C’est ce qui ressort de la réunion de concertation organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) il y a quelques jours
Cet organisme a été associé à d’autres entités, notamment les responsables de la sécurité militaire, ceux de la police, de la gendarmerie et les membres de la société civile afin de mener avec diligence, l’enquête ordonnée par le Président de la République au lendemain du massacre qui a entraîné le décès de nombreux civils, parmi lesquels des femmes et des enfants.
Une prescription présidentielle qui est intervenue alors que des voix s’élevaient afin d’accuser une fois de plus, les Forces de Défense et de Sécurité. A l’instar des organisations non gouvernementales qui estiment que les Soldats Camerounais massacrent impunément les populations qui n’ont rien à voir avec la guerre dans le Nord Ouest.
Malgré la mise au point de Joseph Béti Assomo qui précisait les conditions dans lesquelles l’attaque s’est déroulée, au cours de la nuit du 14 au 15 Février 2020 dans ce département du Donga-Mantung, les réseaux sociaux à travers des images, des illustrations et autres vidéos ont développé des fake news en demandant que les responsabilités des uns et des autres soient établies.
La position des ambazoniens a jeté un doute dans l’esprit de certains Camerounais qui ont remis au devant de la scène, l’assassinat des femmes et de leurs enfants dans le Nord et jusqu’à ce jour, l’on attend encore le verdict du tribunal.
Dans le compte rendu établi au lendemain des investigations, les présidents et rapporteurs des sous – commissions n’ont pas manqué de relever qu’ils ont travaillé en toute quiétude et n’ont rencontré aucune difficulté sur le terrain, qui aurait pu entraver le bond déroulement de cette enquête également souhaitée par le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies.
A ce propos, ces derniers se sont félicités du fait que le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés a été désigné comme membre de cette commission d’enquête.
Ils ont toutefois formulé un vœu, qui est celui de tous les Camerounais : C’est que les résultats des investigations menées soient rendus publics et que les suspects des violations avérées des droits de l’homme soient traduits devant les juridictions compétentes».
Il faut relever pour le condamner que depuis quelques mois, il y’a quelques individus qui se complaisent à fabriquer des fake news, dans l’optique de salir le travail abattu par les Soldats Camerounais engagés à défendre au prix de leur vie, l’intégrité du triangle national. Or, à plusieurs reprises, il a été prouvé que les terroristes, au cours des massacres qu’ils perpétuent dans ces régions en crise, volent les tenues de leurs victimes et ils n’hésitent pas à les arborer lorsqu’ils estiment que cela peut servir leur cause.
L’utilisation des boucliers humains ne semble pas leur causer le moindre problème de conscience et même s’il existe des brebis galeuses dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité, ces quelques individus ne sauraient en aucune manière, entacher le travail de titan célébré par tous ceux qui ont été arrachés des mains des terroristes, pour ne prendre que cet exemple.
Nicole Ricci Minyem