25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Donald Trump

Le plan de paix du président des Etats-Unis présenté mardi, a immédiatement été rejeté par les Palestiniens et leurs alliés et accueilli avec circonspection ou de façon positive dans le reste du monde.

 

Rejet unanime des Palestiniens

D'après nos confrères de « 20 Minutes Monde », Ce plan, favorable à Israël auquel il accorde de nombreuses garanties et notamment un feu vert pour annexer les colonies, « ne passera pas » a rapidement réagi le président palestinien Mahmoud Abbas. « Il est impossible pour n’importe quel enfant, arabe ou palestinien, d’accepter de ne pas avoir Jérusalem » comme capitale d’un Etat palestinien, a déclaré le président Abbas pour signifier l’étendue, selon lui, du refus palestinien de voir Jérusalem devenir la capitale indivisible  d’Israël comme l’a proposé le président américain.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a formellement rejeté le plan présenté à la Maison-Blanche. « Nous n’accepterons pas de substitut à Jérusalem comme capitale de l’Etat de Palestine », a déclaré Khalil al-Hayya, un haut responsable du mouvement. Ce plan « ne passera pas » et pourrait conduire les Palestiniens vers une « nouvelle phase » de leur lutte, avait prévenu le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, avant même l’annonce du président Trump.

Grande animosité dans la région

Pour le mouvement chiite libanais Hezbollah, cette proposition n’est qu’une « tentative d’éliminer les droits du peuple palestinien, historiques et légitimes ». L’Iran a jugé que « le plan de paix de la honte imposé par l’Amérique aux Palestiniens est la trahison du siècle et est voué à l’échec ». Pour le ministère turc des Affaires étrangères, ce projet « mort-né » est un « plan d’occupation visant à tuer une solution à deux Etats et à extorquer des Territoires palestiniens ».

La Jordanie a estimé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, que l’établissement d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967 restait « la seule voie pour une paix globale et durable ».

Quelques pays jouent la carte de la prudence

L’Egypte a adopté une position prudente, se contentant d’appeler Israéliens et Palestiniens à un examen « attentif » et « approfondi » du plan. « L’Egypte appelle les deux parties concernées à un examen attentif et approfondi de la vision américaine (…) et à ouvrir des voies de dialogue, sous les auspices des Etats-Unis, pour une reprise des négociations », afin de parvenir à « une paix juste et globale » et « à l’établissement d’un Etat palestinien indépendant », a indiqué Le Caire dans un communiqué.

L’Arabie saoudite « apprécie les efforts de l’administration du président Trump d’œuvrer pour un plan de paix complet entre les parties palestinienne et israélienne », a annoncé mercredi le Royaume, appelant à des pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens. Le roi Salmane a affirmé son soutien « inébranlable » aux droits des Palestiniens lors d’un entretien téléphonique avec le président palestinien Mahmoud Abbas. Le roi est du côté des Palestiniens et soutient « leurs choix et ce qui consacre leurs espoirs et aspirations », a rapporté mercredi l’agence d’Etat saoudienne (SPA)

Appel à des négociations directes entre Israélien et Palestiniens

Parmi les alliés des Etats-Unis, Londres était mardi soir le plus positif, qualifiant le plan de « proposition sérieuse » qui « pourrait constituer une avancée positive ». Le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell s’est contenté d’indiquer que l’EU allait « étudier et évaluer les propositions avancées », tout en réaffirmant son engagement « ferme » en faveur d'« une solution négociée et viable à deux Etats ». Cette formule de « solution négociée et viable à deux Etats, acceptable par les deux parties » a été reprise par le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas.

La Russie a pour sa part prôné des « négociations directes » entre Israélien et Palestiniens, afin de parvenir à un « compromis mutuellement acceptable ». « Nous ne savons pas si la proposition américaine est mutuellement acceptable ou non. Nous devons attendre la réaction des parties », a déclaré aux agences russes le vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.

