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Jeudi 16 mai, le président américain Donald Trump a présenté son projet sur l’immigration. Une réforme du système d'immigration légale aux Etats-Unis, destinée à sélectionner les étrangers sur la base de leur « mérite » ou de leurs «compétences» et non plus en raison de leurs liens familiaux.

 

Selon Donald Trump, 60% des immigrés légaux entrent dans le pays grâce à leurs liens familiaux et seulement 12% en raison de leurs compétences. Le président américain veut ainsi inverser la tendance. Et pour le faire, le président Donald Trump a dévoilé hier jeudi, un projet qui entend renforcer la sécurité aux frontières et réformer complètement le système d’immigration légale pour favoriser l’arrivée de travailleurs qualifiés.

 

« Notre plan réalise deux objectifs essentiels : le premier est de mettre un terme à l’immigration illégale et d'assurer la sécurité à la frontière; le second est d’établir un système d’immigration légale qui protège les salaires américains, promeut les valeurs américaines et attire les meilleurs et les plus brillants à travers le monde. » a-t-il indiqué aux médias.

 

Et d’ajouter : « Nous devons aussi restaurer l’intégrité de notre système d’asile déficient. Mon plan permettra aux demandeurs d'asile légitimes de remplacer ceux qui déposent des demandes fantaisistes. Notre plan inclut la modernisation de notre système dysfonctionnel d’immigration légale. La dernière réforme importante de notre politique d’immigration légale a eu lieu il y a 54 ans. Donc, une réactualisation majeure s’impose depuis longtemps, nous voulons un système fondé sur le mérite et un système charitable. Ensemble nous allons créer un système d’immigration pour rendre l’Amérique plus sûre, plus forte et plus grande que jamais. »

 

« Sous les règles insensées du système actuel, on ne peut pas donner la priorité à un docteur à un chercheur ou aux étudiants les mieux notés de leurs classes. Nous discriminons les génies, nous discriminons les plus brillants. Nous ne le ferons plus quand ce projet sera adopté, et on espère qu’il sera voté aussi vite que possible », a souligné Donald Trump.

 

Selon lui, près des deux tiers des 1,1 million de permis de résident permanent, les fameuses « cartes vertes », distribués chaque année par les États-Unis vont à des immigrés simplement parce qu'ils ont un proche dans le pays, et seulement 12% reviennent à des étrangers sélectionnés pour leur « mérite ou leurs compétences ».  Donald Trump a ainsi promis de faire passer leur proportion de 12% à 57%.  « Cela nous rendra plus compétitifs », a-t-il lancé.

 

Mais, le projet porté par la Maison-Blanche pourra difficilement passer l’étape du Congrès américain. Car, les démocrates, qui contrôlent la Chambre des Représentants, auraient affirmé qu’ils ne le voteraient pas au vu de certaines questions restant en suspens comme le sort des « Dreamers », ces migrants arrivés illégalement aux États-Unis avec leurs parents alors qu’ils étaient mineurs.

 

Danielle Ngono Efondo

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Donald Trump a remis lundi, à la Maison Blanche la médaille de la Liberté à la « légende » de golf  Tiger Woods. Il s’agit là de la plus haute distinction américaine accordée aux civils. Une récompense accordée au champion, après sa victoire dans le Masters d’Augusta le mois dernier et son grand retour au plus haut niveau.

 

Tiger Woods est l’un des rares athlètes noirs américains à s’afficher avec le président américain. Les deux hommes se connaissent bien, ils ont joué au golf ensemble à plusieurs reprises et le champion s’est même lancé en affaires avec Donald Trump en 2014 dans le cadre d’un projet à Dubaï.

C’est d’ailleurs la première fois que la prestigieuse médaille de la Liberté est remise par un président à l’un de ses partenaires commerciaux. Mais c’est avant tout l’athlète que salue Donald Trump. «Vos succès spectaculaires sur les parcours de golf, votre triomphe sur l'adversité physique, votre volonté implacable de gagner, gagner, gagner… Ces qualités incarnent l'esprit américain, celui qui défie les limites et aspire toujours à la grandeur », a affirmé le président américain.

