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C’est une information sur laquelle est revenu cette semaine le journal L’Anecdote. En effet, après avoir salué l’initiative de la tenue du grand dialogue national à Yaoundé, on assiste à un changement de posture des Américains, exigeant à Paul Biya l’organisation d’un nouveau dialogue. 

 

Il s’agit d’un communiqué de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun qui fait mention de ce sujet. Cette sortie du diplomate étasunien est questionnable, selon le bihebdomadaire L’Anecdote. Ce journal souligne, « la complaisance qui entoure l’attitude de ce pays face aux exactions terroristes perpétrées en zones anglophones. Ceci par des individus circulant librement sur son sol ». 

On peut d’ailleurs lire clairement dans le journal, ce passage : « le gouvernement provisoire dirigé par Ayuk Tabe est remplacé par un gouvernement intérimaire quand ce dernier est arrêté au Nigéria. Puis extradé vers le Cameroun en janvier 2018. Ce gouvernement, a le soutien des Etats-Unis ». Ce qui fait penser au journal de Amougou Belinga que le pays de Donald Trump s’offre à un double jeu.

Lire aussi : Libération de 333 prisonniers anglophones : Pour les américains, c'est un pas encourageant vers le dialogue

« Comment comprendre que ce pays n’ait pas emboîté le pas au gouvernement britannique en juin dernier ? Il a mis hors d’état de nuire un membre de la nébuleuse séparatiste qui sème la mort et la désolation dans les régions anglophones sur son sol. Ceci pour apologie du terrorisme et incitation au saccage des ambassades du Cameroun à l’étranger », se questionne le bi-hebdomadaire pour conclure. Pour le journal, la situation montre sans équivoque que les américains ont des intérêts cachés. 

 

Innocent D H

 

Published in Diplomatie

Pour marquer le dix-huitième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, les médias et réseaux sociaux relayent largement les événements de cette journée, avec comme refrain « we will never forget » (nous n’oublierons jamais). En effet, Il y a dix-huit ans, un Boeing 767 d’American Airlines entrait en collision avec la tour Nord du World Trade Center. La tour Sud était percutée quelques minutes plus tard par un second avion détourné. Un drame qui est resté dans la mémoire des américains…

 

Il est 8 h 46 aux États-Unis, le 11 septembre 2001, lorsqu’un avion de ligne s’écrase contre l'une des deux tours du World Trade Center à New York. Dix-huit minutes plus tard, un deuxième avion percute l’autre tour. Deux autres avions s’écrasent ensuite sur le Pentagone, près de Washington, puis au sud de Pittsburgh.

Ce quadruple attentat terroriste fait près de 3 000 morts et plus de 6 000 blessés. Il a été perpétré par des membres du groupe terroriste djihadiste, Al-Qaida, dirigé jusqu’en 2011 (date de sa mort) par Oussama Ben Laden.

18 ans après les attentats, l'émotion reste vive. Pour garder la mémoire intacte et ne pas oublier, le gouverneur de l'État de New York a signé une nouvelle loi qui oblige les écoles publiques du territoire à effectuer une minute de silence chaque année pour marquer l'anniversaire de cet événement tragique, révèle CNN.

Selon les médias occidentaux, Donald Trump se rend aux cérémonies privées du Mémorial du Pentagone, qui se dresse en l’honneur des 184 victimes du crash du vol 77 d’American Airlines. Le vice-président Mike Pence préside les cérémonies du mémorial de Pennsylvanie. Les familles des victimes des attaques contre les Tours Jumelles de New York sont invitées à se joindre à la cérémonie privée du Musée et Mémorial des Attentats du 11-Septembre. La commémoration se poursuivra par le « tribute in light », qui ne prendra fin que jeudi 12 septembre à l’aube.

Notons que Depuis 2009, dans tous les États, tous les bâtiments administratifs (sur le territoire national ou à l’étranger), tous les foyers et à la Maison-Blanche, le drapeau étoilé doit être mis en berne - maintenu à mi-hauteur de son mât - pour signifier le deuil national.

 

Danielle Ngono Efondo

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Le président américain s’est déchaîné mardi contre l’ambassadeur britannique à Washington. Il l'a qualifié " d'imbécile prétentieux ", alimentant une tempête diplomatique qui occupe désormais une place centrale dans la course à la succession de Theresa May.

 

Donald Trump avait d'abord réagi avec retenue suite à la publication samedi dans la presse de câbles diplomatiques qui auraient dû rester secrets et dans lesquels l’ambassadeur, Kim Darroch, dressait le portrait peu flatteur d’un président erratique à la tête d’une Maison Blanche chaotique.