A New York, le porte-parole des Nations Unies a rappelé que l’organisation internationale s’en tenait aux frontières définies en 1967. « La position des Nations unies sur la solution à deux Etats a été définie à travers les ans par des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale auxquelles est tenu le secrétariat » de l’ONU, a précisé Stéphane Dujarric dans un communiqué.

 

N.R.M

 

Published in International
Tagged under

L’annonce a été faite ce Vendredi, par le chef de file des démocrates qui a donné à la chambre, son feu vert pour envoyer les articles d’impeachment visant le Président américain

 

Son procès pourrait dès lors s’ouvrir dans la foulée, et sans doute durer plusieurs semaines. Donald Trump pourrait éventuellement échapper à une destitution, car protégé par la majorité républicaine au Sénat. Toutefois, la bataille pour auditionner des témoins-clés comme l’ancien conseiller de la maison blanche John Bolton, s’annonce rude. Ce dernier a promis d’être là, au cas om il serait convoqué.

« Bien sûr que je veux entendre John Bolton », a fait savoir Mitt Romney, qui ne porte pas vraiment Donald Trump dans son cœur. Deux autres sénatrices modérées, Susan Collins et Lisa Murkowski, qui avaient voté avec les démocrates pour sauver la réforme de la santé de Barack Obama, semblent également ouvertes à cette éventualité. En cas d’égalité 50-50, ce serait le chef de la Cour suprême, John Roberts, qui présidera les débats, qui serait amené à trancher.

Les démocrates avaient demandé à entendre John Bolton et le chef de cabinet de Donald Trump, Mick Mulvaney, lors des auditions devant la Chambre, mais la Maison Blanche avait bloqué leur témoignage. Témoin central de l’affaire ukrainienne, John Bolton avait pris ses distances avec le blocage de l’aide militaire à l’Ukraine avant d’être limogé pour ses divergences avec Donald Trump, notamment sur la Corée du Nord.

Selon le témoignage de son ancienne adjointe Fiona Hill, Bolton avait notamment claqué la porte d’une réunion, indiquant ne pas vouloir prendre part à une « magouille », et comparé l’avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani, envoyé en Ukraine pour chercher des informations compromettantes sur Joe Biden, de « grenade allait faire sauter tout le monde». John Bolton « dispose d’informations pertinentes », a récemment indiqué son avocat, sans donner davantage de précision. Des surprises ne sont pas exclues.

Les règles décidées plus tard par un vote

C’est Mardi prochain que les démocrates doivent se réunir, afin de décider de la marche à suivre. Ce sera également l’occasion pour eux de choisir une demi-douzaine de « managers de la Chambre », qui vont jouer le rôle des procureurs, et voter pour transmettre au Sénat les deux articles d’impeachment visant Trump pour abus de pouvoir et entrave au congrès…  

Sur le papier, le chef de file des républicains au Sénat, Mitch McConnell, a eu gain de cause : le procès va démarrer sans qu’il se soit engagé à autoriser l’audition de nouveaux témoins. Mais en jouant la montre, Nancy Pelosi a réussi à mettre la pression sur le Sénat.

Il suffit d’un vote à la majorité simple pour établir les règles du procès. Avec 47 voix sur 100, les démocrates auront donc besoin de l’aide de quatre républicains pour obtenir gain de cause.

 

N.R.M

 
Published in International
Tagged under

C’est désormais effectif depuis le 1er janvier 2020, le Cameroun n’exporte plus vers le pays de Donald Trump sans droit de douane. Il s’agit ainsi de l’entrée en vigueur des sanctions américaines à l’égard du pays dans le cadre de l’African Growth and Opportunity (Agoa).  

 

En octobre 2019, les Etats-Unis d’Amérique annonce la sortie du Cameroun de l’Agoa. Dans la foulée, plusieurs faits motivant la sanction du pays de Donald Trump. Dans le quotidien le Jour en kiosque ce lundi 06 janvier 2020, l’on apprend en effet, « violations persistantes des droits de l’homme commises par ses forces de sécurité. Ces violations comprennent les exécutions extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et la torture ».  

