Devant les représentants du peuple Manaouda Malachie a présenté de manière globale, « la Stratégie et la Dynamique gouvernementale dans le cadre de la lutte contre le Covid – 19 ».
Une présentation faite après un retour exhaustif sur la genèse de la pandémie sur le plan planétaire et national.
Le Corona Virus depuis le mois de Mars 2020 a véritablement mis à l’épreuve tous les systèmes de Santé, même ceux qui sont présentés comme les plus modernes dans le monde.
Cependant, le membre du Gouvernement a relevé que malgré la modicité des moyens dont dispose le Cameroun, « Le pays a anticipé en élaborant un plan de préparation et de réponse à la Covid – 19 dont l’objectif était de détecter rapidement les cas d’importation éventuelle et de limiter sa propagation au Cameroun ».
C’est ainsi que :
Sur le plan de la coordination
Le Centre des Opérations des Urgences de Santé Publique est mis en alerte ;
Un Comité Technique multisectorielle composé des ministères de la Santé Publique, des Transports, des Relations Extérieures, de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales, de la Sûreté Nationale, a été mis en place et se réunit deux fois par semaine, afin de renforcer la surveillance épidémiologique aux différents points d’entrée aéroportuaires et portuaires pour les voyageurs et les animaux ;
Un point de presse et une conférence de presse ont été tenus par mes soins à l’effet de sensibiliser les populations ;
Un numéro vert, le 1510 a été ouvert et mis à la disposition des Camerounais.
Sur le plan du Diagnostic
Le Centre Pasteur du Cameroun a renforcé ses capacités de diagnostic biologique du Laboratoire et a reçu 150 tests et 1000 autres sont attendus de CDC Atlanta dans quelques jours
Des appareils de prise de température, dont les thermos flash et les caméras thermiques, ont été acquis et installés pour le screening des passagers dans les aéroports de Yaoundé et Douala, ainsi qu’au Port Autonome de Douala
Des thermos flash ont été acheminés à certains postes aux frontières, pour les entrées par voie terrestres
Des kits de prélèvement ont été pré – disposés dans toutes les Régions du Cameroun ;
Des équipes d’investigation et d’intervention rapides pouvant de déployer sur tous les sites en cas de rumeurs, signaux ou alertes, ont été mises en place…
Sur le plan de la prise en charge
L’Identification et la mise en place des salles d’isolement dans l’aérogare des aéroports de Yaoundé et Douala ;
L’aménagement des salles d’isolement à l’hôpital Laquintinie de Douala et à l’hôpital Central de Yaoundé, puis en cours dans certains hôpitaux régionaux ;
Des équipes d’investigation et d’intervention rapide sont disponibles dans les dix régions du pays ;
Des solutions hydro alcooliques ont été mises à disposition des aéroports ;
La Formation/Recyclage de tout le personnel du dispositif a été lancé à Douala et devra se poursuivre sur l’étendue du territoire national.
Au regard de l’évolution du nombre de cas, quatre stratégies ont été envisagées
La recherche active et précoce des cas par un testing généralisé – La prise en charge qualitative des cas avec extension des capacités – La régularisation sociale pour éviter la propagation – La gouvernance et la redevabilité.
Par ailleurs, d’autres renseignements ont été donnés aux élus du peuple, notamment sur les campagnes de dépistage massif qui a commencé par la ville de Douala, le nombre de personnes atteintes, guéries et décédées, les mesures prises pour la gestion des incidents qui surviennent au fil des jours…
Nicole Ricci Minyem
Le ministre de la Santé publique l’a réitéré au personnel de santé véreux qui depuis quelques semaines a choisi de s’enrichir sur le dos des victimes de cette pandémie
Depuis la détection des premiers cas de Covid 19 au Cameroun, tout le monde, ou presque s’est félicité de l’abnégation, du sens de sacrifice et des risques quelquefois pris par le personnel de santé, afin de soulager leurs compatriotes souffrant du Corona Virus.
