Cette fois c’est Patrick Duprix Anicet Mani qui, dans une tribune écrit : « Je connaissais déjà ce média trivial, mais là je découvre la petitesse et la mesquinerie de ceux qui y travaillent… ».
« Oh Noufele, qu’il est remarquable par son absence d’intelligence et de déontologie. Il a réussi l’exploit de laisser s’exprimer en mondovision sa petitesse d’âme. Cette attaque ridicule et ignoble portée sur la rigueur morale et intellectuelle du Professeur Mathias Eric Owona Nguini a juste laissé transparaître sa mesquinerie et son absence d’intelligence de situation.
On se poserait bien la question de savoir: quel intérêt a un média de faire tout un papier sur la sortie patriotique d’un universitaire sur une question d’intérêt national?
Je sais que peu de gens savent ou comprennent ce qui se passe réellement dans la cuisine journalistique, où se concocte la potée de mensonges dont les gens sont quotidiennement nourris.
Ne dit-on pas souvent que : « Qui vous paie, vous possède »?
Pourquoi Noufele (Nouvelle expression), les ambaboys ainsi que les supporters de Kamto sont devenus les portes voix des tweets d’Ilaria Allegrozzi (HRW) qui traînent dans la boue l’armée camerounaise ?
Derrière cet acharnement sur les médias patriotiques et les patriotes, se cache en réalité plusieurs sentiments ainsi que la misère.
Le complexe d’infériorité
A l’origine de ce complexe qui entraîne des maux tels que l’Ethno fascisme que nous observons dans un certain parti politique, le professeur autrichien Alfred Adler pointe du doigt le formatage de cerveaux dès l’enfance. Le sentiment d'infériorité trouve donc son origine dans l'enfance corrompue par les théories de victimisation qui entraînent l’aigreur et la haine de l’autre. Voilà pourquoi les chantres du suprématisme tribal sont avant toute chose des personnes complexées.
Pour se rassurer d’exister et d’avoir un minimum d’intelligence, elles se comparent quotidiennement à ceux-là dont leur éducation présente comme ennemis et qui seraient les freins à leur Vivre-heureux. Ils sont incapables de camoufler leur envie de ressembler à ceux qu’ils dénigrent. Ils sont victime du syndrome de la banalité existentielle. À cela s’ajoute le rôle des théoriciens des combats ethniques et leurs bras politiques qui croient mener un combat d’éveil tribal, en fixant des objectifs pouvoiristes à la mémoire collective tribale.
Et les petites personnes politiques qui se voient meneurs de ces luttes lugubres animent et entretiennent cette flamme de la haine et du repli en cherchant sans cesse à dévaloriser les autres. Le schéma est tout simple, on surestime ou mésestime les tribus, on attribue les valeurs et les vices aux tribus, on est obnubilée par les faiblesses et les défauts de quelques uns que l’on cherche maladroitement à attribuer aux groupes sociologiques.
Dans le Manuel de psychiatrie, J.M Sutter définit de son côté ce sentiment comme « l'impression pénible d'être inférieur à la normale, ou a un désir idéal désiré, soit dans un secteur déterminé, soit dans tous les domaines ». Voilà pourquoi ces personnes sont devenues victimes de pressions qu'elles se mettent elles-mêmes pour atteindre un objectif: paraître les plus intelligents, les plus beaux, les plus vertueux, les plus dynamiques, les plus riches, les plus rusés etc... Ceci ne fait que renforcer ce déséquilibre et leur croyance. Car il s'agit parfois de véritables lacunes, de manques (cultures, aisance sociale), mais aussi d'idées fausses, car les valeurs comme les vices ne sont pas collectifs mais individuels.
Que dire alors de la situation misérable de certains qui sont prêt à vendre leur honneur pour un bout de pain ?
Qui ignore que le milliardaire George Soros est le principal sponsor de Human Rights Watch (HRW), et qu’il utilise les ONG qu'il finance pour promouvoir ses intérêts économiques, politiques et culturels [ experts américains.] et que le conflit armé dans le NOSO a un fondement économique ?
"Toute organisation à but non lucratif qui accepte des contributions volontaires peut être soumise à l'influence de ses sponsors. HRW ne diffère pas des autres organisations à but non lucratif", a indiqué à Sputnik le directeur du Centre de la paix et de la liberté de l'Institut indépendant (Etats-Unis) Ivan Eland.
Le rédacteur du magazine Executive Intelligence Review Jeff Steinberg a pour sa part déclaré que M. Soros s'en tenait toujours au principe de la "Société ouverte" (Open Society est le nom de la fondation du milliardaire) qui a contribué à déstabiliser les systèmes religieux et politiques traditionnels à travers le monde.
Voilà pourquoi les ONG créées par George Soros, à savoir Open Society et Assistance, ont été jugées "indésirables en Russie" par une décision de la justice russe en novembre 2015.
"Le soutien de M. Soros en matière de légalisation des drogues est une partie de sa notion folle de "société ouverte", il utilise son large réseau d'ONG pour déstabiliser les régimes qui, selon lui, sont en contradiction avec la "société ouverte" libérale de l'Occident", a déclaré M. Steinberg.
Connaissant la souffrance à peine masquée de certains hommes de média ainsi que les luttes hégémoniques tribales d’un parti proche des mêmes médias, sans oublier leur côté essentiellement matérialiste on ne serait pas étonné d’entendre qu’ils ont passé leurs combats à la bourse de Soros.
Une chose reste indiscutable, le rapport de Hrw a bel et bien été remplacé sur leur site par un article après les dénonciations du gouvernement Camerounais et les responsables de notre valeureuse et très patriote Armée… ».
N.R.M
Le Pr Eric Mathias Owona affirme que la chaîne de télévision est toute aussi manipulatrice que l’est l’Organisation non gouvernementale Human Rights Watch. Un acharnement autant difficile à expliquer qu'à comprendre puisque ledit rapport n'a pas été dépublié du site de l'ONG jusqu'à présent.
Le Pr. Mathias Eric Owona Nguini ne s’entend ni avec Equinoxe Tv, ni avec Human Rights Watch. Le Professeur a récemment fait une sortie sur les antennes de notre confrère Crtv au sujet du rapport publié par l’Ong suscitée. Dans cette sortie, il indiquait que ledit rapport a été retiré, du fait de la polémique qu’il a suscité.
« Le rapport qui avait été publié, a été retiré en raison de l’évolution de la situation, puisqu'une polémique s’est formée à partir du moment où le militant, un pro ambazonien du nom de Nfor Yacoubou a été appréhendé à Mbu, par nos Forces de défense et de sécurité. On a constaté que ce militant était en contact avec Mme Ilaria Allegrozzi de Human Right Watch. Cela montre que cette Ong ne semble plus complètement sûre de la situation qu’elle a eu à examiner, et ne semble plus tout à faire sûr que son analyse soit nécessairement une analyse fiable... Si on peut comprendre que des enquêteurs en matière des Droits de l’homme aient une multiplicité de sources, ce qui a été retrouvé dans les communications entre cette représentante de Human Rights Watch et ce militant pro sécessionniste, indique qu’elle voulait à tout prix avoir des éléments en fait pour instruire un procès à charge de nos Forces de défense et de sécurité. Ce n’est pas ça qui est du point de vue de l’éthique professionnelle du militant des droits de l’homme, le travail à faire », avait déclaré Owona Nguini.