 

Le milliardaire américain a opté changer et durcir le ton. Dans son tweet, on peut relever, " l’étrange ambassadeur que le Royaume-Uni a refilé aux Etats-Unis n’est pas une personne qui nous emballe, un type très stupide ". Il réitère par ailleurs ses attaques contre la Première ministre britannique au moment où le Royaume-Uni se prépare dans la douleur à l’après-Brexit.

 

La réaction des deux candidats à la succession de May

 

Ces deux candidats à la succession de Mme May ont réagi très différemment aux propos vengeurs du président américain.?Le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt a vivement dénoncé des propos " irrespectueux et faux ".

 

Boris Johnson quant à lui, a mis en avant ses " bonnes relations " avec Donald Trump. Interrogé sur les attaques de ce dernier visant Mme May, il s’est montré particulièrement conciliant vis-à-vis du locataire de la Maison Blanche: " J’ai moi-même fait des déclarations très critiques sur la façon dont les négociations sur le Brexit ont été menées ", dit-il.

 

Les deux rivaux ont été interrogés sur le sujet lors de leur débat de mardi soir sur la chaîne ITV. Par rapport à la question de savoir s’il maintiendrait l’ambassadeur Darroch en poste s’il devenait chef du gouvernement, M. Johnson a esquivé l'interrogation. Johnson a relevé que M. Trump avait été entraîné dans une controverse politique britannique, et " je ne pense pas que c’était nécessairement une bonne chose à faire pour lui ", a-t-il déclaré.

 

Lundi, M. Trump avait assuré que ses équipes n’auraient " plus de contact " avec le diplomate britannique en poste dans la capitale fédérale américaine depuis janvier 2016.

 

Le département d’Etat américain a cependant affirmé mardi n’avoir pour l'instant reçu aucun ordre de ne pas interagir avec l’ambassadeur britannique. " Nous continuerons à travailler avec tous les diplomates accrédités tant que n’aurons pas reçu d’autres instructions de la part de la Maison Blanche ", a déclaré Morgan Ortagus, porte-parole de la diplomatie américaine.

 

Innocent D H




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Il est annoncé que le président américain va bouleverser l'ordre de la fête nationale et apparaîtra au centre des célébrations, avec en toile de fond, un discours sur les marches de Lincoln Memorial. Des chars d'assaut seront exposés jeudi dans le centre de Washington et des avions de combat se feront voir et entendre. 

 

Le président américain Donald Trump, entend prononcer un "hommage à l'Amérique", depuis le monument à la gloire d'Abraham Lincoln, 16ème président et défenseur de l'unité du pays pendant la guerre civile. 

 

Mais, il faut dire que l'intervention d'un président qui est susceptible de provoquer la division dans le pays lors d'une journée traditionnellement apolitique est source de controverse. Pourtant, c'est aussi dans ces lieux que Martin Luther King avait prononcé son discours historique "I have a dream" en faveur de l'égalité pour les noirs. Richard Hanley, expert des médias et de la culture populaire à l'université Quinnipiac, souligne que le 04 juillet permet une sorte de "cessez le feu" national. "C'est une journée que les gens mettent à profit pour oublier leurs différences et brandir le drapeau sans entrer dans les discussions politiques", explique davantage l'expert. 

 

 La campagne 

 

Le 04 juillet marque le jour de l'indépendance, independence Day, lorsqu'en 1776 treize colonies britanniques proclamèrent leur séparation de la couronne britannique et fondèrent les États-Unis d'Amérique. Toutefois, Donald Trump a décidé de faire opérer un changement radical et d'apparaître à 18 heures 30(22h30 GMT) sur les marches du Lincoln memorial, qui se trouve à l'extrémité du National Mall, l'immense esplanade où se dressent bâtiments officiels, musées et monuments. 

 

Innocent D H

 

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Quelques heures après son séjour en terre nord coréenne, Donald Trump a retrouvé à Washington des voix sceptiques qui lui reprochent de "normaliser" sur la scène internationale, un régime de Pyongyang possesseur de l’arme nucléaire. 

 

Trump a fait la Une des chaînes de télévision  dimanche, des chaînes qui l'ont présenté comme le premier président américain en exercice à fouler le sol nord-coréen, à l’occasion d’une rencontre avec le leader du régime reclus Kim Jong Un proposée la veille sur Twitter. "Un honneur",  a déclaré Donald Trump, pendant que Pyongyang de son côté, se félicite d’une rencontre "extraordinaire".

