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Le Ministre de la Santé après s’être entretenu avec le père des bébés décédés, veut savoir ce qui a causé cette tragédie.

 

C’est une véritable tragédie qui a frappé les parents des quintuplés qui ont vu le jour à l’Hôpital régional de Bafoussam, le 10 août 2019. Leur naissance était célébrée dans ce contexte où les accouchements par césarienne se font récurrents, celui des quintuplés s’est fait par voie normale, voie basse. Quatre de la fratrie des bébés sont passés de vie à trépas la semaine dernière. Les parents pointent du doigt des couveuses défectueuses et une négligence médicale.

Une thèse largement contestée par le corps médical de l’Hôpital régional de Bafoussam, qui parle plutôt de la grande prématurité des bébés. Il convient de rappeler qu’effectivement, les nouveau-nés étaient des prématurés. A la naissance, ils avaient un poids compris entre 800g et 1,8 kg. Le Pr. George Enow Orock, Directeur dudit Hôpital déclare que les enfants « étaient trop petits pour supporter et endurer le moindre déplacement ». Les parents notamment le père pense le contraire. « On ne peut rien prévoir, mais, s’il y avait eu un meilleur suivi, si on avait évacué très vite ces enfants vers un hôpital plus huppé à Yaoundé comme nous le sollicitions, peut-être que le sort serait différent actuellement », affirme-t-il.

Ayant été mis au courant du décès des quatre bébés de la fratrie des quintuplés, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a décidé d’ouvrir une enquête. « Mon attention vient d’être appelée sur l’environnement de décès des nouveau-nés à l’Hôpital régional de Bafoussam. Après m’être entretenu avec le père de ces bébés, pour lui dire toute ma compassion émue, j’ai immédiatement prescrits des investigations qui sont en cours », a-t-il écrit sur son compte Twitter.

A l’heure actuelle, l’unique bébé survivant des quintuplés n’est toujours pas sorti d’affaire. Il est dans un état critique. La mère éplorée dans les colonnes du quotidien Cameroon tribune exprime son angoisse. « On est arrivé avec l’espoir de repartir avec cinq bébés. Hélas ! Nous sommes sur le point de rentrer finalement bredouilles. On ne peut qu’accepter la situation comme Dieu a décidé », déclare-t-elle.

 

Liliane N.

 

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Les échanges ont entre autres porté sur la carte sanitaire, la lutte contre les faux médicaments, la sécurité et la qualité des soins.

 

Le 30 août 2019, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsanté) s’est réuni à Yaoundé avec les membres des ordres professionnels. Ces ordres professionnels qui ont répondu à l’appel du Minsanté étaient ceux des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens, des dentistes, des réseaux et associations des professionnels de santé. Le principal sujet au centre des échanges était la question relative à l’assainissement du secteur sanitaire au Cameroun. C’est une question qui préoccupe au plus haut point le Dr Malachie Manaouda. Il s’est donc s’agi pour lui de partager avec ses interlocuteurs suscités, la démarche devant conduire à l’assainissement voulu.

« Avant de pouvoir dire ma vision, ma démarche, je me suis dit qu'il faudrait d'abord que je les comprenne. Vous savez très bien que je ne suis pas médecin. D'où mes descentes sur le terrain. Je me suis entretenu avec des partenaires, avec des praticiens, des patients, des acteurs et j'ai commencé des descentes sur le terrain pour regarder l'adéquation entre ce qu'on me dit et la réalité sur le terrain », a déclaré le Minsanté.

Le 30 août dernier,  le Dr Malachie Manaouda a naturellement parlé de la carte sanitaire, la lutte contre les faux médicaments, la sécurité et la qualité des soins avec ses hôtes. Séance tenante, un groupe de travail a été créé sur instruction du Ministre. On retient qu’il n’y a pas eu de sons discordants ni divergents.