Le journal de Haman Mana dans sa parution précise, « une allusion à peine voilée aux bavures (exécutions sommaires, tortures, etc…) attribuées par des ONG aux forces de sécurité camerounaises dans le cadre de la lutte contre Boko Haram dans l’Extrême-Nord et dans les combats contre les séparatistes dans des zones anglophones ». 

Ousmanou Tata de la Hill Top Dynamic General, pense pour sa part que l’exclusion du Cameroun de l’Agoa doit porter préjudice non seulement sur le secteur agroalimentaire, mais également sur les investissements à l’extérieur du pays. « Il est pour le moment difficile d’évaluer l’impact de cette décision sur notre activité. Mais nous avons toujours été satisfaits des retombées que nous procure l’Agoa », confie-t-il. 

Selon un expert, le « Cameroun n’a pas su transformer cette opportunité en avantages réels comme l’ont fait les autres pays. Je note l’absence de réformes sur le plan politique et aucun appui opérationnel aux exportateurs pour un marché aussi exigeant », souligne-t-il. 

 

Innocent D H 

 

Published in Diplomatie

Sauf surprise, Nancy Pelosi et ses troupes devraient avoir assez de voix pour renvoyer le président américain en procès pour destitution au Sénat

 

Chaque camp se préparait à la bataille suprême, mardi soir. Nancy Pelosi, la patronne des démocrates a confirmé que le vote final sur l’impeachment de Donald Trump aurait bien lieu ce mercredi à la Chambre. Sauf surprise, le président américain devrait être renvoyé en procès au Sénat. Il a déjà procédé à une violente charge avec une lettre incendiaire de six pages, dans laquelle il accuse l’opposition de « miner la démocratie ».

« La Chambre des représentants exercera l’un des pouvoirs les plus solennels que lui garantisse la Constitution, quand nous nous réunirons pour approuver deux articles de mise en accusation du président », a déclaré la chef des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi, dans une lettre aux élus de son parti.

Moins de trois mois après l’explosion du scandale ukrainien,  la Chambre des représentants s’apprête ainsi à mettre Donald Trump en accusation pour « abus de pouvoir et entrave du Congrès »

Selon le Washington Post, les démocrates, qui disposent d’une majorité de 15 élus, ont les voix nécessaires. La procédure de destitution divise profondément les Américains : 47 % souhaitent qu’elle aboutisse à sa révocation et 46 % y sont opposés, selon la moyenne des sondages.

L’histoire vous jugera sévèrement », tonne Donald Trump

A l’approche de cette échéance, Donald Trump a adressé un courrier au vitriol Nancy Pelosi, accusée de « miner la démocratie » : « L’histoire vous jugera sévèrement », lui prédit-il, en dénonçant des charges fourbes, sans valeurs  ou encore absurdes. Pour lui, le vote à la Chambre n’est rien de plus qu’une tentative de coup d’Etat illégale et partisane motivé par le ressentiment. « Vous êtes incapable d’accepter le verdict des urnes » en 2016, écrit-il encore à Nancy Pelosi.

Tout en se présentant comme la victime d’une croisade vicieuse, et une « chasse aux sorcières » digne de « Salem », Donald Trump se dit certain de sortir conforter de cet épisode : « Je n’ai aucun doute sur le fait que le peuple américain vous tiendra responsable, avec les démocrates, lors de l’élection de 2020. »

Donald Trump est quasiment certain d’être renvoyé en procès, ce qui n’est arrivé qu’à deux de ses prédécesseurs : Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998. Le républicain Richard Nixon, empêtré dans le scandale du Watergate, avait lui préféré démissionner en 1974 avant de subir cet opprobre. Le milliardaire républicain sera ensuite jugé au Sénat, sans doute dès janvier. Son acquittement fait peu de doute : il faudrait au moins 67 voix pour le destituer et les républicains disposent de 53 sièges sur 100.

