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Pour éviter de répéter un scénario qui a tourné au fiasco politico – sanitaire il y’a deux semaines à Tulsa et qui avaient suscité l’inquiétude au niveau local, y compris chez ses soutiens, le président des Etats Unis a annulé le rendez vous de ce Samedi. 

 

La porte-parole du président a annoncé vendredi que le meeting prévu à Portsmouth dans le New Hampshire était reporté « d’une semaine ou deux », officiellement en raison de la menace posée par la tempête tropicale Fay. Même le gouverneur républicain de l’Etat avait dit qu’il ne serait pas venu, par précaution sanitaire, alors que les Etats-Unis ont enregistré un nouveau record de 65.000 nouveaux cas en 24h, jeudi dernier.

Les cas multipliés par deux à Tulsa

De nombreux experts s’étaient alarmés contre un meeting en intérieur, dans l’Oklahoma, le 20 juin. Donald Trump avait assuré que tout irait bien, mais plusieurs membres de son équipe qui préparaient sa venue ont été testés positifs, et des dizaines de membres du Secret service ont dû être placés en quarantaine.

Surtout, cette semaine, les autorités sanitaires de Tulsa ont indiqué que les cas de Covid avaient doublé dans la région deux semaines après le meeting (de 1.100 cas sur les deux semaines précédent le meeting à 2.500 cas sur les deux suivantes). Le directeur du département de la santé de l’Oklahoma, Bruce Dart, a déclaré mercredi que le meeting « avait vraisemblablement joué un rôle » dans la dispersion du virus.

Trump en déplacement en Floride, où les hôpitaux sont en état de siège

Donald Trump est arrivé vendredi à Miami, en Floride, qui est l’un des gros foyers actuels de l’épidémie de Covid-19 et où les hôpitaux se remplissent de malades du coronavirus. Ses déplacements ne sont pas liés à la crise sanitaire : il visitera le commandement militaire pour l’Amérique du Sud, puis participera à un événement avec des opposants vénézuéliens dans une grande église et à une rencontre avec des « soutiens » à sa réélection.

Le président américain persiste à dire, faussement, que la flambée des cas est uniquement due à un meilleur dépistage. Depuis un mois, le nombre de tests réalisés quotidiennement a augmenté de 33 %, mais le nombre de cas détectés de 167 %, selon les données du Covid Tracking Project. Vendredi, la Floride a enregistré un nouveau record avec plus de 11.000 nouveaux cas quotidiens et près de 100 morts en 24 heures.

Les deux tiers des Américains désapprouvent désormais la gestion de la pandémie par Donald Trump, selon un sondage ABC publié vendredi, contre une moitié en avril. Et les sondages pour l’élection présidentielle du 3 novembre donnent un avantage de 9 points à Joe Biden.

 

N.R.M

 

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Alors que l'on envisage progressivement la réouverture des frontières à certains pays dès le 01er Juillet prochain, les Etats-Unis pourraient ne pas en faire partie.

 

Les pays concernés sont ceux qui ont pu maîtriser la pandémie de coronavirus, mais, une nation majeure n’en ferait pas partie, selon le New York Times : les Etats-Unis. La liste, qui n’est pas encore finalisée et pourrait encore évoluer, devrait être publiée d’ici la fin de la semaine.

En mars dernier, Donald Trump avait suspendu tous les voyages en provenance d’Europe. Mais alors que la pandémie reflue sur le Vieux continent, malgré l’apparition de plusieurs nouveaux foyers, elle empire aux Etats – Unis, notamment dans les Etats du sud comme l’Arizona, où Donald Trump était en meeting électoral, mardi.

Le quotidien américain cite deux listes de pays dont les ressortissants seraient autorisés à se rendre en Europe, et qui font l’objet de négociations au sein de l’UE. Les Américains sont pour l’instant exclus des deux listes, tout comme le Brésil.

Le Dr Fauci « très inquiet »

Aux Etats-Unis, l’immunologiste en chef de la Maison Blanche, Anthony Fauci, s’est dit « très inquiet » de la hausse du nombre de nouveaux cas quotidiens de Covid-19. Ce chiffre était tombé à 20.000 par jour fin mai, mais il a augmenté de 50 % pour repasser à plus de 30.000 cette semaine. Si un plus grand accès aux tests explique en partie cette tendance, le déconfinement semble, selon lui, jouer un rôle dans la « hausse des transmissions ».