Voulant vérifier cette déclaration d’Owona Nguini, la chaîne de télévision Equinoxe dans son édition du journal du soir du 03 mars a décidé de faire une vérification en consultant le site internet de Human Rigth Watch. Suite à cela, la chaîne a indiqué que ledit rapport n’a pas été retiré comme l’a déclaré le Professeur. Revenant à la charge, celui-ci a indiqué que cette chaîne veut faire dans la manipulation.
« Faux !!! Ce sont des manipulateurs. Aussi bien human rights watch qu’Equinoxe, car le texte qui est sur le site de Human rights watch n’est pas un rapport car un rapport ne parle pas de lui-même. Dans ce texte, il y a des guillemets pour citer Dame Allegrozzi, ce qui signifie que ce n’est pas sa relation directe et complète des faits !!! Utilisez votre cerveau, bon sang !!! On ne peut pas confondre rapport et communique !!! Grossiers manipulateurs !!! » a réagi le politologue sur Facebook hier sous la publication de la journaliste Angie Forbin.
Liliane N.
Lors d’un point de presse donné ce Jeudi, le porte parole du gouvernement a une fois de plus, une fois encore recadré cette prétendue Ong qui ne fournit que des rapports partiaux, en faisant à chaque fois taire les exactions commises par les terroristes
« L’Organisation Non Gouvernementale dénommée « Human Rights Watch » a publié le 25 février 2020, un rapport manifestement partial et essentiellement à charge, contre les Forces Nationales de Défense et de Sécurité, intitulé : «Cameroun : Massacre de civils dans la région séparatiste.»
Dans ledit rapport, il est fait état, une fois encore de façon totalement infondée, « du meurtre de vingt-une personnes civiles dont une femme et treize enfants, dans une attaque armée menée le 14 février 2020, dans la localité de Ngarbuh, Département du Donga-Mantung, Région du Nord-Ouest».
En outre, les Forces Nationales de Défense et de Sécurité y sont accusées d’avoir « incendié cinq maisons et commis de nombreux pillages et autres passages à tabac des populations, accompagnées en cela par plusieurs membres de l’ethnie peule Mbororo».
Le Gouvernement de la République rejette en bloc les allégations contenues dans ce rapport de « Human Rights Watch », et rappelle à l’intention de la communauté nationale et internationale, qu’à la suite de l’incident survenu à Ngarbuh, LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, SON EXCELLENCE PAUL BIYA, a prescrit une enquête, en vue de clarifications approfondies de tous les aspects liés à cet incident.
Alors que l’enquête est en cours, l’ONG « Human Rights Watch », à l’instar de plusieurs autres groupes revendiquant le statut d’activistes politiques ou de défenseurs des droits humains, s’est empressée de publier un bilan erroné de ce regrettable incident, tout en décrivant avec force détails et de façon fantaisiste, les péripéties supposées de l’enchaînement des faits, ainsi que les auteurs présumés, sans avoir effectué la moindre descente sur le terrain, ni une quelconque investigation.
Le Gouvernement camerounais dénonce fermement cette démarche, qui illustre sans conteste toute la mauvaise foi de ces organisations, inlassablement déterminées à porter atteinte à l’image du Cameroun et à la stabilité de nos Institutions.
Il convient tout d’abord, de noter que c’est la méthodologie des recherches censées soutenir ce rapport de « Human Rights Watch », qui est sujette à caution, et par conséquent, traduit toute la légèreté de la démarche trompeuse entreprise par cette ONG.
C’est le lieu de préciser que « Human Rights Watch » ne dispose d’aucune preuve matérielle susceptible d’étayer ses affirmations, au regard de la vacuité des données présentées à l’opinion à partir des éléments ne reposant sur aucune investigation sérieuse.
Il est loisible pour tous de constater que le rapport de cette ONG, par ailleurs coutumière des accusations gratuites contre le Cameroun, est articulé autour de prétendus témoignages du reste non authentifiés, inspirés par des sources généralement non identifiées dont personne ne peut certifier la fiabilité. On peut aussi constater que, même dans l’hypothèse de l’effectivité des témoignages, ceux-ci sont toujours à charge contre le Gouvernement camerounais, parce que obtenus sous la contrainte, auprès des populations qui sont, soit inféodées malgré elles aux terroristes, soit, menacées de représailles qu’elles pourraient subir du fait d’un témoignage mettant en cause les bandes armées sécessionnistes.
Cette peur de témoigner objectivement ou d’afficher une position qui pourrait déplaire aux terroristes, n’épargne pas non plus, certaines hautes personnalités des organisations internationales et même des autorités morales, tels que les Chefs religieux et les Chefs traditionnels, voire des leaders politiques, astreints au silence par peur de représailles.
« Human Rights Watch » affirme par ailleurs s’être appuyée sur des images satellitaires montrant des habitations en feu dans la localité de Ngarbuh, pour ainsi incriminer les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité.
Dès lors, la question qu’il convient de se poser est celle de savoir, si l’existence de telles images suffit à prouver que l’Armée camerounaise est l’auteur de ces incendies ? Certainement pas.
Du reste, dans ses différentes communications sur cet incident, le Gouvernement a lui-même indiqué que c’est au cours des accrochages qui ont eu lieu entre six éléments d’élite des Forces Armées Camerounaises et les sécessionnistes lourdement armés, qu’un incendie s’est déclaré dans le refuge fortifié qui contenait des explosifs et des produits inflammables stockés par lesdits rebelles. Il s’en est suivi des explosions, puis des langues de feu qui se sont propagées jusqu’aux habitations voisines.
En tout état de cause, ce qui achève de convaincre sur la partialité absolue de « Human Rights Watch » dans l’élaboration de son rapport, ce sont les accointances avérées entre l’auteur dudit rapport et les milieux terroristes.
Le Gouvernement camerounais détient en effet depuis quelques jours, des preuves irréfutables établissant des liens entre d’une part, Madame Ilaria Allegrozzi, présentée comme chercheuse senior au sein de l’ONG « Human Rights Watch », auteur du rapport biaisé incriminant les Forces Armées Camerounaises, et d’autre part, de nombreux terroristes sécessionnistes qui mettent régulièrement à sa disposition et à sa demande, depuis le début de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des photographies, des vidéos, ainsi que des informations sur leurs diverses abominations, afin que celles-ci servent plutôt d’arguments à charge contre nos Forces de Défense et de Sécurité.
S’agissant des liens entre les bandes criminelles qui sèment terreur et désolation parmi les populations de ces deux Régions, l’interpellation le 24 février 2020, d’un dangereux terroriste sécessionniste dénommé NFOR YACUBU, et l’exploitation de son téléphone portable, ont permis d’établir que l’intéressé entretient d’étroites relations de complicité active avec Madame Ilaria ALLEGROZI.
C’est ainsi que dans plusieurs de leurs échanges par messages téléphoniques, cette dernière demande au terroriste, alors présenté comme un spécialiste du trucage d’images destinés à la propagande sécessionniste, au-delà de tous les crimes, violences et trafics illicites auxquels il se livre au quotidien, « de lui fournir autant que possible, en les fabriquant de toute pièce, des documents visuels, photographies et vidéos, montrant les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité en train de commettre des violences sur des civils».
Pour y parvenir, on sait aujourd’hui que la plupart de ces terroristes se déguisent en policiers, gendarmes et militaires, en arborant les tenues des Forces Nationales de Défense et de Sécurité, pour tromper la vigilance des populations et commettre les violences les plus atroces, sous l’étiquette de l’Armée camerounaise.