« Il y avait une attente de la part de la tutelle. Parce que tous les corps médicaux et professionnels souhaitaient rencontrer le Ministre pour échanger. Et il était tout à fait normal que ses collaborateurs e rencontrent pour lever les malentendus. Lui, il avait déjà un agenda, comme il l'a dit tout à l'heure. Il voulait d'abord s'imprégner avant de nous inviter. Il nous a invités, il a répondu à toutes nos questions. Nous avons échangé en toute honnêteté et nous sommes très contents des échanges », a assuré le Dr Guy Sandjon, président de l'Ordre national des médecins du Cameroun.

 

Liliane N.  

 

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Le Ministre de la Santé poursuit avec les visites inopinées faites dans les formations sanitaires privées.

 

Le Dr Manachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) continue de maintenir la pression sur  les formations sanitaires privées qui exercent de façon clandestine. Cette semaine encore le Minsante a effectué des descentes dans des hôpitaux exerçant dans la ville de Yaoundé. De ces descentes, il en ressort le constat fait lors des précédentes. Les formations sanitaires privées affirment être en règle et avoir des papiers les autorisant d’exercer. Cependant, après vérification, il n’en est rien de tel.

« Je suis allé dans cinq formations sanitaires. J'ai constaté qu'à des endroits on me dit qu'il y a des papiers, mais on ne les a pas. A certains endroits encore, on m'a montré des papiers mais ce sont des autorisations d'exercer en clientèle privée. Mais en réalité, c'est plus cette démarche d'accompagnement qui nous amène aujourd'hui. Et nous avons avec les directeurs de ces formations ou les promoteurs, arrêté une démarche qui vise nécessairement à se faire accompagner dans le cadre de la régularisation de leur situation administrative. Le gouvernement voudrait apporter cette sécurité sanitaire aux populations et c'est pour cela que nous sommes là », explique le Ministre dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Ne voulant pas seulement s’enquérir de la situation sur le terrain, le souci du Ministre est aussi de comprendre les raisons pour lesquelles, ces formations sanitaires ne sont pas en règle. Certains dénoncent un manque de célérité dans le traitement de leurs dossiers.

« Nous allons mettre en place un corridor pour accélérer le traitement de ces dossiers de régularisation des formations sanitaires… L'autre volet le plus important aussi, c'est la collaboration qu'il y a entre ces formations sanitaires et le Ministère. Il y a un système de collecte des informations sanitaires, de surveillance épidémiologique qui nous permet au niveau de notre système de santé de prendre les meilleures décisions.

C'est pour cela que toutes les formations sanitaires devraient pouvoir collaborer avec nos services pour atteindre ces résultats. Il y a au niveau des districts des réunions de coordination mensuelle, il faut bien qu'il y ait un représentant de chaque formation sanitaire de l'aire concernée dans le cadre de ces réunions de coordination. Cela nous permet ensemble de regarder quel est le problème que nous avons aujourd'hui, comment on le solutionne, qui a les bonnes pratiques, qui ne les a pas, pour qu'on puisse mutualiser nos pratiques », ajoute le Dr Malachie Manaouda.

Il faut indiquer qu’en réalité, les formations sanitaires privées devraient s’attendre à recevoir la visite de Malachie Manaouda. Car faut-il le rappeler, le Ministre par voie d’un communiqué datant du 23 juillet 2019, l’annonçait déjà. Le document faisait savoir que « les promoteurs des formations sanitaires exerçant sur tout le triangle national disposaient d'un délai de 90 jours à compter du 2 mai 2019 pour se mettre en conformité avec les dispositions de l'arrêté du Premier ministre du 18 juillet 2018, portant création, organisation et fonctionnement de la commission mixte nationale chargée de l'assainissement de la carte sanitaire ».  

 

Liliane N.

 

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Le ministre de la santé publique Manaouda Malachie interpellé sur cette question à l’Assemblée nationale, a préconisé la transplantation d’organe comme solution définitive contre ce mal social.