Visiblement très ému, le golfeur a notamment eu une pensée pour ses parents. « Mon père n’est plus là mais ma mère est ici. Je t’aime maman », a lancé Tiger Woods. « C’est un honneur », a-t-il ajouté, rappelant qu'il était seulement le 4e golfeur de l'histoire à recevoir cette récompense, créée par John F. Kennedy en 1963. Les légendes du golf Jack Nicklaus et Arnold Palmer avaient été décorés du temps du président George W. Bush. En 2014, Barack Obama avait remis cette médaille à Charlie Sifford, le premier Noir à avoir disputé le PGA Tour, le circuit professionnel américain.

 

Né d’un père noir et d’une mère thaïlandaise, vedette d’un sport dominé par des Blancs, Tiger Woods s’est toujours tenu soigneusement à l’écart de la politique. Dans son discours de remerciement, il a évité toute référence personnelle au goût pour le golf de Donald Trump, avec lequel il a joué à plusieurs occasions, comme avec plusieurs autres présidents démocrates ou républicains.

Interrogé peu après sa dernière partie de golf avec Donald Trump, en février en Floride, il s’était contenté d’un « On s’est bien amusés ». Puis avait pris soin de rappeler qu’il avait aussi joué récemment avec Barack Obama. « J’ai eu la chance de jouer avec deux présidents ces dernières semaines et j’ai apprécié les deux occasions»

Notons ainsi que, après onze années d’attente, quatre opérations du dos et un scandale d’infidélité conjugale qui a un temps effrayé ses sponsors, Tiger Woods a finalement remporté son 15e titre du grand chelem. Le golfeur de 43 ans est ainsi entré dans l’histoire de ce sport.

 

Source : RFI

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L'embargo américain sur le pétrole vénézuélien vient de prendre effet. Une mesure lancée par Washington pour imposer une voie de sortie au Président Nicolas Maduro.

 

L'information a été rendue publique ce jour à 13 heures et 59 minutes temps universel par l'AFP. La fragile économie vénézuélienne étant bâtie sur un seul pilier, celui du pétrole, une offensive directe est ainsi menée contre elle par les États-Unis. L'embargo américain dont il est question frappe ainsi le pétrole qui constitue 96% du revenu national. Il prend effet ce dimanche 28 avril. Une manœuvre étasunienne qui viserait manifestement à faire obliger Nicolas Maduro à entamer lui-même et l'ensemble de son Gouvernement leur sortie.

 

Le contenu de l'embargo

Cet embargo fixe comme cadre à compter de 00 heure et 01 minute, l'interdiction à toute entreprise américaine d'acheter du pétrole appartenant à la Compagnie publique PSVSA ou à l'une de ses filiales, ainsi que toute entité étrangère de procéder à l'utilisation du système bancaire américain pour se faire fournir en produits pétroliers vénézuéliens.

La décision serait pensée et instituée par le président américain Donald Trump pour faire écrouler l'actuel Gouvernement vénézuélien au profit de l'opposant Juan Gaido, l'auto-proclamé et reconnu président par intérim par une cinquantaine de pays dont la majorité sont latino-américains.

 

Les effets induits de l'interdiction

Le Venezuela perd un vaste marché d'exportation de son or noir quand sait qu'il faisait exporter en 2018, un demi million de baril par jour vers les États-Unis et trois quarts de ses produits pétroliers provenaient des clients américains.

Les sanctions s'appliquent à toutes les sociétés étrangères ayant des relations avec les États-Unis, ce qui touche presque toute la planète. Par exemple, l'Inde était le troisième importateur du pétrole vénézuélien en 2017 après la Chine et les États-Unis qui ont déjà commencé à mettre en application les prescriptions de l'embargo, de peur de subir des sanctions internationales.

 

Innocent D H

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Donald Trump a ordonné le limogeage lundi, du directeur des services secret au lendemain de la démission de la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen. Le patron des services secrets américains, la prestigieuse police d’élite Randolph Alles, chargée de la protection du président des États-Unis, va quitter prochainement son poste. Donald Trump semble vouloir adopter une ligne plus dure encore sur la question migratoire.