Aussi, les images servies à Madame ALLEGROZI de « Human Rights Watch », sont-elles allègrement présentées, pour soutenir les violences imputées aux Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité. Dans une autre de leurs multiples conversations, Madame ALLEGROZI demande à son affidé, le terroriste sécessionniste NFOR YACUBU, « de toujours prendre la précaution de supprimer sur son téléphone, tous les contenus de leurs conversations, pour des raisons de sécurité».
C’est dire, au regard de nombreux autres éléments émanant de l’exploitation dudit terroriste, que le Gouvernement est aujourd’hui en mesure d’affirmer que les prétendues investigations de « Human Rights Watch » dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest, se sont limitées aux contre-vérités inventées par son acolyte, le terroriste NFOR YACUBU, au moyen de techniques de trucages sophistiqués.
Mesdames, Messieurs,
Voilà donc comment fonctionne cette terrible usine à mensonges montée par Madame Ilaria ALLEGROZI, et dont « Human Rights Watch » se sert de façon ignoble, dans un objectif de stigmatisation systématique des Forces Armées Camerounaises, et partant, de déstabilisation de nos Institutions.
Il est sans doute important de révéler que Madame Ilaria ALLEGROZI, qui il y a quelques années, était employée par Amnesty International, avant de rejoindre « Human Rights Watch », n’est pas inconnue du Cameroun.
Le caractère permanemment inexact et fallacieux de ses informations sur notre pays, a en effet décidé les autorités camerounaises à l’expulser hors du territoire national, le 12 avril 2019, et à arrêter conséquemment, toute collaboration avec l’ONG qui l’emploie.
On peut donc comprendre l’acharnement particulier avec lequel, depuis lors, Madame ALLEGROZI mène une véritable vendetta contre notre pays, principalement dirigée contre les Forces Nationales de Défense et de Sécurité, et contre le Gouvernement camerounais, sous le faux prétexte de la protection des droits humains.
A cet égard, il y a lieu de noter que les manœuvres pernicieuses de l’ONG « Human Rights Watch » sont aujourd’hui dénoncées par plusieurs acteurs médiatiques nationaux et internationaux, ainsi que par des organisations de la société civile.
C’est notamment ce qu’atteste un dossier publié par l’Agence France Presse sur son site dédié au Fact- Checkings, intitulé, « Vrais drames, fausses informations: quand les réseaux sociaux alimentent les tensions au Cameroun ».
A travers ledit dossier, l’Agence France Presse révèle jusqu’à quel point la situation de tension qui prévaut dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, est envenimée par les commanditaires de cette crise et par les partisans des bandes armées sécessionnistes, au moyen des réseaux sociaux.
Au gré de ces manipulations, les partisans des courants sécessionnistes multiplient des publications fausses et trompeuses, en sortant des images de leurs contextes, pour illustrer des atrocités qu’ils imputent ensuite à l’Armée camerounaise.
C’est aussi ce que l’on remarque dans des publications diffusées le 15 février 2020 sur l’incident de Ngarbuh, où des images prises dans un pays d’Afrique de l’Ouest à la suite d’un accident de la circulation, ont été utilisées pour soutenir la thèse de massacres prétendument perpétrés par l’Armée camerounaise, dans sa lutte contre les bandes terroristes dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Et ce n’est pas tout
Pas plus tard que ce jeudi 27 février 2020, il a été établi que des personnes dont les noms sont publiés par certaines Organisations Non Gouvernementales comme figurant parmi les prétendues victimes de Ngarbuh, sont bel et bien vivantes et qu’elles résident comme déplacés internes dans les villes de Yaoundé, Douala, Bafoussam et Bamenda.
En outre, alors que « Human Rights Watch » s’attèle à présenter des membres de l’ethnie Mbororo comme des milices co-auteurs des massacres de Ngarbuh et alliés du Gouvernement dans cette cause, une autre organisation de la société civile fait état des violences et autres exactions, ainsi que des pillages avec vols de bétails, subis par lesdites populations minoritaires, du fait des bandes armées sécessionnistes, qui au cours d’une récente attaque, auraient fait une quarantaine de morts, parmi lesquels, des enfants âgés de moins de 5 ans.
Une situation d’une évidente gravité, mais qui ne semble pas émouvoir outre mesure « Human Rights Watch », pas plus que l’assassinat dans des conditions insoutenables, de Madame Florence AYAFOR, ainsi que celui de centaines de membres des Forces de Défense et de Sécurité, décapités, émasculés, torturés ou enterrés vivants par des bandes armées sécessionnistes, des enfants tués, kidnappés et violés, pour s’être rendus à l’école, des enseignants assassinés ou violentés, pour avoir osé braver les mots d’ordre de fermeture des établissements scolaires, etc.
Il vous sera du reste présenté tout à l’heure, à travers des images, quelques-unes de ces atrocités, au terme de ma présente déclaration.
Mesdames, Messieurs,
Cette collusion de certaines ONG avec les milieux terroristes, s’étend jusqu’au secteur de la santé, où il a été noté que Médecins Sans Frontières avait pratiquement transformé certains centres d’accueil médicaux en refuges des sécessionnistes séparatistes, se refusant à informer les autorités, tel que requis, de la présence de tout blessé par balle dans leurs établissements sanitaires.
S’agissant de nos Forces de Défense et de Sécurité qui constituent manifestement la principale cible des pourfendeurs de notre Nation, il convient de s’interroger sur les raisons profondes de l’acharnement dont elles font l’objet, alors même qu’elles sont engagées dans une mission à la fois citoyenne et républicaine, de préservation de l’intégrité territoriale et de sécurisation des populations et de leurs biens.
C’est le lieu une fois de plus, d’exprimer aux Forces Armées Camerounaises, l’appréciation et le soutien du peuple camerounais tout entier, ainsi que la Très Haute confiance du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DES ARMEES, pour leur sacrifice, leur dévouement et leur professionnalisme dans l’exercice de leur exaltante mission.
Faut-il encore rappeler que, face aux hordes de sécessionnistes hors-la-loi, résolues et déterminées à tout mettre en œuvre pour annihiler les multiples efforts entrepris par le Gouvernement pour un retour à la vie normale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c’est à nos Forces de Défense et de Sécurité que nous devons aujourd’hui les avancées significatives enregistrées sur le terrain, notamment, la reprise des enseignements dans les écoles, lycées, collèges et universités, ainsi que celle des activités socio-économiques des populations, qui vaquent de plus en plus sereinement à leurs occupations.
C’est cette même Armée aujourd’hui prise à partie par certains, dont on s’est réjoui pourtant des prouesses, dans ses combats contre la secte terroriste Boko Haram de plus en plus réduite à sa plus simple expression dans la Région de l’Extrême-Nord. Ce sont toujours ces Forces Nationales de Défense et de Sécurité, qui aujourd’hui, portent haut l’étendard du Cameroun au sein des missions internationales de paix à travers le monde, avec une égale bravoure, le même professionnalisme et le même sens de la discipline.
De plus, il faut le dire pour l’exalter, les Forces Nationales de Défense et de Sécurité vont bien au-delà de leurs missions strictement militaires, pour mener de nombreuses actions d’assistance et d’accompagnement social auprès des populations. Nos Forces Armées sont aux côtés des populations, pour leur apporter un soutien multiforme, en termes de soins médicaux, d’appui à l’éducation ou encore de réhabilitation des infrastructures de base endommagées par les exactions terroristes.
Comment comprendre dès lors qu’une telle armée soit accusée de retourner les armes mises à sa disposition pour défendre la République, contre les populations dont elle assure la protection au quotidien ?