La situation est particulièrement inquiétante en Arizona, au Texas et en Floride, où le nombre de nouveaux cas a été multiplié par trois en moins d’un mois, et le pourcentage de tests positifs et les hospitalisations par deux.

Selon Erik Toner, du centre pour la sécurité sanitaire de l’hôpital John Hopkins, les rassemblements du long week-end de Memorial Day, fin mai, sont à l’origine de nombreux nouveaux clusters. Alors que la fête nationale du 4 juillet approche, avec ses feux d’artifice et ses barbecues familiaux, la situation pourrait empirer.

En Arizona, les lits en soins intensifs sont déjà occupés à 84 %. Au Texas, face à l’afflux des patients covid, l’hôpital pour enfants de Houston accueille désormais des adultes. Sous pression, le gouverneur a interdit, mardi, les rassemblements de plus de 100 personnes.

Confusion sur une baisse à venir des dépistages

En meeting électoral en Arizona face à plusieurs milliers d’étudiants dans une salle fermée, mardi, Donald Trump l’a répété : « Plus on fait de tests, plus on a de cas. » Ce week-end, il avait assuré devant ses supporters qu’il avait demandé à ses responsables sanitaires de ralentir le rythme du dépistage, ce qu’a démenti Anthony Fauci mardi.

La Maison Blanche a, de son côté, indiqué qu’il plaisantait, mais le milliardaire républicain a été clair mardi matin, répondant : « Je ne plaisante pas. » Dans la foulée, plusieurs médias américains ont affirmé que le gouvernement fédéral allait couper les fonds à 13 centres de dépistage à la fin du mois, dont la moitié au Texas. La guerre des chiffres va continuer.

 

N.R.M

 

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L’ouvrage met en exergue cinq accusations graves contre le président américain et, même si l’administration tente en urgence de faire bloquer la parution prévue le 23 Juin prochain, il est déjà  en tête des ventes sur Amazon selon « 24 Minutes ».

 

Une information reprise par le « New York Times,  le Washington Post et le Wall Street Journal… ». Dans chacune des lectures faites après publication, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump fait le portrait d’un président américain qui aurait monnayé la politique étrangère des Etats-Unis pour servir ses intérêts personnels et sa réélection.

Par ailleurs, Bolton estime que les démocrates ont été « obsédés » par l’affaire ukrainienne.  Selon lui, s’ils avaient pris en compte plus largement sa politique étrangère dans la procédure d’impeachment,  l’issue « aurait pu être bien différente ». Il avait pourtant refusé de témoigner à la Chambre des représentants, préférant – selon ses détracteurs – protéger un contrat de plusieurs millions de dollars pour ses mémoires. Voici les cinq passages les plus marquants.

Trump aurait demandé de l’aide au président chinois pour sa réélection

L’ex-conseiller y raconte qu’en marge d’un sommet du G20 à Osaka, Donald Trump avait « détourné » la conversation avec le président chinois Xi Jinping « vers la prochaine élection présidentielle » en plaidant auprès de Xi « pour qu’il fasse en sorte qu’il l’emporte ».

Lors de cette rencontre en juin 2019, le président américain « a souligné l’importance des agriculteurs et de l’augmentation des achats chinois de soja et de blé sur le résultat de l’élection » dans les Etats américains ruraux.

Donald Tump aurait accordé des « faveurs » à des autocrates

John Bolton s’est inquiété, auprès du ministre de la Justice Bill Barr, « de la volonté de Trump de rendre des services à des autocrates », dont le président turc. Recep Tayyip Erdogan lui aurait demandé de l’aide pour une entreprise dans le collimateur des autorités judiciaires américaines.

Trump lui aurait répondu qu’il ne pouvait rien faire dans l’immédiat car le procureur de Manhattan avait été nommé par Barack Obama, mais qu’il réglerait le problème plus tard. Le président américain a ensuite choisi un nouveau procureur, Geoffrey Berman, qui a finalement inculpé la banque turque Halkbank malgré les pressions du ministère de la Justice, affirme CNN.

Bolton accuse également le président américain d’avoir levé les sanctions contre le groupe de télécoms chinois ZTE comme monnaie d’échange pour négocier un accord commercial avec Pékin.

