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Dans cette missive, le député de la Nation bien que reconnaissant à la suite du décret signé il y’a quelques semaines,  attire toutefois l’attention du Chef de l‘Etat sur les conséquences que la mise en œuvre de ce projet va drainer au sein de la population, notamment  une hécatombe pour les espèces sauvages.

 

« Excellence Monsieur le Président de la République, 

En date du 06 août 2020, sous votre très haute instruction, monsieur le Premier ministre chef du gouvernement, a signé le décret N°2020/3200/PM en annulation  du décret N° 2020/3262/PM du 14 juillet 2020 portant classement au domaine privé de l’Etat d’une portion de forêt de 68 385 hectares constituée en UFA (Unité forestière d’aménagement) 07 006 dans les Départements du Nkam et de la Sanaga Maritime.

Excellence monsieur le Président de la République, les populations vous sont grandement reconnaissantes.

Toutefois, nos préoccupations ne s'arrêtent pas avec ce décret. Aujourd'hui,  nous nous retournons vers vous afin de vous exposer les interrogations des populations quant au projet “Grand Eweng".

En effet, la construction de ce barrage à cheval entre deux régions (Littoral et centre) et deux départements (Sanaga Maritime et Nyong et kéllé) suscite des inquiétudes et des interrogations.

Par cette lettre, nous voulons qu'une attention particulière soit apportée à la réalisation de ce projet car il traîne avec lui d'énormes conséquences:

● Destruction des forêts qui étaient une solution au problème crucial de dérèglement climatique,

● Une hécatombe pour les espèces sauvages. Le site abritant des milliers d'espèces aurait pu être classé en “zone naturelle à préserver”. Ce qui viole d'ailleurs l'accord du 26 octobre 2007 portant sur la conservation des gorilles et de leurs habitats. 

● L'expulsion des agriculteurs par la destruction de plusieurs hectares de plantations.  L'agriculture représente près de 30 % du PIB.  Elle nourrit des familles qui en dépendent entièrement. Le barrage mettra ainsi à mal le principe de l'auto suffisance alimentaire qui vous est si chère. 

● La violation des dispositions légales à savoir, la constitution camerounaise en son préambule “(...) l’Etat assure la protection des minorités et préserve les droits des populations autochtones conformément à la loi …

En son titre premier, article premier : (...) Elle reconnaît et protège les valeurs traditionnelles conformes aux principes démocratiques, aux droits de l'homme et à la loi. (...).

Excellence Monsieur le Président de la République, ce barrage tel qu'il est vendu à ce jour apportera  probablement des améliorations quant aux conditions de vie des populations.

Encore faudrait-il qu'il respecte les règles juridiques, techniques et sociales qui encadrent généralement les chantiers de cette envergure. Notamment quant à sa faisabilité, le processus d'implantation et le process mis en place. 

1) L’effectivité des études préalables.

En effet, une étude devrait être faite en amont du projet afin d'évaluer et d'identifier l’impact environnemental aussi bien sur la faune que sur la flore.

Excellence Monsieur le Président de la République, nos forêts abritent une riche biodiversité permettant d'atténuer les effets du dérèglement climatique. De ce fait, une étude portant sur une possibilité d'éviter la destruction de cette nature est indispensable.

Au cas où la destruction serait indéniable, des mesures devraient être prises afin de réduire les destructions puis de les compenser en créant sur un autre terrain l'écosystème qui a été détruit. 

2) L’évaluation minutieuse du patrimoine qui sera perdu.

Excellence monsieur le Président de la République, près de 127 villages Bassa seront rasés et disparaîtront au profit de la mastodonte “Grand Eweng “ et donc des centaines de milliers de personnes devront quitter leur terre.

Le peuple Bassa s'est toujours établi près des cours d'eau. Ce projet tuera la tradition du Mbog si chère au peuple Bassa et qui ne peut s'exercer qu'au travers des plantes et des arbres issus des forêts. 

Le patrimoine culturel et économique constitué des sites historiques et anthropologiques de la traversée de la Sanaga, les lieux culturels sur le Mont Ngodi, les ressources naturelles, base de la pharmacopée traditionnelle seront détruits.

Le 09 mai 2018, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, avait pris le Décret N° 2018/4175/PM portant incorporation aux domaines privés des Communes de Ngog-Mapubi et de Dibang, d'une portion de forêt de 14 107 hectares dénommée "Forêt Communale de Ngog-Mapubi et Dibang ». Il est clair que si ce le Projet “Grand EWENG” est exécuté en l'état actuel, cette forêt Communale chargée des lieux historiques, sacrés et cultuels sera largement inondée ou mieux deviendra une île inaccessible.

