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mercredi, 12 juin 2019 09:40

Le Botswana décriminalise l'homosexualité

Hier mardi 11 juin, la haute cour de justice du Botswana a décriminaliser l’homosexualité, interdite dans le code pénal du pays datant de 1965 et qualifié de « relique de l’ère victorienne » par un juge.

 

C’est sur requête d’une personne anonyme, identifiée seulement par ses initiales LM, et soutenue par les associations LGBT du pays, que La plus haute juridiction du Botswana a décriminalisé l’homosexualité, interdite depuis 1965 par le code pénal. « Les clauses relatives aux relations entre personnes du même sexe sont annulées », a déclaré le juge Michael Leburu. « La justice ordonne que les lois soient amendées », a-t-il ajouté dans une salle d’audience comble de la Haute Cour à Gaborone, a rapporté France24 mardi matin.

 

Toujours selon le juge Michael Leburu, « les clauses en question sont des reliques de l’ère victorienne qui ne sont plus viables. Elles oppressent une minorité et ne passent pas l’épreuve de la constitutionnalité ». « L’orientation sexuelle est humaine, ce n’est pas une question de mode (…) Les hétérosexuels sont autorisés à exprimer leur sexualité sans problème mais la même chose ne s’applique pas au requérant », a poursuivi le magistrat. « Nier au requérant le droit d’avoir des relations sexuelles comme il l’entend est discriminatoire », a-t-il encore expliqué, estimant que le respect de la vie privée est un droit humain fondamental.

 

À l'énoncé du jugement, les dizaines de militants réunis dans la salle d'audience bondée se sont embrassés, ont applaudi et brandi un drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBTQ. Ainsi, Neela Ghoshal, chercheuse auprès de la division LGBT de l’ONG Human Rights Watch estime que cette victoire n’est pas seulement une victoire pour le Botswana, mais aussi une victoire pour toute l’Afrique. « Cette victoire change la donne, et apporte de l’espoir aux gens après les récentes déceptions », a-t-elle déclaré à France 24.

 

La décision du Botswana de décriminaliser l’homosexualité,  intervient quelques semaines après que le Kenya a refusé d’abroger les lois criminalisant l’homosexualité. En effet, Le 24 mai dernier, trois juges de la Haute Cour à Nairobi votaient le maintien de textes datant de la colonisation britannique, il y a près d’un siècle. « Nous estimons que les sections contestées du Code pénal ne sont pas inconstitutionnelles », avait déclaré l’une des juges, Roselyne Aburili, lors de l’audience. Au Kenya, l’homosexualité est passible de 5 à 14 ans de prison.

 

Notons que, Le Botswana est le 22e des 49 pays de l’Afrique subsaharienne à décriminaliser l’homosexualité. Dans certains pays comme la Mauritanie, le Soudan ou le Nigeria, les relations entre personnes du même sexe sont passibles de la peine de mort.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in International

Arrêté et placé en détention pour complicité d’actes de terrorisme et de financement d’acte de terrorisme, le 2eme adjoint au maire de Fotokol,  Adamou Mohamed, a été acquittés le 6 mai dernier au cours d’une audience présidée au tribunal militaire de Yaoundé.

 

Après trois années de détention à la prison centrale de Kondengui, Adamou Mouhamed, à l’époque 2 ème adjoint au maire de Fotokol, dans la région de l’Extrême-nord a revu la lumière du soleil le lundi 6 mai 2019. Selon le Trihebdomadaire « L’œil Du Sahel » en kiosque le 10 mai 2019, « Adamou Mohamed a été déclaré coupable d’immigration clandestine et de fausse déclaration dans l’établissement d’une carte nationale d’identité et non plus de faux et usage de faux ».

 

Toujours d’après le Trihebdomadaire, l’affaire remonte au mois de juillet 2015. « Trois accusés sont interpellés à Mora. Le 23 juin 2016 à 11h, ils sont conduits au service central de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) à Yaoundé. Ils seront ensuite placés sous mandat de détention provisoire par ordonnance du 7 septembre 2016, après 3 mois de garde à vue au SED. Adama, Adja Gana et Adamou Mohamed étaient poursuivis pour les faits de financement de terrorisme et de complicité d’actes de terrorisme ».