 

Sur 150 cas de personnes souffrant d’insuffisance rénale à Maroua, 70 viennent du département du Mayo Danay, notamment de Yagoua, environ 46,67%. Des chiffres assez élevés. Des statistiques fournies par le ministère de la Santé publique répondant à la question de l’honorable Isabelle Manamourou Silikam vendredi dernier à l’Assemblée nationale lors de la traditionnelle séance des questions orales aux membres du gouvernement. Une dizaine d’autres cas qui reçoivent actuellement des soins à Garoua seraient  venus de Yagoua.

 

Les raisons d’une montée fulgurante de l’insuffisance rénale dans cette partie du Cameroun sont certes difficilement perceptibles, on le sait tout au moins que l’automédication, le diabète, entre autres, peuvent être les causes directes de cette maladie. Jusqu’ici, le gouvernement a déjà pris plusieurs mesures pour faire face à ce mal, devenu un cancer social.

 

Selon les explications faites par Manaouda Malachie aux élus du peuple, « une séance normale c’est 60 000 F.Cfa. Il faut en faire trois par semaine pour un niveau normal. Si nous maintenons ce prix, nombreux sont ceux qui n’iront plus se faire dialyser. Le gouvernement supporte 55 000 F.Cfa ».  Et au membre du gouvernement d’ajouter : « une personne paie juste 5 000 F.Cfa. On est en train de mener une étude qui pourrait amener le patient à ne plus débourser de l’argent à l’avenir ».

 

Avec la multiplication des centres d’hémodialyse, les patients se soignent dans un rayon assez raisonnable ; pratiquement dans toutes les régions. Pour résoudre définitivement ce problème le ministre a une issue : « La solution définitive est certes de dépister et regarder les causes mais ça sera par la transplantation d’organe ».

 

Toujours dans l'optique de permettre une bonne prise en charge des personnes souffrant de l'insuffisance rénale, un texte est en préparation. Il sera soumis pour appréciation devant la représentation nationale au moment opportun, apprend-t-on. Ceci permettra aux patients à une étape avancée de pouvoir se faire une greffe de rein afin de mener normalement leur vie. C’est une préoccupation majeure. Dans le budget du Minsanté à hauteur de 4,1 milliards qui sont consacrés à la lutte contre cette maladie.

 

Innocent D H

 

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Il n’est pas commode de voir un membre du gouvernement obtenir 100%, au sein de la population camerounaise dans le cadre de l’exercice de ses fonctions. Et pourtant, « Manaouda Malachie » vient de relever le défi. 

 

Ses descentes inopinées dans les formations sanitaires, à des heures où on ne l’attend point, sa faculté à s’intégrer dans la grande masse des malades qui sont en quête de mieux être, sa disponibilité sont quelques éléments qui ont fait monter sa côte de popularité, alors qu’il n’est que dans le cadre normal de l’exercice de ses fonctions.

 

Et, pourtant, les messages de félicitations qui sont lus dans les réseaux sociaux démontrent que les populations camerounaises sont surprises et heureuses de cette initiative, parce qu’inhabituelle :

 

« Je ne peux que me réjouir de savoir qu’il y a au moins un membre du gouvernement qui prend à cœur son travail et puisque cela concerne la santé, j’en suis plus heureuse encore. Chaque fois qu’il m’a été donné de me rendre à l’hôpital, j’avoue qu’il faut que mon état de santé soit vraiment critique pour que je me résolve à le faire. L’accueil et la prise en charge peuvent seulement tuer lorsque tu as franchi le portail de ce qu’on appelle hôpital de référence ici à Yaoundé… ».