Les médecins et autres membres du corps médical sont devenus des héros et chaque fois que l’un d’eux est mort, qu’il soit concerné de près ou de loin à la pandémie, les messages de condoléances ont afflué et il a été demandé au gouvernement de prendre des mesures afin de revoir leur grille salariale en plus des avantages qui doivent leur revenir…
Et pourtant,
Quelques uns ont malheureusement trouvé une opportunité afin de s’en mettre plein les poches, sans tenir compte de la souffrance, de la détresse, du désarroi des personnes atteintes. Les dénonciations faites par les malades ou leurs proches n’ont pas été prises en compte et à chaque fois, ils ont été pris comme des « individus qui ne manquent aucune occasion de salir l’image du Cameroun et ne savent jamais reconnaître ce que fait le Gouvernement, même quand c’est bien.
Ceux qui ont écrit au ministre de la Santé publique en relevant par exemple que leur malade a été abandonné dans une voiture, sans soins parce qu’incapable débourser cent, parfois deux cent mille par certains médecins ont subi les foudres des bien pensants. Les familles nanties ont à chaque fois été contraints de se plier et ceux qui le sont moins été renvoyés chez eux avec leur malade, bénéficiant au passage de quelques conseils pour la prise en charge de leur malade, donné avec condescendance et ironie.
Le ministre de la Santé Publique sonne la fin de la récréation
Après avoir décrié ces dérives, le Dr Manaouda Malachie met un terme à ces manœuvres peu recommandables à travers une lettre circulaire adressée à ses collaborateurs et rendue publique ce Jeudi : « Je voudrais rappeler certains principes clés dans la prise en charge du Covid – 19, notamment la gratuité du service…Vous voudrez donc désormais vous assurer de prendre toutes les dispositions utiles pour que tous les services liés à la prise en charge du Covid – 19, sans exception, soient offerts aux patients sans aucune contrepartie financière… ».
Nicole Ricci Minyem
Par ce temps de lutte contre le Covid-19, le Minsante constate avec regret le comportement peu orthodoxe de certaines personnes qui essayent les masques faciaux avant achat. Le Dr. Manaouda Malachie au micro de la Cameroon Radio Television (Crtv), condamne avec véhémence cette attitude incivique à banir à tout prix.
Le ministre s’est dit « choqué » par l’image qu’affichent certains usagers dans les espaces marchands. Ils essayent à mainte reprises le port du masque facial avant l’achat ou très souvent ne plus en acheter à la fin. Une attitude pleine de risques à bannir car, le Dr. Manaouda Malachie, voit la possibilité pour ces manipulateurs de cache-nez, de contribuer plutôt à la propagation du virus.
Le membre du Gouvernement déplore ainsi ces mauvaises habitudes des « clients ». Il invite par ailleurs les vendeurs de ces kits de protection à la vigilance. Ceux-ci, doivent faire tout pour convaincre l’acheteur à ne pas exposer les autres. Le Minsante rappelle la maxime, un homme en bonne santé est un malade qui s’ignore. D’autres ajouteront certainement, prévenir vaut mieux que guérir.
Le port généralisé du masque
Rappelons que, depuis ce 13 avril 2020, sur l’ensemble du triangle national, le port généralisé du masque facial est obligatoire dans les espaces publics au Cameroun. Il s’agit de la traduction dans les faits, d’une récente prescription du premier ministre, chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute parmi les 07 nouvelles mesures gouvernementales de riposte contre la pandémie de Covid-19.
Innocent D H
La bonne nouvelle est tombée ce mardi. Un communiqué signé par le ministre de la santé donne permission au ministère de la recherche scientifique de produire l’hydroxy chloroquine et l’azythromicine pour accompagner le traitement des camerounais souffrant de Covid 19.
C’est une bonne nouvelle qui était, elle aussi, précédée d’une autre, l’annonce de la guérison totale de plus de 40 citoyens. Ceux-ci ont quitté les différents hôpitaux du Cameroun où ils étaient internés. Une bonne nouvelle qui prouve la pertinence et la qualité des soins appliqués avec la chloroquine et l’azythromicine. Un constat qui montre à suffisance combien ce protocole de soin adopté par le Cameroun porte ses fruits.