Pour le comprendre, il faut admettre que dans la conspiration qui est ourdie contre nos institutions, les Forces Armées Camerounaises constituent un véritable rempart contre lequel les ennemis de la République ont décidé de s’attaquer, pour faire tomber l’édifice national, en s’appuyant sur quelques suppôts à la solde d’intérêts à peine voilés et qui, au fil du temps, dévoilent leurs sombres desseins.
Fort heureusement le peuple camerounais, dans son immense majorité n’est pas dupe, il a pleinement conscience des enjeux de l’heure, et il entend rester vigilant et mobilisé pour faire échec aux manœuvres de déstabilisation d’où qu’elles viennent, solidaire de son Armée et confiant dans le leadership éclairé du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, SON EXCELLENCE PAUL BIYA.
Il y a fort à parier que les organisations telles que « Human Rights Watch », continueront à s’obstiner dans la désinformation et la manipulation de l’opinion.
Pour autant, face à cette obstination, le Gouvernement camerounais, pour sa part, entend tout mettre en œuvre, avec ses partenaires de bonne volonté, pour une résolution définitive de la situation qui prévaut dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest… ».
N.R.M
Dans un rapport publié il y a quelques heures celle qui prétend être une chercheuse senior sur l’Afrique à Human Rights Watch a proposé une liste des victimes des évènements malheureux de Ngarbuh en plus de ses autres élucubrations
Et pourtant, des informations non officielles font état de ce que dans ce « répertoire » figurent les noms des femmes et des enfants qui vivent depuis dans la capitale politique Camerounaise depuis un peu plus de trois ans. D’autres parlent de deux ans et nombreux sont ceux qui ont été recensés parmi les réfugiés internes ayant trouvé gîte et couverts à Bamenda, Douala et Yaoundé.
Certaines se seraient confiées sur les antennes d’un média de la place car elles ne comprennent pas comment et sur quelle base leurs noms apparaissent dans le document de Human Rights Watch. Refusant de servir de prétexte ou d’armes dans cette cabale orchestrée par cette prétendue Ong contre leur pays, avec des complicités avérées, dont celle du nommé Nfor Yacubu, interpellé par les Forces de Défense et de sécurité, toutes les familles mentionnées dans le rapport de Ilaria Allegrozzi « auraient consulté les avocats et envisageraient de porter plainte… ».
Mais que cherche Human Right Watch au Cameroun ?
Bien malin celui qui sera capable d’apporter une réponse concrète et convaincante à cette question. Depuis le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest, les travailleurs de cette prétendue Ong semblent avoir comme mot d’ordre d’incriminer les Forces de Défense et de Sécurité de toutes les tueries qui se vivent là bas.
Ces individus qui sont de connivence avec les terroristes, ces prétendus spécialistes d’on ne sait trop quoi qui soutiennent et protègent ceux qui financent les meurtriers des populations qui ne demandent qu’à vivre en toute quiétude ont franchi une autre étape.
Ilaria Allegrozzi dans son « torchon » accuse les Peuls : « Au moins 30 Peuls armés ont tout d’abord pénétré à pied dans Ngarbuh 1, un quartier de Ngarbuh, le 13 février vers 11h00 du soir, pillant de nombreuses maisons… ».
Et portant, la réalité est toute autre. Il ne se passe pas un seul jour, sans que ce peuple ne subisse des exactions de la part de ces ambazoniens qui donnent l’impression d’agir « en toute impunité » parce que bénéficiant du soutien des Ong comme Human Rights Watch et de nombreuses autres qui n’ont jamais décrié même pas une fois, l’assassinat sauvage de ces Femmes et Enfants.
Nul besoin de revenir sur le travail que fait l’Armée Camerounaise. Contrairement à ce qu’affirme cette femme, les Forces de Défense et de Sécurité veillent au grain, en défendant certes l’intégrité du territoire national, mais les Soldats construisent les ponts, encadrent les enfants, aident les femmes à accoucher, font des dons, soutiennent de façon multiforme, ces populations qui, au fil des années ont appris à leur faire confiance.
Il apparaît dès lors pour Ilaria Allegrozzi et ses semblables que la production des torchons ne va jamais mettre à mal la confiance que les Camerounais ont vis-à-vis de leurs Forces de Défense et de Sécurité. Ils ne vont par ailleurs pas permettre que les Peulhs deviennent aujourd’hui la nouvelle cible de leurs bassesses. Et qu’ils se le tiennent pour dit.
Nicole Ricci Minyem
Une complicité entre un terroriste sécessionniste ambazonien et Ilaria Allegrozi, membre de l’ONG Human Rights Watch, a été découverte. L’exploitation du téléphone du nommé NFOR YACUBU, interpellé par les Forces de Défense et de Sécurité, ont permis d’établir des liens avec cette chercheuse "sénior" qui a pour habitude de produire des rapports incriminant le gouvernement camerounais.
Un sécessionniste ambazonien, NFOR YACUBU, a été interpellé le 24 février dernier par les Forces de Défense et de Sécurité dans la ville de Ndu, département du Donga Mantung. L’opération a été rendue possible grâce aux dénonciations des populations et autorités civiles.
D'après leur témoignage, cet individu se faisait remarquer par l’arnaque et un comportement exagérément violent à l’endroit des citoyens. Il est également connu comme étant le coordonnateur des mouvements ambazoniens dans le Donga Mantung (Ground Zero Coordinator of Donga Mantung).
Après son arrestation l’exploitation de son téléphone, notamment des groupes WhatsApp, a permis d’établir un profil exact du suspect. Tout d’abord, son identité de terroriste a été confirmée. L’une de ces missions était la manipulation des médias, des ONG et des puissances internationales. D’où la nature des informations que l’on retrouve dans les rapports de certaines ONG internationales pour qui la vérification des faits n’est qu’un léger détail.
S’appuyant sur les conversations et les fichiers de son téléphone, il s’est avéré qu’il est membre actif de plusieurs fora WhatsApp ambazoniens et dans lesquels il joue un rôle très important pour ses pairs. Il serait une référence en matière de fabrication de bombes artisanales, un logisticien à qui les combattants s’adressent en cas de besoin d’armes.
On a pu y dénicher des discussions avec Ilaria Allegrozi dans les quelles elle insiste pour obtenir « à tout prix des preuves montrant les forces de Défense et de sécurité brûlant des villages et commettant des exactions ». Dans cet ordre d’idées, il a envoyé à Ilaria, une vidéo supposée de l’incident de Ngarbuh, dans laquelle on peut voir une maison en terre cuite brûlée et le corps d’une femme couché au sol morte.
Il faut noter que les contenus envoyés à la chercheuse étaient méticuleusement sélectionnés par ce manipulateur. Lors d’une intervention dans un forum il se félicite « d’avoir Ilaria dans sa poche et de lui avoir fourni des informations qui vont faire que l’armée soit accusée ».
En plus, le nommé Nfor Yacubu serait un expert dans la réalisation et la propagande de vidéos de destruction des villages. Des vidéos exploitées par des contacts tels que Mme Ilaria Allegrozi et autres personnalités ayant pour habitude d’incriminer les forces de sécurité et le gouvernement camerounais.