 

N.R.M

 

Published in International

« Retirer au Cameroun son éligibilité à l’AGOA procédait d’une décision souveraine du Gouvernement américain que nul ne peut lui contester, ce qui est contestable à nos yeux, ce sont les prétextes et raisons avancés pour expliquer ou justifier cette volonté du Gouvernement des Etats-Unis… »

 

Telle est l’entame de la communication faite ce Lundi, par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication qui a relevé que les raisons invoquées pour justifier la décision envisagée des autorités américaines, dont la mise en application sera effective à partir de Janvier 2020, ne correspondent guère à la réalité des faits sur le terrain, parce qu’elles procèdent, d’après le porte parole du gouvernement Camerounais soit :

- D’une ignorance, ou d’une méconnaissance de la situation réelle, telle qu’elle a prévalu et prévaut encore dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest

- D’une volonté délibérée d’ignorer cette réalité

- Alors d’une version travestie des faits par des observateurs de mauvaise foi, ou par quelques concitoyens qui ne font point mystère de leur dessein antipatriotique, celui d’œuvrer à ternir l’image de leur Pays, à sa partition ou à sa déstabilisation, mais aussi d’œuvrer à compromettre les relations d’amitié et de coopération du Cameroun avec ses partenaires étrangers, dont les Etats-Unis d’Amérique…

Chaque Etat est doté des missions qui lui sont régaliennes et, le Cameroun ne saurait déroger à cette règle. C’est la principale raison pour laquelle la présence des Forces de Défense et de Sécurité dans les régions en crise, se justifie, à plus d’un titre : « Préserver l’intégrité territoriale du Cameroun face à des séparatistes hors la loi, qui ont pris les armes contre la République - Assurer la sécurité des personnes et des biens dans les Régions concernées… ».  

D’autant plus qu’en face, les « fais d’arme » de ceux qui sont résolus à mettre à mal, la tranquillité, la quiétude, le bien être, la cohésion sociale … sont innombrables :

- La décapitation de Madame Florence Ayafor, le 29 septembre 2019, par des hommes se revendiquant d’une République imaginaire de l’Ambazonie

- L’ensevelissement d’une femme vivante à Batibo, dans le Département de la Momo

- La découverte macabre le 20 octobre 2019 de la tête détachée du reste du corps, de l’Officier de Police, Paul Wane, en service dans la ville de Bamenda ;

- L’incendie de l’hôpital de district de Kumba, il y a quelques mois, avec un bilan de 04 morts, dont 02 brûlés vifs dans leurs lits de malades

- L’incendie dans la nuit du 30 au 31 octobre 2019, du Centre de Santé de Tole, dans la région du Sud-Ouest, qui a causé d’importants dégâts matériels

- L’institution des « villes mortes » et le boycott des écoles et des hôpitaux, privant ainsi, d’une part, des centaines de milliers de jeunes camerounais de l’accès à l’enseignement et du droit à l’éducation, et d’autre part, l’immense majorité de la population du bénéfice des soins de santé élémentaires…

Lire aussi : Lutte contre le terrorisme, l’insécurité : L’apport des Etats-Unis dans sa coopération avec le Cameroun

Dénonciation de deux poids, deux mesures

Et, le Mincom n’a pas manqué de le relever pour le regretter,  dans sa communication de ce Lundi, lorsqu’on connait les actions civilo-militaires, au profit des populations dans les régions concernées, « ou de la Région de l’Extrême-Nord, ou même le long de la frontière avec la République Centrafricaine, les dégâts collatéraux qu’on a pu enregistrer ici et là, ne sauraient en aucune façon, porter atteinte à l’honorabilité des Forces Armées Camerounaises, une image honorable qu’elles ont su montrer et préserver aussi bien sur le sol camerounais qu’à l’étranger… ».

Au regard du « jugement excessif, qui, de surcroît, semble occulter ou minorer les exactions horribles perpétrées par les hordes déshumanisées de séparatistes, et accablent péremptoirement les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité, le gouvernement du Cameroun rappelle qu’il est et demeure un Etat de droit, et à l’échelle de l’Afrique voire du monde, a tout lieu de tirer fierté de ses avancées en matière de démocratie, et plus précisément de respect des droits humains et des libertés… ».