Trump aurait donné sa bénédiction aux « camps de concentration » en Chine

Alors que d’influents sénateurs républicains dénoncent sans relâche la Chine, John Bolton écrit que, toujours à Osaka en 2019 : « Uniquement en présence des interprètes, Xi avait expliqué à Trump pourquoi, en gros, il construisait des camps de concentration dans le Xinjiang.   Selon notre interprète, Trump a dit que Xi devait continuer à construire ces camps, dont Trump pensait que c’était exactement la bonne chose à faire ».

Le président américain serait (très) ignare

Les mémoires de John Bolton font parfois écho aux chroniques de Michael Wolfe dans Le Feu et la Fureur. Bolton décrit un président américain qui aurait notamment demandé à Theresa May si le Royaume-Uni était une puissance nucléaire, et à son chef de cabinet, John Kelly, si la Finlande faisait partie de la Russie. Selon Bolton, briefer le président américain sur la géopolitique ne sert à rien car Trump « passe la majeure partie de son temps à parler au lieu d’écouter »

Ses conseillers se moquent de lui derrière son dos

Les responsables de l’administration Trump oscillaient, d’après l’ex-conseiller, entre profonde inquiétude et moqueries. Dans un mot glissé à John Bolton lors du sommet historique entre Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un en 2018, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo aurait ainsi écrit : « Il ne raconte que des conneries ».

Pompeo aurait par la suite indiqué que les négociations de Trump avec Kim Jong-un n’avaient « aucune chance d’aboutir ». Le président américain aurait ensuite demandé à son secrétaire d’Etat d’offrir en cadeau à Kim Jong-un CD Rocket Man dédicacé par Elton John – en référence au surnom que Donald Trump avait donné au leader nord-coréen lors des tensions nucléaires.

Mais Kim Jong-un avait snobé Pompeo lors de son voyage, préférant aller inspecter un champ de patates. Selon Bolton, « donner ce CD à Kim est resté une priorité [de Trump] pendant plusieurs mois ».

 

N.R.M

 

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Le président américain a promis lundi de restaurer l’ordre dans une Amérique en proie à un déferlement de colère historique, si les villes et les Etats ne faisaient cesser les violences.

 

Face aux troubles s’ajoutant à la pandémie du Covid 19, Donald Trump a annoncé d’un ton martial le déploiement de « milliers de soldats lourdement armés » et policiers à Washington pour mettre un terme « aux émeutes » et « aux pillages ». Il a jugé que les troubles de la veille dans la capitale fédérale étaient « une honte ».

Appelant les gouverneurs à agir vite et fort pour « dominer les rues » et briser la spirale des violences, il leur a lancé une mise en garde : « Si une ville ou un Etat refuse de prendre les décisions nécessaires pour défendre la vie et les biens de ses résidents, je déploierai l’armée américaine pour régler rapidement le problème à leur place », a-t-il lancé, dénonçant des actes de « terrorisme intérieur ».

 

Une autopsie indépendante conclut à la mort par asphyxie

Par dizaines voire centaines de milliers, des Américains ont manifesté samedi et dimanche contre les brutalités policières, le racisme et les inégalités sociales, exacerbées par la crise du Covid-19. 

La première ville du pays, New York, a annoncé doubler la présence de ses forces de police et instaurer un couvre-feu de 23h lundi à 5h mardi. De Boston à Los Angeles, de Philadelphie à Seattle, le mouvement de protestation s’est exprimé de façon majoritairement pacifique le jour, mais a aussi donné lieu à des embrasements nocturnes et des destructions à grande échelle.

A l’origine de la colère figure le calvaire subi par George Floyd, qui lors de son interpellation a suffoqué, menotté et gisant par terre, sous le genou d’un policier, dont les collègues sont demeurés passifs. George Floyd est mort asphyxié en raison d’une « pression forte et prolongée » exercée sur son cou et sa cage thoracique, a affirmé lundi Ben Crump, l’avocat de la famille de la victime, en révélant les résultats d’une autopsie indépendante. L’autopsie officielle, rendue publique dans la foulée, a également conclu à une pression létale au niveau du cou de l’Afro-Américain, ayant causé l’arrêt de son cœur.

Ni le renvoi de l’agent coupable de la bavure, Derek Chauvin, ni son arrestation postérieure n’ont calmé les esprits, bien au contraire : les protestations se sont propagées dans au moins 140 villes américaines. Face aux affrontements mêlant manifestants, casseurs et forces antiémeute, les soldats de la Garde nationale ont été déployés dans plus de deux douzaines de métropoles, dans un climat de tension inédit depuis les années 1960.