Dans d'autres messages, la "respectable chercheuse" - qui n'a de respectable pas grand chose, demande même à son interlocuteur d'effacer tous les messages qu'elle lui envoie, au fur et à mesure qu'il les reçoit. "Pour des raisons de sécurité" dit-elle. En fait, la raison est bien plus obscure: sa seule source afin de construire son rapport à charge, c'est la filière terroriste. Comment prendre dès lors au sérieux un rapport ultra-agressif, basé sur des assertions non-confirmées par des sources neutres ? Comment prendre au sérieux ce rapport qui a été écrit par une personne qui tente probablement de survivre au Coronavirus qui touche gravement le nord de l'Italie ? Il faut dire que la dame n'est plus la bienvenue au Cameroun et comme l'a expliqué la presse locale ces derniers jours, si elle n'est plus venue au Cameroun depuis longtemps, c'est car depuis toujours elle attaque le Cameroun de manière injustifiée et non-fondée. Ce qui était des "on-dit" selon les ONG, est enfin prouvé au grand jour ce soir.
Quoi qu'il en soit, d'autres révélations sont à venir. Et Ilaria n'est pas la seule à prendre ses sources auprès des terroristes, sans vérifier la véracités des faits... Il y a aussi une journaliste de l'Agence France Presse !
Sortez les popcorns, regardez bien comment Ilaria va se défendre, affirmant qu'il ne s'agit que "d'une source" parmi d'autres... Mais si elle était intelligente elle ne le ferait pas. Elle sait ce que disent les conversations. Et tout sera publié petit à petit _
A travers la lecture du document produit à l’issue de son 30ème examen annuel, on comprend que ceux qui travaillent au sein de cet organisme ont pour ambition de jeter l’opprobre, le déshonneur, l’ignominie sur le Vert – Rouge – Jaune et, ils bénéficient malheureusement du concours d’une poignée de Camerounais.
Ces spécialistes de la désinformation n’ont à aucun moment mentionné les efforts faits aussi bien au niveau du gouvernement que par les Forces de Sécurité, engagés dans la lutte acharnée que leur imposent les terroristes armés, « financés et armés par des mains invisibles ».
Un ramassis de contre vérités qui magnifie la décadence morale et la filouterie dans laquelle certains se sont logés, sous le fallacieux prétexte d’une idéologie politique.
Les « spécialistes de la prétendue bonne gouvernance »refusent au Cameroun le droit de dire non à l’homosexualité, à la déchéance morale. Ils estiment que les Camerounais, dans leur grande majorité, ont tort de dire que leur pays est une Institution, de même que celui qui est à la gouvernance, que nul n’a le droit de détruire ce pays. Ils pensent que ceux qui aiment leur pays, n’ont pas le droit de refuser que d’autres nations viennent leur donner quelques leçons que ce soit, d’autant plus qu’ils ont fort à faire, avec les problèmes que leurs posent leurs concitoyens respectifs.
Ils ont la prétention d’inciter les esprits faibles à la désobéissance institutionnelle, civique et veulent les amener à ne pas se rendre dans les urnes pour choisir leurs représentants.
Ils veulent faire croire aux Camerounais qu’ils aiment leur pays, plus que ceux qui ont cette terre en héritage et encouragent, à travers leurs écrits, ceux qui financent les « sectes obscures » qui ont pour ambition de semer le chaos et de s’enrichir en pataugeant dans le sang des Camerounais.
Le Cameroun, comme de nombreux autres pays de par le monde, traverse certes des moments difficiles. Agressé de toute part, le Président de la République, bien ou mal élu est celui qui a la charge de conduire les populations qui lui ont été confiées vers le bien être auquel ils ont droit. Il en va de sa responsabilité et, bien que faiblement perceptible, il y’a des avancées que ceux qui aiment leur pays, reconnaissent. Et, nombreux sont ceux qui reconnaissent qu’au-delà de la corruption, véritable gangrène, de l’enrichissement illicite de certains et de la ponction à outrance des richesses du sous sol de cette Afrique en miniature, le Cameroun aurait eu des chances de connaître un boom vers l’avant s’il n’avait pas dû faire face au terrorisme. S’il n’avait pas dû faire face à la campagne de dénigrement de l’ong Human Rights Watch et de toutes celles qui lui sont semblables.
Il est plus que jamais temps, pour les uns et les autres, de s’approprier cette réalité : Le seul héritage qu’ils ont reçu et qu’ils peuvent transmettre aux générations futures, est ce pays, car, nombreux sont ceux qui ont consenti le sacrifice de leur vie, pour qu’il existe en tant que Nation.
Les Hommes, malgré leurs avoirs, leurs richesses et ce qu’ils semblent être passent. Alors, lorsque la cabale est lancée, il est important pour chacun de se rendre compte qu’il ne s’agit pas ici de supporter un tel ou un tel autre, mais plutôt de faire feu de tout bois, afin de rejeter ceux qui veulent nous amener à nous entre tuer et qui viendront par la suite, s’accaparer de nos richesses. Chacun doit avoir en mémoire que c’est ce qui fondent chacune de leurs actions, chaque mot qu’ils prononcent ou qu’ils écrivent.
Lorsqu'on a conscience de cela, on peut aisément utiliser le rapport rédigé par Human Rights Watch, comme de simples torchons, bon à brûler.
Nicole Ricci Minyem
Dans son dernier rapport, cet organisme peint en noir, le Vert–Rouge–Jaune National
Dans une longue litanie de non sens et de contre vérités, les rédacteurs du document qui a été publié il y a quelques heures, ont passé en revue, chaque pan de la société Camerounaise, en faisant taire au passage, tout ce qui est entrepris au quotidien, afin que le calme revienne par exemple dans les zones en crise.
Lire aussi : Rapport mondial 2020 de HRW : Le Cameroun fait les frais du « processus de déstabilisation »
« Tout au long de l’année 2019, les groupes armés et les forces gouvernementales ont commis des atteintes aux droits humains généralisées à travers le Cameroun. Les libertés d’expression, d’association et de réunion ont continué d’être restreintes après que le Président Paul Biya, 86 ans, eut remporté son septième mandat en octobre 2018, lors d’élections entachées par un faible taux de participation et des allégations de fraude. En avril, le gouvernement a refusé l’accès au pays à une chercheuse de Human Rights Watch.
Le groupe armé islamiste boko haram a lancé plus d’une centaine d’attaques dans la région de l’Extrême-Nord du pays depuis janvier 2019, tuant plus de cent civils. Le conflit entre les forces gouvernementales et boko haram a provoqué la mort de milliers de Camerounais et le déplacement de plus de 270 000 autres depuis 2014, entraînant une hausse du nombre de groupes d’autodéfense.
Dans les régions anglophones, la violence s’est intensifiée alors que les forces gouvernementales menaient des opérations sécuritaires de grande ampleur et que des séparatistes armés lançaient des attaques de plus en plus sophistiquées. Plus de 3 000 civils et des centaines de membres des forces de sécurité ont été tués dans les régions anglophones depuis le début de la crise en 2016. Les troubles auxquels ces régions sont en proie ont entraîné le déplacement de plus d’un demi-million d’individus. En août, dix dirigeants d’un groupe séparatiste, le Gouvernement intérimaire d’ambazonie, ont été condamnés à la réclusion à perpétuité par un tribunal militaire à l’issue d’un procès qui a soulevé des inquiétudes quant à la régularité de la procédure et aux violations du droit à un procès équitable.
Des membres des forces gouvernementales et des séparatistes armés ont tué, violemment attaqué ou enlevé des personnes en situation de handicap alors qu’elles tentaient de fuir les attaques ou parce qu’elles avaient été abandonnées sur place.