 

« Lorsque j’ai vu l’image du ministre de la santé à Facebook, je n’ai pas d’abord cru parce que ce qui est publié dans les réseaux sociaux, surtout ces derniers mois est à prendre avec beaucoup de recul. Mais, cela me fait plaisir de savoir que dans le gouvernement de monsieur Biya, il peut exister des ministres comme monsieur Manaouda Malachie. Arrivez à l’hôpital à n’importe quel moment, surtout dans la nuit, vous allez voir ces médecins qui s’amourachent, parfois on dirait qu’ils veulent eux aussi tourner les séries novelas. C’est à peine si on se préoccupe du malade et lorsque c’est le cas, on l’oriente vers les cliniques privées. Ce n’est pas évident, monsieur le ministre mais, je vous encourage à aller de l’avant. Vivre au Cameroun est un véritable concours de patience alors, si notre système de santé peut s’améliorer, les malades n’auront plus aucune crainte de se rendre à l’hôpital… ».

 

« Ce monsieur mérite des encouragements. Il est vrai qu’au Cameroun, on fait ce qu’on trouve comme métier et c’est malheureux. Je suis de ceux qui pensent que si ailleurs, on peut se permettre n’importe quoi, je ne le cautionne pas, mais quand il s’agit de la santé, il faut de véritables professionnels. Bravo monsieur le ministre… ».

 

Des félicitations qui entraînent des doléances de la part du corps médical

 

Pour le docteur Casimir Ndengue, médecin dans une ville située à quelques encablures de Yaoundé : «  Les visites de monsieur le ministre de la santé font du bien aux malades qui savent qu’ils seront peut être mieux pris en charge, mais, je puis vous dire que chaque médecin prend très au sérieux son travail. Les hommes ne sont pas des cobayes sur qui ont peut faire des tests d’expérimentations. Toutefois, ce qui fait défaut dans nos hôpitaux et centres de santé, c’est le plateau technique et tout ce que cela comporte. Il nous arrive souvent de ne pouvoir donner des soins aux malades parce que nous ne pouvons pas le faire… »

 

Il demande au ministre de la santé de prendre aussi en compte, le bien être du corps soignant : « Comment pouvons nous donner des soins aux malades alors que nous même, nous souffrons. J’ai des jeunes collègues qui ont été affectés ici et, je puis vous assurer que la plupart vivent quasiment des dons. Leur intégration tarde, comment peuvent – ils s’épanouir dans le cadre de ce noble métier. Les patients font de nombreuses plaintes, parfois avérées mais quelquefois, ou la plupart du temps, exagérées parce qu’ils refusent de se mettre à notre place… ».

 

Certes, le corps médical a de nombreuses demandes à adresser à sa hiérarchie mais, il n’en demeure pas moins que grâce à ces descentes inopinées du ministre de la santé publique, l’arnaque et le clientélisme, la négligence, les propos et les comportements inhumains vont céder la place au professionnalisme, à la considération, à la prévenance de la part du corps soignant.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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L’annonce a été faite ce jeudi, lors d’un point de presse donné par le ministre de la Santé Publique dans la salle des conférences de ce département ministériel. La CPS sera lancée dans quelques semaines dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord du Cameroun pour les enfants de 03 à 59 mois.

 

Dans son propos liminaire, le Dr Manaouda Malachie a donné quelques précisions 

 

« Cette 4ème  campagne, qui démarre en juillet 2019, après celle de 2016, 2017 et 2018, vise à administrer pendant la période de forte transmission, les médicaments antipaludiques aux enfants de 03 à 59 mois, pour les protéger contre le paludisme afin de réduire la morbidité et la mortalité liées à cette endémie…

     

Le ministre de la Santé Publique (Minsanté) a expliqué que « Le calendrier de déroulement s’étalera sur quatre (04) cycles mensuels pendant quatre (04) mois successifs de juillet, août, septembre et octobre… Pendant cette période, les Agents de Santé Communautaires passeront dans les villages et quartiers pour identifier les ménages abritant les enfants à traiter et sensibiliser les familles du passage des distributeurs. Il reviendra au responsable de chaque ménage identifié de présenter chaque enfant cible à l’équipe de distribution et surtout de lui donner la deuxième et la troisième dose pendant les deux jours suivants.