 

Nicole Ricci Minyem  

 
 
 
Published in Institutionnel
Tagged under

L’Ong qui prétend lutter pour la préservation des Droits de l’Homme a affirmé dans une publication que la décision de Donald Trump, est «  un signal d'alarme incitant le Président Biya à agir contre les violations ».

 

Ceux qui disent avoir mené cette enquête ajoutent que : « La décision du président des Etats Unis devrait inciter les autres partenaires internationaux du Cameroun à agir pour répondre publiquement aux graves préoccupations concernant les droits humains dans ce pays… ».

Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale et membre de cette organisation ajoute avec beaucoup d’assurance que : « Human Rights Watch a documenté de graves violations des droits humains commises par les forces de sécurité camerounaises depuis 2017, à la fois dans la région de l’Extrême Nord  et dans les régions anglophones.  Parmi ces abus, on compte des meurtres de civils, l’incendie de centaines d’habitations et le recours systématique à la torture et à la mise en détention au secret… ».

Autre exemple donné par Ilaria Allegrozzi

« La semaine dernière, les autorités ont interdit trois réunions prévues par le parti de Kamto, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Défiant l’interdiction, des centaines de sympathisants du MRC se sont rassemblés dans la capitale, Yaoundé, le 2 novembre, avant d’être violemment dispersés par la police anti-émeute. Des témoins ont affirmé que la police avait violemment battu et blessé au moins dix manifestants. Trente-trois membres et sympathisants du MRC ont été arrêtés, mais ont été remis en liberté le jour même… ».

Par ailleurs, Trump devant le congrès a affirmé que « le Cameroun  s’était abstenu de répondre aux préoccupations concernant les violations continuelles des droits humains par les forces gouvernementales camerounaises, notamment les meurtres extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et les actes de torture… ».

Pourtant, cet organisme dont la « défense des Droits de l’Homme » semble être l’objectif premier, apparaît uniquement lorsque ceux qui veulent mettre à mal l’intégrité, la paix et l’unité de ce pays dont les richesses suscitent de grandes convoitises sont invités à répondre de leurs actes.

Même lorsqu’il apparaît comme c’est le cas dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest que ce sont les camps des terroristes qui sont détruits par les Forces de Défense et de Sécurité, lorsque les preuves sont établies que les fonctionnaires et autres agents de l’Etat, les élèves, les mères de famille, des enfants innocents sont sauvagement assassinés par des hommes sans foi ni lois, qui utilisent des armes sophistiquées dont la provenance est ignorée par le camerounais lamda, les enquêteurs de Human Rights watch n’évoquent pas la « Violation des Droits de l’Homme, nenni ».

Il est évident, au regard de certains faits que des brebis galeuses existent au sein des Forces de Défense et de Sécurité mais, combien sont –elles ? Quel pourcentage représentent – elles, face à tous ces milliers de Jeunes Hommes et Femmes, ayant juré Honneur et Fidélité qui travaillent jours et nuits, pour que ce Cameroun reste debout et que les populations actuelles ne connaissent pas le génocide des années de l’indépendance, lorsque les leadeurs, les Grands Hommes de ce pays, ont été lâchement assassiné par ceux là qui sont des bien pensants aujourd’hui, mais qui ne rêvent que d’une chose, voir le Cameroun, Afrique en miniature tombé dans le chaos, afin de se le distribuer.

Lire aussi : Exclusion du Cameroun de l’AGOA : Paul Atanga Nji répond à Donald Trump

Certes, ce pays accuse un grand retard, à cause de la mal gouvernance, de la corruption et autres exactions que commettent ceux qui contribuent à sa destruction.

Mais, en écoutant Marthe Moumié, ainsi que ces grandes Dames dont les époux ont marqué l’histoire du Cameroun, le peuple notamment les jeunes, savent à quoi s’en tenir et, ils sont dans leur grande majorité engagés à ne plus laisser faire.