Maintenant, le centre de l’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales (IMPM) de Yaoundé peut commencer la production des comprimés. D’après les annonces, ce sera 05 millions comprimés d’azythromicine, et 05 millions de comprimés d’hydroxy chloroquine. En plus de ces comprimés, le centre se dit également capable de produire 5.000 tests de détection du coronavirus par jour. Des équipements nécessaires à la politique de lutte contre ce virus.
Seulement, l y a un problème. Oui l’accord de production est donné. Mais à quand les moyens financiers et à quand le démarrage de la production ? Ce qui est sûr c’est que ce n’est pas pour un avenir proche. Puisqu’il faudra dans un premier temps entrer en possession des fonds affecté à ce projet. Procéder à une révision des machines pour une mise à jour. Etant donné que ces machines n’ont pratiquement jamais fonctionnées.
Par la suite il sera question pour le ministère de la recherche scientifique de passer les commandes des intrants à ses partenaires internationaux. Il va encore falloir attendre quelques jours pour acheminer sur le territoire les intrants. Enfin, on pourra lancer la production des comprimés. Connaissant les lenteurs administratives au sein du ministère de la recherche scientifique, il n’est pas exclu qu’on attende un mois avant de commencer à voir sortir des machines du Minresi.
Quid de la qualité de ces médicaments qui seront produits par le ministère de la recherche scientifique ? C’est pour s’en assurer que le ministre de la santé a précisé que cette production se fera sous le contrôle scientifique du ministère de la santé. Une surveillance qu’on espère pointue pour que les comprimés camerounais connaissent aussi un bon accueil dans les pays voisins.
Stéphane NZESSEU
C’était Vendredi dernier, au cours d’un point de presse. Lors de sa traditionnelle mise au point relativement à la situation sanitaire liée à l’avancement du Corona Virus Manaouda Malachie est une fois de plus revenu sur quelques points saillants.
Plan de riposte à la pandémie au nouveau coronavirus
En raison de la progression de l’épidémie, un plan de riposte a été définit et il comporte quatre axes qui selon le membre de gouvernement va viser dans les prochains jours à améliorer la situation de manière progressive :
- La recherche active des cas à travers notamment un testing massif des populations - La prise en charge optimale des cas confirmés positifs, aussi bien du point de vue des protocoles, de l’offre hospitalière et de l’offre d’équipements
- La régulation sociale, dont l’objectif est de limiter la contamination communautaire à travers notamment des actions de sensibilisation, de régulation des flux des personnes dans les lieux de grande affluence
- La gouvernance et la redevabilité, afin de mieux coordonner les actions entre les secteurs, assurer une gestion efficiente de la ressource humaine et garantir la transparence dans la gestion des ressources mises à disposition.
Le ministre de la Santé Publique a donné plus de détails sur le premier axe, en parlant par exemple des actions entreprises visant à accroître l’offre hospitalière pour les patients confirmés positifs au coronavirus.
C’est ainsi que contrairement à ce que certains véhiculent comme message, afin de minimiser l’action de l’Etat et même s’il reste beaucoup à faire, Plus de 1000 lits sont désormais disponibles et prêts à accueillir les malades, en plus des centres de prise en charge spécialisés pour assurer la gestion des cas sévères.
Par ailleurs, Manaouada Malachie a précisé qu’ : « Il serait d’ailleurs utile de rappeler qu’une équipe médicale et sanitaire est commise à la prise en charge de ces patients, sacrifiant ainsi leurs familles, amis et connaissances pour servir la Communauté nationale dans cette situation particulière ».
En outre, « Je voudrais indiquer qu’une opération d’acquisition massive et de redistributions dans toutes les régions des équipements de protection individuelle est en cours. Les premiers contingents en direction des régions devraient s’opérer dans les prochains jours… De même, nous avons dans le pipe, une grande commande d’équipements d’assistance respiratoire, par le biais de la centrale d’achat du Programme des Nations Unies pour le Développement ».
Fonds Spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le Coronavirus
Des précisions ont été données par le membre du gouvernement, par rapport aux moyens dont il dispose actuellement après la nomination d’un ordonnateur délégué ainsi que d’un régisseur.