 

Milliers d’interpellations

Une réponse sécuritaire d’ampleur qui s’est accompagnée d’un recours à des véhicules blindés de transport de troupes, à l’utilisation de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc. Chicago, Denver, Los Angeles, Salt Lake City, Cleveland, Dallas, Indianapolis : une à une les métropoles américaines ont décidé d’imposer un couvre-feu à leurs habitants. A Washington, l’heure de celui-ci a été avancée lundi à 19h. A Los Angeles, à 18h.

Le président Trump, confronté aux désordres civils les plus graves de son mandat, a accusé son rival démocrate à la présidentielle de novembre, Joe Biden, d’œuvrer à la sortie de prison des fauteurs de troubles. Les forces de l’ordre ont procédé à des milliers d’interpellations.

Joe Biden, 77ans, le visage couvert d’un masque, s’est lui rendu lundi dans l’église d’une paroisse noire de son Etat du Delaware pour y rencontrer des responsables locaux. L’ancien vice-président de Barack Obama compte sur cet électorat pour remporter la Maison-Blanche.

Une réserve d’électeurs qui a appris à scander « Black Lives Matter » (« La vie des Noirs compte ») et « I can’t breathe » («Je ne peux pas respirer »), les derniers mots de George Floyd.

Auparavant, il a fait ce tweet : « Il utilise l’armée américaine contre les Américains. Il envoie du gaz lacrymogène contre des manifestants pacifiques et tire des balles en caoutchouc. Pour une photo…  Pour nos enfants, pour l’âme même de notre pays, nous devons absolument le battre. Mais je le crois fermement : nous ne pouvons le faire qu’ensemble.

 

N.R.M

 

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En tant que pays le plus meurtri par le nouveau Covid 19, le pays de Donald Trump ne cesse de franchir de bien tristes barres symboliques.

 

Ces centaines de décès ont été dépassés lundi, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. Surtout, ce bilan dramatique pourrait être sous-estimé de plusieurs milliers, ont averti les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies.

Un bilan quotidien en baisse

L’ensemble du territoire ne doit pas faire face à la pandémie de la même manière. La pire situation a lieu à New York.  La ville compte à elle seule le quart des morts déplorées, avec près de 20.000 décès. Au total, les Etats-Unis devraient atteindre 103.000 morts d’ici le 30 mai, selon une moyenne de 20 modèles épidémiologiques réalisée par des chercheurs de l’université du Massachusetts.

Mais, pour la première fois depuis début avril, le bilan journalier enregistré dans le pays est passé dimanche sous la barre des 1.000 morts, avec 776 décès déplorés sur 24h. Il est toutefois trop tôt pour dire si cette baisse dénote une réelle tendance. En effet, si l’épidémie est en recul à New York, de nouveaux foyers sont apparus ailleurs, comme dans la région de la capitale Washington.

Le virus au cœur de la Maison-Blanche

Malgré ces mauvais chiffres, le président américain  s’est une nouvelle fois lundi félicité de sa gestion de la crise. « Nous avons développé une capacité de tests (de dépistage) inégalée dans le monde », a ainsi estimé le locataire de la Maison-Blanche, soulignant que « 9 millions » de tests avaient été réalisés dans le pays.

En plus de se préoccuper du sort des Américains, la Maison-Blanche tente actuellement de limiter la propagation du coronavirus en son sein. Mais les premiers cas sont là. Et l’épicentre du pouvoir américain est un lieu où la distanciation sociale est difficile à appliquer.

Donald Trump a cependant assuré que les chances que des membres de son cercle proche, ou lui-même, soient touchés par le Covid-19 étaient minimes. Mais, dans le même temps, le président américain a évoqué la possibilité de réduire ses contacts avec son vice-président Mike Pence, après un cas de coronavirus dans son entourage.

Surtout, tout le monde à la Maison-Blanche n’est pas aussi optimiste que Donald Trump. Kevin Hassett, conseiller économique du président, a résumé le week-end dernier le sentiment général d’une formule laconique : « Cela fait peur d’aller travailler».

 

N.R.M

 

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Selon les projections présentées mardi, en respectant les mesures destinées à endiguer la propagation du virus, l’épidémie pourrait faire jusqu’à 240 000 morts dans le pays dans les mois à venir.

 

Une semaine plus tôt, Le président des Etats Unis imaginait encore pouvoir lever pour Pâques, le 12 avril, les restrictions adoptées pour lutter contre le coronavirus.