Donald Trump a certes décidé du retrait du Cameroun de l’Agoa mais à côté, combien sont –ils, ces pays  qui courtisent cette Afrique en miniature ? Bon gré, mal gré, le peuple camerounais va réussir à dépasser ses divergences et, se souvenir que dans le monde, le Cameroun est un pays unique qu’il faut préserver.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Diplomatie

Washington a notifié l’Organisation des Nations unies de cette décision qui prend effet dès le 04 novembre 2020.

 

Les Etats-Unis ont finalement tenu parole au sujet de l’Accord de Paris sur le climat en confirmant leur retrait. Dans une correspondance adressée au secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, Washington annonce de manière formelle son départ de ce traité adopté lors de la Conférence de Paris sur les changements climatiques (COP21) tenue le 12 décembre 2015 et reconnu à ce jour par 197 pays du monde.

« Aujourd’hui, les États-Unis entament le processus de retrait de l’accord de Paris. Conformément aux termes de l’accord, les États-Unis ont soumis une notification formelle de leur retrait aux Nations unies. Le retrait sera effectif un an après la notification », a déclaré, dans un communiqué, Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain.

Par cette annonce, les Etats-Unis matérialisent tout simplement une promesse faite le 1er juin 2017 par Donald Trump, quelques mois seulement après son arrivée à la Maison blanche. « L’heure est venue de quitter l’accord de Paris. J’ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris », avait alors lancé le président américain.

Mais, ce projet ne sera effectif qu’à partir du 4 novembre 2020, au lendemain de la proclamation des résultats de la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis, à laquelle Donald Trump entend briguer un second mandat. En raison d’une clause inscrite dans l’accord de Paris qui déclenche le compte-à-rebours qu’un an avant tout retrait, la notification de Washington ne pouvait intervenir plutôt.

Aussitôt après l’annonce des Etats-Unis, la présidence française a réagi comme pour le déplorer. « Nous le regrettons et cela rend encore plus nécessaire le partenariat franco-chinois sur le climat et la biodiversité», a déclaré l’Elysée. Alors que le président Emmanuel Macron se trouve à Shanghai dans le cadre d’une visite en Chine, où ce mercredi, la lutte contre le réchauffement climatique pourrait justement figurer parmi les sujets à l’ordre du jour d’une rencontre entre Emmanuel Macron et Xi Jinping.

 

N.O

 

Published in International

Les États-Unis d’Amérique ont fait signifier leur décision d’exclure le Cameroun de l’AGOA (Africa growth opportunities act), c’était le jeudi 31 octobre dernier. En effet, il s’agit d’une loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique, rendue applicable depuis 2000 sous l’administration Bill Clinton. 

 

La décision prise par Donald Trump aurait pour effet, la privation du Cameroun de certains avantages commerciaux. Il faut néanmoins relever à toute fins utiles qu’elle n’est pas totalement actée car le dossier devra suivre une certaine procédure, selon des experts.

Pour les autorités américaines, cette exclusion devrait entrer en vigueur en janvier 2020. Ces autorités justifient la décision par la conséquence de l’implication du Cameroun « dans les violations flagrantes des droits de l’homme reconnues internationalement », en référence aux actes qualifiés de barbares décelés dans les régions anglophones du Cameroun, victimes de conflits sécessionnistes.

Lire aussi : Suspension de l'Agoa : Interview avec Peter Henry Barlerin, Ambassadeur des Etats Unis au Cameroun

Le Ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, face à la presse s’est exprimé sur cette question. C’était en marge d’une réunion de sécurité qui a eu lieu le 1er novembre dernier, à Buea dans la Région du Sud-Ouest. Selon le membre du Gouvernement, les États-Unis se trompent de pays en affirmant de tels propos. Paul Atanga Nji déclare : « Peut-être cette décision ne concerne pas le Cameroun …Vous avez constaté vous-même que dans les Régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, les éléments de nos forces de défense et de sécurité, distribuent l’aide humanitaire ; vous les avez vus en train de sauver des vies humaines ; vous les avez vus en train de transporter les camerounais qui ont été sauvagement assassinés par des terroristes ; vous avez vu les forces de défense et de sécurité, dispenser des cours dans les écoles, offrir des tables bancs. Le monde entier a vu. Nos forces de défense et de sécurité sont professionnelles ». 