« Dans un souci de transparence, qu’il me soit permis de dire ici que nous avons reçu des entreprises citoyennes et personnes de bonne volonté, la somme cumulée de sept cent soixante-dix millions cent cinquante mille francs, dont cinq cent millions en attente de virement dans le compte dédié… ».
Ces ressources ont entre autres permis de prendre en charge :
- Les hôtels dans lesquels les passagers arrivés au Cameroun ont été confinés,
- La gestion des équipes de terrains dans le cadre du suivi permanent de cette épidémie,
- L’acquisition des équipements de protection individuelle et d’assainissement,
- L’aménagement des centres de prise en charge dans les formations sanitaires,
- L’aménagement des centres de prise en charge spéciaux de grande capacité, notamment le site d’Olembé avec des commodités telles que réfrigérateurs, téléviseurs, couverts et ustensiles de cuisine, téléviseurs avec abonnement, ainsi qu’un service de nettoyage du linge, installé sur site.
Tout en saluant la mémoire des personnes disparues, cette communication a entre autres permis au ministre de la Santé d’évoquer la campagne de prélèvement sur les populations. Une campagne qui va s’intensifier au cours des prochaines semaines.
Toutefois, il a insisté sur le respect de tous des règles définies par le Premier ministre afin de limiter autant que possible la propagation de cette pandémie.
Nicole Ricci Minyem
Le ministre de la santé était attendu ce jeudi devant les membres de l’Assemblée Nationale. Seulement, le ministre se s’est pas pointé et n’a visiblement pas prévenu de sa non venue. Une situation qui a vertement courroucé le Président de l’Assemblée Nationale qui a vu en cette attitude un acte de mépris de la part du ministre de la santé publique.
Le ministre Manaouda Malachie était programmé par le bureau de l’Assemblée Nationale ce jeudi pour venir expliquer aux députés l’état d’avancement des mesures prises par le gouvernement pour épargner le Cameroun d’un grand malheur comme le prévoient les officines occidentales. Les honorables membres de la chambre basse, conduits par le premier d’entre eux, Cavaye Yeguié Djibril, avaient pris les mesures de distanciation et limiter le nombre de députés au sein de l’hémicycle, question de montrer combien ils respectent les mesures édictées par le gouvernement de Dion Nguté. On a même aperçu certains députés qui il y a quelques jours ne portaient pas de masque et s’exposant volontairement à la contamination, arborer fièrement leurs masques de protection.
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Mais ils ont attendu longtemps, le ministre Manaouda Malachie n’est pas venu. On n’a pas les raisons claires de sa non venue, mais tout porte à croire que le ministre Manaouda Malachie a réservé ses rapports pour sa hiérarchie le Premier Ministre. Puisqu’il faut le rappeler Joseph Dion Ngute a dirigé un Conseil de Cabinet ce jeudi. C’est via la téléconférence que les ministres du gouvernement ont échangée sur le niveau d’évolution de la crise sanitaire, mais aussi les autres chantiers de développement en cours au Cameroun. Est-ce la raison pour laquelle Manaouda Malachie n’est pas allé devant les députés ?
Ou alors, c’est une réponse que le Premier Ministre a voulu faire parvenir au Parlement. On se souvient que quelques heures après l’annonce des mesures restrictives par le gouvernement le 17 mars dernier, le Président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale ont passé outre les décisions du Président de la République. Foulant ainsi aux pieds les mesures de protection des camerounais. On se souvient même qu’il y en avait parmi ces députés qui devaient se mettre en quarantaine. En respect de ces mêmes mesures. Etant entendu que ce dernier venait d’un pays à risque, et qu’il avait pris un vol où on a diagnostiqué trois cas positifs.
Après avoir attendu fatigué le ministre de la Santé publique, et après des paroles de courroux exprimés du haut du perchoir par Cavaye Yeguié Djibril, la chambre basse s’est arrêtée de siéger et le PAN a mis fin à la plénière. L’hémicycle a profité de ce départ précipité pour organiser une désinfection générale de la salle des plénières.
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Stéphane NZESSEU
C’est du moins ce que l’on retient d’un communiqué signé ce vendredi, 27 mars 2020 par le ministre camerounais de la santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie. Dans le document, le ministre porte à la connaissance des populations de la ville de Douala, qu’il organise du 02 au 07 avril 2020, une vaste opération de recherche active des cas au sein de la population dans le cadre de la riposte contre le coronavirus (Covid-19).
