Ludovic Bassas, militant du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), a été suspendu jeudi 17 octobre 2019, pour avoir tenu des propos haineux sur Facebook. En effet, il sera définitivement fixé sur son sort après un conseil de discipline qui aura lieu dans les prochains jours.
« Ces allogènes vont déguerpir très bientôt. Nous y travaillons dans le PCRN. Sois sans crainte pour ça », tels sont les propos avancés par Ludovic Bassas, sur Facebook. Des propos qui ont valu une suspension du parti du candidat déchu à la présidentielle de 2018, Cabral Libii Ngue Ngue.
L’intéressé, a-t-on appris, répondait à un internaute qui se plaignait sur Facebook, de la trop grande présence des populations dites « allogènes » dans le département de la Sanaga Maritime. L’échange entre Ludovic et l’internaute susmentionné, faisait lui-même suite à une publication d’un autre internaute, qui invitait les victimes des casses de Sangmélima à « venir s’installer dans le département de la Sanaga Maritime, parce que là-bas, les allogènes ne sont ni inquiétés ni pourchassés à cause de leur prospérité ».
« le PCRN n’est ni un instrument d’expression de la haine, ou des frustrations mal gérées, ni un moyen d’assouvissement de fantasmes de l’exclusion, mais un cadre de développement de l’homme qui doit se mettre aussi bien au service de sa communauté que de la nation toute entière en promouvant les valeurs de l’unité et de l’intégration nationale, tout en valorisant nos diversités », a alors déclaré Jean Louis Batoum président régional du PRCRN pour le littoral.
Ainsi donc, les membres du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sont désormais prévenus. Le parti ne compte pas les laisser se laisser aller à des commentaires tendancieux dans les réseaux sociaux.
Danielle Ngono Efondo