ; « les candidats en quête des mairies et des places à l’Assemblée Nationale sont venus solliciter le suffrage de ces populations, en leur faisant des promesses qui n’ont jamais été tenues. Cela dure depuis des lustres et monsieur le Sous préfet, nous avons besoin des routes… ».
Ce sont les mêmes qui reviendront dans cinq ans, confortablement installés dans de grosses voitures, sentant à peine les soubresauts de la route, lorsqu’il ne sera même pas demandé aux habitants de ces localités d’embellir la route afin de recevoir les étrangers qui viennent de la ville avec des cadeaux.
A qui la faute ?
Certains ont coutume de dire que « Chaque peuple mérite ses dirigeants ». Et malheureusement, ce reportage et tous ceux qui ont été réalisés, mettant en exergue les difficultés auxquelles sont confrontées les populations dans le Cameroun profond et même dans les grandes métropoles, ne semblent faire prendre conscience à personne.
A l’aube des élections municipales et législatives par exemple, nombreux sont les candidats qui se présentent à elles, issus de différentes formations politiques. Qu’est ce qui peut expliquer que ceux qui ont brillé par leur incompétence, leur invalidité, leur totale indifférence soient toujours portés à la tête des mairies ou à l’Assemblée Nationale alors que d’autres veulent et peuvent faire mieux ?
Les élections régionales sont annoncées avant les municipales et les législatives de 2025. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les pleurs et les cris de ces populations n’auront aucun impact sur les décideurs, jusqu’à ce qu’elles se résolvent à prendre véritablement leur destin en main et en portant leur choix sur ceux qui peuvent travailler et leur rendre compte.
Nicole Ricci Minyem
Il est sorti sa réserve légendaire pour répondre au ministre. Séverin Tchounkeu, le PDG du Groupe Equinoxe dont dépend la chaîne de télévision a tenu à dire sa désapprobation quant aux propos incriminants dits par le ministre de l’administration territoriale. Invité spécial du journal de 20h de ce lundi, le PDG a remis la balle au centre dans un ton qui en dit long sur le dénigrement auquel se livre le ministre Paul Atanga NJI.
« Je n’ai pas l’habitude d’intervenir dans les organes dont j’ai la charge. » C’est ainsi que Séverin Tchounkeu commence sa séance de mise au point après la sortie du ministre de l’administration territoriale. Une prise de parole qui sera également un récital, une belle leçon de journalisme à l’endroit du ministre de la territoriale camerounaise qui manifestement n’en n’est pas un.
Pour Séverin Tchounkeu, « il s’agit de la haute trahison. Je n’accepterais jamais qu’on m’accuse de pactiser avec les ennemis de cette nation. » Pire encore, « Equinoxe est la seule tv qui a envoyé des journalistes sur le terrain de Ngarbuh. » Dans cette phase de son éclairage, le PDG de la télévision Equinoxe précise que la chaîne qu’il dirige a choisi de ne pas montrer toutes les images prises sur le terrain.
Des propos qui laissent sous-entendre que la télévision aurait des images qui ne sont pas très belles pour l’image du Cameroun. D’ailleurs Séverin Tchounkeu donne de savoir qu’il est en permanence en discussion avec des hauts gradés de l’armée camerounaise. Des hautes autorités militaires qu’il a pris à témoin dans son discours.
« Voilà celui qui décide qui est journaliste et qui ne l’est pas qui pactiserait avec les ennemis de la nation. (…) Faire référence à radio mille colline en interpellant équinoxe… il faut que le ministre se réfère au CNC pour savoir quels sont les médias qui pourraient être assimilés comme tels. La seule fois où nous avons reçu une sanction, c’était du fait d’un membre du RDPC qui avait tenu des propos mal placé et non du fait d’un journaliste d’Equinoxe TV » Poursuit Séverin Tchounkeu.