Pour la mise en œuvre de cette opération qui débute jeudi prochain, « les agents de Santé communautaires passeront dans les ménages pour sensibiliser les populations sur les mesures de prévention contre le coronavirus et identifier les personnes à risque de développer la maladie, à l’effet de leur faire un test de dépistage par les équipes spécialisées », précise le Minsante dans son communiqué.
Pour le franc succès de cet important évènement, le Dr Manaouda Malachie invite les populations de la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun, « à adhérer à cette opération de lutte contre le coronavirus qui se fera sous l’encadrement du Gouverneur de la région du Littoral ».
Le Minsante conclue son communiqué non sans rappeler aux populations, l’importance de respecter les mesures de prévention à savoir, le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon ainsi que la limitation des déplacements hors des domiciles.
Indiquons qu’à date, selon les informations officielles rendues publiques ce 27 mars 2020 par le ministère de la Santé publique, le Cameroun enregistre 91 cas positifs au Covid-19, dont 63 cas à Yaoundé, 25 à Douala, 03 à Bafoussam. Rappelons aussi que depuis la survenue de la maladie au Cameroun, le pays a enregistré deux décès et deux guérisons.
Innocent D H
Le 13 novembre 2019, les sœurs siamoises Bissie et Eyenga Merveille ont été opérées avec succès à l’hôpital Femme-Mère-Enfant des Hospices Civils de Bron, près de Lyon. Une prouesse médicale rendue possible grâce à la solidarité de plusieurs structures en France et au Cameroun. En effet, le ministre de la Santé publique du Cameroun a salué la réussite de cette intervention chirurgicale délicate. Le Dr Manaouda Malachie a ainsi affiché sa satisfaction.
« Très heureux d’apprendre que les bébés siamois évacués à Lyon il y a un instant, auront désormais, par la grâce de Dieu, une vie normale puisque l’opération de leur séparation s’est bien déroulée. Bravo à ce fantastique corps médical !!! », a-t-il écrit sur sa page Twitter hier jeudi 14 novembre 2019.
Le soulagement, la joie et l’émotion sont de mise depuis ce dénouement heureux salué par la classe nationale et internationale. Nées le 06 novembre 2018, dans un village du centre du Cameroun, Bissie et Eyenga peuvent désormais découvrir le monde individuellement comme tous les enfants de leur âge. En effet, siamoise à leur naissance, elles étaient reliées par l’abdomen avec une partie du foie en commun.
Amenées à Lyon le 01er novembre et prise en charge par l’association « la chaîne de l’espoir », les fillettes devaient être séparées le jeudi 07 novembre. Mais, l’opération avait dû être reportée en raison d’une infection respiratoire contractée par les enfants à leur arrivée en France. C’est finalement hier mercredi que l’intervention a eu lieu. Il a fallu cinq heures, une vingtaine de personnes (corps médical), pour que l’opération soit conduite à terme.
« Elles sont actuellement en réanimation dans un état stable. Les fillettes ont été vues, ainsi que leur maman, par un psychologue et leur devenir psychologique et psychomoteur sera surveillé », indique le communiqué de l'hôpital.
Les fillettes vont continuer leur hospitalisation pendant quelques jours. Après, elles passeront leur convalescence en familles d’accueil, avec un suivi médical pendant quatre à six semaines, apprend-on.
Danielle Ngono Efondo
Pour le ministre de la Santé publique, il est nécessaire aux mamans de nourrir leur bébé aux seins au lieu de protéger leurs poitrines pour des fins inavouées. L'appel à été lancer hier mardi 22 octobre lors du lancement de la semaine de l'allaitement maternel à Yaoundé.
En donnant le ton de la semaine consacrée à l’allaitement maternel, le ministre de la santé public le Dr Manaouda Malachie a insisté sur l’importance d’allaiter aux seins pendant les 6 premiers mois après la naissance. Plus de 800 000 bébés décèdent dans le monde avant 6 mois à cause de cette négligence maternelle. Tous les experts sont unanimes. Rien ne vaut le lait maternel. Les femmes en âge de procréer sont plus que jamais interpellées.