 

Randolph Alles n'est plus le directeur de l’US Secret Service (USSS). Le patron de la prestigieuse police d'élite chargée de la protection du président des États-Unis, va quitter prochainement son poste, a annoncé lundi 8 avril la Maison Blanche sans donner les raisons de ce départ inattendu.

« Le directeur du Secret Service, Randolph Alles […] partira prochainement et le président Donald Trump a choisi James Murray, qui a fait sa carrière au sein de l'USSS, pour le remplacer à partir de mai », a indiqué Sarah Sanders, porte-parole de l'exécutif américain.

Cette annonce intervient au lendemain de la démission de la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen. Elle intervient aussi dix jours après l'interpellation d'une Chinoise qui s'était introduite, en possession de plusieurs téléphones et d'un logiciel malveillant, dans le club de Mar-a-Lago en Floride où le président Donald Trump passait le week-end.

« Il a fait un superbe travail ces deux dernières années et le président le remercie pour ses plus de quarante années passées à servir le pays », a déclaré dans un communiqué Sarah Sanders, la porte-parole de la Maison Blanche. Le New York Times souligne toutefois que l’ancien Marine n’avait plus les faveurs du milliardaire depuis plusieurs mois. « Le président s’est même moqué de son apparence, le surnommant Dumbo à cause de ses oreilles ».

Donald Trump semble s’être lancé dans une vaste réorganisation de ce ministère qui chapeaute le dossier clé de l’immigration. Selon les médias américains, d’autres responsables du département de la sécurité intérieure devraient rapidement être remplacés, notamment le directeur des services de l’immigration. La semaine dernière, c’est le directeur adjoint des douanes qui a été contraint de se retirer. Selon une source officielle mais anonyme, qui s’est adressé aux médias américains, le président américain entend « décapiter » cet important département dans le cadre d’une vaste « purge ». Donald Trump  veut appliquer une ligne plus dure sur la question de l’immigration, un sujet qu’il compte placer au centre de sa campagne pour sa réélection. 

 

Danielle Ngono Efondo

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Ce vendredi 05 avril, Donald Trump se rend à Calexico une ville frontière avec le Mexique. Il entend se rendre compte par lui-même de la situation sur place, qu’il qualifie de « crise majeure ». Mais à la veille de ce déplacement, le président américain a reculé sur sa menace de fermer la frontière. Donald Trump évoque maintenant l’idée de taxer les voitures mexicaines si le pays ne fait pas plus pour empêcher l’arrivée de migrants.

 

Le président américain Donald Trump a abandonné jeudi sa menace de fermer la frontière avec le Mexique, jugeant que son voisin du sud avait fait des efforts ces derniers jours contre l’immigration clandestine.

Tout en éloignant le spectre d’une décision aux conséquences économiques potentiellement désastreuses pour les deux pays, le milliardaire américain a ouvert un nouveau front en menaçant d’utiliser l’arme commerciale pour forcer la main de Mexico. « Nous avons besoin du mur, mais nous avons besoin de beaucoup d’autres choses », a mis en garde Trump à la veille de son déplacement à Calexico, petite ville frontalière située à quelque 300 km au sud-est de Los Angeles.

« Si le Mexique ne veut pas aider, pas de problème, nous imposerons des tarifs douaniers sur leurs voitures qui arrivent aux États-Unis », a-t-il ajouté. Cette annonce a provoqué une vive réaction de Mexico, qui a déploré que Washington mêle les deux sujets. « Pour le gouvernement mexicain, il est très important de maintenir séparés les thèmes migratoires et commerciaux », a déclaré la ministre mexicaine de l’Économie Graciela Marquez Colin lors d’une conférence de presse.

Pour rappel, Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine l’un des sujets centraux de son mandat. Il appelle régulièrement le Mexique à interpeller les migrants originaires d’Amérique centrale (essentiellement du Honduras, du Guatemala et du Salvador) qui transitent sur son sol.

Ces derniers jours, de plus en plus, le président américain agitait la menace de fermer la frontière. Mais cette hypothèse avait été vivement critiquée au sein même de son camp, tant son impact économique serait dévastateur. « Cela aurait un impact catastrophique sur l’économie du pays j’espère que cela n’arrivera pas », a déclaré mardi le chef de la majorité au Sénat, Mitch Mc Connell.

