Les propriétaires des débits de boisson appellent le gouvernement à l’aide.
Les propriétaires de débits de boisson affirment qu’ils broient du noir. Ils ne s’en sortent pas avec la mesure ordonnant la fermeture des débits de boisson à partir de 18 heures. Ils déclarent qu’ils ne parviennent plus à faire leur chiffre d’affaire. La raison étant que la durée d’ouverture de leurs espaces de vente de boisson ayant été réduite. Toutefois, ils sont conscients du danger qui guette le Cameroun et du bien-fondé de cette mesure de lutte contre la propagation du Coronavirus.
« Nous savons que cette mesure est nécessaire mais nous ne parvenons plus à faire notre chiffre d’affaires. Avant cette mesure, les travailleurs, les véritables clients arrivent souvent à partir de l’heure à laquelle il nous est demandé de fermer. En semaine, la moyenne des recettes était environ de 250.000 Fcfa et le weekend de 350.000 Fcfa. Les jours où la chance nous sourit, nous atteignons tout au plus 75.000 Fcfa. Tout ce que nous espérons c’est que cette mesure n’ira pas au-delà de 15 jours. Pour qu’on tienne jusqu'au bout l’Etat doit faire quelque chose », explique dans les colonnes du quotidien Le Jour Bruno, un gérant d'un snack à Soa.
D’autres propriétaires de débits de boisson indiquent avoir été contraints de se séparer de la plupart de leurs employés. Ils affirment qu’ils ne peuvent plus garder les effectifs de jours normaux, parce qu’ils ne sont plus capables de payer ces derniers. Si rien n’est fait pour eux, ces tenants de bars indiquent qu’ils vont devoir faire face aux convocations de non-respect des engagements, très prochainement. Pour cela donc, ils sont nombreux à solliciter le soutien du gouvernement pour pouvoir joindre les deux bouts.
Liliane N.