3) Les modalités d’indemnisation des populations que le promoteur se projette de déplacer dans les meilleures conditions « possibles », sans expliquer ce qui relèvera éventuellement de « l’impossible »

Excellence Monsieur le Président de la République, le peuple Bassa n'a jamais hésité à payer y compris de son sang pour l'indépendance et la construction du Cameroun. Il serait temps que cela soit reconnu et que cet énième sacrifice soit évalué et indemnisé à sa juste valeur.

Un suivi particulier devrait y être apporté afin que les populations ne soient pas laissées à la merci d'un entrepreneur véreux à  la recherche du profit à tout prix et à tous les prix. 

4) La régularité des consultations publiques (menées aux mois de juillet et d'août 2020)

Excellence monsieur le Président de la République,  nous demandons à ce que les consultations soient faites de manière régulière, en présence non seulement des élus locaux, des représentants de l’Etat, des élites locales, mais également des populations elles mêmes. 

Principales victimes de ce projet, elles ont leur mot à dire et leurs exigences à faire entendre. Un échantillonnage de 100 personnes ne saurait être représentatif pour porter un choix aussi lourd de conséquences. 

Excellence monsieur le Président de la République, nous voulons éviter que se reproduise le triste scénario de Massok Song – Loulou.

En effet, malgré le barrage hydroélectrique qui y est situé, cette contrée réussit l'exploit de passer des mois sans électricité, l'état des routes est déplorable, aucune infrastructure pour améliorer les conditions de vie (écoles, hôpitaux,...), le chômage et l'inactivité des jeunes y sont criards alors qu’ils ont pendant longtemps demandé qu'à compétences égales leurs candidatures soient prioritaires. Nos parents y ont perdu la vue à cause de la cécité des rivières due à la présence des nappes d'eau. 

Excellence monsieur le Président de la République, le peuple Bassa aujourd'hui voudrait être certain qu'il ne fait pas une fois de plus un sacrifice pour lequel il sera l'unique perdant.

Nous voulons attirer votre attention sur tous ces faits car il est clair que la multiplication des barrages n’a amélioré ni le coût, ni l’accès à l’énergie électrique pour ces populations, ni les conditions de vie. 

Nous pensons donc qu’il est urgent de prendre ce projet en main et de veiller de plus près à sa mise en œuvre. Il suffira de juxtaposer les promesses de 1800 MW à l’horizon 2025, de 300 emplois directs et 3000 emplois indirects aux coûts humain, culturel, écologique et patrimonial de ce projet. La crédibilité et l’étoffe du Maître d’Ouvrage j’ai nommé la société Américaine Hydromine qui n’arrive pas à respecter le chronogramme initial est également à scruter.

Excellence, Monsieur le Président de la République, le peuple camerounais dans son ensemble, le peuple Bassa en particulier sait pouvoir compter sur vous… ».  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Tribune Libre
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Le point de vue de l’honorable François Biba. Sur la page officielle du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, l’élu du peuple a estimé que les résultats publiés à l’issue du concours d’entrée en 6ème et en 1ère année ont un « goût acre ».

 

« Le 06 juillet dernier, les résultats du concours d'entrée en 6e et en 1ère année étaient disponibles. Ce qui sautait aux yeux c'est la liste très restreinte des admissions de la session 2020.

En effet, dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, la ministre des Enseignements Secondaires (MINESEC), Mme Nalova Lyonga, a instruit que les admissions ne devraient pas excéder 25 élèves par classe, ni 36 noms sur les listes d'attente.

Alors que le MINEDUB, M. Etoundi Ngoa annonçait plus de 180.000 candidats qui se sont lancés à l'assaut du concours, l'on ne pourrait que qualifier cette décision d'aventureuse et périlleuse.  

Que deviendront les candidats recalés? Le 06 juillet selon les résultats publiés - Lycée de Bafia 300 candidats 106 admissions
Eseka 335 candidats, 80 admissions -Lycée d'Elig Essono 638 candidats pour 150 admissions - Lycée d'Ezezang Mendoum 130 pour 38 - Lycée bilingue d'Ekounou 1600 pour 141,... pour ne citer que ces exemples.

Face à l'incongruité de leur décision le gouvernement se ravise et les effectifs passent à 50 élèves par classe y compris les redoublants.

L'on assiste ainsi à un amateurisme à nul autre pareil. Le peuple est transformé en cobaye de laboratoire. Toutefois le problème demeure: Que deviennent les recalés ? Que fera – t –on des admis au Cep qui chercheront à intégrer l’enseignement secondaire ?

Qu'en sera-t-il- des classes de CM2 car s'y applique également la règle de 25 par classe. Avec les potentiels redoublants, les effectifs à coup sûr seront doublés voire même triplés. Devons-nous les considérer comme les sacrifiés d'un système bancal?

Cette mesure sera-t-elle appliquée dans les établissements privés? Car tout laisse à croire que les parents désemparés en quête de solution se tourneront vers ce secteur.