Les autorités camerounaises ont tenté de museler l’opposition politique, violemment dispersé des manifestations pacifiques et arrêté des centaines de dirigeants, de membres et de sympathisants de partis de l’opposition.
Cameroun : Violences dans les régions anglophones
La crise anglophone
Les régions anglophones du Cameroun sont en crise depuis fin 2016, lorsque des avocats, des étudiants et des enseignants anglophones ont commencé à protester contre ce qu’ils considéraient comme leur sous-représentation au sein du gouvernement central et leur marginalisation culturelle par ce dernier.
La réponse des forces de sécurité gouvernementales a notamment consisté à tuer des civils, à incendier des villages et à recourir à la torture et à la détention au secret. Des séparatistes armés ont aussi tué, torturé et enlevé des dizaines de civils, dont des enseignants, des étudiants et des agents du gouvernement.
Le 10 septembre, dans un contexte de violence de plus en plus intense et en réponse aux pressions soutenues exercées par les acteurs internationaux, le Président Biya a appelé à un « dialogue national », à savoir une série de discussions à mener à l’échelle nationale pour répondre à la crise anglophone. Ce dialogue s’est conclu par l’adoption d’un statut spécial pour les deux régions anglophones et la libération de centaines de prisonniers politiques, dont Maurice Kamto, chef du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), parti de l’opposition, ainsi que d’autres personnes qui avaient été arrêtées durant les troubles survenus dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
En réponse à l’intensification des attaques lancées par les groupes séparatistes armés, les forces de sécurité ont tué des dizaines de personnes, incendié des centaines d’habitations et d’autres biens dans des villages et villes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et ont torturé en détention des personnes qu’elles soupçonnaient d’être des séparatistes.
Le 6 février, les forces de sécurité, dont des militaires du Bataillon d’intervention rapide (BIR), ont pris d’assaut le marché du village de Bole Bakundu, dans la région du Sud-Ouest, tuant jusqu’à dix hommes.
Le 4 avril, des militaires, des gendarmes et des membres du BIR camerounais ont mené une attaque meurtrière contre le village de Meluf, dans la région du Nord-Ouest, tuant cinq hommes, dont un avait un handicap mental, et blessant une femme ; toutes les victimes étaient des civils. Les auteurs de ces actes ont pénétré de force dans au moins 80 habitations de Meluf, en ont pillé quelques-unes et en ont incendié sept.
Le 15 mai, des soldats de l’armée de l’air et des militaires du BIR ont attaqué Mankon, à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, incendiant plus de 70 habitations et tuant un homme. Le 10 juillet, des soldats de l’armée de l’air sont retournés à Mankon et ont tué deux hommes.
Le 24 septembre, des militaires du BIR ont attaqué le Palais royal de Bafut, site du Patrimoine mondial de l’UNESCO, blessé un homme par balle et pillé le musée du palais, s’emparant de plusieurs objets précieux.
L’année a été marquée par l’utilisation généralisée de la détention au secret et de la torture de personnes soupçonnées d’entretenir des liens avec des groupes séparatistes armés à la prison du Secrétariat d’État à la défense (SED) à Yaoundé. Des gendarmes et d’autres membres du personnel de sécurité du SED ont recouru à la torture, y compris à de graves passages à tabac et des quasi-noyades, ainsi qu’à d’autres mauvais traitements pour contraindre les suspects à avouer des crimes ou pour les humilier et les punir.
Bien que le gouvernement ait maintenu qu’il ne tolérait pas les crimes commis par les forces de sécurité, il n’a pas fait preuve de progrès dans les enquêtes et les sanctions.
Les séparatistes armés ont tué, torturé, attaqué et enlevé des dizaines de personnes, y compris des élèves, des enseignants, des membres du clergé et des agents des autorités administratives et traditionnelles.
Le 16 février, un groupe de séparatistes armés a enlevé 170 élèves – pour la plupart des filles âgées de moins de 18 ans –, un enseignant et deux gardiens d’un pensionnat à Kumbo, dans la région du Nord-Ouest. Ils ont tous été libérés le lendemain, sur fond de rumeurs concernant le paiement d’une rançon. Au moment de la rédaction des présentes, le pensionnat restait fermé.
Human Rights Watch a authentifié une vidéo montrant des séparatistes armés à la mi-mai en train de torturer un homme dans une école abandonnée du village de Bali, dans la région du Nord-Ouest. L’école est fermée depuis la mi-2017 à cause de la violence et du boycott de l’éducation imposé par les séparatistes. Les séparatistes armés se sont servis des écoles comme de bases, déployant des combattants et des armes et prenant des personnes en otages dans ces bâtiments et à proximité.
Le 18 juin, des séparatistes ont enlevé au moins 40 personnes, dont des femmes et des enfants, et les ont battues et dévalisées à Bafut, dans la région du Nord-Ouest. Elles ont été libérées le lendemain.
Le 28 juin, des séparatistes armés ont passé à tabac et enlevé John Fru Ndi, homme politique camerounais bien connu, à son domicile à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Trois jours avant, des séparatistes armés avaient enlevé, puis relâché, une autre personnalité en vue, Cornelius Fontem Esua, archevêque de Bamenda.
Depuis les élections d’octobre 2018, le gouvernement a pris de plus amples mesures pour restreindre l’opposition politique. Les forces de sécurité camerounaises ont recouru à une force excessive et aveugle pour mettre fin aux manifestations organisées par les membres et sympathisants du MRC, le principal parti d’opposition camerounais.
En janvier, le dirigeant du MRC Maurice Kamto et certains de ses plus proches alliés ont été arrêtés avec 200 autres membres et sympathisants du parti après avoir organisé des mouvements de contestation à travers le pays. Un procès s’est ouvert en août, alors qu’ils se trouvaient toujours en détention sur la base d’inculpations à caractère politique.
Le 05 avril, le ministère de l’Administration territoriale a publié un communiqué de presse interdisant une semaine de manifestations prévue par le MRC, accusant le parti de déstabiliser le pays.
Les 01er et 02 juin, au moins 350 membres et sympathisants du MRC, dont son vice-président, ont été arrêtés à travers le pays après avoir tenté d’organiser des manifestations.
Le 25 septembre, des gendarmes ont arrêté Abdul Karim Ali, un activiste et analyste politique anglophone ayant ouvertement exprimé ses points de vue, à Yaoundé. Abdul Karim a été placé en détention au SED et s’est vu refuser l’accès à un avocat pendant cinq jours. Il a été libéré le 1er novembre.
En novembre, les autorités ont interdit trois réunions du MRC dans les villes d’Ebolowa, de Yaoundé et de Douala. Défiant l’interdiction de réunion, des centaines de sympathisants du MRC se sont rassemblés à Yaoundé, la capitale, le 2 novembre, avant d’être violemment dispersés par la police anti-émeute. La police a gravement battu et blessé au moins dix manifestants. Trente-trois membres et sympathisants du MRC ont été arrêtés, mais ils ont été remis en liberté le jour même.
Le code pénal camerounais prévoit que toute personne ayant des « rapports sexuels avec une personne de son sexe » risque jusqu’à cinq années de prison, et la loi relative à la cybercriminalité prévoit qu’« est puni d’un emprisonnement d’un ou deux ans celui qui par voie de communications électroniques fait des propositions sexuelles à une personne de son sexe ».
Les policiers et les gendarmes ont continué d’arrêter et de harceler des personnes dont ils estimaient qu’il s’agissait de lesbiennes, de gays, de bisexuels ou de transgenres (LGBT). Humanity First Cameroun et Alternatives-Cameroun, deux organisations non gouvernementales (ONG) actives sur les questions relatives aux personnes LBGTI, ont signalé que 60 personnes avaient été arrêtées sur la base de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre en 2018, tandis que plus de 200 avaient fait l’objet d’une violence physique.