Et la question « quel est le rôle d’un organe de presse si ce n’est de rendre compte en donnant la parole aux différentes parties dans l’affaire ? Nous avons relayé les propos du MINAT et même du ministre des relations extérieures. (…) Nous allons rendre compte de tous les rapports. Car rendre compte d’un rapport ne veut pas dire être d’accord avec le contenu de ce rapport. » Tout ceci a le mérite d’être bien clair.
Stéphane NZESSEU
Le MINAT a fait une sortie médiatique incendiaire. Sortie au cours de laquelle il accuse quatre médias et d’autres ONG d’avoir reçu 5 milliards de FCFA pour déstabiliser le pays.
« Le Minat est en mesure d'affirmer que ces ONG aux ordres ont reçu plus de 05 milliards francs CFA des réseaux occultes à l'intérieur et à l'extérieur du Cameroun, pour la déstabilisation des institutions de la République ». C’est l’une des phrases fortes prononcées par le ministre Paul Atanga NJI lors de ce point de presse ce lundi.
Dans la suite de ses propos, le ministre va citer des noms d’ONG et de médias. Human Rights Watch, International Crisis Group, OCHA, le Redhac. Les médias Équinoxe TV, Stv, Radio Balafon, le quotidien Le Jour sont accusés d’avoir partagé le pactole de 5 milliards de FCFA.
Chose curieuse, le ministre esquive dans ses citations certains autres médias qui se livrent également au mauvais rôle d’instigation de la violence verbale et de l’accroissement des clivages qui existent entre plusieurs camerounais. Le ministre Atanga NJI, sur les médias cités, les a qualifié et les a assimilé à « Radio Mille collines ». Du nom de cette radio rwandaise qui avait attisé la haine entre HUTU et TUTSI. Ce qui avait abouti au triste génocide de 1994.
Au sujet des attentats meurtriers dans les villes de Ngalim et Bamenda, lesquels ont été revendiqués par des leaders sécessionnistes établis en occident, le Minat s'est indigné face au silence des ONG après les crimes des miliciens séparatistes. Et Paul Atanga Nji d'ajouter que plusieurs ONG sont en complicité avec les combattants ambazoniens.
Selon lui, des armes, des munitions, des jumelles avaient été retrouvées dans des voitures des ONG à destination des régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest, et ces matériels étaient destinés aux groupes armés séparatistes. Une accusation qui ressemble à celle adressée à l’endroit de la fondation Paul AYAH ABINE il y a peu de temps.
Dans sa vive indignation, le Minat demande où sont les ONG lorsque de présumés séparatistes brûlent vifs des militants d'un parti politique, juste pour avoir pris part à un meeting. Paul Atanga Nji a enfin sommé les ONG de déposer leurs rapports d'activités des années 2018 et 2019 au ministère de l'Administration territoriale, selon la loi locale en vigueur. Certaines de ces ONG ont décidé de porter plainte contre le ministre de l’administration territoriale.
Stéphane NZESSEU
Le Pr Eric Mathias Owona affirme que la chaîne de télévision est toute aussi manipulatrice que l’est l’Organisation non gouvernementale Human Rights Watch. Un acharnement autant difficile à expliquer qu'à comprendre puisque ledit rapport n'a pas été dépublié du site de l'ONG jusqu'à présent.
Le Pr. Mathias Eric Owona Nguini ne s’entend ni avec Equinoxe Tv, ni avec Human Rights Watch. Le Professeur a récemment fait une sortie sur les antennes de notre confrère Crtv au sujet du rapport publié par l’Ong suscitée. Dans cette sortie, il indiquait que ledit rapport a été retiré, du fait de la polémique qu’il a suscité.
« Le rapport qui avait été publié, a été retiré en raison de l’évolution de la situation, puisqu'une polémique s’est formée à partir du moment où le militant, un pro ambazonien du nom de Nfor Yacoubou a été appréhendé à Mbu, par nos Forces de défense et de sécurité. On a constaté que ce militant était en contact avec Mme Ilaria Allegrozzi de Human Right Watch. Cela montre que cette Ong ne semble plus complètement sûre de la situation qu’elle a eu à examiner, et ne semble plus tout à faire sûr que son analyse soit nécessairement une analyse fiable... Si on peut comprendre que des enquêteurs en matière des Droits de l’homme aient une multiplicité de sources, ce qui a été retrouvé dans les communications entre cette représentante de Human Rights Watch et ce militant pro sécessionniste, indique qu’elle voulait à tout prix avoir des éléments en fait pour instruire un procès à charge de nos Forces de défense et de sécurité. Ce n’est pas ça qui est du point de vue de l’éthique professionnelle du militant des droits de l’homme, le travail à faire », avait déclaré Owona Nguini.