La situation réelle des responsabilités selon le Ministre

Le ministre Atanga Nji n’est pas passé par quatre chemins pour situer les responsabilités d’actes barbares dans la zone anglophone du Cameroun. Il a précisé : « dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les forces de défense et de sécurité accompagnent au quotidien les populations en leur accordant l’aide nécessaire et en protégeant les populations contre les atrocités et les actes barbares des sécessionnistes. Donc, je crois que, si on devait condamner, il faut plutôt condamner les sécessionnistes qui décapitent les populations dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

 

Innocent D H

 

Published in Institutionnel
Tagged under

Le Président américain, Donald Trump a  annoncé ce jeudi  au congrès américain,  qu’il à l’intention de mettre fin  à la désignation du Cameroun comme  pays d’Afrique subsaharienne bénéficiaire au titre de l’AGOA à compter du 1er janvier 2020.

 

La situation des droits de l’homme au Cameroun, préoccupe les pays alliés du Cameroun. Les Etats-Unis ont tiré la sonnette d’alarme ce jeudi 31 octobre 2019. En effet, le Président américain, Donald Trump a annoncé au congrès américain,  qu’il va suspendre l’aide américaine au Cameroun à cause des violations systématiques des droits de l’homme, a relayé le site de la Maison blanche. Une information  expliquée plus tard,  dans un communiqué de presse, par l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin.   

En effet, Donald Trump a expliqué que  conformément à  la loi de 1974 sur le commerce, il avait  intention de mettre fin à la désignation du Cameroun comme  pays bénéficiaire de l'Afrique subsaharienne au sens de la loi sur la croissance et les perspectives économiques en Afrique (AGOA). Les Etats-Unis reprochent à Yaoundé, « des violations flagrantes des droits de l’homme internationalement reconnus, en violation des conditions d’éligibilité énoncées à l’article 104 de la Loi sur les agglomérations et dans les agglomérations ».

Selon Trump, le pays n'a pas répondu aux préoccupations concernant les violations persistantes des droits de l'homme commises par les forces de sécurité camerounaises. Ces violations comprennent des exécutions extrajudiciaires, des détentions arbitraires et illégales et des actes de torture. « En conséquence, j’ai l’intention de mettre fin à la désignation du Cameroun comme  bénéficiaire au titre de l’AGOA à compter du 1er janvier 2020. Je continuerai d’évaluer si le Gouvernement camerounais commet des violations flagrantes des droits de l’homme internationalement reconnus, conformément avec les conditions d'éligibilité à l'AGOA », a déclaré Trump.

Dans son communiqué, Peter Henry Barlerin relève que les pays bénéficiaires des avantages de l'AGOA sont soumis, conformément à la loi américaine, à des examens réguliers afin d’évaluer les critères établis par le Congrès américain dans la loi qui qui encadre l’AGOA. Après ce processus d’examen complet,  le Président américain  a trouvé le Cameroun non conforme aux critères d’éligibilité en raison de son implication dans les violations flagrantes des droits de l’homme reconnus internationalement. Cependant, dit-il, le Cameroun  peut réintégrer  cette liste, lorsqu'il remplira à nouveau les critères. « Nous restons déterminés à travailler avec le Cameroun pour le faire », souligne t-il.

En 2018, le Cameroun a exporté approximativement 220 millions de dollars en biens et services vers les États-Unis. 63 millions de dollars de ces exportations l’ont été au titre de l’AGOA dont plus de 90% sous forme de pétrole brut, explique t-il. « Les États-Unis sont un partenaire et un ami engagé du Cameroun et nous allons continuer à poursuivre les liens commerciaux robustes et diversifiés en travaillant avec d’autres outils en notre possession pour la réalisation du potentiel énorme de cette relation au bénéfice de notre prospérité mutuelle et notre croissance économique », indique le diplomate américain.

