Dans un communiqué rendu public le 15 mars dernier, le ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (Minepded) invite les populations aux audiences publiques du 22 au 27 mars 2021 à l’effet de plancher sur l’étude d’impact environnemental en vue de la construction de cette huilerie. La Société de développement du coton (Sodecoton) veut ainsi accélérer ses investissements dans les unités de transformation.
Dans le sillage de l’accroissement de sa capacité de production de coton, de manière à atteindre au moins 400 000 tonnes en 2025, le mastodonte agro-industrielle de la partie septentrionale du Cameroun est déterminer à booster ses investissements. L’entreprise donne un coup d’accélérateur à son projet de construction d’une nouvelle huilerie dans la ville de Ngaoundéré.
Il s’agira ainsi, de la 3ème huilerie de la Sodecoton qui sera construite à Tchabal Margol-Ngaoundéré, après celles de Garoua et de Maroua. Elle sera dotée d’une capacité de trituration de 300 tonnes de coton par jour. A en croire le communiqué rendu public par le Minepded, le projet engloutira environ 25 milliards de francs CFA. Des informations puisées à bonnes sources, l’entreprise cotonnière a initié depuis 2019, des négociations avec des bailleurs de fonds parmi lesquels la Banque africaine de développement (BAD).
Selon le top management de la Sodecoton, l’usine d’huilerie qui verra le jour à Ngaoundéré permettra « de répondre aux besoins toujours croissants d’amélioration de la trituration et satisfaire à moindre coût le marché de la partie méridionale du Cameroun ». Il sera également question de doper incidemment la production des aliments pour le bétail, apprend-on.
Rappelons que la Sodecoton a procédé le 6 mars 2021 à la pose de la première pierre de sa 10ème usine d’engrenage de coton dans la localité de Gouna, région du Nord Cameroun.
Innocent D H