Jeudi 04 avril, l’hôte de la Maison Blanche a opéré un revirement. Il donne finalement un an au Mexique pour freiner le flux de migrants. Et parle de taxer les voitures. « Franchement c’est mieux et moins drastique de taxer les voitures que de fermer la frontière. Et je le ferai, vous savez que je le ferai, je ne plaisante pas. Donc on va leur donner un an pour stopper les migrants et on taxera leurs voitures. Et si cela ne suffit pas, on fermera la frontière. » A-t-il déclaré.

Selon RFI, chaque jour, 1,7 milliards de dollars de produits transitent par la frontière entre les deux pays. Le Mexique est la première source de produits agricoles importés aux États-Unis. La fermeture de la frontière aurait un effet immédiat sur les prix des fruits et légumes que consomment les Américains. 

 

Danielle Ngono Efondo

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Du retrait total des soldats américains déployés en Syrie annoncé par Donald Trump en décembre 2018, nous en sommes à celui total, avec 400 militaires américains qui restent.

 

C’est à en perdre son latin. Après avoir déclaré en décembre dernier que toutes les troupes américaines seraient retirées de Syrie, Donald Trump a annoncé en février avoir décidé de laisser dans le pays environ 200 militaires. Ce mercredi 20 mars, il annonce désormais le chiffre de 400 soldats.

Depuis l'annonce d'un retrait complet des troupes américaines de Syrie, la position de Donald Trump se bouscule. Désormais, les États-Unis prévoient de réduire leur présence militaire en Syrie à 400 personnes, a déclaré le Président américain aux journalistes à la Maison-Blanche avant son départ pour l'Ohio.

« En Syrie, nous laissons 200 personnes. Et 200 autres personnes ailleurs en Syrie, plus près d'Israël, pour un certain délai », a déclaré le chef d'État.

Il n'a toutefois pas précisé pour combien de temps les États-Unis ont l'intention de maintenir leur contingent militaire dans le pays arabe.

Fin février, la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a fait savoir « qu'un petit groupe de maintien de la paix d'environ 200 personnes restera en Syrie pendant un certain temps ».

Pour rappel, le 19 décembre 2018, Donald Trump a annoncé le départ le plus rapidement possible des militaires américains de Syrie, martelant que les États-Unis ne joueraient plus le rôle de « gendarme du Moyen-Orient ».

Par la suite, la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders a annoncé que les États-Unis avaient commencé à retirer leurs troupes de Syrie, tout en soulignant que la victoire sur les djihadistes de Daech ne signifiait pas la fin de la coalition antiterroriste dirigée par Washington.

En se rapportant à un article de sputniknews paru le 16 novembre 2017 citant La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, les Etats-Unis n’ont reçu aucun mandat de l’ONU pour intervenir en Syrie. « Nous avons été surpris d'entendre les déclarations du secrétaire américain à la Défense, James Mattis, lors d'une réunion avec les représentants de la presse américaine le 13 novembre, selon lesquelles les forces armées américaines seraient en Syrie, je cite "avec l'autorisation de l'Onu"», avait-t-elle déclaré selon le site d’information.

A ce jour, il demeure constant que sous la bannière d’une coalition antiterroriste, Washington a à maintes reprises pris pour cibles des centres de recherche scientifique, plusieurs bases militaires et des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs.

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Les élections présidentielles au Cameroun au mois d’octobre 2018, ont vu la victoire du Paul Biya.

 

Il s’agissait de sa 6ème réélection. Comme souvent en ce qui concerne l’Afrique, la suspicion et l’incompréhension ont émergé certaines chancelleries occidentales, montrant une méconnaissance profonde des liens entre la population locale et son chef d’Etat, et plus généralement la manière dont les Africains appréhendent leur relation avec l’autorité.