Voulant vérifier cette déclaration d’Owona Nguini, la chaîne de télévision Equinoxe dans son édition du journal du soir du 03 mars a décidé de faire une vérification en consultant le site internet de Human Rigth Watch. Suite à cela, la chaîne a indiqué que ledit rapport n’a pas été retiré comme l’a déclaré le Professeur. Revenant à la charge, celui-ci a indiqué que cette chaîne veut faire dans la manipulation.
« Faux !!! Ce sont des manipulateurs. Aussi bien human rights watch qu’Equinoxe, car le texte qui est sur le site de Human rights watch n’est pas un rapport car un rapport ne parle pas de lui-même. Dans ce texte, il y a des guillemets pour citer Dame Allegrozzi, ce qui signifie que ce n’est pas sa relation directe et complète des faits !!! Utilisez votre cerveau, bon sang !!! On ne peut pas confondre rapport et communique !!! Grossiers manipulateurs !!! » a réagi le politologue sur Facebook hier sous la publication de la journaliste Angie Forbin.
Liliane N.
La nouvelle est rendue publique par le journaliste et lanceur d’alerte David Eboutou. Une réunion s’est tenue dans le domicile d’un ministre de la république en vue de trouver les arguments nécessaires pour mettre fin au fonctionnement de « la télévision du peuple ». Qu’est ce qui peut bien justifier une telle volonté ?
Depuis l’élection présidentielle d’octobre 2018, plusieurs chaines de télévisions ont choisi de donner plus de temps d’antenne aux discussions politiques et aux expressions d’opinions politiques. Parmi les stations qui se sont distinguées par leur professionnalisme et la croissance de leur audience, se trouve en bonne place la télévision bleue Equinoxe Television. Avec des programmes variés et diversifiés, elle se caractérise par sa neutralité dans le traitement de l’information et sa volonté toujours pérenne de se rapprocher des populations.
C’est donc avec un grand étonnement que nous apprenons de la part du lanceur d’alerte David Eboutou que cette télévision est désormais dans le collimateur de certains pontes du régime qui ambitionnent museler définitivement cet outil de communication et d’information du peuple camerounais. En effet, d’après le journaliste, des personnalités se sont retrouvés dans le domicile d’un ministre qui est second à son poste dans le gouvernement pour discuter du sort réservé à la télévision de Sévérin Tchounkeu. La réunion se serait achevée avec comme consigne de trouver des arguments irréfutables pour enfin pouvoir clouer le bec à Equinoxe Television et partant à la démocratie au Cameroun.
Mais pourquoi en veulent-ils tant à Equinoxe ?
En effet, cette station de télévision est restée la seule qui fait le maximum d’effort pour équilibrer ses informations. Que ce soit dans ses émissions de débat ou dans ses éditions de journaux parlés. Seulement, d’aucuns estiment que Equinoxe donne la parole aux militants de Maurice Kamto et du MRC qui y déconstruise quand c’est nécessaire les politiques mises en place par le gouvernement en place, dans le strict respect de l’exercice de la démocratie. Or, il est bien connu que ce ministre en second à son poste dans le gouvernement est un fusible dont le rôle dans le gouvernement est visiblement de s’opposer au parti qu’est le MRC et à son chef Maurice Kamto. Il semble donc évident que ce ministre veut bien accomplir sa tâche en muselant même par la force tous les moyens de communication permettant au MRC de répandre ses idées d’un autre Cameroun au sein de la population. Y parviendra-t-il ? La suite nous le dira.
Stéphane NZESSEU