Les détails de cette affirmation sont contenus dans le communiqué signé il y a quelques heures par le Professeur Noel Emmanuel Essomba, directeur de cette institution hospitalière qui regrette entre autres que certains se fassent passer pour des indigents, afin de se soustraire au paiement de leurs factures…
La quintessence de son communiqué
« La Direction de l’hôpital Laquintinie de Douala a été amenée à constater que certains individus profitent des réseaux sociaux pour ternir l’image de l’hôpital à travers des informations non fondées.
En effet, ces individus allèguent que leurs enfants sont retenus prisonniers par l’hôpital pour défaut de paiement des factures.
Le Directeur de l’Hôpital Laquintinie voudrait faire les mises au point suivantes:
L’Hôpital Laquintinie de Douala a en son sein un service des affaires sociales qui est un démembrement du Ministère des Affaires Sociales. C’est ce service qui établit la qualité d’indigent après une enquête sociale minutieuse. La qualité d’indigent ne se présume donc pas.
La prise en charge des patients dans les hôpitaux publics demeure encore(en attendant la Couverture Santé Universelle) sujette à un paiement en contrepartie de la prestation offerte, garantissant ainsi le réapprovisionnement en médicaments, la maintenance des équipements ainsi que la motivation du personnel.
Le soutien aux indigents qui est une politique chère au Gouvernement de la République est effective à l’hôpital Laquintinie de Douala. Pour la seule année 2020, 75.000.000 FCFA ont été alloués à la prise en charge des indigents.
Le Directeur tient à rappeler que pour les patients étant dans l’impossibilité ponctuelle de s’acquitter des frais, la politique du Bon Vert est applicable; il s’agit de la prise en charge immédiate et urgente des patients avec paiement en différé. Cette politique qui a fait ses preuves dans la prise en charge urgente des patients est unanimement appréciée.
Malheureusement, en dépit de toutes ces facilités offertes aux patients, certains individus de mauvaise foi voudraient se soustraire au paiement de leurs factures en se faisant passer pour des indigents.
Ils procèdent ainsi par chantage en proférant des mensonges dans les réseaux sociaux et en dénigrant l’hôpital. Cette regrettable attitude est susceptible d’entamer le moral, la sérénité et la volonté des personnels de l’hôpital, pourtant très engagés à prodiguer des soins de qualité.
Le Directeur rassure quant à l'exécution opportune de la politique sociale de l'hôpital et, invite par ailleurs les populations à continuer de faire confiance à cette formation sanitaire, dont le professionnalisme n'est plus à démontrer… ».
N.R.M
C’est dans le cadre d’une cérémonie organisée ce Vendredi, au niveau de l’esplanade de cet institut médical ; cérémonie présidée par Manaouda Malachie – ministre de la Santé Publique, en présence du Maire de la Ville et de plusieurs autres personnalités
Au-delà de l’aspect festif de la journée, ponctuée par la prestation des groupes de danse, l’anoblissement du ministre de la Santé Publique et la remise des cadeaux, la phase protocolaire a elle aussi été un grand moment de partage.
Celle-ci a débuté par le discours de bienvenue de Mbassa Ndine, qui n’a pas manqué de rappeler l’historique de ce centre hospitalier, créée en 1931 sous l’appellation de « l'hôpital Indigène » avant d’être rebaptisé en 1950, hôpital Laquintinie.
Euphorique, il s’est réjoui de la qualité des services offerts, heureux de constater que l’appui mis à la disposition des hôpitaux de district et de Laquintinie, par la Communauté urbaine de Douala est utilisé à bon escient.
Samuel Makongo, représentant du personnel va lui aussi abonder dans le même sens en témoignant de la bonne ambiance retrouvée au sein de cette institution sanitaire, à travers des éléments de motivation mis œuvre par le Pr Essomba Noël Emmanuel, directeur de l’hôpital.
Il cite entre autres : La revalorisation et le paiement régulier des primes de quote-part, la rénovation des espaces de convivialité, l'amélioration des conditions de travail…
Le Roi Bell, Sa Majesté Eboumbou Douala Manga Bell, président du Ngondo va également s’attarder sur les réalisations effectuées dans cette formation sanitaire depuis peu : Propreté et Electrification de l’ensemble des installations sur les 9 hectares de l’hôpital, la climatisation des chambres, la construction d'un espace de convivialité pour les garde-malades.