 

Le premier cycle de la CPS couvre les opérations de mobilisation sociale et de comptage des cibles dans les ménages. Il ira du 30 juin au 02 juillet, et l’administration effective des médicaments, du 03 au 07 juillet 2019 dans tous les Districts et Aires de Santé des deux régions concernées.

 

La CPS est un traitement préventif répété chaque mois de juillet à octobre pour une prévention complète du paludisme chez les enfants de 03 à 59 mois… ».

 

Quelques statistiques

 

Le paludisme demeure un problème de santé majeure au Cameroun. En 2018, il était responsable de deux millions cent trente-trois mille cinq cent vingt-trois (2 133 523) cas de maladies dans les formations sanitaires, soit 25,9 % des consultations externes et trois mille deux cent quatre-vingt-dix-neuf (3 299) décès, soit un taux de mortalité de 14,6 % dont environ 65% chez les enfants de moins de 05 ans. Ces tendances nationales cachent des disparités régionales significatives.

 

En effet, la transmission est continue dans le sud du pays, tandis que les régions du septentrion sont caractérisées par une transmission saisonnière sur une période de 4 à 6 mois, au cours desquels l’on enregistre le plus grand nombre de cas et de décès. Les régions de l’Extrême Nord et du Nord sont les plus affectées, notamment pendant les périodes de grandes pluies qui s’étalent de Juillet à Octobre.

 

Un partenariat qui apporte des résultats probants

 

L’Etat s’est entouré de nombreux partenaires, à l’instar de Président’s Malaria Initiative (PMI). Ce qui a permis la mise en place des plans stratégiques et suscité l‘arrivée des subventions.

 

La Chimio Prévention Saisonnière du paludisme doit être utilisée dans les zones à forte transmission saisonnière de la maladie, selon l’OMS, en plus des MILDA, du Traitement Préventif Intermittent (TPI) chez les femmes enceintes sans oublier la prise en charge correcte des cas détectés.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Hier jeudi, le ministère camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie, a lancé la troisième campagne nationale de distribution des Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) dans la région de l’Est.

 

Le Cameroun étant un pays où le paludisme est endémique, cette maladie est la première cause des consultations médicales et d’hospitalisation. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus vulnérables : près de 70% des cas de décès touchant cette tranche d’âge sont liés à cette maladie selon OMS. Ainsi, pour remédier à ce problème, une campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action a été lancée hier jeudi, par le Minsanté.

 

Cette première phase, prévue du 13 au 17 juin, va se dérouler dans quatre des dix régions du pays que sont l'Est, le Littoral, l'Ouest et le Sud. Puis, suivront les régions de l'Adamaoua, de l'Extrême-nord et du Nord au mois de juillet. La campagne sera bouclée en septembre dans les régions du Centre, du Nord-ouest et du Sud-ouest.

 

Cette campagne porte sur le partage de 15 millions de Milda dans des foyers préalablement recensés. Selon une note du Minsanté, cette opération est gratuite et « les responsables de familles munis d’une pièce d’identité doivent se rendre sur les lieux de distribution indiqués sur les tickets reçus au mois de février dernier pour récupérer leur moustiquaire », précise un communiqué du département du Minsanté.

 

Lire aussi : Lutte contre les épidémies et pandémies : des volontaires de la Croix-Rouge se capacitent à Garoua 

 

Notons que, les deux première campagnes organisées en 2011 et 2016 ont permis de distribuer 20,4 millions de moustiquaires dans les ménages camerounais, avait annoncé Manaouda Malachie en février dernier.

 

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS, le Cameroun compte parmi les dix les plus touchés par le paludisme dans le monde, contribuant à hauteur de 3% la mortalité de toute la planète. Toujours selon l’organisation, 4000 morts ont été enregistrés en 2017 dans les formations sanitaires, presqu’autant dans les familles qui gèrent les cas sans se rendre dans une formation hospitalière.   