 

« C’est à la suite de l’enlèvement par le groupe Boko Haram du maire titulaire de Fotokol, conduit par la suite dans la forêt de Sambisa au Nigeria avec d’autres personnes enlevées, que l’adjoint au maire avait pris peur et s’était enfui avec sa famille pour aller se réfugier à Mora ou il survivait grâce à l’aide du Programme Alimentaire Mondial », poursuit L’œil Du Sahel.

 

Le journal ajoute que le 2e adjoint au maire de Fotokol, Adama, s’était établi informateur au profit de l’Etat du Cameroun en prétendant fournir des renseignements aux forces de l’ordre et autorités camerounaises sur les activités de la secte Boko Haram. Selon l’accusation, Adama avait fait prévaloir ses intérêts personnels au détriment du rôle qu’il disait jouer pour la paix au Cameroun. Son double-jeu, précise l’accusation était de renseigner les deux parties sur les activités réciproques de l’un et de l’autre en ne livrant que les adeptes de la secte qui n’épousaient pas ses intérêts.

 

Un acte qui, sans doute a coûté la vie à plusieurs familles dans cette région ou la secte islamique sème la terreur depuis près de 4 ans. Pour rappel, dans cette région, les forces de défense et de sécurité affrontent depuis 2014 le mouvement terroriste Boko Haram, apparu au Nord-est du Nigeria en 2009. Au moins 1 900 civils et 200 militaires ont été tués par Boko Haram, et l’Extrême-Nord compte aujourd’hui 240 000 déplacés internes selon des estimations de Human Rights Watch en 2018.

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Politique

Selon l’ONG internationale, le Conseil devrait envisager d’infliger des sanctions ciblées à certains personnages de haut rang des deux côtés [gouvernement et séparatistes] qui portent une responsabilité pour les graves abus commis.

 

Le conseil de sécurité de l’ONU tient ce lundi 13 mai une réunion informelle sur la crise qui secoue depuis trois ans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Human Rights Watch estime que « la décision du Conseil de sécurité des Nations Unies de tenir une réunion informelle sur le Cameroun le 13 mai 2019 vient à point pour stimuler les efforts internationaux pour qu’on s’occupe de la crise des droits humains dont souffrent les régions anglophones du pays ».

 

À la suite de cette réunion, préconise l’ONG internationale qui défend les droits de l’homme, « le Conseil de sécurité de l’ONU devrait inscrire la situation au Cameroun parmi les sujets à son ordre du jour officiel régulier et insister auprès des autorités pour qu’elles ouvrent des enquêtes sur les membres des forces de sécurité qui sont réputés avoir commis des meurtres et des destructions de biens, et poursuivre en justice les individus responsables. Il devrait également faire savoir publiquement aux groupes armés séparatistes que leurs chefs seront tenus responsables des graves crimes commis par leurs combattants ».

 

« Les membres du Conseil de sécurité devraient appeler le gouvernement du Cameroun et les chefs des groupes armés séparatistes à mettre fin aux abus qui sont commis contre les civils dans les régions anglophones et faire rendre des comptes aux responsables de ces abus », a déclaré Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Cette réunion est une occasion de rappeler aux auteurs d’abus que le monde les observe ».

 

L’ONG estime que « les récentes violences reflètent une hausse des attaques perpétrées contre les civils depuis le début de 2019 ». De nouvelles violations des droits humains sont à craindre, prévient Human Rights Watch, « si le gouvernement ne contient pas ses forces et si les chefs des groupes séparatistes armés ne donnent pas clairement à leurs combattants l’instruction de cesser les abus ».

 

Sur place au Cameroun, le gouvernement multiplie des actions dans le sens d’un retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le Premier ministre, Joseph Dio Ngute, vient de séjourner à Bamenda où il a rencontré les forces politiques et traditionnelles avec lesquelles il s’est entretenu. Le Premier ministre, a déclaré aux journalistes et à d’autres parties prenantes à Bamenda que le président Paul Biya était prêt à dialoguer à la condition que la sécession soit exclue.

 

Otric N.