Dans le même registre, le Professeur Essomba - Directeur de l’hôpital Laquintinie va présenter les performances de la structure qu’il dirige depuis août 2020, notamment 90 000 consultations, 100 000 naissances dont 900 césariennes, 10 000 admissions d’urgences, 1700 interventions chirurgicales et près de 75 millions de FCFA d’aide aux indigents. Laquintinie compte à ce jour 1200 personnels.
En terme d’équipement, plus de 90% des espaces d’hospitalisation ont été réhabilités, de même que le service des urgences et le Centre mère et enfant, pour une capacité d’accueil désormais plafonnée à 700 lits.
Il convient également de rappeler que depuis peu, l’hôpital dispose de quatre ambulances fonctionnelles et deux autres sont attendues dans les tous prochains jours. Par ailleurs, 10 respirateurs ainsi que des couveuses ont été acquis.
Il a aussi parlé des appareils d’Imagerie par Radiation Magnétique (IRM) et d’un scanner de dernière génération, qui ont été réceptionnés et seront mis en fonctionnement dans un bâtiment dont la construction est engagée. Le slogan désormais en vigueur à Laquintinie est : « On sauve d’abord, on cause après », a déclaré son Directeur, non sans clamer : « je suis fier de ce personnel ».
C’est le responsable de la Santé Publique au Cameroun qui est venu clore la phase des discours. Dans son adresse, Manaouda Malachie s’est réjoui des efforts faits pour améliorer la physionomie générale de l’hôpital, ainsi que pour les dispositions prises afin d’améliorer le séjour des malades et des garde-malades.
Une démarche qui répond à l’option d’humanisation des soins prônée dans l’Agenda de transformation du système de santé. Concernant les préoccupations soulevées quant au renforcement du personnel, Le Ministre a promis de s’y mettre incessamment puisque de son point de vue, un personnel épanoui est le gage d’un service de qualité. Cependant, il a exhorté les patients qui arrivent à l’hôpital, quelque soit les circonstances, à respecter le personnel soignant.
Visite de l’hôpital
Moment phare de la célébration de cette célébration de l’excellence. Le Professeur Essomba a conduit ses invités dans un tour du propriétaire ; les amenant respectivement au niveau : Du Centre des Maladies Respiratoires - Du Pavillon Samuel Kondo réservé à l’hospitalisation de haut standing- Des services de réanimation, d’anesthésiologie, d’enregistrement et d’orientation- Du site du projet de construction et d’équipements du centre de production d’oxygène médicale de Laquintinie.
Inauguration et pose de la première pierre
Profitant de cette occasion, le ministre de la Santé Publique a procédé à l’inauguration de « l’Espace de prise en charge personnalisé » ainsi que du « nouvel espace d’imagerie médicale » ;
Il a en outre procédé à la pose de première pierre du « futur Centre d’hémodialyse » et enfin à l’inauguration de la salle de conférence de l’hôpital Laquintinie baptisée « Salle de Conférence Manaouda Malachie ».
Moment emprunt d’émotion et d’espoir, aussi bien pour le personnel soignant que pour les malades, qui espèrent qu’au-delà de la célébration, les promesses du jour vont se transformer en actes concrets.
Nicole Ricci Minyem
Ce laboratoire d’analyses est logé à l’hôpital Laquintinie de Douala.
Finie l’époque où tous les tests de dépistage du Coronavirus venant de Douala étaient envoyés à Yaoundé. La ville de Douala peut désormais réalisés lesdits tests surplace. Cette information a été rendue publique au cours de la réunion de coordination des activités de lutte contre le Covid-19. Cette réunion a été présidée par Abou-bakar Njikam, l'inspecteur général des services du gouverneur du Littoral.
C’est l’hôpital Laquintinie de Douala qui abrite le laboratoire dans lequel les tests de dépistage du Covid-19 pour la capitale économique du pays seront effectués. Ledit laboratoire installé avec l’appui du Centre pasteur de Yaoundé, est équipé en technologies de pointe. On y retrouve entre autres, une salle de traitement des données et de convivialité du personnel, une partie administrative, puis une autre partie dont l'accès n’est que permis uniquement strictement aux personnels internes de ce service.