 

Le locataire de la Maison Blanche a fait l'annonce selon laquelle les deux dirigeants s’étaient mis d’accord pour une reprise des négociations sur la dénucléarisation, après leur interruption à la suite de l’échec du sommet d’Hanoï tenu en février dernier. La reprise des pourparlers devrait avoir lieu "probablement au milieu du mois" de juillet, selon les déclarations à des journalistes du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo.

 

Les responsables américains expliquent vouloir se préparer davantage avec des arguments solides avant un nouveau sommet, en dépit du champ d’action limité des négociateurs nord-coréens à propos du programme nucléaire chéri par Kim Jong Un.

 

Dans la presse américaine, en l'occurrence Le New York Times, sans révéler sur quelles sources il s’appuyait, a affirmé lundi que le gouvernement américain travaillait depuis plusieurs semaines sur l’idée d’un "gel" du programme nucléaire nord-coréen et non pas d’un démantèlement,  qui laisserait Pyongyang en possession des armes qu’il possède déjà à son actif. Un processus qui permettrait finalement à reconnaître "tacitement la Corée du Nord en tant que puissance nucléaire", a écrit le quotidien américain.

 

Mais sans aucun doute  un accord d'une telle nature entrerait en pure contradiction avec la position officielle des Etats-Unis, qui, on le sait réclament une dénucléarisation totale, définitive et vérifiée de la Corée du Nord, comme le répète régulièrement le chef de la diplomatie Mike Pompeo.

La Maison Blanche, par la voix de son conseiller à la sécurité nationale John Bolton, a vivement démenti, affirmant ne jamais avoir entendu parler d’un tel projet. "Il s’agit d’une tentative condamnable visant à mettre le président en difficulté", a affirmé John Bolton. 

 

Innocent D H

 

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Malgré les démarches allant dans le sens de l’apaisement mis en œuvre par les dirigeants iraniens, le président américain a évoqué, hier mercredi, l’éventualité d’une guerre contre la république islamique d’Iran.

 

Le président Donald Trump a évoqué l’éventualité d'une guerre contre l'Iran. Une guerre qui selon Trump  « ne durerait pas très longtemps », tout en assurant ne pas espérer un tel conflit, alors que la tension va crescendo entre la République islamique et les États-Unis sur la situation dans le Golfe, « J'espère que non, mais nous sommes dans une position très forte si quelque chose devait arriver », a déclaré le président américain dans une interview accordée au magazine Fox Business Network, en réponse à une question sur le risque de guerre avec Téhéran. « Je ne parle pas d'envoyer des troupes sur le terrain. Je dis juste que si quelque chose arrivait, ça ne durerait pas très longtemps. »

 

Prenant le contre-pied des propos tenus par son homologue Hassan Rohani, ces déclarations sonnent comme un nouvel avertissement à l'Iran. Un peu plus tard, il a estimé que les dirigeants iraniens seraient « stupides » et « égoïstes » de ne pas chercher un accord pour se délester des sanctions américaines. « L'Iran peut faire ce qu'il veut, cela m'est égal, j'ai tout le temps qu'il faut. Mais leur pays est en détresse économique. Leurs dirigeants devraient prendre soin de la population », a précisé Donald Trump. En fait, quelques heures avant la sortie de Trump, plus tôt dans la journée, le président iranien a assuré par téléphone son homologue français Emmanuel Macron, que son pays « n'a aucun intérêt à faire croître les tensions dans la région et ne cherche la guerre avec aucun pays, États-Unis compris ».

 

Hassan Rohani a évoqué en Conseil des ministres l'accord sur le nucléaire iranien, conclu avec six grandes puissances en 2015 à Vienne et menacé depuis que les États-Unis en sont sortis unilatéralement en mai 2018. « Je le dis aux Américains : vous avez choisi le mauvais chemin. Je le dis aux Européens : vous faites fausse route avec votre inaction », a-t-il déclaré, « et je leurs dis [à tous] de revenir à leur serment et à leurs engagements ». Les membres européens du Conseil de sécurité de l'ONU ont publié mercredi une déclaration commune critiquant le comportement des États-Unis, mais aussi de l'Iran concernant l'accord de 2015.

 

Dans une note publiée mardi, l'amiral Ali Shamkhani, secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale, fait savoir que Téhéran mettra en œuvre la deuxième phase de son « plan de réduction » de ses engagements en matière nucléaire à partir du 7 juillet. En d'autres termes, l'Iran recommencerait à enrichir de l'uranium à un degré prohibé par l'accord de Vienne (la limite est fixée à 3,67%) et relancerait son projet de construction d'un réacteur à eau lourde à Arak (centre ouest), mis en sommeil.

