D’après le récit de Cameroon Tribune, la matinée a été consacrée aux épreuves de Français (dictée et questions) et de production d’écrits. Dans l’après-midi, c’était au tour des Mathématiques (calcul rapide, problèmes), de la Connaissance générale (Histoire, Géographie, Education civique et Morale) et des Technologies de l’Information et de la Communication (Tic).
Pour s’assurer que tout se passe selon les normes, le délégué régional de l’Education de base du Littoral, Yvette Kombou, a sillonné différents sous-centres du département du Moungo et du Wouri.
A l’école publique de Bomono Ba Mbengue, dans le Moungo, première escale du délégué, Simon Mbom, chef de sous-centre, affirme que tout se déroule normalement. Il précise que les examinateurs et les candidats étaient tous présents et qu’aucune absence n’a été notée. « A 6h30, les élèves et les enseignants étaient là. Nous avons respecté les consignes données par la hiérarchie. Nous avons un centre de 230 élèves, et nous n’avons pas noté d’incidents », dira-t-il.
Au centre spécial de Bomono Gare, dédié aux apprenants du First School Leaving Certificate et du Cep, tout se passe bien également, malgré l’absence de sept candidats. Les tous petits du First School ce centre spécial ont composé en Mathematics One et Two, Dictation, Handwriting, etc. Dans le Wouri, rien de particulier à signaler en ce qui concerne le déroulement des épreuves. Au sous-centre d’Akwa, on a juste déploré le décès survenu il y a quelques jours de deux élèves, et l’absence hier d’une dizaine d’entre eux.
Bilan du délégué régional du Minedub : « Nous avons effectué le tour de certains-sous centres du Cep et du First School, ainsi que les sous-centres spéciaux. Tout se passe bien, selon les examinateurs. Nous avons été agréablement surpris par le faible taux d’absence, le gros des effectifs en ce qui concerne les déplacés internes trouvent dans le Moungo : 262 au Cep et 2438 au First School, issus des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest ».
Il faut dire que’au total, 370 000 candidats ont entamé, ce mardi, les épreuves écrites du Certificat d’études primaires (CEP) pour les apprenants francophones et du First school leaving certificate pour les apprenants anglophones, selon les chiffres rendus publics par le ministère de l’Education de base.
Il s’agit essentiellement des élèves du cours moyen II et ceux de Class six à qui sont à l’assaut de leur premier diplôme qui les ouvre les portes de l’enseignement secondaire. Ces épreuves certificatives concernent les enfants généralement âgés de 9 à 11 ans qui bouclent ainsi le cycle primaire.
Tous ces candidats aspirent à leur premier diplôme du système éducatif camerounais achèveront leur examen demain avec des épreuves orales sur l’ensemble du pays. L’édition 2019 de ces examens s’achève ce jour avec l’Anglais et l’Education physique et sportive (Eps).
Otric N.
« Beaucoup connaissent Mama Fouda, l’ancien ministre de la Santé publique. Celui là même qui avec les émeutes de la fin avaient déclaré que « les casseurs rentrent chez eux ». Une façon de stigmatiser nos frères Bamilékés alors que toutes les ethnies souffrent de la vie chère au Cameroun. Il se croyait éternel au gouvernement. Il est tombé et parce qu’il a peur de l’opération Épervier, il se fait tout petit.
Philippe Mbarga Mboa, appelle aujourd'hui à la paix et au vivre ensemble. Pour lui « tout le monde est chez lui au Cameroun » et s’il est sincère c’est tout à son honneur. Mais le mal à toujours des adeptes. C’est vrai c’est un sardinard à vie mais il faut dénoncer n’importe où par peur de contât.
Ainsi, dans le cadres des batailles pour les législatives et municipale, Djomgoue député RDPC depuis des lustres et voué au pillori. On ne veut pas le chasser parce qu’il est du RDPC, mais selon des ministres de Paul Biya, parce qu’il est Bamiléké et ça c’est inacceptable. Bien qu’il doive être Sardinard, qu’il soit chassé par rapport à ses réalisations et non son ethnie.