Il y a une équipe composée de huit personnes qui y travaillent pour assurer son fonctionnement optimal. Ces personnes y sont depuis son ouverture. «Nous pouvons analyser plus de deux cents à trois cents échantillons. La capacité doit tenir compte des ressources humaines et de l'organisation. Etant donné que les installations se poursuivent, nous pouvons actuellement réaliser entre 100 et 150 échantillons par jour», a confié le Dr Grace Ngondie Owona, chef du service des laboratoires à l'hôpital Laquintinie.
Parlant toujours en terme d’avancées dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus, le Pr Louis Richard Njock Directeur de l’hôpital Laquintinie, indique qu’en plus du laboratoire d’analyses, sa formation sanitaire a disposé 88 lits de plus. Cela a été fait sur instructions du Ministre de la Santé. Il ajoute que l’hôpital dont il dirige, est capable de prendre en charge les stades légers et modérés des cas de Covid-19.
Et d’autres hôpitaux de Douala pourront s’occuper des cas plus graves. «Nous avons pensé que l'hôpital gynéco obstétrique allait être spécialisé pour la prise en charge des cas sévères, avec mise à disposition de 17 lits de réanimation. Nous avons aussi un centre de prélèvements et de dépistage dans les hôpitaux périphériques qui vont convoyer leurs prélèvements à Laquintinie qui va être le centre d'analyses et qui va pouvoir donner le diagnostic au laboratoire », a indiqué le Pr Louis Richard Njock.
Liliane N.
A travers sa cellule de communication, ce centre hospitalier laisse entendre que l’histoire telle que racontée par monsieur Ngongang est le fruit de son imagination
« Dame Behundu Florence, est référée à l’Hôpital Laquintinie de Douala pour présentation du cordon ombilical dans la nuit du 09 au 10 décembre 2019, en provenance de l’Hôpital de District de Bonassama à 23H30.
Reçue sous bon vert (prise en charge d’urgence sans aucun paiement) L’examen clinique en salle a été fait et a confirmé le précédent diagnostic : État de souffrance fœtale aigue.
Une césarienne a été prescrite par le gynécologue de service ce jour, et À 2h du matin Dame Behundu Florence, accouche d’un bébé de sexe féminin en état de mort apparente.
C’est sous l’œil bienveillant de la mère du bébé qui était consciente durant toute l’intervention, que le personnel de service a effectué une réanimation néonatale qui s’est avérée vaine. Dame Behundu Florence, n ‘a donc, jamais entendu les cris de son bébé à la naissance.
Par ailleurs, le bloc opératoire n‘est pas un lieu accessible à tous ! D’où notre étonnement par rapport aux déclarations de son accompagnateur Sieur Ngongang qui affirme avoir porté le bébé dans ses bras.
Sieur Ngongang qui était à l’extérieur de la salle fut informer du décès du bébé, il demanda à voir le corps du bébé ce qui a été fait, mais ce dernier refusa le corps en prétextant qu’il ne s’agissait pas de son enfant, et s’en suivit une violence verbale et physique envers le personnel de la maternité, la Police est appelé à la rescousse.
L'Inspecteur assurant la permanence au poste de police de l’Hôpital, s’est rendu à la Maternité pour s'enquérir de la situation avant de mettre en mouvement l'équipe de supervision de l'Hôpital et le responsable de permanence du Commissariat Central No 1 de la ville de Douala. Face à cette accusation grave de sieur Ngongang André père du bébé mort-né, qui déclare que le bébé qu'on lui a présenté n'est pas le sien, Deux autres patrouilles du secteur ont accouru sur sollicitation du responsable de la permanence pour juguler cette situation. C'est ainsi que vers 5h30 le Commissaire Principal responsable de la permanence du Commissariat Central No 1 de la ville de Douala de ce soir, a jugé utile d'inviter les protagonistes trouvés sur place au Commissariat Central No 1, pour prendre leurs dépositions.
Le bébé mort-né quant à lui a été déposé à la morgue de l'hôpital en attendant la suite des investigations.
Le lendemain Sieur Ngongang André s’est présenté à l'hôpital pour réclamer le corps du bébé pour aller l’enterrer, requête qui n‘a pas eu une suite favorable car, les enquêtes sont en cours. L’Hôpital Laquintinie de Douala rassure l’opinion public que la lumière sera faite sur cette affaire, et n’exclut de faire réaliser les tests d’ADN à cet effet ainsi que des poursuites en diffamation le cas échéant… ».
N.R.M