Dans une lettre adressée à Human Rights Watch en mars, des représentants du gouvernement ont déclaré qu’une trentaine d’affaires étaient en instance de jugement devant les tribunaux militaires de Bamenda et de Buea pour différents crimes commis par les forces de sécurité, dont des actes de torture, la destruction de biens, le non-respect de consignes et des vols. Les responsables ont ajouté que, tant que les enquêtes étaient en cours, les informations les concernant seraient confidentielles. Cependant, l’absence manifeste d’obligation de rendre des comptes semble avoir alimenté la commission d’exactions telles que des meurtres, la destruction de biens et des actes de torture.
Le procès de sept militaires qui apparaîtraient dans une vidéo montrant l’exécution en 2015 de deux femmes et deux enfants dans la région de l’Extrême-Nord a démarré en août ; cependant, les audiences ont été retardées à plusieurs reprises, y compris en raison du fait que les avocats de la défense ont demandé à ce que ce procès se tienne à huis clos.
En mai, les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête sur la mise à feu d’au moins 70 habitations qu’auraient menée les forces de sécurité à Mankon, Bamenda, le 15 mai, ainsi que l’instauration d’une commission d’enquête pour évaluer les dégâts matériels et les biens détruits. Cette commission était censée remettre son rapport au plus tard le 24 mai mais les autorités n’ont rendu publique aucune de ses conclusions.
Le 12 avril, dans ce qui semble avoir été une tentative d’entraver l’émission de rapports sur les abus perpétrés par les forces de sécurité, le gouvernement a refusé de laisser une chercheuse de Human Rights Watch entrer dans le pays. Malgré plusieurs demandes d’explications, Human Rights Watch ignore toujours précisément sur quelles bases le gouvernement s’est appuyé pour justifier ce refus d’entrée sur le territoire.
La France, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont les principaux partenaires du Cameroun, essentiellement dans le cadre des opérations de lutte contre Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord du pays. La France et les États-Unis apportent au Cameroun une assistance et une formation significatives dans les domaines militaires et de la sécurité.
En février, les États-Unis ont annoncé une réduction de leur aide sécuritaire au Cameroun, invoquant des allégations crédibles selon lesquelles l’armée camerounaise aurait commis des atteintes aux droits humains. En juillet, l’Allemagne a également annoncé qu’elle mettait fin à sa coopération militaire avec le Cameroun. En octobre, les États-Unis ont décidé de retirer au Cameroun ses privilèges commerciaux prévus par la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (African Growth and Opportunity Act, AGOA) en raison d’abus.
La communauté internationale a de plus en plus pris conscience des crimes graves commis dans les régions anglophones, malgré les mesures prises par le gouvernement camerounais pour empêcher que les abus ne soient couverts et documentés. La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, qui s’est rendue au Cameroun en mai, a déploré les allégations d’atteintes graves aux droits humains et exhorté le gouvernement à mener des enquêtes transparentes. Son bureau a réalisé une mission exploratoire en septembre.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont publiquement fait part de leurs préoccupations quant à la situation dans les régions anglophones et aux restrictions affectant les libertés et les droits fondamentaux. En mars, le Royaume-Uni, au nom de 38 membres du Conseil des droits de l’homme, s’est déclaré profondément préoccupé par la dégradation de la situation en matière de droits humains dans les régions anglophones et a appelé le Cameroun à coopérer pleinement avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Le 04 avril, le Parlement européen a adopté une résolution faisant part de son inquiétude quant aux exactions commises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays et demandé au Président Biya de libérer le chef du parti de l’opposition Kamto ainsi que toutes les autres personnes détenues sur la base d’inculpations à caractère politique.
En mai, le Conseil de sécurité de l’ONU a organisé une réunion informelle sur la situation humanitaire au Cameroun, malgré la résistance manifestée par le gouvernement camerounais et les trois membres africains du Conseil… ».
N.R.M
Entre assassinats, rapts, destruction des édifices publics, la violence se manifeste sous toutes ses formes dans les deux régions anglophones.
Comme si c’était hier, on se rappelle que la crise sociopolitique a débuté en fin novembre 2016. Tout a commencé par des revendications corporatistes. Ces revendications étaient portées par les enseignants, les avocats et les étudiants de l’Université de Buéa. La marginalisation étant le point central de ces revendications, les avocats et les enseignants étaient descendus dans la rue pour manifester. Cependant, les premières réponses du gouvernement n’avaient pas suffi à calmer la tension et apaiser les parties prenantes.
Les positions se radicalisant, on a assisté comme un jeu d’enfant à la naissance d’un nouveau mouvement. Il se fait appeler mouvement sécessionniste. Ses partisans, membres sont appelés les séparatistes. Ils prônent l’idée de la sécession. Ils sont entrés dans la crise sociopolitique et ont rendu sa résolution quasiment difficile. Voulant rectifier le tir après que certains membres du gouvernement aient déclaré qu’il n’y avait pas de problème anglophone au Cameroun, il y a eu pour répondre aux besoins des enseignants, un redéploiement du personnel. Et du côté des avocats, la traduction du texte Ohada, l’inscription à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature une section Common law.
Malheureusement cela n’a pas suffi. Car les séparatistes décidés à implanter dans les esprits l’idéologie de la partition du Cameroun, ont eu recours à la terreur. Les opérations de ville morte, Lock down sont nées. Les rapts avec demande de rançon, les kidnappings avec assassinat ont vu le jour. Les édifices publics comme les établissements scolaires, les hôpitaux ont été incendiés et le sont toujours. Dans toute cette violence, les couches défavorisées comme les enfants et les femmes ne sont nullement épargnées.
L’Organisation non gouvernementale Human Rights Watch parle d’au moins 130 civils tués au cours de plus de 100 incidents. Des milliers de personnes ont été contraintes de fuir les régions anglophones. La violence s’est accrue au point où les sécessionnistes se réclamant de la république fantôme d’ambazonie s’en prennent aujourd’hui ouvertement à ceux qui ne partagent pas leur idéologie.
Malgré la tenue du Grand dialogue national, la situation n’a pas changé sur le terrain.
Lire aussi : Le Cameroun 6e dans le Top 10 des pays africains exposés aux massacres de masse
Liliane N.
Il avait pris l’habitude d’enchainer les apprenants, en arguant qu’il s’agit d’une vieille pratique. Une affaire qui confronte traditions et droits de l’enfant, emprise des confréries religieuses et autorité de l'Etat.
L'image d'un garçon, chaînes aux pieds a déclenché un vif débat dans ce pays ultra-majoritairement musulman. Le sort de l'enfant et de ses camarades a envoyé leur maître, mais aussi leurs parents devant le juge. Il a provoqué le saccage d'un tribunal. Il est remonté jusqu'aux guides religieux, avec cette question: laisseront-ils condamner le maître?
Les faits se déroulent à Ndiagne (nord-ouest), une des milliers d'écoles coraniques du Sénégal : « Un petit enfant a été repéré traînant dans la rue le 22 novembre. Le scandale n'aurait pas éclaté et n'aurait pas eu lieu d'être si ceux qui l'ont trouvé n'avaient largement diffusé cette image sur les réseaux sociaux… », disent les nombreux défenseurs du marabout, le maître coranique.