 

Danielle Ngono Efondo

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Dans un communiqué publié mercredi, le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Santé  publique indique que la confirmation d’un cas de poliovirus de type 2 a été  détecté dans les prélèvements effectués à  Mada dans la région de l’Extrême-Nord

 

Le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Santé publique, chargé de la lutte contre les épidémies et les Pandémies,  Alim Hayatou vient de signaler une  nouvelle épidémie de poliomyélite  dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun. Dans un communiqué de  presse publié mercredi 29 mai 2019, le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Santé publique, chargé de la lutte contre les épidémies et les Pandémies  porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, qu’un nouveau cas de poliovirus de type 2 a été  détecté et confirmé  dans les prélèvements effectués dans l’environnement à Mada, dans la région de l’Extrême-Nord.  

 

D’après ce communiqué, cette situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale et un risque élevé de propagation de virus susceptible de compromettre les progrès déjà accomplis dans le processus d’éradication de cette maladie également appelée paralysie spinale infantile. A cet effet, le ministère de la Santé publique, a pris de nouvelles mesures, en vue d’une investigation profonde et de l’organisation de campagnes de vaccination de riposte suivant les normes établies.   L’objectif du gouvernement est de stopper dans les 90 jours la transmission du virus de la poliomyélite au sein de la population sur toute l’étendue du territoire national et hors du Cameroun. Le Ministère de la Santé publique, invite également les populations, à  adhérer aux activités de vaccination qui vont suivre, soutenues par les partenaires au développement du Cameroun.  

 

Pour prévenir cette maladie infectieuse aiguë et contagieuse spécifiquement humaine causée par le poliovirus sauvage, le ministre appelle au strict respect des règles d’hygiène de base. Notamment, le lavage des mains avant été après le repas, et après les latrines avec  de l’eau et du savon. Les parents sont également invités à respecter le calendrier de vaccination des enfants dans les  formations sanitaires.

 

Au mois de février dernier, Manaouda Malachie, en collaboration avec l’Unicef, avait  organisé une réunion  destinée d’une part à la mobilisation des ressources auprès des donateurs afin de combler le Gap de financement des activités du Plan de Transition, et d’autre part, à l’exploration de nouveaux partenariats au regard du retrait progressif annoncé des principaux donateurs traditionnels. Le budget prévisionnel de ce plan de transition 2017-2021 s’élève à 37 451 489 933 FCFA. Avant cette nouvelle épidémie, le Cameroun avait  été déclaré en 2015, exempt de poliomyélite après plusieurs décennies de collaboration fructueuse entre le gouvernement camerounais et ses partenaires, notamment l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite (IMEP).

 

Marie MGUE  

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Dans un communiqué publié dimanche 12 mai 2019, le ministre de la Santé Publique (Minsanté) a annoncé la suspension de cinq personnels soignants de l’hôpital régional pour une période de trois mois. Le Minsanté leur reproche d’avoir manqué à l’éthique et à la déontologie professionnelle, de faire du trafic et vente illicite de médicaments au sein de l’hôpital. A l'origine, le décès d'une fillette de 08 mois, suite à une négligence, une infirmière lui aurait injecté de l'alcool par confusion.

 

La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre, un communiqué radio presse a fait état de ce que, le ministre de la santé publique a frappé du poing sur la table en sanctionnant 05 personnels de santé de l'hôpital régional de Garoua.

Selon ledit communiqué, il s'agit d'une décision qui intervient après le "décès d'une fillette de huit mois, le 10 mai 2019 à l'hôpital régional de Garoua. Le ministre de la santé publique, après une première évaluation du dossier qui a été porté à son attention à cet effet, a des mesures conservatoires, notamment la suspension de toute activité au sein dudit hôpital, pour une durée 03 mois :

De la major de la pédiatrie, des trois personnels soignants, lors de la survenue de ce drame pour négligence et manquement graves à l'éthique et à la déontologie professionnelles".