Mais Mardi dernier, d’après les informations relayées par nos confrères du journal le « Monde », le président des Etats-Unis a au contraire préparé son pays au pire. C’était au cours de sa quotidienne conférence de presse : « Nous allons traverser deux semaines très difficiles. Ce seront deux semaines très très douloureuses. Je veux que chaque Américain soit prêt pour les jours difficiles qui nous attendent».

Avant cette date et malgré les chiffres alarmants du nombre de personnes atteintes, le chef de l’exécutif américain ne s’était montré aussi alarmiste : « Notre pays traverse une grande épreuve nationale sans précédent », a-t-il déclaré, avant d’inviter chaque citoyen à « faire des sacrifices  et chaque entreprise à remplir son devoir patriotique ».

Les projections réalisées à partir des précédents chinois et européens ont convaincu Donald Trump, qui avait souvent nié ou minimisé la menace en février et au début du mois de mars, à lancer cette mise en garde. 

Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses et, Deborah Birx, la coordinatrice de la riposte de l’Etat fédéral, ont présenté en début de semaine ces chiffres. Les Etats-Unis pourraient enregistrer entre 100 000 et 240 000 décès imputables au Covid-19 dans les mois à venir.

 

« Tout repose sur les comportements »

« Ces estimations ne constituent en rien une fatalité », a assuré Deborah Birx qui a par ailleurs ajouté que : « Nous pensons vraiment que nous pouvons faire beaucoup mieux que cela pour convaincre les Américains de prendre au sérieux leur rôle dans la prévention de la propagation de la maladie. « Il n’y a pas de solution miracle, a-t-elle ajouté, il n’y a pas de vaccin magique, ni de thérapie. Tout repose sur les comportements. Chacun de nos comportements peut changer le cours de cette pandémie».

Anthony Fauci a renchéri : C’est un nombre que nous devons anticiper, mais nous ne devons pas nécessairement l’accepter comme inévitable »

On compte 48 318 décès dans le monde en ce 02 Avril 2020 – 952 116 cas confirmé et 202 530 personnes rétablies.

 

N.R.M

 

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Malgré les voix appelant à repousser les primaires en pleine épidémie de coronavirus, des millions d’Américains ont voté ce Mardi. Chez les démocrates, Joe Biden a réalisé un sans-faute, remportant la Floride, l’Illinois et l’Arizona

 

Et creusant au passage un écart quasi impossible à rattraper  pour Bernie Sanders. Donald Trump, lui, a symboliquement passé le cap de la majorité des délégués grâce à la Floride pour être désigné vainqueur des primaires républicaines, une formalité dans sa campagne de réélection. 

En Floride, Joe Biden a écrasé Bernie Sanders avec plus de 40 points d’écarts (61 % des voix, contre 22 % pour son rival socialiste). Dans l’Illinois, Joe Biden obtient plus de 58 % des voix, contre 37 % à Bernie Sanders.

« Merci la Floride ! », « Merci l’Illinois », a tweeté l’ancien vice-président de Barack Obama, qui fait ainsi un grand pas supplémentaire vers l’investiture pour porter les couleurs démocrates face à Donald Trump lors de la présidentielle du 3 novembre. Dans un discours sans public, Joe Biden a appelé les Américains à s’unir pour combattre l’épidémie : « Le coronavirus se moque que nous soyons républicains ou démocrates».

Avant les résultats de l’Arizona, Joe Biden était à 1.121 délégués remportés, contre 839 à Bernie Sanders, avec la majorité à 1.991. Bernie Sanders aurait besoin de remporter tous les scrutins restants avec près de deux tiers des voix pour s’imposer.

 

Trump et la primaire républicaine

Le président américain, lui, a franchi mardi le cap de délégués nécessaires pour être désigné vainqueur des primaires républicaines. « Félicitations à Donald Trump, qui est le candidat désigné des républicains pour la présidentielle », a tweeté Ronna McDaniel, qui préside le parti.

« Son Etat de Floride vient juste de lui donner les délégués dont il avait besoin », a-t-elle poursuivi. « Notre parti est uni, nos militants sont plein d’énergie et nous sommes près pour quatre ans de plus ».  