 

Par cet accord, l'Iran s'est engagé à ne jamais chercher à se doter de l'arme atomique et à limiter fortement son programme nucléaire en échange d'une levée de sanctions internationales asphyxiant son économie. Téhéran a également donné aux autres États du pacte (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni, Russie) jusqu'au 7 juillet pour l'aider à contourner les sanctions américaines, faute de quoi l'Iran passerait à la deuxième phase de son « plan de réduction » de ses engagements. La République islamique a déjà indiqué que ses réserves d'uranium (faiblement) enrichi devraient dépasser la limite des 300 kg ce jeudi. Cela risque d'amener l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à constater, pour la première fois depuis l'entrée en vigueur de l'accord, un manquement de l'Iran à ses engagements. Pour Paris, une telle « violation iranienne serait une grave erreur ».

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le président américain estime que cette taxation en vue pourrait faire établir une justice fiscale avec la France qui selon lui taxe beaucoup son vin.

 

Donald Trump bâtit son raisonnement sur des faits palpables. Selon lui : "la France taxe beaucoup le vin et nous peu le vin français", telle est sa déclaration sur CNBC, ce lundi 10 juin 2019. L'on donne raison au Président américain concrètement parce que par exemple pour ce qui est d'une bouteille de vin blanc, lorsqu’elle se trouve en situation d'exportation vers les États-Unis, elle connaît une taxation de l'ordre de 0,04 centimes d'euros.

 

Dans le procédé inverse, quand une bouteille de vin américain connaît une importation des États-Unis vers vers l'Union européenne, cette bouteille de vin est taxée de 0,10 centimes d'euros.

 

La situation actuelle des exportations de vin français vers les États-Unis

Les exportations du vin français aux Etats-Unis se portent bien. Si l'on se base sur l'année dernière, le constat est que ces exportations ont connu une hausse de 4,6% , ainsi que 200% pour les importations de vin américain. L'annonce que fait Donald Trump est d'une importance capitale pour l'économie française,  dans la mesure où les vins et spiritueux ont présenté en 2018, le deuxième excédent commercial après le secteur aéronautique, comme l'explique la journaliste de France 2 Julie Poirier.

 

Innocent D H

 

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Les agriculteurs américains payent le tribut de la guerre commerciale engagé il y a plusieurs mois entre les États-Unis et la Chine. Et pour apaiser les choses, le président américain a annoncé hier jeudi, le déblocage d’une enveloppe de 16 milliards de dollars. Un montant qui correspond, selon les services du secrétaire américain à l'Agriculture (USDA), Sonny Perdue, aux pertes causées par les représailles chinoises aux taxes imposées par les États-Unis. En juillet 2018, ce ministère avait déjà débloqué une aide de 12 milliards de dollars pour les mêmes raisons.

 

Les dommages commerciaux causés par les représailles chinoises et les barrières douanières ont affecté de nombreux produits américains, a indiqué le ministère de l’agriculture américain, citant les cultures de soja, de maïs, de blé, de coton, de riz et de sorgho, les produits de l'élevage comme le lait et le porc ainsi que de nombreux fruits, noix et autres cultures  qui se sont effondrés.

 

16 milliards de dollars, c’est le montant que le président entend financer les taxes qu’il a imposées sur les produits chinois. « Cette aide aux fermiers proviendra des milliards de dollars engrangés par le Trésor. Nous allons amasser beaucoup de milliards de dollars. Les seize milliards d’aide vont aider nos chers fermiers à rester prospères, et montrer clairement qu’aucun pays ne peut imposer son veto sur l’économie et la sécurité nationale. On ne peut pas laisser faire cela. Jamais. » A indiqué le président américain Donald Trump.

 

Ainsi, l’aide des 16 milliards de dollars apporte une aide immédiate pendant que le président Trump s'emploie à éliminer les obstacles à l'accès aux marchés qui sont en place depuis longtemps et à négocier des accords bilatéraux, a expliqué le département de l'Agriculture dans un communiqué. «Le président Trump a une grande affection pour les agriculteurs et les éleveurs américains, et il sait que ceux-ci subissent le plus lourd tribut de ces conflits commerciaux », a commenté Sonny Perdue.

 

« La Chine ne respecte pas les règles depuis longtemps (...) Les États-Unis ne toléreront plus ses pratiques commerciales déloyales, notamment les barrières commerciales non tarifaires et le vol de propriété intellectuelle », a-t-il ajouté. Il a en outre souligné qu'avec cette aide d'urgence, l'administration Trump entendait remercier « l'enthousiasme et le patriotisme » des agriculteurs.