Le même communiqué indique une enquête approfondie a été instruite pour établir les différentes responsabilités, pour le cas échéant, élargir le spectre des mesures disciplinaires prévues par la réglementation en vigueur sans préjudice des poursuites par les instances appropriées.

 

La réaction des populations de la région du Nord

Dans leur immense majorité, les populations saluent la sanction infligée à ces personnels de santé par le ministre Manaouda Malachie.

Selon les indiscrétions de certaines personnes, il s'agirait d'une infirmière qui aurait injecté de l'alcool à une fillette de 08 mois par confusion de médicaments. Pour ce faire, Gaël Kalvandi par exemple pense : "c'est une sanction qui arrive à point nommé dans la mesure la conscience professionnelle a foutue le camp dans nos hôpitaux. Les patients maltraités et les produits illicites y entrent et ressortent sans inquiéter personnes". Comme Kalvandi nombreux sont ceux là qui ont loué l'action du membre du membre du Gouvernement qui contribuent à assainir davantage le secteur de santé au Cameroun.

 

Innocent D H

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Omniprésent, volontariste, déterminé à voir chaque camerounais pris en charge selon les normes de santé, le ministre Manaouda Malachie se distingue.

 

Depuis le remaniement du 04 janvier 2019, Manaouda Malachie se démarque par ses actions au quotidien et sa véritable proximité d’avec les malades. Il est l’un des meilleurs ministres de la dernière cuvée de Paul Biya. Les actions remarquables du ministre de la santé ont débuté justes quelques semaines après sa nomination par le Chef de l’Etat. La première c’est cet acte d’interdiction de la séquestration des malades démunis dans les hôpitaux publics du Cameroun. Quelques jours plus tard c’est le drame de l’hôpital de Deïdo qui l’interpelle. Et là aussi, le ministre n’est pas absent. Il va prendre des mesures strictes, notamment la suspension de rois infirmières et le limogeage du Directeur de l’hôpital incriminé.

 

Le dernier acte en date, c’est cette annonce de la gratuité des tests rapides de VIH/Sida pour tous les patients à compter du 01er janvier 2020. C’est dans un communiqué publié le 04 avril dernier que le nouveau ministre de la santé publique informe la communauté nationale. Une gratuité qui ne concerne que les hôpitaux publics. Une véritable aubaine pour les populations à faibles revenus. Rappelons que jusqu'ici le coût pratiqué est déjà subventionné. Ce qui permettait déjà des examens de suivi biologique à un montant de 5000 F CFA et celui de la numération lymphocytaire (CD4) à hauteur de 2500 F CFA.

 

Le ministre de la santé a encore plusieurs défis à relever. Entre autre, la question de la santé maternelle et infantile avec en prime l’épineuse problématique de la procréation. Elles sont encore très nombreuses les femmes qui rendent l’âme en donnant la vie du fait du plateau technique défectueux, des défaillances dans le suivi de la gestation. Par ailleurs le ministre devra relever le défi de l’encadrement des personnels du corps de la santé. Depuis quelques années, les infirmiers et les médecins nous ont habitués à des grèves, conséquences de la mauvaise gouvernance hospitalière. Il faudra également pour Manaouda Malachie, réussir la modernisation du plateau technique dans les hôpitaux de la République et multiplier des centres de santé et des dispensaires, en vue de rapprocher les soins des populations. Sans oublier la sempiternelle question de l’adéquation entre effectif de la population et nombre de médecins effectivement présents. Pourquoi ne pas mettre en place des stratégies d’attraction des spécialistes camerounais qui font le beau temps de nombreux pays occidentaux ?

 

Stéphane Nzesseu

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Sunday, 05 June 2022 11:01