Au cœur de cette cabale, un homme Etoundi Ngo Laurent Serge. Que c’est lui capitaine de l’équipe conduite par Ngah Koumda, un ex député vomit dans la Lekié pour malversations financières et trahison politique.
Les réunions tribales sont faites par Etoundi NGoa soit disant pour le compte des Mvog- Béti. Ses propos sont clairs : « que le bami laisse son leur histoire de bon cœur, qu’il aille prendre sa retraite parlementaire à l ouest ».
Au cours de cette réunion un des participants a lancé : « Il a tué le collège de notre sœur Sylvie ( Okeng, ndlr) » , en faisant recruter des élèves dans des écoles publiques . A Etoundi Ngoa de répondre « Il va voir ce qu’il va voir ».
Etoundi Ngoa ne se cache pas pour tenir ces propos. Pendant la présidentielle, il avait donné des instructions fermes : « le Bamiléké de KAMTO ne Gagne pas ici ». Pour lui c’est un ticket de récompense. Il dit à qui veut l’entendre qu’il est le futur délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé. Pour un ministre de la République, faire la guerre à un Bamiléké fusse-t-il Sardinard et membre du RDPC est la voie royale pour être nommé par Paul Biya.
Voilà donc ce à quoi Biya a réduit ses propres partisans.
Bon ça c’est personnel que les voyous disent que je défends Djomgoe parce qu’il est Bamiléké. Je m’en fiche. Car quand je défends mes frères Bulu attaqués inutilement ici et que les extrémistes Bamiléké m’insultent vous n’êtes pas là. Donc je m’en fiche de ce que vous pensez. »
Retranscription : Félix Swaboka
Un sujet d’actualité dans un contexte marqué par la crise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Tous les esprits s’accordent sur le fait que les langues autochtones ont leur place dans le développement, la construction de la paix et la réconciliation dans un pays. Parce que celles-ci participent au renforcement de toute identité culturelle.
Plusieurs experts s’accordent à dire que tout Camerounais, à travers sa langue nationale, s’identifie à une localité donnée. Et dans cette même localité, plusieurs autres se côtoient dans la perspective du vivre ensemble préconisé dans notre pays et qui ne fait aucun doute.
« Il y a des instruments réglementaires, législatifs et légaux, nationaux et internationaux qu’on devrait traduire en nos langues nationales pour mieux se les approprier. Grâce à ces fondamentaux réglementaires, le vivre ensemble se renforce et la négociation pacifique des conflits est possible. Ceci afin d’asseoir la paix, l’unité nationale. Dans la mesure où plusieurs personnes parlent la même langue, partagent les mêmes rites culturels et traditionnels », affirme Séraphine Sylvie Ben Bole, le sous-directeur de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au ministère de l’Education de base.
Des valeurs inestimables, vecteurs de développement comme dans le cas de la Chine qui s’est développée grâce à son génie linguistique. « Si on promeut nos langues, nous incitons également le développement parce que si on verrouille notre industrie et notre technologie à travers nos langues nationales, tout le monde viendra les apprendre pour découvrir ce qui s’y cache », conclut la même source. Une manière d’encourager les parents et les pouvoirs publics à plus d’initiation aux langues maternelles.
Fort de ses 239 langues, le Cameroun est l'un des pays dans le monde qui regorge d'une très grande diversité linguistique. Cela fait cinq ans déjà que l’apprentissage des langues maternelles signe irréversiblement son grand retour à tous les niveaux de l’éducation au Cameroun. C’est ce qui explique d’ailleurs l’ouverture des départements des langues et cultures nationales dans les universités et grandes écoles du pays.
Pour familiariser le plus tôt possible les élèves avec leurs langues maternelles, l’enseignement multilingue est en expérimentation dans des écoles-pilotes, fruits de l’initiative Ecole et langues nationales en Afrique (Elan-Afrique). L’objectif de cette organisation est de valoriser et de promouvoir lesdites langues nationales en les intégrant dans les programmes scolaires, ceci en collaboration avec le ministère de l’Education de base et des partenaires comme la Francophonie, l’Unesco et la SIL/Cameroun.