D'autres enfants ont été découverts entravés dans l'école. Le maître, quatre pères et mères ainsi que le forgeron qui a confectionné les chaînes ont été arrêtés. Au cours de leur comparution, ils ont reconnu les faits.
Dans un pays en développement, mais où la pauvreté affecte environ 40% de la population, de nombreux enfants déguenillés errent chaque jour jusque dans le centre de Dakar.
Le maître coranique, Cheikhouna Guèye, a expliqué que : « Les parents demandaient qu'on entrave les enfants, pour les empêcher de fuguer, certains les amenant déjà entravés… ». Des révélations corroborées par les parents, qui ont en sus déclaré qu'ils voulaient juste que leur fils apprenne le Coran.
Tous ont dit qu'ils n'auraient pas agi de la sorte s'ils avaient su que c'était interdit. Le père d'un des enfants, Mor Loum, a dit à l'audience qu' « il était paysan et que son fils avait fugué dix fois. Quand il disparaît, j'arrête mon travail pour me mettre à sa recherche», a-t-il dit selon la presse.
Le parquet a requis deux ans de prison, dont deux mois ferme, contre Cheikhouna Guèye. Le jugement sera rendu mercredi prochain. Mais quand les dizaines de proches, fidèles et autres maîtres coraniques venus soutenir Cheikhouna Guèye ont appris que la justice refusait de relâcher les prévenus avant cette date, ils ont passé leur colère sur les portes et les meubles du tribunal.
« C'est un bon maître coranique qui est mis en cause. Il dispense un enseignement de qualité et dans des conditions décentes, comme les autres maîtres, les dérapages sont à mon sens, des cas isolés, imputables à la méconnaissance de la loi. Enchaîner les enfants ne signifie pas les maltraiter… »
a dit Moustapha Lô, président de la Fédération des écoles coraniques, qui compte plus de 22000 daaras dans le pays.
Ces maîtres, «on veut les humilier», a dit Abdou Samathe Mbacké. Ce dernier dirigeait une forte délégation de maîtres coraniques qui est allée prendre les instructions du calife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
Les mourides sont une des quatre principales confréries musulmanes du pays. Elles jouent un rôle prépondérant dans la vie des Sénégalais. Les chefs de ces confréries sont des figures éminemment respectées, très écoutées aussi des politiques.
Enchaîner les enfants est une «vieille pratique», a dit le chef de la délégation au leader spirituel des mourides. Il dénonce une campagne menée par des organisations étrangères de défense des droits humains.
Le calife a préconisé d'attendre le jugement. Des propos diversement rapportés par les médias comme temporisateurs ou menaçants pour la justice et l'Etat. Le dossier, évoqué au parlement vendredi, est délicat pour le gouvernement.
« L'Etat doit prendre ses responsabilités. Aucune morale, aucune philosophie, aucune loi n'accepte qu'on enchaîne des enfants. Mais on a un Etat qui se cache. L'Etat a peur», a dit à l'AFP, le sociologue Mamadou Wane.
Human Rights Watch avait déjà dénoncé le fait que «plus de 100 000 enfants seraient forcés de mendier chaque jour par leur maître coranique, sous peine de brimades physiques ou psychologiques». Beaucoup de ces élèves, ou talibés, sont victimes d'abus sévères et de négligences qui ont entraîné la mort d'une quinzaine d'entre eux ces deux dernières années, selon l'ONG. Tout cela dans une grande indifférence. Mais, cette fois, les langues se sont déliées, pour accabler ou défendre le marabout et la coutume.
Le président Macky Sall a rendu visite au calife des mourides au lendemain du procès.
N.R.M
L’Ong qui prétend lutter pour la préservation des Droits de l’Homme a affirmé dans une publication que la décision de Donald Trump, est « un signal d'alarme incitant le Président Biya à agir contre les violations ».
Ceux qui disent avoir mené cette enquête ajoutent que : « La décision du président des Etats Unis devrait inciter les autres partenaires internationaux du Cameroun à agir pour répondre publiquement aux graves préoccupations concernant les droits humains dans ce pays… ».
Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale et membre de cette organisation ajoute avec beaucoup d’assurance que : « Human Rights Watch a documenté de graves violations des droits humains commises par les forces de sécurité camerounaises depuis 2017, à la fois dans la région de l’Extrême Nord et dans les régions anglophones. Parmi ces abus, on compte des meurtres de civils, l’incendie de centaines d’habitations et le recours systématique à la torture et à la mise en détention au secret… ».
« La semaine dernière, les autorités ont interdit trois réunions prévues par le parti de Kamto, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Défiant l’interdiction, des centaines de sympathisants du MRC se sont rassemblés dans la capitale, Yaoundé, le 2 novembre, avant d’être violemment dispersés par la police anti-émeute. Des témoins ont affirmé que la police avait violemment battu et blessé au moins dix manifestants. Trente-trois membres et sympathisants du MRC ont été arrêtés, mais ont été remis en liberté le jour même… ».
Par ailleurs, Trump devant le congrès a affirmé que « le Cameroun s’était abstenu de répondre aux préoccupations concernant les violations continuelles des droits humains par les forces gouvernementales camerounaises, notamment les meurtres extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et les actes de torture… ».
Pourtant, cet organisme dont la « défense des Droits de l’Homme » semble être l’objectif premier, apparaît uniquement lorsque ceux qui veulent mettre à mal l’intégrité, la paix et l’unité de ce pays dont les richesses suscitent de grandes convoitises sont invités à répondre de leurs actes.
Même lorsqu’il apparaît comme c’est le cas dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest que ce sont les camps des terroristes qui sont détruits par les Forces de Défense et de Sécurité, lorsque les preuves sont établies que les fonctionnaires et autres agents de l’Etat, les élèves, les mères de famille, des enfants innocents sont sauvagement assassinés par des hommes sans foi ni lois, qui utilisent des armes sophistiquées dont la provenance est ignorée par le camerounais lamda, les enquêteurs de Human Rights watch n’évoquent pas la « Violation des Droits de l’Homme, nenni ».
Il est évident, au regard de certains faits que des brebis galeuses existent au sein des Forces de Défense et de Sécurité mais, combien sont –elles ? Quel pourcentage représentent – elles, face à tous ces milliers de Jeunes Hommes et Femmes, ayant juré Honneur et Fidélité qui travaillent jours et nuits, pour que ce Cameroun reste debout et que les populations actuelles ne connaissent pas le génocide des années de l’indépendance, lorsque les leadeurs, les Grands Hommes de ce pays, ont été lâchement assassiné par ceux là qui sont des bien pensants aujourd’hui, mais qui ne rêvent que d’une chose, voir le Cameroun, Afrique en miniature tombé dans le chaos, afin de se le distribuer.
Certes, ce pays accuse un grand retard, à cause de la mal gouvernance, de la corruption et autres exactions que commettent ceux qui contribuent à sa destruction.
Mais, en écoutant Marthe Moumié, ainsi que ces grandes Dames dont les époux ont marqué l’histoire du Cameroun, le peuple notamment les jeunes, savent à quoi s’en tenir et, ils sont dans leur grande majorité engagés à ne plus laisser faire.
Donald Trump a certes décidé du retrait du Cameroun de l’Agoa mais à côté, combien sont –ils, ces pays qui courtisent cette Afrique en miniature ? Bon gré, mal gré, le peuple camerounais va réussir à dépasser ses divergences et, se souvenir que dans le monde, le Cameroun est un pays unique qu’il faut préserver.
Nicole Ricci Minyem