 

Notons que, d’après l'administration américaine, les 16 milliards seront repartis ainsi qu’il suit : 14,5 milliards seront payés directement aux producteurs, 1,4 milliard sera versé dans le cadre du programme d'achat et de distribution alimentaire et 100 millions seront débloqués dans le cadre du programme de promotion du commerce agricole.

 

Danielle Ngono Efondo

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C’est un énième coup dur pour le géant chinois Huawei, qui pourrait cette fois, avoir des implications dramatiques pour ses clients. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine continue à s'amplifier. Lundi 20 mai, l’agence Reuters a révélé l’information selon laquelle Google suspendait les licences Android de Huawei.

 

Pour se conformer au décret de Donald Trump interdisant aux entreprises américaines de partager leurs technologies en télécommunications avec des sociétés étrangères dites « à risques », Google a retiré lundi 20 mai, à Huawei, la licence de son système d’exploitation Android. Qu'est-ce que cela signifie concrètement pour les possesseurs de smartphone du géant chinois ? Les utilisateurs de la marque Huawei sont inquiets.

 

Le Président Donald Trump a signé le 15 mai dernier, un décret qui stipule que les sociétés américaines sont interdites de collaborer avec les sociétés étrangères de télécommunication jugées dangereuses pour la sécurité nationale. Dans ce cadre, la marque chinoise est accusée d'espionnage aux Etats-Unis. Une décision lourde de conséquences pour le géant chinois. D’autres entreprises qui lui fournissent des composants, comme Intel, Broadcom et Qualcomm, ont également suspendu leurs collaborations. C’est sans doute, le début d’une Guerre froide économique et high-tech entre Américains et Chinois.

 

Les appareils de Huawei ne disposeront donc plus du Google Play Store, qui permet à un accès facilité à des millions d’applications. Et de fait, les applications natives de Google comme Maps, Gmail ou encore Hangout seront inaccessibles. Huawei pourrait ainsi se retrouver dans l’incapacité de faire tourner ses appareils. Il se murmure cependant que le géant asiatique travaille depuis longtemps déjà sur un Plan B, son propre système d’exploitation pour les mobiles et le reste, un système baptisé « Hongmeng ».

 

S’il est directement visé par ces décisions, Huawei n’est pas le seul à faire les frais de ce décret. Honor, sa filiale, est évidemment impactée, tout comme d’autres marques étrangères au continent américain si elles sont considérées par le gouvernement comme "à risques". ZTE, autre entreprise chinoise qui crée tant des smartphones que des équipements télécoms, figure ainsi dans le viseur de la Maison-Blanche.

 

Rappelons que Huawei étant actuellement le second acteur du marché des smartphones dans le monde, après Samsung, on espère qu'une solution sera rapidement trouvée pour éviter ce qui serait un vrai désastre pour le groupe, comme pour les utilisateurs.

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Economie

Dans le rapport d'enquête rendu fin mars par le Procureur Mueller, le nom de Don McGahn est repris plusieurs fois.

 

Si l'on s'en tient à une publication du journal Le Monde avec AFP et Reuters, ce lundi, l'on s'aperçoit d'un nouvel épisode du bras de fer qui oppose le président américain à la Chambre des représentants, à l'ancien Conseiller juridique de la Maison blanche Don McGahn. Selon des informations concordantes, Donald Trump invite McGahn à  refuser de témoigner devant une commission parlementaire sur l'enquête russe.

 

Les raisons du refus impulsé par Donald Trump

Le président américain qui use ainsi de tous les moyens pour refuser à toute investigation, se dit victime d'un " harcèlement". En effet dans une lettre qui a été adressée au démocrate Jerrold Nadler, président de la Commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants, le conseil juridique de la Présidence Pat Cipollone, précise que McGahn ne peut pas comparaître devant le panel compte tenu de l'immunité constitutionnelle dont il bénéficie. Selon la présidence, il est question " de protéger les prérogatives du Bureau de la Présidence".

 

Toutefois, pour répondre à la lettre, M.Nadler a indiqué dans un communiqué que Trump tentait tout simplement de bloquer une audition qui lui serait préjudiciable.

 

Pour sa part l'avocat de McGahn, William Burck, a fait connaître lundi soir à M. Nadler que son client ne témoignerait pas devant la Commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants à moins que celle-ci ne trouve un compromis véritable avec la Maison blanche.

La Commission conduit son enquête pour déterminer si Trump a vraiment fait obstruction à l'enquête menée pendant vingt deux mois par le Procureur spécial Robert Mueller sur l'ingérence de la Russie lors de la présidentielle 2016 et les soupçons de collusion entre Moscou et l'équipe de campagne de Donald Trump.

 

Innocent D H

Published in International
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Sunday, 05 June 2022 11:01