25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • Politique
  • Crise anglophone: le gouvernement répond à Human rights watch

Crise anglophone: le gouvernement répond à Human rights watch

mercredi, 03 avril 2019 08:48 Otric N.

Déclaration du gouvernement camerounais sur la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest suite aux allégations contenues dans le rapport 2019 de l’ONG internationale Human rights watch. 

 

 ➢ Mesdames, Messieurs ;

Dans l’édition 2019 de son rapport mondial, l’ONG internationale Human Rights Watch a, une fois de plus, sous le titre «Cameroun, Evénements de 2018», violemment pris à partie les Forces de Défense et de Sécurité camerounaises, dans la lutte qu’elles mènent contre les bandes armées de sécessionnistes dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Les Forces nationales de Défense et de Sécurité sont en effet accusées « d’exactions et autres graves atteintes aux droits de l’Homme, dirigées sur les cibles civiles. »

Ledit rapport fait également état « d’exécutions extrajudiciaires, d’usage excessif de la force envers les civils, de torture de terroristes capturés et d’incendies de maisons et d’autres biens appartenant aux populations.»

En dénonçant de prime abord une tendance systématique de certaines organisations humanitaires à discréditer les pouvoirs publics, le Gouvernement Camerounais rejette catégoriquement ces accusations, portées inconsidérément contre des Forces Républicaines, engagées dans un combat pour la préservation de l’intégrité territoriale de l’Etat et la protection des personnes et des biens, dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et ce, conformément à leurs obligations régaliennes, dans le strict respect des conventions internationales en matière des droits de l’Homme, et parfaitement conscientes de leur responsabilité.

De toute évidence, dans la présentation qu’elle fait de la situation sur le terrain, l’ONG Human Rights Watch trahit comme un parti pris en faveur des bandes armées, en relativisant, voire en minorant la responsabilité de ces groupes dans les atrocités perpétrées dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Le Gouvernement estime, en effet, qu’il est absolument inconséquent voire malsain, de vouloir mettre sur un pied d’égalité ou loger à la même enseigne, d’un côté, ceux qui, incarnant la puissance publique, font un usage légitime, réfléchi et mesuré de la force, et de l’autre, des hors-la-loi, qui usent illégalement de la force à des fins destructrices, malveillantes et nuisibles.

Car, il est indéniable que les atrocités les plus criantes, les intimidations, les enlèvements de citoyens innocents, les incendies d’infrastructures, notamment d’hôpitaux, tel celui récent de Muyuka, les menaces de toute nature qui imposent les villes mortes, la fermeture de nombreux établissements scolaires, avec tout le préjudice imaginable sur la scolarité des enfants, ne sont pas, et ne sauraient être le fait des Forces camerounaises de Défense et de Sécurité, mais, bel et bien, le fait des bandes armées sans foi ni loi et en totale perdition.

Au demeurant, les opérations des Forces de Défense et de Sécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ciblent essentiellement les campements et autres cachettes des bandes armées sécessionnistes ayant pris en otage de paisibles populations.

Dans ces conditions, le Gouvernement estime que le bon sens, la logique, le sens des responsabilités, la conscience collective exigent, que soient condamnés sans réserve, ces hors-la-loi et leurs actes odieux, en même temps qu’ils commandent, pour le moins, de louer l’action des pouvoirs publics, et singulièrement, celle de nos Forces de Défense, quitte, s’il en est besoin, à les exhorter à continuer d’accomplir leur noble mission avec discernement, professionnalisme, abnégation et responsabilité, ce d’autant que beaucoup, ce faisant, ont payé de leur vie.

Le Gouvernement réaffirme que, dans le combat qu’elles mènent contre les bandes déstabilisatrices dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les Forces nationales de Défense et de Sécurité sont parfaitement dans leur rôle régalien, celui d’assurer la protection de la Nation et des populations, dans le respect des valeurs républicaines, face à des hors-la-loi qui tuent sans pitié et sèment la terreur et la désolation. Qui plus est, nos Forces s’illustrent de manière significative et sans compter, par de nombreuses actions civilo-militaires, notamment, au plan socio- économique, au profit des populations concernées.

Des actions qui vont d’ailleurs s’intensifier avec la mise en œuvre en cours du Plan d’Urgence Humanitaire décidé par le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA.

Aussi, le Gouvernement tient-il à souligner que la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’est nullement en cours de dégradation, mais, bien au contraire, en phase de reprise en main progressive par les Forces nationales de Défense et de Sécurité.

Le Gouvernement en appelle donc, une fois de plus, au sérieux, à l’objectivité et au sens de responsabilité de nos partenaires humanitaires, qu’il s’agisse de Human Rights Watch ou des autres, dans leur appréciation des faits et de nos réalités, mais davantage, pour une meilleure compréhension et une prise en compte judicieuse de nos enjeux du moment, ainsi que de nos impératifs fondamentaux d’unité, de paix et de cohésion sociale, s’ils entendent rester crédibles à nos yeux et préserver leurs relations avec le Cameroun.  

En ce qui le concerne, le Gouvernement continuera d’œuvrer de façon résolue et déterminée, pour un retour définitif à la paix dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud Ouest, tout en faisant valoir les vertus du dialogue, de la tolérance et du pardon, comme en témoignent, du reste, les multiples mesures d’apaisement, d’absolution et d’implication directe des populations dans la gestion des affaires les concernant, constamment prises par Monsieur le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA.

Je vous remercie de votre attention./. 

 

Lire aussi : Exactions dans les régions anglophones : HRW manipulé par les sécessionnistes ? 

 

Leave a comment

Lors de sa sortie ce 13 Août, René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication s’indigne entre autres de la « recrudescence…

Agenda

«December 2024»
MonTueWedThuFriSatSun
      1
2345678
9101112131415
16171819202122
23242526272829
3031     






Sunday, 05 June 2022 11:01