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Il a été rendu public lundi, cet autre rapport de l’Organisation on Gouvernementale Human Rights Watch qui parle d’un recours régulier à la torture et à la détention au secret  par les autorités camerounaises contre des ceux qui ont l’ambition de déstabiliser le pays

 

Pour donner plus de poids à cette assertion, l'organisation de défense des droits de l'homme affirme avoir « documenté vingt six (26) cas de détention au secret et, de disparition forcée au centre de détention du Secrétariat d'Etat à la Défense entre janvier 2018 et janvier 2019, dont 14 cas de torture. Les cas sus cités concernent des « séparatistes » anglophones ou des personnes suspectées de l'être. Parmi eux, dix étaient des leaders du gouvernement par intérim de l'ambazonie autoproclamé »…

 

« Des gendarmes et d'autres forces de sécurité au Secrétariat d'État à la défense ont pratiqué de graves passages à tabac et des quasi-noyades pour obtenir des aveux », affirme encore l'Ong dans sa publication.

 

La réalité des faits

Depuis le début de la crise dans les régions du Nord et du Sud ouest, ceux qui se font appelés « séparatistes » anglophones dans ce pays à majorité francophone, disent militer pour la création d'un état indépendant au nom d'ambazonie.

 

Et, pour parvenir à leur fin, ils ne lésinent devant aucun moyen. D'après le témoignage de Kouoh Yacinthe, installé dans un quartier de la ville de Yaoundé et joint ce matin au téléphone, « il est clair que les ONG comme Human Rights Watch prennent faits et causes pour ces personnes qui assassinent impunément  les pauvres populations. Vous n’avez pas vraiment idée de la barbarie que nous avons vécue là bas et, je peux vous assurer que n’eut été la présence des forces de défense et de sécurité, c’est que c’est plus grave. Quand vous me parlez de ce rapport de Human Rights Watch, je veux moi, qu’ils aillent vivre là bas. Sans aucune protection, sans cette armée. A ce moment, s’ils reviennent en vie, je pourrais mieux discuter de ce qu’ils affirment…Ces gens préfèrent mourir au lieu de se rendre et, si les enquêtes peuvent permettre de stopper cette barbarie, moi, je continue à encourager les gendarmes, les forces de défense et de sécurité… ».

 

L’Organisation des Nations Unies, qui a également commis un rapport il y’a quelques jours, mentionne le déplacement forcé de plus de 530.000 personnes, obligées de fuir leur domicile et de trouver refuge dans les autres régions camerounaises et même à l’étranger.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Défense

L’ONG international qui dénonce cette restriction accuse le gouvernement camerounais de vouloir entraver l’émission de rapports sur les abus des forces de sécurité, au moment où le pays connait plusieurs troubles sociaux politiques.

 

« Interdire à notre chercheuse d’entrer sur le territoire constitue clairement un pas en arrière pour le Cameroun », a déclaré le 02 mai 2019 Philippe Bolopion, directeur adjoint du plaidoyer mondial au sein de Human Rights Watch. Selon ce dernier, « le gouvernement cherche à dissimuler aux yeux du monde les abus qu’il est en train de commettre, mais il n’y parviendra pas ». Human Rights Watch continuera à documenter et faire connaître les violations des droits humains au Cameroun, promet l’ONG.

En effet, apprend-on sur le site internet de l’organisation, le 12 avril dernier, les agents de l’aéroport international de Douala ont interdit à Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior de Human Rights Watch sur l’Afrique centrale, d’entrer au Cameroun. Ilaria Allegrozzi s’était pourtant vu délivrer un visa de trois mois le 25 mars 2019.

Dans sa demande de visa, elle avait expliqué qu’elle comptait se rendre dans les régions anglophones du pays pour mener des recherches au nom de Human Rights Watch sur les abus commis à la fois par les forces du gouvernement et des séparatistes armés, ainsi que sur l’impact de la crise sur les personnes handicapées.

À en croire Human Rights Watch, les agents de l’aéroport international de Douala n’auraient fourni à Ilaria Allegrozzi aucune explication sur le refus d’entrée sur le territoire camerounais. Malgré plusieurs demandes d’explications, l’ONG n’aurait reçu aucune clarification de la part du gouvernement sur le motif de sa décision de lui interdire l’entrée.

Depuis 2018, Human Rights Watch a publié un certain nombre de rapports sur les violations des droits humains commises aussi bien par les forces de sécurité gouvernementales que par les séparatistes armés, notamment un rapport exhaustif en juillet 2018 et plusieurs autres en 2019.