En cas de maladie du sein, le lait peut être déconseillé dans la ration du bébé. Mais il est admissible qu’une maman sèvre son bébé du sein dès sa naissance, au nom des considérations inutile de beauté. Le ministre Manaouda a parlé aux femmes sans ambages. C’est une affaire de vie. Il faut sauver les bébés qui naissent et garantir leur bonne croissance. Cela passe par le lait maternel et non artificiel.
Pour rappel,deux avantages majeurs se dégagent en nourrissant les bébés au lait produit par les seins de leurs mamans. Ce lait est très riche en vitamines, est pur et naturel. Le lait maternel lie le nouveau né à sa maman. En consommant ce lait, l’enfant est solide. Il est éloigné des maladies des biberons. Il n’est pas exposé aux infections de la nature. Il est protégé. C’est donc un gros tort pour les mamans à vouloir protéger leur poitrine, on ne sait pour quoi. Elles veulent paraître belles en maintenant leur poitrine debout. Il s’agit d’une violence faite aux bébés en refusant de les nourrir par le lait maternel. Le lait maternel est enfin économique. Une boite de lait coûte au bas mot 3600 FCFA. Il en faut au moins trois par semaine pour une bonne alimentation de l’enfant.
Marcel Ndi
Le Dr Manaouda Malachie, ministre camerounais de la Santé publique, a annoncé la signature d'un contrat pour la reconstruction de l'hôpital du district de Kumba incendié en février 2019.
Le ministre, dans un tweet à 20h35 le jeudi 3 octobre 2019, a déclaré que le contrat pour la reconstruction dudit hôpital coûtera 650 millions de FCFA.
"Je viens de signer le contrat public pour la reconstruction de l'hôpital du district de Kumba, y compris le bloc qui avait été brûlé par les sécessionnistes, pour un total de 650 millions de francs CFA", a indiqué le Dr Manaouda Malachie.
Le gouvernement avait attribué l'incendie de certaines parties de l'hôpital du district de Kumba à des séparatistes armés actifs dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
L'incendie, qui a débuté vers 1h du matin le 11 février 2019, a consumé le bloc opératoire masculin, le bloc opératoire féminin et la maternité, ainsi que les quartiers des infirmières et cinq voitures. C'est au cours de l'incident que quatre patients des salles d'opération ont été brûlés vifs.
Selon le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, les agresseurs appartenaient aux mouvements séparatistes d'Ambazonie, qui ont pris d'assaut l'hôpital et y ont mis le feu.
L'incident a été largement condamné, en particulier par les groupes de défense des droits de l'homme, qui ont qualifié l'attaque de « crime de guerre » et demandé que des enquêtes immédiates soient menées pour trouver les responsables. Les habitants de la région se sont également exprimés, qualifiant l'incendie d'attentat barbare contre des centaines de milliers de personnes que l'hôpital venait en aide aux sinistrés.
Cependant, beaucoup se demandent encore comment le feu a pu brûler pendant des heures, consommant la plus grande partie des bâtiments de l'hôpital, étant donné que les pompiers de l'armée sont situés à moins de 5 minutes en voiture de l'hôpital.
Mme Allegra Del Pilar Baiocchi, Coordonnatrice résidente des Nations Unies et Coordonnatrice de l'action humanitaire au Cameroun, s'est récemment rendue à l'hôpital et a promis de solliciter un appui pour sa reconstruction.
Kumba est la ville la plus au centre de la région du Sud-Ouest, et avec la plupart des hôpitaux fermés ou gravement endommagés, et les médecins abdiquant leurs fonctions en raison des menaces qui pèsent sur leur vie du fait de la guerre en cours, l'hôpital du district de Kumba est l'un des rares hôpitaux encore opérationnels à pleine capacité au cœur des violences.
L'hôpital du district de Kumba est géré par le Dr Mve Sandrine Emmanuella. Le contrat de reconstruction de l'établissement médical est conforme aux résolutions du Grand Dialogue national et au programme de reconstruction des régions anglophones touchées par le conflit, mis en œuvre par l'État.
Otric N.