Assurément, afin de combler le manque à gagner du fait de la réduction des effectifs, les pensions dans ces établissements connaîtront une augmentation vertigineuse. Situation à laquelle la MINESEC n'a visiblement pas pensé : Le bien – être du citoyen moyen.

A coté de cela, se pose plus que jamais le sempiternel problème d'infrastructures.

Avant de penser cette mesure, il aurait fallu penser d'abord à la construction de nouveaux locaux afin de contenir tous les apprenants quelque soit l'effectif exigé, sans toutefois envoyer à la débrouillardise des milliers d'enfants qui ne demandent qu'à acquérir le savoir.

Tandis que sous d'autres cieux les gouvernements se battent pour assurer l'éducation et l'avenir de la jeunesse, chez nous l'on prend des décisions favorables au décrochage scolaire, à la délinquance et au banditisme.

Au 21e siècle, il est encore des lycées où les encadreurs subissent des effectifs pléthoriques (200 dans une salle de classe) faute d'infrastructures et de personnel.

En 2016, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe (Minesec) de l'époque proposait déjà des effectifs à 24 par classes afin d'offrir aux élèves de meilleures conditions d'apprentissage.

Le projet a suivi son instigateur dans les méandres d'un labyrinthe sans issu. Pourtant ses suivants auraient gagné à étudier ce projet et le mettre en marche. On n'en serait pas là aujourd'hui.

Sans toutefois oublier le manque criard d'enseignants et leur mauvaise répartition sur le territoire national. Parce que, évidemment, afin d'encadrer la moyenne de 25 par classe, il faudra procéder au recrutement d'enseignants.

Mme la ministre met en application une mesure et demande par la suite aux responsables d'établissements de lui communiquer avant la rentrée 2021 leurs besoins en infrastructures et enseignants. Fallait y penser avant et se poser la question de la faisabilité dans le contexte camerounais.

Nous sommes une fois de plus face à un exemple de gestion approximative et calamiteuse du gouvernement en place, qui prête le flanc au marchandage des places et même légalise la corruption dans la communauté éducative.

Voici un pays qui va à vau-l'eau. 

L'humain étant au centre de nos préoccupations, nous appelons le gouvernement à plus de clairvoyance afin de sortir de cet imbroglio dans lequel il se perd et entraîne toute une nation ».

 

N.R.M

 

Published in Education
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Le député de la Sanaga Maritime était ce samedi 28 mars dans sa circonscription pour mener des actions de sensibilisation question de prévenir et prémunir les populations contre ce virus qui causent de nombreuses pertes en vies humaines dans le monde.

 

L’adage est bien connu. « Si chacun balai la devanture de sa maison, tout le village sera propre ». C’est cette logique participative qui a conduit l’honorable François BIBA dans ses terres. Le weekend était mouvementé dans la localité d’Edéa et ses environs.

Le néo député de la circonscription est allé aux côtés de ses populations pour mener le combat contre le coronavirus. L’honorable François BIBA, élu PCRN n’y est pas allé seul. Avec lui, de nombreux autres militants et sympathisants du parti de Cabral Libii dont l’épouse de ce dernier.

L’équipe de sensibilisation a disposé dans quelques points de la ville, des points de distribution d’eau coulante avec tout à côté du savon et du nécessaire pour se nettoyer les mains. L’équipe de sensibilisation a accordé un intérêt particulier à l’explication en « BtoB » aux populations le bien fondé des mesures d’hygiène qu’il faut continuer de mener même à la maison.

Les volontaires ont rencontré toutes les franges de la population et élargi ainsi le spectre des camerounais qui se lèvent pour combattre contre ce virus dangereux. Les équipes de volontaires ont également procédé à la distribution gratuite de morceaux de savons à plusieurs fils et filles de la Sanaga Maritime. Un geste symbolique qui sera certainement catalyseur de nouveaux comportements dans la ville d’Edéa et les villages environnants.

Rappelons que la tranche d’âge qui souffre le plus de cette maladie qui s’attaque très vite aux voies respiratoires reste les seniors. Ils sont ceux qui payent le plus le tribut de ce fléau. Or nos seniors sont très nombreux dans l’arrière-pays, dans nos villages.

Alors, toutes mesures susceptibles de barrer la route à cette maladie pour qu’elle n’atteigne pas nos villages, sont à saluer. Sinon, c’est alors qu’on enregistrera le maximum de décès dans notre pays. Et nous courrons par ailleurs le grand risque de perdre une bonne partie de notre bibliothèque, de notre patrimoine traditionnel, national. Dans ce sens, l’acte posé ce samedi et ce dimanche dans la Sanaga Maritime par l’Honorable BIBA et ses équipes sonne comme une interpellation à l’endroit des autres représentants du peuple, mais aussi des magistrats municipaux.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Corona Virus






Sunday, 05 June 2022 11:01