 

Marie MGUE 

 

Published in Diplomatie

Bill Taylor, chargé d'affaires américain à Kiev, a assuré que la Maison Blanche avait clairement conditionné l'aide américaine à une enquête sur l'élection de 2016

 

Quiproquo ou pas, l’impeachment de Donald Trump  se joue en grande partie sur cette locution latine, avec la question suivante : le président américain a-t-il exigé une contrepartie pour débloquer 400 millions de dollars d’aide à l’Ukraine ? Mardi dernier, un diplomate américain entendu par le Congrès a répondu par l’affirmative, livrant un témoignage accablant pour le locataire de la Maison Blanche, assurant que Donald Trump avait tenté d’utiliser la politique étrangère américaine à des fins politiques personnelles.

Les élus démocrates de la Chambre des représentants ont vu dans le récit de Bill Taylor, chargé d’affaires américain à Kiev, la preuve que les soupçons les ayant poussés à lancer une procédure en vue de la destitution du 45e président des Etats-Unis étaient fondés.

Lors d’une déclaration à huis clos, dont le contenu a rapidement fuité,  ce diplomate de carrière a relaté comment le président de la première puissance mondiale avait essayé de faire pression sur l’Ukraine pour que ce pays enquête sur la famille de son rival démocrate Joe Biden à l’approche de l’élection de 2020. Et avait conditionné l’octroi d’une aide de Washington à Kiev à l’aboutissement de sa demande.

Payer avant qu’il ne reçoive le chèque 

Devant la Chambre des représentants, Taylor, a relaté que Gordon Sondland, ambassadeur américain auprès de l’Union européenne (UE), lui avait clairement indiqué que Donald Trump avait lié le déblocage d’une aide à l’Ukraine à l’annonce par Kiev d’une enquête visant le fils de M. Biden, qui fut au conseil d’administration d’une entreprise ukrainienne. Gordon Sondland « m’a dit que tout était lié à une telle annonce, y compris l’aide », a-t-il raconté dans une longue déclaration de 15 pages.

« L’ambassadeur Sondland a dit qu’il avait parlé au président ukrainien Volodymyr Zelensky (…) et lui avait dit que ''même si ce n’est pas une contrepartie, s’il n’éclaircissait pas les choses en public, nous serions dans une impasse », a-t-il raconté devant les élus. « J’ai compris ''impasse comme voulant dire que l’Ukraine ne recevrait pas l’assistance militaire dont elle avait cruellement besoin », a-t-il ajouté.

La diplomate a aussi souligné comment l’ambassadeur avait essayé de lui expliquer la logique « d’homme d’affaires » de Donald Trump. « Lorsqu’un homme d’affaires est sur le point de signer un chèque à quelqu’un qui lui doit quelque chose, l’homme d’affaires demande à cette personne de payer avant qu’il ne signe le chèque ».

 Témoignage accablant 

Nombre d’élus démocrates ayant assisté à l’audition ont insisté sur la force de cette déposition. « Ce que j’ai entendu aujourd’hui de la part de Bill Taylor était très troublant et explosif », a tweeté Adriano Espaillat.

« C’était tout simplement le témoignage le plus accablant que j’ai entendu », a surenchéri l’élue Debbie Wasserman Schultz. « Tout y est », a ajouté Tom Malinowski. « Je ne sais pas quoi ajouter face à une déclaration aussi claire et détaillée ».

Dans un message daté de début septembre adressé à Goron Sondland, Bill Taylor s’inquiétait ouvertement des pressions exercées par la Maison Blanche sur la présidence ukrainienne. Je « trouve ça dingue de suspendre l’aide sécuritaire en échange d’un coup de main pour une campagne politique », écrivait-il.

Donald Trump n’a pas réagi directement à ce témoignage mais sa porte-parole, Stephanie Grisham, a dénoncé une « campagne de calomnies » menée « par des élus d’extrême gauche et des bureaucrates radicaux non-élus qui sont en guerre contre la Constitution ».

 

 

N.R.M

 

Published in International
Tagged under
Page 3 sur 5






Sunday, 05 June 2022 11:01