Au Cameroun, l’initiative ELAN-Afrique concerne quatre langues nationales : l’ewondo, le fufulde, le bassa et le ghomala. D’après Didier Mbouda, point focal de l’initiative Elan, « le projet-pilote concerne l’ewondo. La stratégie de l’organisation internationale de la Francophonie a consisté à produire des supports pédagogiques d’abord dans une langue, de les mettre dans le contexte, les expérimenter, les réviser si possible avant de les stabiliser et de les étendre aux trois autres langues ».
Les supports en langue ewondo sont disponibles. Ce sont : un livret de lecture de la Sil et du CP, un guide pédagogique, un lexique spécialisé pour la lecture et l’écriture. Ils ont déjà été transmis aux équipes techniques chargées du bassa, du fufulde et du ghomala, pour qu’elles s’en inspirent, afin que dès la prochaine rentrée scolaire, les classes des régions abritant l’expérimentation en disposent. A savoir l’Extrême-Nord, le Littoral et l’Ouest.
Et pour réussir ce projet des langues nationales à l’école, les enseignants sont formés en didactique du bi-plurilinguisme. Avec la méthode « lire-comprendre-écrire », de bons résultats sont escomptés par le Minedub et ses partenaires.
Otric N.
L’École publique du Camp Bertaut est une école qui fait partie du site patrimonial de la ville de Douala dans la région du Littoral au Cameroun.
Le vendredi 7 février dernier, le Directeur Général de BGFIBank Cameroun, Loukoumanou WAIDI, a procédé à l’inauguration du projet de réhabilitation de l'École publique du Camp Bertaut à Douala. Cette cérémonie a eu lieu en présence de plusieurs autorités administratives, dont le Sous-préfet de l'arrondissement de Douala II, représentant le ministre de l'Education de base (Minedub), le Dr Didier BIDJA et l'Inspecteur de l'Education de base de Douala II, Odile Honorine LOKA.
Implantée en plein cœur du quartier Marché central à Douala, l’École publique du Camp Bertaut est une école qui fait partie du site patrimonial de la ville de Douala. Ce projet a été conçu dans le but d’offrir des conditions d'apprentissage saines et stimulantes aux 3000 élèves que compte l'établissement. "La concrétisation de ce projet est la plus belle démonstration de la confiance que nous avons en l'avenir" a souligné Loukoumanou WAIDI, Directeur Général de BGFIBank Cameroun, qui s’est dit heureux d’avoir pu contribuer à la pérennisation de cette école, qui représente l'un des piliers éducatifs de la ville de Douala.
Les travaux qui se sont déroulés sur une période de 3 mois, de novembre 2018 à fin-janvier 2019, ont nécessité une intervention ciblée pour assurer la pérennité du site, ainsi que la santé et la sécurité des usagers. Pour l'ensemble des six bâtiments concernés par le projet, ces travaux ont conjugué : maçonnerie, charpente et couverture, solivage et plafond, menuiserie métallique, peinture intérieur et extérieur et nettoyage complet du site, pour un montant total de 22 millions de francs CFA, entièrement financé par la Fondation BGFIBank.
À cet égard, le Dr Didier BIDJA, Sous-préfet de l'arrondissement de Douala II, a remercier le Groupe BGFIBank par le biais de sa fondation, pour cet acte de générosité et pour son engagement d’envergure et porteur de sens en faveur de l’éducation, avant de souligner que "Cette action est une réponse concrète donnée à ceux qui n'ont pas encore compris que le développement d'un pays dépend essentiellement de l’accent qu’il met sur le secteur de l’éducation. Nous encourageons BGFIBank à promouvoir l'engagement et la responsabilité sociale chez ses consœurs".
Emmanuel NGOUA, Directeur de l'école, a quant à lui, exprimé sa fierté et sa gratitude vis-à-vis de la Fondation BGFIBank qui a porté son choix sur l'établissement dont il a la charge, établissement qui affiche aujourd'hui un nouveau visage : "Peu d'établissements comme le nôtre peuvent se réjouir d'offrir à leurs enfants de telles conditions d'accueil scolaire".