Cette jeune dame accuse le journaliste de vision 4 de xénophobe et de tribaliste. Et se dit même avoir été physiquement brutalisé par un proche du journaliste dans une des ruelles du quartier Nkoabang à Yaoundé.
C’est par une alerte sur les réseaux sociaux que la jeune dame démarre la vendetta contre l’éminent journaliste de Vision 4. Elle dit se nommer Nguembou Vanessa. « J'ai 28 ans et mère d'une fille. J'ai été victime hier d'une agression physique de Mr Nathan Amougou journaliste de la chaîne de télévision vision 4. En effet, j'habite depuis plusieurs années le quartier Nkoabang au lieu-dit « 11ème arrêt ». Comme la plupart des femmes du quartier, j'ai peu de moyens et je dois souvent me rendre au moulin à écraser lorsque je fais à manger à ma petite famille. Nous avons (moi y compris) d’emprunter un chemin pour se rendre au moulin, ce chemin passe par une devant une maison depuis en chantier.
Hier donc, en matinée, je me rendais au moulin comme d'habitude, et là lorsque je traverse cette maison je constate qu'il y'a des travaux, et subitement un monsieur surgit, je ne l'avais jamais vu là, c'est Nathan Amougou, il me dit << passe vite, ce n'est pas une scène de théâtre ici>>, je lui rétorque que je passais justement et qu'il aurait pu être poli, lorsque mon accent me trahit, il bondit sur moi et me cravata en disant << allez faire ça chez vous les Bamileké, ici je suis chez moi>>, il m'a pousser hors de sa concession, c'est en ce moment qu'un monsieur qui était avec lui est venu me trouver en route pour me rouer de coups , et me tirant les cheveux.
Je suis rentrée chez moi, humiliée, et copieusement battue. Je précise que cette scène s'est déroulée devant témoins. J'ai entrepris de porter plainte, mais je voulais dénoncer cet acte de xénophobie, de tribalisme et de haine. »
Des déclarations qui sont loin de la réalité des faits. Il faudrait vraiment être aliéné pour croire que le journaliste déciderait comme ça de se lever et poser des actes qu’il réprime lui-même et fustige à chaque fois qu’il en a l’occasion. De plus, elle avoue dans son accusation que ce n’est même pas le journaliste qui a porté la main sur elle. Mais dans les heures à venir, nous reviendrons avec plus de détails sur cette affaire et l’on comprendra alors que tout ceci n’est qu’une belle histoire cousue de fil blanc.
Stéphane NZESSEU