Deux jours avant qu’on interdise à Ilaria Allegrozzi d’entrer au Cameroun, le 10 avril 2019, Human Rights Watch a publié un court rapport sur l’attaque meurtrière menée le 4 avril par des soldats, des gendarmes et des membres du Bataillon d’intervention rapide (BIR) contre le village de Meluf, dans la région du Nord-Ouest du pays, tuant cinq hommes civils, dont l’un avait un handicap mental, et blessant une femme.

L’ONG précise sur son site internet que les organisations nationales et internationales de défense des droits humains ont un rôle important à jouer pour observer et rapporter la situation des droits humains, non seulement au Cameroun mais dans le monde entier. « En laissant les organisations de défense des droits humains fonctionner sans entraves, le Cameroun ferait preuve de sa volonté de soumettre à un regard rigoureux et indépendant les efforts qu’il accomplit pour se conformer au droit international relatif aux droits humains », rappelle Human Rights Watch.

 

Otric N. 

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Déclaration du gouvernement camerounais sur la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest suite aux allégations contenues dans le rapport 2019 de l’ONG internationale Human rights watch. 

 

 ➢ Mesdames, Messieurs ;

Dans l’édition 2019 de son rapport mondial, l’ONG internationale Human Rights Watch a, une fois de plus, sous le titre «Cameroun, Evénements de 2018», violemment pris à partie les Forces de Défense et de Sécurité camerounaises, dans la lutte qu’elles mènent contre les bandes armées de sécessionnistes dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Les Forces nationales de Défense et de Sécurité sont en effet accusées « d’exactions et autres graves atteintes aux droits de l’Homme, dirigées sur les cibles civiles. »

Ledit rapport fait également état « d’exécutions extrajudiciaires, d’usage excessif de la force envers les civils, de torture de terroristes capturés et d’incendies de maisons et d’autres biens appartenant aux populations.»

En dénonçant de prime abord une tendance systématique de certaines organisations humanitaires à discréditer les pouvoirs publics, le Gouvernement Camerounais rejette catégoriquement ces accusations, portées inconsidérément contre des Forces Républicaines, engagées dans un combat pour la préservation de l’intégrité territoriale de l’Etat et la protection des personnes et des biens, dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et ce, conformément à leurs obligations régaliennes, dans le strict respect des conventions internationales en matière des droits de l’Homme, et parfaitement conscientes de leur responsabilité.

De toute évidence, dans la présentation qu’elle fait de la situation sur le terrain, l’ONG Human Rights Watch trahit comme un parti pris en faveur des bandes armées, en relativisant, voire en minorant la responsabilité de ces groupes dans les atrocités perpétrées dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Le Gouvernement estime, en effet, qu’il est absolument inconséquent voire malsain, de vouloir mettre sur un pied d’égalité ou loger à la même enseigne, d’un côté, ceux qui, incarnant la puissance publique, font un usage légitime, réfléchi et mesuré de la force, et de l’autre, des hors-la-loi, qui usent illégalement de la force à des fins destructrices, malveillantes et nuisibles.

Car, il est indéniable que les atrocités les plus criantes, les intimidations, les enlèvements de citoyens innocents, les incendies d’infrastructures, notamment d’hôpitaux, tel celui récent de Muyuka, les menaces de toute nature qui imposent les villes mortes, la fermeture de nombreux établissements scolaires, avec tout le préjudice imaginable sur la scolarité des enfants, ne sont pas, et ne sauraient être le fait des Forces camerounaises de Défense et de Sécurité, mais, bel et bien, le fait des bandes armées sans foi ni loi et en totale perdition.

Au demeurant, les opérations des Forces de Défense et de Sécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ciblent essentiellement les campements et autres cachettes des bandes armées sécessionnistes ayant pris en otage de paisibles populations.

Dans ces conditions, le Gouvernement estime que le bon sens, la logique, le sens des responsabilités, la conscience collective exigent, que soient condamnés sans réserve, ces hors-la-loi et leurs actes odieux, en même temps qu’ils commandent, pour le moins, de louer l’action des pouvoirs publics, et singulièrement, celle de nos Forces de Défense, quitte, s’il en est besoin, à les exhorter à continuer d’accomplir leur noble mission avec discernement, professionnalisme, abnégation et responsabilité, ce d’autant que beaucoup, ce faisant, ont payé de leur vie.