Aux Etats-Unis, l’investiture des présidents sortants par leur parti passe par des primaires, aussi courues d’avance soient-elles. Donald Trump, qui briguera un second mandat le 3 novembre, n’a jamais été menacé, même si trois anciens élus s’étaient lancés dans la course. Après deux abandons, il ne restait qu’un rival, l’ancien gouverneur du Massachusetts Bill Weld, qui n’a récolté que des scores marginaux.

 

N.R.M

 

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Le Président américain continue de se venger contre ceux dans son administration qui ne suivent pas sa ligne. Le président américain vient d’annoncer le remplacement du directeur par intérim du renseignement américain, Joe Maguire.

 

Selon des médias américains, Trump était furieux contre lui parce que ses services ont fait état devant des élus d’une ingérence russe dans la campagne électorale pour la présidentielle de 2020.  

 

Trump furieux de la présence d’Adam Schiff

 

D’après ces sources, le président a laissé exploser sa colère contre Joe Maguire lorsqu’il a été mis au courant d’un briefing datant du 13 février devant la commission du renseignement de la Chambre des représentants. Il n’est cependant pas clair dans l’immédiat si Donald Trump s’est opposé à une partie en particulier de ce briefing, au cours duquel une conseillère de Joe Maguire, Shelby Pierson, aurait dit aux élus que la Russie était de nouveau en train d’interférer dans les élections américaines pour promouvoir la candidature de l’actuel locataire de la Maison-Blanche.

 

Mais selon le New York Tmes,  le président a particulièrement été courroucé par la présence d’Adam Schiff, le démocrate qui a dirigé l’enquête parlementaire suite à laquelle le milliardaire républicain a été mis en accusation pour abus de pouvoir et entrave au travail du Congrès.

 

L’ambassadeur en Allemagne prend la succession

Joe Maguire était pourtant l’un des favoris pour devenir directeur permanent du renseignement mais, selon le Washington Post,  Trump se serait retourné contre lui lorsqu’il a été informé de ce briefing classé top secret. Le président s’en est alors pris au directeur par intérim lors d’une rencontre dans le Bureau ovale la semaine dernière, en le fustigeant pour le « manque de loyauté » de son personnel.

 

Le président a alors annoncé mercredi qu’il remplaçait Joe Maguire par Richard Grenell, l’actuel ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne. Agé de 53 ans, ce fidèle soutien du président avait fâché de nombreux responsables allemands par ses prises de position peu diplomatiques.

 

Depuis qu’il a été acquitté par le Sénat, dominé par les républicains, lors de son procès en destitution, Donald Trump a limogé plusieurs personnes, notamment au département de la Justice, au Conseil de sécurité nationale ou au Pentagone, les jugeant déloyales. Parmi elles figurent le lieutenant-colonel Alex Vindman et l’ambassadeur auprès de l’Union européenne Gordon Sondland, deux témoins-clés lors de l’enquête en destitution, et John Rood, le numéro du Pentagone.

 

N.R.M

 

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Dans son discours annuel sur l’état de l’Union ce mardi soir, le président américain selon nos confrères de « 20 Minutes Monde »a adopté un ton plus optimiste que par le passé, vantant « le come-back » des Etats-Unis, avec une économie plus forte que jamais.

 

Les yeux braqués sur la présidentielle du 3 novembre prochain, il a tiré plusieurs fois sur les démocrates. Et alors qu’il venait tout juste de terminer en assurant que le « meilleur était à venir », Nancy Pelosi a déchiré plusieurs pages de son discours  et les démocrates se sont dirigés à toute vitesse vers la sortie. Trump n’a prononcé aucune parole sur l’impeachment.

Bilan économique

« Le marché de l’emploi est en plein boum, la confiance monte, la pauvreté s’effondre et notre pays prospère », a commencé Donald Trump, jugeant qu’il avait obtenu des « résultats extraordinaires ». Citant tour à tour les chiffres du chômage – à des niveaux historiquement bas à 3,5 % – et les « records de Wall Street », le président américain a insisté : « J’ai tenu mes promesses. » Miser sur l’économie est le meilleur atout de Donald Trump pour une raison simple : de Ronald Reagan à Bill Clinton, un président sortant a presque toujours été réélu en période de croissance.