Le 07 octobre dernier, des observateurs venus d’Afrique et du monde entier, ont été présents afin de s’assurer de la validité du scrutin. Lors des résultats, à l’exception notable de la région Littoral, le président Paul Biya avait réunis la très grande majorité des voix. Les observateurs n’ont constaté aucune fraude majeure, et mise à part le candidat Maurice Kamto, arrivé en tête à Douala, preuve par ailleurs de l’absence de fraudes massives, aucune instance n’a relevé de quoi remettre en cause le scrutin.

Si en occident, une telle longévité politique à la tête d’un état soulève les doutes, il n’en est rien en Afrique. Tout voyageur traversant le pays comprend le lien qui unit le chef de l’État à son peuple, et l’on y retrouve la même relation entre les habitants d’un village et le chef traditionnel.

Ce parallèle avec le chef traditionnel est sans nul doute le meilleur moyen de faire comprendre le rapport de respect face à l’autorité d’un président qui a l’expérience, concept qui a disparu et est ignoré dans d’autres parties du monde. L’idée même que le pouvoir soit un élément d’usure ne s’adapte pas à la situation africaine dans laquelle l’expérience accumulée au cours des années consolident les capacités à prendre des décisions... Pour le plus grand désespoir de certains diplomates étrangers qui, depuis l'élection présidentielle, s'agitent afin de mener à un renouvellement politique sur place.

Et malgré le haussement de ton des américains et de l'Union Européenne, les camerounais sont toujours nombreux derrière leur président. En témoigne une campagne de soutien active sur les réseaux sociaux, dénonçant l'arrivée de Tibor Nagy, le Monsieur Afrique de Donald Trump, et appelant à s'unir contre "l'ingérence américaine qui mène trop souvent des pays au chaos."

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Le renseignement américain a intercepté une conversation avec un proche conseiller, selon le « New York Times ».

 

C'est un élément accablant supplémentaire contre le prince héritier. Mohammed Ben Salmane  a affirmé en 2017, qu'il irait jusqu'à utiliser une balle contre le journaliste Jamal Khashoggi si ce dernier ne cessait pas ses critiques contre le royaume, affirme ce jeudi, le New York Times.  

 

L’on se rappelle que le 2 octobre 2018, Jamal Khashoggi, critique du régime saoudien qui collaborait notamment avec le Washington Post et résidait aux Etats-Unis, a été tué et démembré dans le consulat de son pays à Istanbul par des agents saoudiens venus depuis Ryad.

 

Son assassinat a plongé l'Arabie saoudite dans une grave crise diplomatique et nettement terni la réputation du prince héritier, accusé par des responsables américains et turcs d'avoir commandité le meurtre. Ryad impute le meurtre à des éléments incontrôlés.

 

Conversation interceptée

 

Le quotidien new-yorkais cite des responsables actuels et anciens américains et étrangers au fait de rapports du renseignement, d'après qui celui qui est surnommé «MBS» a tenu ces propos lors d'une conversation avec l'un de ses proches, Turki Al-Dakhil.

 

La conversation a été interceptée par les services de renseignement américains, qui sont en train de passer au peigne fin plusieurs années de communications téléphoniques et par SMS du prince, affirme le New York Times

 

 Dans l'échange, Mohammed ben Salmane affirme que si Jamal Khashoggi ne rentrait pas en Arabie de son plein gré, alors il faudrait le faire revenir de force et, le prince dit être prêt à le faire avec une balle, selon les responsables cités par le journal.

 

C’est ce vendredi au plus tard que Donald Trump doit donner devant le Congrès américain, l’identité de celui qu’il juge responsable du meurtre de Jamal Khashoggi. Un groupe de sénateurs américains, républicains et démocrates, avaient en effet activé une loi obligeant le président à dire dans un délai de 120 jours quels ressortissants étrangers il considère responsables de cet assassinat.

 

 Certes, le rapport d’enquête n’a pas encore été publié mais, selon des sources du Washington Post, la CIA a conclu que le prince héritier saoudien a commandité l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi  à Istanbul.  Cette information divulguée par le journal où collaborait régulièrement le journaliste de Ryad avait contredit en son temps, les affirmations du royaume saoudien qui a totalement dédouané le prince héritier Mohammed ben Salmane.