Le Gouvernement réaffirme que, dans le combat qu’elles mènent contre les bandes déstabilisatrices dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les Forces nationales de Défense et de Sécurité sont parfaitement dans leur rôle régalien, celui d’assurer la protection de la Nation et des populations, dans le respect des valeurs républicaines, face à des hors-la-loi qui tuent sans pitié et sèment la terreur et la désolation. Qui plus est, nos Forces s’illustrent de manière significative et sans compter, par de nombreuses actions civilo-militaires, notamment, au plan socio- économique, au profit des populations concernées.

Des actions qui vont d’ailleurs s’intensifier avec la mise en œuvre en cours du Plan d’Urgence Humanitaire décidé par le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA.

Aussi, le Gouvernement tient-il à souligner que la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’est nullement en cours de dégradation, mais, bien au contraire, en phase de reprise en main progressive par les Forces nationales de Défense et de Sécurité.

Le Gouvernement en appelle donc, une fois de plus, au sérieux, à l’objectivité et au sens de responsabilité de nos partenaires humanitaires, qu’il s’agisse de Human Rights Watch ou des autres, dans leur appréciation des faits et de nos réalités, mais davantage, pour une meilleure compréhension et une prise en compte judicieuse de nos enjeux du moment, ainsi que de nos impératifs fondamentaux d’unité, de paix et de cohésion sociale, s’ils entendent rester crédibles à nos yeux et préserver leurs relations avec le Cameroun.  

En ce qui le concerne, le Gouvernement continuera d’œuvrer de façon résolue et déterminée, pour un retour définitif à la paix dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud Ouest, tout en faisant valoir les vertus du dialogue, de la tolérance et du pardon, comme en témoignent, du reste, les multiples mesures d’apaisement, d’absolution et d’implication directe des populations dans la gestion des affaires les concernant, constamment prises par Monsieur le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA.

Je vous remercie de votre attention./. 

 

Lire aussi : Exactions dans les régions anglophones : HRW manipulé par les sécessionnistes ? 

 

Published in Politique

Cette déclaration est de l’ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis qui a publié une note ce 08 février pour dénoncer toutes les déclarations faites sur la détérioration des relations entre les deux Nations. L’ambassade du Cameroun aux Etats-Unis a publié ce vendredi 08 février un déclaration dans laquelle elle apporte toutes les clarifications sur l’affaire de l’aide militaire qui défraie la chronique depuis deux jours.

Dans sa note, Henri Etoundi Essomba, ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis, commence par rappeler qu’en août 2018, le gouvernement américain a annoncé le de 300 militaires américains qui formaient et aidaient les forces de défense dans les régions septentrionales du Cameroun. Il précise que ce retrait faisait suite au succès des opérations conjointes de lutte contre la secte terroriste Boko Haram autour du Lac Tchad. “Le Cameroun n’a jamais été notifié d’une quelconque réduction d’aide militaire américaine”, indique-t-il.

La coopération militaire entre le Cameroun et les Etats-Unis, tel qu’évoqué par le diplomate, est porteuse de nombreux fruits, d’abord pour les deux parties, mais aussi pour les autrs Etats de la sous région Afrique Centrale affectés par Boko Haram. Selon lui, “le Cameroun est un partenaire important pour les Etats-Unis d’Amérique. Depuis 2015, ces deux Etats se sont mis ensemble pour former les soldats, ce qui a contribué à une baisse significative du terrorisme dans la région”.

Situation socio politique menacée dans plusieurs régions du pays

Au-delà des efforts éliminer la menace terroriste, le Cameroun fait face à un violent mouvement sécessionniste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Certains camerounais de la diaspora, y compris celle des Etats-Unis, ont encouragé ces violences, en apportant une assistance financière à ces combattants sécessionnistes. Ces activités illégales sont relayées sur les réseaux sociaux et des Ong telle que Human rights watch (Hrw).

Le Cameroun et le gouvernement américain unissent leurs forces dans la lutte contre l'extrémisme et mettent en avant la sécurité en Afrique.

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Sunday, 05 June 2022 11:01