Opération séduction à destination des minorités

A plusieurs reprises, Donald Trump a mentionné que la santé de l’économie bénéficiait aux minorités, avec « un chômage au plus bas pour les Afro-Américains, les hispaniques et les Asiatiques ». Après avoir diffusé une publicité sur ce thème au Super Bowl, il a encore mis en avant sa réforme de la justice pénale, qui « offre une seconde chance à de nombreux anciens détenus ». Et sur la dizaine de personnes invitées par la Maison Blanche à son discours, six étaient afro-américaines ou hispaniques. Les élus ont notamment réservé une standing-ovation à une petite fille qui a décroché une bourse éducative et obtenu le droit de changer d’école – une réforme demandée par Donald Trump au Congrès.

Attaques contre les socialistes 

Ces attaques étaient surtout destinées à Bernie Sanders et Elizabeth Warren, qui prônent une réforme éliminant les assurances santé privées au profit d’une offre publique. « Ils veulent imposer un contrôle socialiste de notre système de santé et détruire l’assurance privée de 180 millions d’Américains », a taclé Donald Trump.

Le débat fait rage dans la primaire démocrate entre les progressistes qui veulent supprimer le système actuel et les modérés, comme Joe Biden ou Pete Buttigieg, qui préfèrent proposer une option publique. Le locataire de la Maison Blanche a insisté : « Nous ne laisserons jamais le socialisme détruire notre système de santé. »

Une mise en scène pensée pour la télévision

Retour surprise d’un soldat venu surprendre sa femme, médaille remise par Melania Trump à l’animateur radio conservateur Rush Limbaugh, qui souffre d’un cancer, applaudissements pour l’opposant Venezuela Juan Guaido, invité d’honneur… Donald Trump a montré, en ancienne star de la télévision, qu’il savait mieux que personne mettre en scène un spectacle. Les démocrates, embourbés dans une primaire à couteau tiré, sont prévenus.

 

N.R.M

 

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Le président américain n’a pas manqué de commenter l’impossibilité pour le camp démocrate de publier le résultat des primaires dans l’Etat de l’Iowa, qui lance traditionnellement la bataille pour la Maison-Blanche.

 

Le président américain a affiché un comportement moqueur ce Mardi matin, sur ce que certains ont qualifié de  « désastre absolu » des primaires démocrates dans l’Iowa, première étape du processus visant à désigner son adversaire.

« Rien ne fonctionne, exactement comme lorsqu’ils dirigeaient le pays », a tweeté le locataire de la Maison-Blanche face à l’incapacité des organisateurs à publier les résultats. « La seule personne qui peut revendiquer une très grande victoire dans l’Iowa la nuit dernière est Trump », a-t-il ajouté.

Une entrée en matière loupée

Après un an de campagne et des millions dépensés par les candidats démocrates dans l’Iowa, première étape des primaires pour la Maison-Blanche, le parti restait incapable mardi de publier le moindre résultat.

Un ratage technique préjudiciable qui prive les candidats de l’élan créé habituellement par ce vote, qui lance les primaires depuis les années 1970. Les journaux américains ne pouvaient afficher sur leurs unes mardi aucun vainqueur, et l’actualité politique se détournera vite sur le discours sur l’état de l’Union que prononcera le président républicain au Congrès mardi soir, avant son acquittement prévu Mercredi au Sénat dans son procès en destitution.

Remplissant le vide, deux candidats ont clamé victoire en attendant le succès : le sénateur Bernie Sanders, qui était en tête lors des sondages et avait failli remporter l’Iowa contre Hillary Clinton il y a quatre ans et le jeune ex-maire modéré Pete Buttigieg.

Des « incohérences » dans les chiffres

L’ancien vice-président de Barack Obama, Joe Biden, semblait lui avoir réalisé une contre-performance, selon les résultats de quelques grands bureaux de vote, et une estimation publiée par le camp Sanders.

Le parti démocrate de l’Iowa a justifié la retenue des résultats en parlant des incohérences dans les chiffres. Ils ont en outre laissé entendre qu’ils veulent absolument s’assurer de la fiabilité des données. Par ailleurs, d’aucuns pensent que l’application utilisée par les responsables des 1.700 bureaux de vote est mise en cause dans de nombreux témoignages.

Il faut rappeler qu’aux premières de la matinée, le parti démocrate a assuré que le logiciel utilisé pour compiler les résultats n’avait ni été piraté, ni victime d’un crash comme l’avançaient certains médias et la campagne de Joe Biden. Les organisateurs ont d’ailleurs procédé à des vérifications pour assurer un « contrôle qualité » après des irrégularités.

 

N.R.M

 
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Sunday, 05 June 2022 11:01