 

Nicole Ricci Minyem

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Soucieux de minimiser les conséquences de son retrait de Syrie, Donald Trump a prédit ce mercredi, la libération imminente de 100 %  des territoires contrôlés par le groupe de l’Etat islamique, tout en promettant à ses alliés réunis à Washington de poursuivre le combat.

Eviter la résurgence de l’EI, trancher le sort de ses combattants étrangers détenus en Syrie, dissiper les tensions entre Kurdes et Turcs : les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la coalition internationale anti djihadistes, réunis par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, devaient faire face aux multiples casse-tête créés par le départ américain.  

En sonnant le retrait en décembre, à la surprise générale, le président des Etats-Unis avait invoqué une défaite totale de l’EI. Mais cette proclamation hâtive a depuis été mise en doute de toutes parts. 

 

La reprise du califat bientôt proche ?

« L’armée des Etats – Unis, nos partenaires de la coalition et les Forces démocratiques syriennes, une alliance arabo-kurde, ont libéré la quasi-totalité des territoires auparavant contrôlés par l’EI en Syrie et en Irak », a déclaré Donald Trump, venu clôturer la réunion au département d’Etat : « L’annonce formelle que nous avons repris 100 % du califat devrait intervenir la semaine prochaine », a-t-il ajouté.

« Je ne veux pas l’annoncer trop tôt », a-t-il précisé, prudent, alors qu’il espérait initialement faire coïncider ce succès avec la réunion de la coalition et prouver ainsi que la mission première des 2.000 soldats américains déployés dans le nord syrien est accomplie.

« Pour autant, les djihadistes qui restent  peuvent être très dangereux. Ils ont encore de petites poches, qui seront de plus en plus petites mais peuvent être si dangereuses », a reconnu le locataire de la Maison Blanche, promettant de tout faire pour vaincre jusqu’au dernier membre de la folie de l’EI et défendre nos gens du terrorisme islamique radical » 

Avant lui, son secrétaire d’Etat avait déjà admis que l’EI restait une menace dangereuse et appelé les 74 pays et cinq organisations multilatérales membres de la coalition à réaffirmer l’objectif de la défaite définitive du groupe djihadiste, qui a lancé ces dernières années des attentats meurtriers en Europe depuis ses anciens bastions, notamment en Syrie.

 

Les deux hommes ont une nouvelle fois, appelé les autres pays à participer davantage à l’effort financier de ce combat

Le sort des djihadistes étrangers qui, après avoir combattu sous la bannière de l’EI, ont été arrêtés par les forces kurdes alliées des Occidentaux sur le terrain, est aussi un problème pour plusieurs pays, France en tête. Paris comptait initialement sur les Kurdes pour les juger et les incarcérer sur place, afin de s’épargner d’avoir à gérer leur retour dans un pays encore marqué par les attaques de 2015.

Mais avec le départ des GI’s, le risque est trop grand de voir ces djihadistes se disperser dans la nature et reprendre le combat. Le gouvernement français semble donc se résoudre progressivement à les voir rentrer.

Surtout que Washington s’est invité dans cette équation épineuse : « Les membres de la coalition doivent accepter de reprendre » leurs djihadistes, « les poursuivre en justice et les punir » dans leurs pays respectifs, a lancé Mike Pompeo.

 

La situation pour les combattants kurdes était à l’ordre du jour

Enfin, la réunion de mercredi devait être l’occasion d’aborder, en coulisses, la situation des combattants kurdes qui risquent de se retrouver seuls face à la Turquie, autre membre de la coalition mais qui les considère comme des terroristes  et menace d’une offensive contre eux.

Un projet de  zone de sécurité  à la frontière turco-syrienne a été évoqué par Donald Trump et par son homologue turc Recep Tayyip Erdogan  mais reste controversé et complexe à mettre en œuvre.

Nous sommes engagés dans des négociations avec nos homologues turcs sur ce qui est faisable en termes de zone tampon  pour protéger à la fois la Turquie qui a des inquiétudes sécuritaires légitimes à sa frontière, et les Kurdes qui ont combattu avec nous ces dernières années, a affirmé une responsable américaine, refusant d’en dire davantage sur quelle force internationale pourrait superviser une telle zone.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01