La bonne nouvelle est tombée ce mardi. Un communiqué signé par le ministre de la santé donne permission au ministère de la recherche scientifique de produire l’hydroxy chloroquine et l’azythromicine pour accompagner le traitement des camerounais souffrant de Covid 19.
C’est une bonne nouvelle qui était, elle aussi, précédée d’une autre, l’annonce de la guérison totale de plus de 40 citoyens. Ceux-ci ont quitté les différents hôpitaux du Cameroun où ils étaient internés. Une bonne nouvelle qui prouve la pertinence et la qualité des soins appliqués avec la chloroquine et l’azythromicine. Un constat qui montre à suffisance combien ce protocole de soin adopté par le Cameroun porte ses fruits.
Maintenant, le centre de l’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales (IMPM) de Yaoundé peut commencer la production des comprimés. D’après les annonces, ce sera 05 millions comprimés d’azythromicine, et 05 millions de comprimés d’hydroxy chloroquine. En plus de ces comprimés, le centre se dit également capable de produire 5.000 tests de détection du coronavirus par jour. Des équipements nécessaires à la politique de lutte contre ce virus.
Seulement, l y a un problème. Oui l’accord de production est donné. Mais à quand les moyens financiers et à quand le démarrage de la production ? Ce qui est sûr c’est que ce n’est pas pour un avenir proche. Puisqu’il faudra dans un premier temps entrer en possession des fonds affecté à ce projet. Procéder à une révision des machines pour une mise à jour. Etant donné que ces machines n’ont pratiquement jamais fonctionnées.
Par la suite il sera question pour le ministère de la recherche scientifique de passer les commandes des intrants à ses partenaires internationaux. Il va encore falloir attendre quelques jours pour acheminer sur le territoire les intrants. Enfin, on pourra lancer la production des comprimés. Connaissant les lenteurs administratives au sein du ministère de la recherche scientifique, il n’est pas exclu qu’on attende un mois avant de commencer à voir sortir des machines du Minresi.
Quid de la qualité de ces médicaments qui seront produits par le ministère de la recherche scientifique ? C’est pour s’en assurer que le ministre de la santé a précisé que cette production se fera sous le contrôle scientifique du ministère de la santé. Une surveillance qu’on espère pointue pour que les comprimés camerounais connaissent aussi un bon accueil dans les pays voisins.
Stéphane NZESSEU